Tout d'abord, je vous demanderai de relire les trois premiers chapitres, puisque je les ai réécrit entièrement. Je n'étais pas satisfaite de ce que j'avais fait et je ne pouvais pas continuer une histoire que je savais pouvoir améliorer en tout point ! J'espère que cela ne vous dérangera et je pense même que vous aurez plus de plaisirs à la lire.

Je vous laisse donc à votre lecture ! :)


Blaise pénétra tranquillement dans ses appartements, sachant d'avance ce qui l'y attendait. Il eut un petit sourire en voyant Hermione sortir de la salle d'eau et refermer la porte. Cette dernière hocha la tête dans sa direction.

Il pouvait voir à sa tenue, qu'elle venait de passer un très bon moment.

- Alors, ma belle ? Tu t'es bien amusée ?

- Blaise, il est dans la pièce !

- Et le pauvre doit se remettre de ce que tu lui as fait subir. Il n'entend sûrement rien de ce qui se dit entre nous.

La jeune femme fronça les sourcils et croisa les bras :

- Ce que je lui ai fait subir à ta demande, je te le rappelle.

Le chevalier se contenta de rire doucement.

- C'est un novice en la matière et tes talents me seront très utiles dans ma quête. Je t'en remercie.

- C'est surtout la première fois que tu fais appel à moi pour séduire une de tes futures conquêtes.

- Disons que je veux sortir des sentiers battus et m'imposer un plus gros défi. A voir sa tête ce matin, il avait immédiatement succombé à tes charmes. Je n'ai fait qu'exaucer son vœu. Et puis, cela me permettra d'endormir sa méfiance. Il m'a l'air farouche.

La brune ne répondit que par un air désapprobateur :

- J'espère que tu sais ce que tu fais.

- Comme toujours ma belle.

Après le départ de la servante, qu'il connaissait depuis son plus jeune âge, il se dirigea vers la salle d'eau. Il ouvrit doucement la porte, apercevant à sa plus grande joie, la peau blanche et parsemé de tâches de rousseur du palefrenier.

Ce dernier, debout, achevait de se vêtir des habits que Blaise lui avait fait parvenir par le biais d'Hermione.

- As-tu terminé ?

Le roux sursauta et fit tomber la chemise qu'il tentait d'enfiler.

- Hermione est-elle donc si bonne ensorceleuse ?

A ces mots, le jeune homme se mit à rougir, encore une fois.

- Je… je…

- Tâche de finir de t'habiller et suis-moi.

- Bi… Bien.

Ron, s'exécuta rapidement et suivit le chevalier hors de la pièce. Il était encore quelque peu sonné par ce qu'il venait de vivre, et il avait du mal à garder pied dans la réalité.

- Dorénavant tu habiteras dans le palais.

- Je vous demande pardon ?

- Tu ne pensais tout de même pas que tu aurais le temps de t'instruire tout en étant palefrenier ?

- Et bien à vrai… Oui…

- Foutaises. Tu m'accompagneras partout où j'irai et tu observeras. Ce sera le meilleur moyen pour toi d'apprendre. Hermione s'occupera de t'apprendre à écrire, à lire, à compter. Et moi je t'apprendrai à vivre en société.

Ronald s'était figé, les yeux écarquillés.

- Pourquoi donc, faites-vous tout cela pour moi ?

- Tu te trompes. Je ne le fais pas pour toi mais parce que cela m'amuse de voir comment un petit paysan peut trouver sa place dans la société. Considère-toi comme un cobaye chanceux.

Blaise observa avec une infinie délectation la mine furieuse du jeune homme. Quand il en aurait fini avec lui, il le jetterait comme il l'avait fait avec tous les autres.

- Vous n'êtes qu'un…

- Allez suis-moi, tu dois avoir faim, petit paysan.

Un grognement ressemblant à celui d'une bête sauvage lui répondit. Oh oui, il allait parfaitement bien s'amuser.


