Petit message \(°0°)/ :

1) Les personnages appartiennent à Tite Kubo :)

2) Je n'ai pas de Bêta, donc il peut y avoir des fautes ^^'

et enfin 3) Première fic postée, donc indulgence please? :3 (les conseils et commentaires sont évidemment appréciés ^^)

D'abord, merci pour les reviews et votre patience! Je ne me justifierai pas une fois de plus pour le retard, il est dû aux mêmes raisons que d'habitude (pour ceux qui ne savent pas : université, flemme, pas d'inspiration, dessin, pas le temps, flemme, pas d'inspiration,... enfin voilà quoi).

Bref.

Voilà enfin le nouveau chapitre tant attendu (ou pas)!

A sniffing thing

Chapitre 11

- « Non mais quel petit merdeux celui-là... »

Cela faisait une bonne demi-heure que l'ananas rouge pestait, traînant les pieds en direction d'une supérette dont il ne connaissait l'existence la veille encore. Et pourtant c'est bien là qu'il se rendait, faisant sa première infidélité à celle qui faisait face à son petit appartement, et qui avait toujours su le combler, jusqu'à ce matin :

Renji s'était réveillé avec un mal de dos horrible, ayant gentiment laissé son confortable lit à ses deux invités blonds, et même le convertible aux deux autres (il avait alors dû se résoudre à placer un futon riquiqui sous la table heureusement suffisamment haute), ce qui annonçait déjà une inclination à la mauvaise humeur. Cependant, l'idée d'avoir fait sa bonne action de la semaine aurait pu la balayer si Mabashi ne s'était révélé encore plus agaçant qu'un pré-pubère pourri-gâté. 'Comment diable est-ce possible?' me demanderez-vous. Et bien, sans faire mine de le saluer, commencez par un commentaire bien placé sur la tête de votre hôte au réveil, appuyez bien l'affront en notant que, côté haleine, c'est pas beaucoup plus glorieux ; n'oubliez pas de pester sur la température et la pression de l'eau (d'ailleurs « Pff, une douche c'est naze, j'voulais prendre un bain.» semble indispensable à ajouter à la suite du refus du bienfaiteur concernant celui-ci), en passant par souligner l'accablant mauvais goût de l'ameublement, sûrement la raison de son célibat évident ; et, histoire d'être vraiment ingrat, vous n'aurez plus qu'à exiger d'avoir au petit déjeuner vos céréales favorites, oui, vous savez, celles qu'on ne trouve que dans ce petit magasin bio bourgeois à 30 minutes à pieds d'ici (pour le plus proche).

Enfin bref, le babouin avait décidé que, de toute manière, il avait bien envie de quitter la baraque quelques dizaines de minutes, rien que pour s'éloigner de ce parasite à l'ego princier. De préférence avant qu'il ne soit appuyé par le second vermisseau blond, qui, pour son plus grand «bonheur » n'avait toujours pas libéré le prêt à deux heures passées.

Renji soupira alors qu'il pénétrait dans la boutique, qu'il dû avouer bien plus propre que sa régulière. Et au moins deux fois plus bondée : il n'avait pas fait trois pas dans ce nouvel environnement que déjà il se retrouvait à esquiver les coudes des uns et les pieds des autres, se plaquant aux murs ou slalomant entre les consommateurs pressés.

Heureusement, l'ananas trouva assez facilement la commande de son encombrant invité. Accéder à la caisse en revanche semblait être une autre paire de manches, considérant la horde de piailleuses qui s'entassait au milieu de l'allée y menant, et qui semblait plutôt agitée pour ce genre de lieu.

Intrigué, Renji renonça à son slalom pour se glisser 'en mode ninja' jusqu'au rayon suscitant le brouhaha.

- « Oh, je vois, soupira-t-il, un peu déçu, les magazines de gonzesse... »

Il ne détestait pas réellement ce type de presse, mais il semblait un peu inapproprié pour lui d'en commencer la lecture au milieu d'une boutique pleine à craquer de cette population non réputée pour son ouverture d'esprit. Dans sa petite supérette de quartier ça n'aurait pas été un problème, et il faut avouer que 'mater les beaux gosses des magazines' pourrait être en tête de liste de ses passe-temps favoris. Mais ici...

Il s'apprêtait à reprendre son chemin quand l'une des revues, particulièrement colorée, attira son regard.

- « Mais qu'est-ce que... ? » s'étonna-t-il en essayant de s'approcher pour voir d'un peu plus près.

Il lui semblait reconnaître la personne faisant la première page. Et puis au diable les autres ! Le babouin joua des coudes sur sa gauche, où s'entassait le plus grand nombre de filles, et attrapa vivement l'objet de son attention. Il vérifia qu'il ne s'était pas trompé (il s'avérait que non, pour une fois), sortit du flot en se laissant porter par le courant humain, et s'éloigna finalement en feuilletant sa trouvaille, tout fier.

