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Alors, attention, voici le premier chapitre du deuxième tome de la dernière trilogie !
Bonne lecture !
4ème trilogie : LA TRILOGIE D'AVALON
TOME 2 : LA CITE NOIRE
Chapitre 1 : L'enterrement
Trois jours s'étaient passés depuis l'explosion à Poudlard. Pansy Parkinson avait fait le tri dans les affaires d'Hermione et avait descendu deux cartons pour les donner à une association. Elle avait aussi envoyé la baguette de la rouge et or à Minerva McGonagall, s'étant dit que c'est ce qu'aurait voulu la Gryffondor.
Cependant, c'était tout autre chose qui la tracassait en ce matin de début août. Elle venait de s'enfermer dans la salle de bain pour reprendre ses esprits et surtout, se souvenir du nom de la jeune femme qui l'attendait dans le lit d'un petit appartement du sud de Londres.
- Sally ? Mary ? Je crois que ça finit comme ça… Ou sinon, c'est Déborah. Merde, je ne sais plus !
- T'emmerde pas à chercher. Appelle-la chérie et elle sera ravie, se moqua une voix derrière elle.
Pansy se retourna et remarqua Merlin, assis sur le rebord de la baignoire.
- J'suis nue, vieux vicieux…
- Et alors ? C'est une habitude chez toi… C'est pas la première fois que je te vois comme ça.
- Tu viens pour quoi ?
- Te dire de t'habiller avant d'aller à l'enterrement d'Hermione, ironisa le premier Sage.
- Sans dec' ! Autre chose ?
- Ouais… J'aimerais savoir ce qui a été volé dans le coffre fort de Lestrange et chez Fleury and Bott. Tu peux te renseigner ?
- Je m'en occupe dès que je peux. Sinon… comment va l'Origine de toutes magies ?
- Elle déprime… Rien de neuf. Elle s'amusait bien sur terre…
- Passe-lui le bonjour de ma part, fit tristement la vert et argent, une ombre passant dans son regard.
- J'y manquerai pas, assura Merlin. Et maintenant, magne-toi un peu la chatte, tu vas être à la bourre !
Il disparut et Pansy soupira en rouvrant la porte de la salle de bain.
- Dis –moi chérie… Tu aurais du maquillage à me prêter ?
Le bruissement des conversations menées à voix basse ressemblait au vent dans les feuilles des arbres de Poudlard. Ce fut l'image qui accueillit Minerva lorsqu'elle pénétra dans l'enceinte où allait se dérouler la cérémonie.
Fière et droite, elle avança au milieu de l'allée, sa main dans sa poche, crispée autour de la baguette de son amour disparu. Elle prit place au premier rang, aux côtés de Ginny et de son fils. Sur l'autre rangée se trouvait Ron, le visage blême, les yeux rouges. A ses côtés, Molly avait passé un bras protecteur dans le dos de son fils et fusillait du regard McGonagall. Harry, quant à lui, ne quittait pas des yeux Ginny qui l'ignorait superbement. Kingsley Shakelbot apparut sur l'estrade et les conversations moururent.
- Mes chers amis, nous voici aujourd'hui réunis pour…
Des bruits de pas résonnèrent dans la vaste salle et Pansy remonta l'allée en courant pour se laisser tomber entre McGonagall et Weasley, jouant des coudes pour se faire une place.
- J'ai raté quelque chose ? chuchota la Serpentard.
- Votre entrée, laissa tomber l'animagus sans un regard.
Pansy roula des yeux et tenta de se concentrer sur le discours du Ministre de la Magie. Son estomac gargouilla, le bruit se répercutant entre les murs de pierre.
- Désolée, j'ai pas eu le temps de manger, et la nana chez qui j'étais n'avait rien dans son frigo. Vous qui avez organisé la cérémonie, vous avez prévu une bouffe après ?
Minerva ne releva pas, mais Ginny écrasa le pied de la future médicomage sans ménagement. Parkinson se mordit la lèvre pour ne pas crier et inspira profondément.
- Hey ! Rappelle-toi chez qui tu loges gracieusement, Weasley… gronda Pansy en se massant le bout du pied.
Elle roula des yeux et prit son téléphone portable.
- Tout ce cinéma pour une boite contenant de la chair, des os et de l'eau… On aurait aussi bien pu faire une rave party, elle n'en a plus rien à foutre, elle est morte… Toute cette cérémonie est aussi hypocrite que les gens présents… marmonna-t-elle en faisant glisser son regard sur Potter, Ron et Molly Weasley.