Le souverain des terres de Hogwarts se tenait debout devant l'une des nombreuses ouvertures de ses bureaux, observant le paysage.

Après que son Second lui ait annoncé la nouvelle, il s'était enfermé avec lui dans ses bureaux.

Un pli soucieux barrait maintenant son front. Il s'était fait vêtir hâtivement après avoir lu le courrier portant le sceau du souverain de Slytherin. Une longue tunique bleue turquoise, ornée d'un travail délicat de broderies dorées et fendue des deux côtés, venait épouser ses formes alors qu'un pantalon de toile beige venait compléter le tout.

Severus fixait la silhouette du jeune roi, tout en se tenant devant la table en bois massif, où des parchemins s'agglutinaient.

L'homme se doutait bien qu'une visite officielle de la part de Jedusor, apporterait sans doute aucun, de véritables ennuis. Il était cependant satisfait de voir enfin son royal filleul s'intéresser un tant soit peu au sort de son royaume et espérait simplement que cet intérêt ne serait pas de sitôt émoussé.

Il fallait dire que depuis que le jeune roi était monté sur le trône, il n'avait pas eu à faire face à de réels problèmes. La paix, qui avait pris place après la Grande Guerre dans les différents royaumes, tenait encore après toutes ces années, mis à part la récente conquête de Hufflepuff par Jedusor. Il ne fallait pas s'en étonner car c'était un pays qui avait eu du mal à se reconstruire après la guerre.

Douze années ! Durant douze années, aucun événement n'était venu entaché cette paix si durement obtenue et pour Severus, cela n'annonçait rien de bon pour le futur. Cette paix n'avait que trop durée et il avait le pressentiment que ce si beau tableau serait bientôt terni.

Cette continuelle angoisse qui l'assaillait, n'était certainement pas anodine et qu'une conséquence de son caractère naturel à se faire un sang d'encre pour les affaires d'état et son instinct, jusqu'à ce jour, ne l'avait jamais trompé. Peut-être que la venue de Jedusor serait l'événement qui mettrait tout ce qu'on avait obtenu au prix de nombreux sacrifices, en péril ? Et Draco serait-il capable de faire face à tout cela au moment venu ?

Ce qui l'inquiétait le plus était cette frivolité et cette insouciance qui caractérisaient le jeune roi. La situation du royaume de Hogwarts avait été, depuis la fin de la Guerre, très stable. L'économie n'avait cessée d'augmenter et la pauvreté constamment diminuée.

Le roi était très aimé de son peuple et seuls quelques rebelles avaient menacés l'ordre du royaume depuis la montée du souverain sur le trône. Un rappel à l'ordre avait suffi pour calmer ces troubles minimes.

Mais Severus était celui à qui tous les pouvoirs étaient délégués et Draco se reposait bien trop sur lui, ne se préoccupant que des plaisirs que son statut de souverain lui procurait. Et cela était sans aucun doute dû au manque de difficultés qu'il avait eu depuis son règne jusqu'à l'heure actuelle.

Le souverain se retourna enfin et Severus put voir toute l'inquiétude qui marquait son visage grave.

- Quelles seraient, selon toi cher Severus, ses réelles intentions en effectuant une visite sur mes terres ?

- Avant tout qu'il ne faut jamais faire confiance à ce Jedusor. La manipulation est un de ses atouts et il est capable de mener par le bout du nez qui il souhaite, même un souverain.

Le jeune Draco, irrité par l'insinuation de son parrain et bras droit, abattit son poing sur son bureau, ses cheveux volant autour de lui.

- Je ne suis pas un imbécile, Severus ! Voldemort est un fou furieux et ce n'est certainement pas moi qu'il bernera !

- Dans ce cas, comporte toi en tant que roi et agis enfin en tant que tel, si tu souhaites que je te prenne au sérieux.