Il tenta ensuite de rejoindre les caisses, un large sourire sur les lèvres, tout en parcourant l'article qui l'intéressait le plus. Mannequins, basketteurs, qui l'aurait cru ? Les autres seraient sûrement ravis de cette découverte. Surtout Shuuhei.

Le nez plongé dans son magazine rose tout-à-fait masculin, et donc peu attentif à ce qui l'entourait -enfin, encore moins que d'ordinaire-, Renji ne remarqua pas l'obstacle se trouvant sur son chemin. Du moins pas avant qu'il ne manque -de peu- de s'étaler de tout son long en trébuchant dessus. Ce qui serait arrivé si la personne en face de lui ne l'avait pas rattrapé à temps.

Maugréant que cette foutue palette n'avait rien à faire au milieu de l'allée, il lâcha un « Merci » discret, et vérifia qu'il n'avait rien laisser tomber.

- « Eh bien Abarai, c'est une manie chez vous. Vous manquez cruellement d'attention. »

L'ananas se figea un instant en reconnaissant la voix. Quelle était la probabilité qu'il se ridiculise une fois de plus, et sans le faire exprès, devant cet homme?

De son bras libre, Byakuya saisit la revue à laquelle il jeta un rapide coup d'œil. Son regard neutre se posa de nouveau sur son élève, qui avait désormais les joues cramoisies.

- « C'est... euh... C'est pour ma petite sœur ! tenta-t-il, en essayant discrètement de récupérer la pièce à conviction.

- Vous n'avez pas de sœur, Abarai, rétorqua le brun, s'assurant que la revue restait hors de la portée de Renji et regardant de nouveau le contenu.

- Je... Ce n'est pas ce que vous croyez! paniqua-t-il.

- Je ne crois rien Abarai, vous lisez ce que vous voulez, dit-il avant de la lui tendre. Du moment que vous ne faites pas ça pendant mon cours.

- Mais non, je...

- Pas besoin de vous justifier. A chacun sa manière de se détendre. Maintenant, si vous le voulez bien, j'aimerais finir ces courses au plus vite, termina l'homme, s'assurant que la chemise de son élève était de nouveau plus ou moins présentable. A après-demain, Abarai. »

Sans lui laisser le temps de répondre, Byakuya s'éloigna de sa démarche gracieuse habituelle, planta là un Renji se demandant s'il devait classer cette rencontre parmi les événements positifs ou négatifs de ce début de journée. Plutôt optimiste, il opta pour la première catégorie, et reprit finalement le chemin des caisses. Seul l'avenir allait dire s'il s'agissait ou non d'un énième mauvais choix.

Tournant en boucle les images du visage parfait de son professeur préféré, le rouge ne s'offusqua même pas du regard plein de jugement de l'employé auquel il tendit le paquet de céréales et le dernier numéro de littérature hautement intellectuelle qu'il avait sélectionné plus tôt. Au contraire, il lui adressa un sourire doublé d'un clin d'œil provocateurs, paya et quitta la boutique, constatant joyeusement que sa mauvaise humeur n'avait été que passagère.

...o000o...

Pendant ce temps, mama-Ichinose avait bien du mal à empêcher ses deux idiots de fils de fouiller dans l'appartement. Les garnements sont affamés, et s'y mettent à deux pour parvenir à leurs fins.

Le masque calme du brun avait déjà manqué de céder plusieurs fois, et papa n'était toujours pas de retour de la chasse. Peut-être avait-il oublié son devoir ? S'était-il perdu en chemin ? Il fallait espérer que non.

Ichinose jetait des coups d'œil réguliers à l'horloge du salon, où il était enfin parvenu à faire taire les morveux. Rien de tel que les planter devant la télé pour les rendre amorphes et silencieux. Heureusement qu'il savait se débrouiller seul, car Ulquiorra s'était discrètement éclipsé pour hanter la salle de bain, et plonger sous le bain-moussant parfum tropical qu'ils avaient déniché au fond d'un des placards. Le petit prince blond avait d'ailleurs eu la bonté de ne pas s'indigner du fait que le clown blanc ait droit à un bain et pas lui (techniquement, il n'avait pas le droit, mais l'avait tout de même pris).