- Si vous utilisez ce truc maintenant, la cérémonie vaudra aussi pour vous, menaça l'Ecossaise sans sourciller.
- Foutez-moi la paix et écoutez la musique ! Un requiem, tsss… Hermione aurait préféré un truc plus punchy, croyez-moi. Metallica, ACDC, Alice Cooper, que sais-je ? répliqua la vert et argent en pianotant sur son téléphone. Tiens, j'ai passé le niveau 2 de mon jeu ! J'ai de la chance aujourd'hui !
La mâchoire de Minerva se crispa, mais elle fut moins rapide que James qui, dans les bras de sa mère, attrapa de ses doigts baveux le téléphone avant de le mettre dans sa bouche. Ginny pouffa en voyant l'air dégouté de la vert et argent, et ne fit rien pour reprendre l'objet à son fils.
L'appareil émit un léger bip, commença à vibrer et James éclata de rire. Pansy en profita pour récupérer son téléphone, l'essuya sur la robe de Minerva et consulta ses messages.
- Je savais bien que j'aurais une touche ! Bon, mesdames, je vous laisse, j'ai quelqu'un à voir…
- Bien sûr. Elle n'est même pas enterrée que vous passez à la suite, articula lentement Minerva sans la regarder.
- Et c'est vous qui me dites ça ? Dois-je vous rappeler que c'est la nana qui rêvait de vous sauter qui a assassiné Granger ? siffla Pansy.
Minerva tressaillit.
- Elle n'était certainement qu'un instrument.
- Oui, bien sûr, c'est pas mal l'auto-persuasion pour se rassurer… ironisa la Serpentard tandis que son téléphone vibrait une nouvelle fois. Tous les problèmes que rencontraient Hermione avaient la même origine. Vous, vous, vous, encore vous et toujours vous… Sur ce, je me tire. L'hypocrisie me donne envie de gerber.
- Elle ne pense pas ce qu'elle dit, fit Ginny en prenant la main de Minerva. Elle est terriblement affectée elle aussi.
L'animagus hocha la tête, tentant de rester imperturbable. Pansy se leva et jeta un regard froid aux deux sorcières.
- Je me demande ce qu'elle vous trouvait. Vous restez là à pleurer devant une boite… Vous n'avez rien de mieux à faire ? chuchota-t-elle sèchement avant de tourner les talons et de gagner la sortie sous les regards éberlués de l'assistance.
- Chaque chose en son temps, siffla Minerva entre ses lèvres quasi closes. Il ne perd rien à attendre.
- De qui parlez-vous ? demanda la rouquine.
Mais elle n'obtint aucune réponse.
Pansy apparut sur le Chemin de Traverse, devant la banque Gringotts et remarqua une jeune femme blonde assise à la terrasse de Fantarome. Elle lui fit un léger signe de la main avant de se diriger vers elle. Quelques instants plus tard, elle était assise et commandait un café, tout en jetant des regards à la sorcière qui paraissait nerveuse.
- Nelly… Rassurez-vous, personne ne prend garde à nous, murmura Parkinson d'un ton apaisant.
- Si mes patrons apprennent que… commença la sorcière.
- Ils n'en sauront rien, je vous le promets. Vous avez le document ?
La blonde regarda rapidement autour d'elle, puis acquiesça avant d'extraire un parchemin de sa poche.
- La liste des objets volés à la banque lors de l'attaque du mois de juillet… chuchota la sorcière.
Elle posa la feuille de papier sur la table et Pansy sortit un vieux numéro d'un journal moldu pour dissimuler le vélin.
- Merci beaucoup… Je vous revaudrai ça. Si un jour vous tombez malade, appelez-moi, je vous ferai une consultation gratuite, fit la Serpentard avec un clin d'œil.
- Vous avez besoin de cette liste pour faire quoi ? demanda Nelly.
Parkinson fit semblant de lui montrer un article en première page du journal sorti avant de le remettre dans son sac, le parchemin d'inventaire suivant le même trajet.
- Mieux vaut que vous ne sachiez pas…
Quand Pansy rentra chez elle, tard dans la nuit, elle était épuisée. Elle avait remis la liste des objets volés à Merlin et les deux avaient cherché ce qui avait pu intéresser Albus dans les coffres visités. Cependant, la fatigue se faisant sentir, elle avait laissé l'enchanteur se débrouiller et avait regagné ses pénates.
