Bonjour, bonsoir je suis Arrowdream mais appelez moi Arrow. C'est ma première fanfiction, donc je serais très intéressée si vous me donniez vos avis.

Je remercie Tiffa pour sa correction

Reborn ne m'appartient pas

Animain : animal possédant une intelligence semblable à celle de l'être humain et doué de parole (sauf les sauvages qui bien qu'intelligent ne connaissent pas le langage humain). Un animain détient certain pouvoirs qu'il développe vers l'adolescence, notamment il est capable de prendre forme humaine. Il voue sa vie à protéger son maitre et épaule ce dernier peu importe les circonstances. Physiquement il ce distingue par des cornes ou plaques osseuses sur le dos ou les membres. Pour avoir un animain il faut faire un pacte avec celui-ci, ce pacte demande trois choses :

1) un objet que l'on offre, comme symbole du lien

2) au moins trois gouttes de sang, comme symbole de protection mutuel

3) donner un nom à l'animain, comme symbole d'une amitié indéfectible

Il regardait le ciel, clair et noble, magnifique.

Chevauchant près de G, Giotto ne remarqua pas le jeune léopard argenté de ce dernier sur le point de sauter pour attraper la queue de son cheval. Quand le jeune prédateur tira les crains de la monture, celle-ci se mit à hennir et ruée brusquement, désarçonnant son cavalier sous les rires de son ami. L'homme aux cheveux rouges mit pied à terre pour aider le blond à se relever. Le Vongola fusilla du regard le félin pas plus grand qu'un chat. Ce dernier se réfugia derrière son maitre qui tapait du pied, mécontent alors que le prédateur le regardait avec des yeux brillant d'innocence faisant soupirer le tatouer.

_ « Hayato, je t'ai déjà dit de te tenir tranquille et de ne pas ennuyer le Primo »

Le fauve cracha en grondant, boudeur.

_ « Giotto, tu ne devrais pas lui en vouloir autant. Il est encore jeune. Il fait des bêtises comme tout le monde à son âge. »

_ « Tu devrais mieux l'éduquer »

Fit l'autre en rouspétant et en s'épousant avant de continuer sur un ton plus décontract, le sourire aux lèvres.

_ « c'est un vrais danger publique et il a hérité de ton sale caractère »

Le sourire de G se fana, boudeur comme son animain.

_ « Giotto, tu devais toi aussi te trouver un animain. On peut passait en acheter un en rentrant. »

_ « je n'en ai pas besoin, donc non ! »

_ « Mais Giotto, tout le monde en a un ! Les boss des autres familles paradent avec les leurs, même Alaude et Demon en ont ! »

_ « J'ai dis NON. »

Et le boss partis dans la forêt, laissant ainsi son gardien de la tempête et les trois bêtes. Il voulait être seul.

OoOoOoO

Il était seul, depuis un moment, profitent du calme que son manoir ne lui procurait plus depuis qu'il avait créé les Vongolas. Pas de cris, de pleures, de jérémiades intempestives, de second qui vient vous prévient de l'arrivé imminente de quelque parrain d'une famille alliée comme ennemie et pas de paperasse. Rien de tout ça juste le calme des bois. Et pas de combat… enfin presque car à cet instant il ressortait d'une embuscade. Une vingtaine d'hommes lui étaient tombés dessus. Le combat avait duré une bonne heure, redoublant de force par moment, détruisant la zone au tour. Un des adversaires avait réussi à le toucher, par accident, car le pistolet était tombé et que le coup était partit tous seul. L'hyper intuition vongola n'avait donc pas marché. Sinon le blond n'avait rien et avait réussi à s'en débarrasser. Il était en train de rentrer au manoir, traversant la zone dévastée en boitant et perdant beaucoup de sang, quand il l'entendit. Un petit chuintement aigue, qui provenait de derrière un tronc abattu dans la bataille, le fit s'arrêter. Il traversa le passage entre les arbres calcinés, mottes de terre retournées et les rochers brisés, témoins inertes de la lutte qui avait eu lieu ici. Il s'approcha du bruit et quand il réussit à passer le dernier obstacle qui lui bouchait la vue sur ce qu'il cherchait, Giotto sentit son cœur se serrer. Un lion… non, une lionne animain adulte était couchée sur le flan, écrasée sous un des arbres tombés, des branches l'empalant. Son sang coulait abondamment tachant sa fourrure blée. La créature respirait difficilement en sifflant. Quand cette dernière vit l'humain arriver elle se mit à grogner, les yeux remplis de colère et de douleur.

_ « je ne te veux aucun mal »

La voix du jeune homme était douce, bien que plus faible que d'habitude, haletante. La lionne se calma un peu, semblant comprendre. Elle avait aussi vus la blessure de l'humain et elle ne sentait pas de danger à être près d'un être blessé.

_ « je ne te ferais rien »

Elle est sauvage, pensa le blond tout en se faisant un garrot. Si je n'avais pas était là elle ne serait pas dans cet état.