Le souverain se figea, étonné du ton qu'avait pris son parrain pour s'adresser à lui et dans un soupire, se laissa tomber sur sa chaise. Il offrit ensuite un petit sourire fatigué à son parrain qui ne le tutoyait que très rarement. Il s'adressait toujours à son filleul avec les marques de respects dus à son rang et se laissait aller quelques fois lorsque le jeune homme l'excédait par son manque de sérieux. Draco ne lui en tenait jamais rigueur, sachant parfaitement l'importance de l'homme et la confiance presque sans limite qu'il pouvait lui accorder.

- Et bien, et bien… Encore des reproches… N'as-tu pas d'autres remarques à me faire part, Severus ?

Ce dernier croisa les bras dans son dos et se mit à faire les cent pas dans la pièce. Son air sérieux et fermé suffit au jeune souverain pour comprendre la gravité de la situation.

- Draco, tu connais en détails l'histoire de Jedusor et trop bien ce qui s'est passé durant la précédente guerre pour que je te le répète. Il n'a pas hésité à tourner le dos à son propre père pour nous soutenir et nous permettre de remporter la victoire. Cela suffit à comprendre le personnage. De plus, il est également très étrange qu'il souhaite effectuer une visite dans notre royaume, quelques temps après avoir conquis le royaume de Hufflepuff.

- Que dois-je donc faire ?

- Tout simplement ce que le dirigeant d'un royaume : prendre des décisions. Je suis certes ton bras droit mais je ne serai pas toujours à tes côtés. Tu es un roi, Draco et tes préoccupations ne se limitent pas à mettre le nez dans ton harem pour choisir la personne qui partagera ta couche aujourd'hui ou demain.

Le jeune Draco écoutait les remontrances le visage impassible pendant que Severus, pourtant conscient du mauvais caractère du souverain, continua sur sa lancée. Le jeune homme lui tendait une perche et il se devait d'en user à bon escient.

- Très bien, Severus, je connais ton avis là-dessus mais je te parlais de Voldemort. Je ne peux décemment pas refuser de le recevoir sur mes terres ou ce serait une injure à son titre. Je serai donc méfiant et sur mes gardes. Quant à ce que tu me reproches sans relâche, tu es décidément meilleur que moi pour t'occuper des affaires d'état et je ne cesse de te dire que je te fais pleinement confiance.

L'homme se retint de soupirer. Ce que le roi pouvait être obstiné et têtu ! A plusieurs reprises, il avait tenté de lui ouvrir les yeux mais peine perdue.

- Je souhaiterais soulever un autre point si votre Majesté me le permet.

- Très bien.

- Concernant le Tournoi des Champions, je vous conseillerai d'attendre l'arrivée du roi de Slytherin pour le débuter et il faudrait également en réduire les dépenses car…

- Ceci est une bonne idée mais il est contradictoire de vouloir réduire les dépenses. S'il faut attendre l'arrivée de Jedusor, autant l'aveugler par nos richesses et notre puissance ! Ce n'est pas discutable, Severus.


- Père ! J'ignorais que vous me feriez honneur de votre présence, aujourd'hui.

La Reine, alors occupée avec ses Dames de compagnies, saluait son père, le Duc Parkinson.

- Ma fille bien aimée. Je souhaitais te faire une surprise. Comment te portes-tu ?

La jeune femme effectua une révérence, tentant de cacher au mieux sa tristesse.

- Bien, mon père.

L'homme se rapprocha d'elle, caressant doucement son visage. Malgré qu'il ait atteint la soixantaine depuis un moment déjà, son élégance et sa prestance ne l'avaient guère quitté.

- Je n'ai pourtant pas cette impression, mon enfant.

- Le Roi est occupé et ne dispose guère de temps pour moi. Voilà donc ma peine.

- Un roi a toujours beaucoup à faire et la reine se doit de l'épauler. Ne rendez pas sa tâche plus difficile, cela ne le repoussera que plus. J'espère que le petit Scorpius se porte bien. Voici une lettre de votre mère et de votre frère.