Après avoir ôté ses chaussures, elle se rendit dans la cuisine pour se servir un grand verre d'eau quand elle remarqua un parchemin abandonné sur la table de la cuisine.
Miss Weasley a fait un malaise. Je l'ai emmenée à Sainte Mangouste. James est chez Molly et Arthur.
M. McGonagall
- Pourquoi faut-il qu'elle tombe malade pendant mes congés annuels ? J'ai envie de m'amuser, moi ! soupira-t-elle en retournant dans l'entrée.
Elle se rechaussa avant de disparaître dans un craquement sonore pour se matérialiser dans le hall de Sainte Mangouste et se dirigea vers l'accueil. Deux infirmières, une rousse et une brune, discutaient tranquillement tout en orientant les quelques patients vers les bons services. La future médicomage s'accouda au comptoir et se pencha légèrement en avant, exhibant son décolleté profond.
- Mélissa et Christine, les deux plus belles femmes qu'il m'ait été données de voir. Comment allez-vous ? susurra la Serpentard, charmeuse.
Les deux sorcières se mirent à rougir et un sourire étira leurs lèvres.
- Pansy, tu ne devrais pas être au lit à cette heure ? demanda la rousse.
- Seule, ce n'est pas agréable… répliqua la vert et argent en effleurant la main de Mélissa. C'est plutôt angoissant d'être dans un grand lit, avec personne pour vous tenir compagnie.
- Tu n'es pas en vacances ? s'enquit la brune.
- Si, mais vous me manquiez trop, mesdemoiselles. Bref, vous savez dans quelle chambre se trouve Ginny Potter ?
- Bien sûr. Chambre 305. Tu veux que je t'y emmène ? proposa Christine.
Pansy sourit à la brune et acquiesça.
- Christine, tu ne devais pas trier les dossiers du docteur Chestfield ? demanda Melissa. Je peux accompagner Pansy…
- Non, c'est ma pause, rétorqua la brune. Je ferai le classement en revenant. A tout de suite…
Parkinson eut un rictus carnassier tout en marchant derrière l'infirmière, profitant de la vue qui lui était offerte. Les deux femmes s'engouffrèrent dans l'ascenseur et, après que l'infirmière ait appuyé sur le bouton du troisième étage, les portes se refermèrent. Pansy pivota son buste et s'approcha de la femme.
- Y a-t-il des endroits intéressants au troisième étage ? murmura-t-elle alors que son corps frôlait celui de la brune.
- Personne ne t'a jamais fait visiter l'hôpital ? demanda Christine en haussant un sourcil, perplexe.
- Si, mais je suis persuadée que tu serais un guide hors pair, susurra Parkinson en caressant la joue de la femme.
Elle fit un pas en arrière alors que les portes s'ouvraient et laissa passer galamment l'infirmière devant elle.
- Là, nous avons un stock de potions diverses et variées, dit Christine en désignant une porte dans le couloir.
- Tu me montres ? proposa Pansy.
Les deux femmes s'engouffrèrent dans la petite pièce et la brune ferma la porte derrière elle. Aussitôt, Pansy la plaqua contre le panneau de bois, fit tourner le verrou et l'embrassa avidement. L'infirmière répondit au baiser tandis que ses mains se perdaient sur le corps de la médicomage.
- Je sens que ça va être une visite des plus excitantes… murmura Parkinson tout en ôtant la blouse de Christine.
Vingt minutes plus tard, Pansy remettait ses vêtements et ses cheveux en place avant de se diriger vers la chambre 305. Détendue, elle avançait tranquillement dans le couloir quand une porte s'ouvrit brusquement. Elle tira sa baguette de sa manche et eut un regard éberlué et perplexe quand McGonagall et Potter surgirent de la pièce pour percuter le mur d'en face.
- Je ne peux pas la laisser seule cinq minutes… soupira la vert et argent alors que l'animagus attrapait les épaules du Survivant pour le jeter à nouveau sur le mur.
- Vous n'avez rien à faire ici ! tonna la Directrice de Poudlard alors que l'Auror lui décochait un coup de pied dans la rotule.
- C'est ma femme et mon fils ! Vous ne pouvez m'empêcher de les voir ! vociféra Potter en abattant ses mains jointes sur le dos de Minerva, pliée en deux.
Cette dernière tomba lourdement sur le sol mais se retourna pour balayer les jambes de son adversaire qui chuta à son tour.
- Ordonnance du juge, ça vous dit quelque chose, imbécile ? rétorqua vertement l'Ecossaise alors que sa semelle trouvait le menton de son ancien élève.