_ « je suis désolé, si tu a si mal c'est entièrement de ma faute. Et je ne peu malheureusement rien faire pour te soigner »se désola t-il avant d'avançait doucement ça main vers l'animain. Voyant qu'elle ne faisait rien pour le repousser, il allait y aller plus franchement quand quelque chose le percuta violement, le faisant tomber en arrière. Se redressant, il pu constater que le petit grognement qu'il entendait ne venait pas de la grande lionne mais d'un petit lionceau qui lui faisait face. Il était trop petit, avec de grosses pattes, le pelage très clair et les yeux à demi fermés dont on devinait la couleur caramel. En plus elle a un petit… et à cause de moi il…

_ « GRRROOUUUUHAAARR ! »

Le rugissement du lionceau le sorti de son défaitisme.

_ « je ne veux faire aucun mal à ta maman, juste lui caressait la tête »

Le tout jeune lion continuerait encore de montrer les crocs si la lionne n'était pas intervenue. Jetant un dernier regard suspicieux à l'humain, il se plaça sous la patte de sa mère. Cette dernière vint placer sa tête près de son fils tout en laissant l'humain passer la main sur sa fourrure soyeuse. Elle semblait expliquer quelque chose au petit dans leur étrange langage. Ce dernier lançait de temps à autre des gémissements plaintifs en secouant la tête. Puis elle poussa le jeune vers l'homme, plantant ses yeux miel dans ceux dorés de Giotto. Comprenant la requête silencieuse il hocha la tête, en signe d'acceptation.si tu veux que je le protège alors je le m'en occuperais comme si il était mon fils.Pas besoin de mots leurs yeux parlaient pour eux. Le petit se tenait maladroitement sur ses pattes devant le blond. Les deux fauves se firent un dernier adieu, avec toute la tendresse qu'ils possédaient. Le petit ronronnait si fort, comme pour faire restait sa mère, pour ne pas la laissait partir… comme si il priait, suppliait quelqu'un que Dieu vienne la sauver. Le Parain des terrifiants vongolas sentit une fois encore son cœur se fendre en des milliers de morceaux quand la lionne rendis son dernier souffle, apaiser de savoir son enfant en sureté. Le temps de recueillement du lionceau permit au blond de détailler l'animain pour remarquer trois choses :

Il était très jeune, probablement pas plus d'un moi

Une petite blessure sur le flan droit le faisait boiter

Une cordelette lui entourait le cou saignant sa gorge

Se dernier point devait être la raison de la présence des deux animains aussi près du champ de bataille. En effet ce type de corde, fine et solide, était utilisé pour les pièges des chasseurs. Le félin ce retourna finalement vers lui faisant ainsi sentir à Giotto qu'il devait prendre les devants. Le jeune homme se rappela que pour faire un pacte avec une de ces créatures il lui faudrait trois choses : un objet à offrir, un peu de son sang et un nom à donner à l'animain. Pour les deux premiers ce ne fut pas compliquer. Il retira la ficelle de la boulle de poils qui tremblait sous ses mains, pour la remplacer par son bracelet en argent frappé du blason de la famille. Puis il pressa sa blessure à la jambe, bien qu'il ait fait un garrot le sang pouvait encore couler. Maintenant venait la tache la plus dure : trouver un nom pour son nouveau compagnon. Giotto avait du mal à ce décidais, cependant une idée lui vient alors qu'il laissait courir son regard.

_ « Tsunayoshi »

Murmura-t-il avant de présenter son poing ensanglanté et de parler d'une voix qu'il voulait forte et assuré.

_ « Moi, Giotto Teru, souhait passer un pacte avec cet animain. Ton nom, si tu l'accepte, sera Tsunayoshi, code chanceuse. »

En réponse le petit lion lécha doucement le poing devant lui avec un petit grognement sérieux.

_ « je te promet de te protéger et de rester près de toi jusqu'a la fin de ma vie et de la tienne Tsunayoshi ! »(Après relecture je me rends compte qu'on dirait un mariage)

_ «Ri re ratreatrerrrr etfurrr hgart vargarht halerrrr G-G-Gio-tto!

Le blond sourit en entendent le lionceau butter a la prononciation de son nom. Une forte lumière éclaira la scène, traçant des cercles incandescents autour des deux protagonistes, avant que le calme ne reprenne ses droits sur la forêt. Puis ressentant une extrême lassitude l'humain se cala contre une souche. Ses paupières étaient lourdes et il avait du mal à rester concentré, il avait oublié que seller un pacte demandait de grosses quantités d'énergie. Dans un dernier effort, alors que sa vision se troublait, il invita le jeune félin tout aussi épuisé que lui à monter dans ses bras. Tsunayoshi vint donc se lover sur la poitrine de son nouveau maitre, notant au passage la fine musculature de ce dernier. Enfin les deux finir par s'endormir, écrasaient par la fatigue, berçaient par le doux chant du vent dans les arbres.