- Merci, Père.

- Il faut que je te laisse. J'ai à parler avec le Roi au sujet d'affaires sérieuses.

Après un baiser sur la joue de sa fille aînée, le Duc s'engagea dans le couloir, accompagné d'un garde.

Sa chère et tendre fille ne se rendait guère compte qu'elle n'avait été qu'un pion sur son échiquier. Son amour pour le Roi lui faisait espérer qu'elle pouvait l'avoir entièrement, tel l'enfant capricieuse que son épouse avait élevé.

Draco ne l'avait épousé que pour obtenir sa loyauté et lui ne l'avait offert, que pour obtenir de l'influence. Tel était les règles.

Enfin arrivé devant le bureau du Roi, il dût attendre avant d'être reçu.

Il tiqua en remarquant la présence de Snape. Toujours à pouponner le jeune Roi dans ses fonctions, celui-là.

Le Duc voyait à l'expression des deux hommes qu'il les étonnait de sa présence. Effectuant une révérence, il prit la parole :

- Votre Majesté, Sir Snape. Je m'excuse de vous imposer ma présence sans y avoir été invité. J'ai cependant à vous faire part de nouvelles peu réjouissantes.

Le souverain fronça les sourcil et tendant un bras, l'invita à prendre place aux côtés de son Second.

- Vous m'inquiétez. Qu'avez-vous donc à me dire ?

- Puis-je vous solliciter en privé ?

- Ceci est inutile. Severus est celui qui gère le mieux ces affaires. Parlez donc.

Encore une fois, le Duc tiqua imperceptiblement. Tant que ce foutu larbin serait aux côtés du Roi, ce dernier serait inatteignable.

- Je suis inquiet, votre Majesté. Des hommes, des paysans vraisemblablement, ont attaqué mon château, il y a deux jours. Après les avoir interrogés, nous avons découvert que des hommes dont on ne connaît pas l'identité, les incitent à se rebeller contre moi. Nous les avons bien entendu mis hors d'état de nuire. Je voulais savoir si certains de vos vassaux auraient essuyé les mêmes attaques ?

Le Roi l'observa d'un air sombre. Le Duc pouvait bien se douter de la réponse qui allait suivre.


Les banquets étaient fréquemment proposés par le Roi pour divertir sa Cour et avaient lieu durant le dîner. La Grande Salle était la seule pièce pouvant réunir toute la Cour, la grande table pour le festin et permettre le déroulement de spectacles.

Le Souverain avait fait convier les habitants de son harem pour effectuer une danse et rassasier ainsi les yeux des courtisans. Il avait surtout envie d'apprécier la silhouette d'un certain brun, qu'il ne lâchait plus du regard.

Les troubadours rythmaient le festin grâce au bon soin de leur savante musique alors que les danseurs divertissaient les convives, qui mangeaient joyeusement les délicieux mets mis à leur disposition.

La Reine, assise à côté de Draco, regardait froidement l'assemblée. Elle n'avait plus quitté son air pincé, depuis que le Roi avait refusé de lui répondre quant au sujet de son entretien avec le Duc. Il lui avait tout simplement dit de ne pas se mêler de la politique du royaume et de se tenir à sa place.

Au bout d'un certain, elle finit par se lever, quittant l'Assemblée avec ses dames de compagnie.

Cela soulagea le jeune souverain d'un poids. Il souhaitait oublier pour un moment les inquiétudes qui l'habitaient. Voldemort et les actions de violence qui se produisaient dans les comtés ne lui permettaient pas de se reposer entièrement sur Severus, cette fois-ci. Il était le roi et il avait cette fois l'occasion de démontrer de quoi il était capable.