- Sécurité ! On a besoin des gorilles au troisième étage ! appela Pansy, amusée.
- Je vais vous tuer ! rugit Harry en se jetant sur McGonagall.
- C'est moins amusant quand les femmes se défendent, n'est-ce pas Potter ? Ca vous défrise de trouver enfin un adversaire à votre taille ! s'emporta l'Ecossaise en envoyant son poing dans le visage du Survivant.
Trois sorciers en uniforme de vigile déboulèrent, baguette au poing, et séparèrent les deux adversaires. Harry avait un œil poché et le nez enflé. Quant à Minerva, sa lèvre inférieure était fendue, son oreille mordue et elle avait du mal à prendre appui sur sa jambe droite.
- Kirk, appelle les Aurors, dit un le gardien qui tenait fermement Harry.
- Plutôt les Langues de plomb, fit Pansy. Ce voyou travaille chez les poulets.
- Dépêche-toi, Kirk ! lança le sorcier qui serrait fermement les bras de McGonagall dans le dos de cette dernière.
- Lâchez-moi, espèce de brute anglaise ! gronda l'animagus.
Kirk hocha vivement la tête et partit en courant. Pendant ce temps, les deux combattants essayaient d'échapper à l'étreinte des vigiles pour recommencer à se battre. Pansy roula des yeux et s'approcha des gardiens.
- Pouvez-vous accompagner Miss McGonagall dans une salle de soin ? Elle saigne et c'est disgracieux… se moqua la vert et argent.
L'agent de sécurité acquiesça et emmena Minerva vers les ascenseurs.
- Et j'en fais quoi de celui-là ? demanda le deuxième vigile.
- Je vous proposerais bien de le balancer à la beine, Gert, mais il est trop toxique pour les déchets classiques. Parquez-le dans votre poste en attendant l'arrivée des Langues de plomb. On désinfectera votre local après son départ.
- Pas de soucis, Docteur Parkinson.
- Merci Gert. C'est toujours un plaisir d'avoir affaire avec vous…
La Serpentard s'éloigna en lui soufflant un baiser et prit les escaliers pour se rendre aux urgences. Elle y trouva McGonagall assise sur un lit, sous la vigilance de l'agent de sécurité.
- Graham, c'est bon, je m'occupe du fauve, lâcha-t-elle, amusée.
- Bien, Docteur Parkinson. Si vous avez besoin de quoi que ce soit…
- Je sais où vous trouver. Votre aide fut précieuse, remercia la Serpentard.
Le sorcier eut un léger rougissement et quitta la pièce en refermant la porte derrière lui. La Directrice de Poudlard lui jeta un regard noir mais Pansy n'y prêta pas attention. Elle attira à elle un tabouret et s'installa en face de son ancien professeur.
- Vous battre comme la pire des moldues… Félicitations, professeur… se moqua Parkinson. C'est un hommage que vous rendez à Granger ?
La Directrice de Poudlard essuya du revers de sa manche le sang qui s'écoulait de sa lèvre et eut un mouvement d'humeur.
- Contentez-vous de faire votre travail.
- Vous savez, les stupefix n'ont pas été inventés pour les chiens, répondit Parkinson en passant sa baguette sur le visage de l'animagus. Et je vous signale que je vous soigne gracieusement, étant en congé pour le mois. Alors… Que s'est-il passé ?
Les blessures se refermèrent et le sang disparut.
- Ginny s'est sentie mal dans l'après-midi et je l'ai amenée ici, Je suppose qu'un employé a cru bon de prévenir son mari. Potter a débarqué comme un fou furieux dans la chambre en insultant sa femme. Le reste vous l'avez vu. Et je dois avouer que la méthode moldue défoule grandement.
- Je connais quelqu'un qui a un problème de gestion des émotions, se moqua la vert et argent. Vous avez perdu la tête. Tout ça pour Weasley. Je ne savais pas que vous étiez attirée par les rouquines… plaisanta Pansy.
Minerva foudroya la Serpentard du regard.
- Où aviez-vous disparu ? grimaça l'animagus pendant que la médicomage examinait la mobilité de sa jambe.
- Ca vous intéresse ? ironisa la médicomage en remettant en place le genou de l'Ecossaise. Ou c'est juste une question pour faire la conversation ?
La Directrice étouffa un cri, et passa sa main sur son front pour essuyer la sueur froide qui la couvrit suite à la manipulation, certes efficace, mais ô combien douloureuse.
- Est-ce que vous êtes sur une piste pour mettre la main sur Dumbledore, ou plutôt sur ses tableaux ?
- On peut dire ça, murmura Parkinson en sortant son stéthoscope d'un tiroir. Donnez votre bras, que je prenne votre tension.
- Mais encore ? interrogea-t-elle en remontant la manche de sa robe.
Pansy lui fit signe de se taire et fit son examen.
- C'est plutôt bas. Je vais vous donner un arrêt de travail. Vous avez un endroit pour vous reposer en dehors de Poudlard ? Je vous interdis de remettre les pieds là-bas avant au moins quatre jours.
- Quatre jours ? Très bien, ça nous laissera le temps de faire quelques recherches pour pister Dumbledore. Je pense qu'il faut…
- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot repos ? Votre programme pour les jours à venir : dormir, dormir, manger convenablement et dormir. Ca y est, c'est rentré dans votre cervelle d'Ecossaise ?
Des coups furent frappés à la porte et les deux sorcières échangèrent un regard.
- Entrez ! lâcha Pansy.
Quelques instants plus tard, deux Langues de plomb se tenaient devant Minerva et l'observaient d'un regard neutre.
- Salut Pansy ! fit l'un des fonctionnaires.
- Théodore ! Ca fait un bail mon pote ! Ca se passe bien au ministère ?
- Monsieur Harry Potter porte plainte pour coups et blessures, agression et insultes. Pourrions-nous avoir votre version des faits, Miss ? coupa l'autre Langue de plomb en s'adressant à McGonagall.
- Elle est la victime dans l'histoire, répondit Parkinson à la place de l'Ecossaise. Je viens de lui prescrire sept jours d'interruption de travail. Potter est un fou furieux qui voulait tabasser sa femme inconsciente et Madame la Directrice de Poudlard s'est interposée pour la défendre.
- Je vois… répondit Nott avec un sourire. Je sens qu'on va retourner interroger Monsieur Potter.
- Bonne idée ! Théodore, j't'appelle demain ? Ca fait un bail qu'on n'a pas bu un verre...
- Ca marche Pansy. J'attends ton coup de cheminée.
Les deux fonctionnaires sortirent de la salle d'examen et Parkinson soupira.
- Qui vous a sauvé la mise ? C'est Bibi ! fit-elle avec un clin d'œil à Minerva.
- De quatre jours d'arrêt je passe à sept ? fit l'animagus en se levant, le sourcil en l'air.
- Surtout ne dites pas merci, grogna Pansy. Pour les sept jours, c'est un seuil légal qui veut dire que vous avez bien morflé. Autant plomber le dossier de Potter.
Elle soupira en passant sa main dans ses cheveux.
- Avec vos conneries, vous venez de passer ennemi numéro 1 sur la liste de l'autre crétin de Gryffondor. Vous allez vous planquer chez moi. Comme ça, je vous aurai à l'œil.
- Merci, mais je vais retourner à Poudlard. J'ai des recherches à y faire.
Pansy se leva et attrapa l'Ecossaise par les épaules.
- Je ne veux pas qu'il vous arrive la même chose qu'à Granger. Donc vous allez vous installer chez moi, un point c'est tout.
La vert et argent sentit l'animagus trembler sous ses mains.
- Écoutez Minerva, reprit Pansy sur un ton plus doux en s'asseyant à côté d'elle, je suis aussi bouleversée que vous de ce qui est arrivé à Hermione. Elle me manque. Je… je batifole pour tenter d'oublier ce que j'ai vu mais je n'y arrive pas, pas plus que vous. Je vais vous ramener chez moi et on va se prendre une cuite mémorable. Après, on récupèrera la rouquine pour tenir la maison pendant qu'on partira en chasse. Ca vous va ?
Minerva hocha la tête pour acquiescer, incapable de parler sans laisser les larmes qui perlaient au coin de ses yeux dévaler sur ses joues. Pansy la prit dans ses bras et la berça doucement.
- Tout ira bien. Je suis là… Je vais veiller sur vous… Et on retrouvera Dumbledore. On lui fera payer ce qu'il a fait à Hermione, je vous le promets.
Minerva se laissa aller quelques instants contre l'ancienne Serpentard avant de prendre une grande respiration pour retrouver le contrôle d'elle-même.
- Je fournis le whisky, dit-elle en se levant.
Alors ? Ca vous a plu ? ^^
En vous souhaitant un excellent week-end,
Bises,
Link9 et Sygui