Mais pour ce soir, il allait observer Harry Evans et ne réfléchir à rien d'autres. Le jeune homme était d'une agilité étonnante, à ainsi soulever les danseuses dans ses bras, leur permettant d'accomplir leurs acrobaties en toute élégance. Il vida son verre de vin, tout en repensant au baiser qu'il avait partagé avec le brun.

Alors qu'il se perdait dans sa contemplation, une silhouette féminine se rapprochait de lui, tel un félin.

- Votre Majesté.

Ginevra effectua une révérence devant lui. Il se retint d'émettre un soupir agacé et de lui intimer l'ordre de disparaître. Draco se contenta de lui sourire, comme il l'avait fait hier.

- Tu es très belle dans cette tenue.

La jeune rousse eut le bon goût de rougir de plaisir, ses yeux verts fardés de rose, se baissant par la même occasion.

Le roi s'amusa intérieurement de ces minauderies de femme.

- Voudrais-tu t'échapper avec moi dans un lieu plus tranquille ?

- Cela me comblerait de joie, votre Majesté.

- Et bien, je te suis. Fais-moi découvrir un autre monde.

Il se saisit de la main, y déposant un baiser et suivit la jeune femme, ne quittant pas du regard un autre regard émeraude.


Sirius Black avait bu et il tentait de rejoindre du mieux qu'il pouvait, ses appartements. Il tituba et son menton buta contre la dureté du mur vers lequel il s'était dirigé. Ah oui, voici la porte de sa chambre.

Maladroitement, il l'ouvrit et il tomba sur… Severus Snape.

Il cligna plusieurs fois des yeux, ne comprenant pas pourquoi son fantasme se réalisait. Il avait toujours espéré que le coincé viendrait un jour le rejoindre dans sa couche. Pourquoi cela se réalisait-il aujourd'hui ? Il devait être en train de rêver, comme toujours.

- Black.

Le ton coupant résonna fortement dans son crâne et il dût plisser des yeux pour réfléchir et comprendre le sens du mot qui venait d'être énoncé.

- Black ? répéta bêtement le dénommé Black.

Severus haussa un sourcil avant de se mettre à le fixer avec dédain, pour ne pas changer.

- Vous empestez l'alcool. Que faites-vous dans mon bureau à cette heure ?

Le Général, complètement saoul, ne comprit aucun des mots prononcés par Snape. Il fixait simplement les lèvres qui s'adressaient à lui.

Hypnotisé, il se pencha et embrassa l'homme, hâtif de réaliser ce qui l'avait obsédé depuis tant d'années.

Severus se recula avec une mine choquée et claqua le visage du Général.

- Etes-vous tombé sur votre tête ?

- Mais c'est pas possible. Même dans mes rêves, tu es aussi coincé que dans la réalité.

Le Second du Roi ouvrit grand les yeux, sa bouche formant un O de surprise.

- Allez-vous en, Black ! Dégagez ! Sortez d'ici !

Il fut repoussé de manière brutale hors de sa chambre et la porte claqua sur son nez. Que venait-il de se produire ?


A plusieurs lieues de Hogwarts, un roi, assis sur son trône, buvait un verre de vin, les yeux dans le vague. Devant lui, Fenrir Greyback l'observait, attendant un signe de sa part.

Il ne fallut pas longtemps au souverain avant de laisser transparaître sur son visage une rage furieuse. Ses doigts se resserrèrent sur son verre, le brisant en mille morceaux.

- Mais où es-t'il passé ?

Le souverain s'était relevé de son trône, rejetant violemment sa cape en arrière.

Greyback fixait, fasciné, la colère de son souverain. Il lui rappelait tant son père lorsqu'il entrait dans ses colères noires. Il lui fallait retrouver le garçon avant que Tom Jedusor ne sombre dans une folie destructrice. Il le fallait à tout prix.


J'espère pour ceux qui ont lu la version précédente, que celle-ci vous plaît. Et j'espère pour ceux qui viennent de découvrir la fic qu'elle vous plaît également.

A bientôt!