Face à l'écran, deux petites têtes blondes regardaient avec un intérêt certain les images qui défilaient devant leurs yeux. Elles avaient toujours été fan de séries 'gores', et trouvaient la nouvelle saison d'Hannibal particulièrement à leur goût. Malheureusement pour nos deux zozos, ainsi que pour leur nounou, la vue des nombreuses préparation de ce chef singulier leur rappela vite à quel point ils avaient faim. Mabashi se tourna soudain vers le brun, arborant une expression qui laissait penser qu'il avait réalisé quelque chose de crucial et fascinant :

- « Maki... j'ai faim. »

Levant les yeux au ciel, Ichinose ne s'attarda pas à lui répondre, et le blond, sans insister, se replongea dans son épisode.

Une quinzaine de minutes plus tard, on sonna à la porte. Les deux chacals se ruèrent vers la porte, ayant remarqué que leur hôte n'avait pas pris sa clé avec lui, de manière à leur permettre de sortir à leur guise. Ce qu'aucun des deux n'avait fait évidemment : où auraient-ils pu aller le ventre vide ?

Ils ouvrirent dans un battement de cils, et tombèrent nez-à-nez avec une panthère joviale et une fraise légèrement agacée. Une immense déception prit possession de Shinji et son acolyte, chez lequel elle fut ponctuée d'un long râle d'agonie issu de son estomac. Ce qui ne manqua pas de faire partir Grimmjow dans un fou rire.

- « Sadique ! bouda le blond, retournant se fourrer entre les coussins du canapé, les jambes en tailleur et les bras croisés.

- J'en déduis que vous avez encore fait vos divas ! » ricana le bleuté dès qu'il se fut calmé.

Un hochement de tête silencieux d'Ichinose lui indiqua qu'il avait raison, et son rire reprit de plus belle lorsqu'il remarqua le futon étriqué dans la salle à manger.

- « Le pauvre garçon, vu la gentillesse et les efforts et sacrifices dont il a fait preuve pour vous héberger, vous auriez pu le ménager.» parvint-il a articuler sur un ton de reproches entre deux rires.

...o000o...

Quelques longs instants plus tard, Renji rentra enfin, présentant de rapides excuses, plutôt farfelues :

- « Désolé, j'ai rencontré des clodos sur le trajet ; ils ont apparemment décidé que je devais les inviter et ne m'ont pas lâché avant que j'accepte...

- Des clodos ? » interrogea Ichigo, en tailleur sur le canapé, Grimmjow allongé de tout son long derrière lui, un petit sourire aux lèvres.

Renji ne répondit pas, dégageant simplement la porte d'entrée de manière à laisser le passage à Yumichika et son acolyte de toujours.

- « On s'est dit qu'une tournée de bœuf aux oignons ne serait pas de refus, expliqua le top model, tout sourire, alors qu'Ikkaku et lui brandissaient deux sacs pleins de nourriture, vivement accueillie par la « petite » troupe.

- Par contre, on n'avait pas prévu autant de monde, donc tu vas devoir ralentir sur les doses, ajouta le second, au pire tu as des bananes, précisa-t-il à l'attention de l'hôte.

- Ah non ! Tu vas pas commencer, le chauv... ! »

Un coup de talon de la part de Yumichika lui fit retenir la dernière syllabe juste à temps, et il préféra se détourner pour tendre son propre sac aux blonds, annonçant fièrement qu'il avait trouvé leurs céréales (après avoir bien caché le magazine sous son t-shirt, calé dans l'élastique de son boxer fluo). Mabashi regarda attentivement le paquet, puis Renji, avant de lui dire avec un grand sourire :

- « Bof, tu sais, il est un peu tard pour bouffer sucré. »

La veine temporale de l'ananas se mit à pulser, et celui-ci lâcha un « bien » sec, avant d'abattre le maudit paquet, pour lequel il avait traversé tant d'épreuves, sur la table de la salle à manger. Il s'affala par la suite sur l'une des chaises, croisant les bras sur son torse, sans dire un mot de plus.

Grimmjow ricana un peu, ayant vu le coup venir, et suivit Ichigo, qui prit place à côté de Renji.

Quelques minutes après, Ulquiorra et Ichinose les avaient rejoints autour de la table, alors que les deux invités de dernière minute prenaient place sur le canapé, et les deux blonds autour de la table basse, devant eux. Shinji leva la tête de ses nouilles (qu'Ichinose avait servies) pour jeter un œil vers le rouge, visiblement toujours énervé. Ce caprice allait pour sûr lui rester en travers de la gorge.

- « Oh allez, boude pas, ça servira pour les prochaines fois~

- Il n'y aura PAS de prochaine fois ! Répondit l'interpellé, si brutalement qu'il manqua d'avaler son riz de travers.

- Ça j'en suis pas si sûr », rigola la tignasse bleue, piquant un morceau de bœuf dans la portion d'Ulquiorra, qui lui lança un regard noir.

L'attention de Renji, qui grommelait un « pff, parasites », se tourna alors vers Grimmjow, qu'il fixa quelques secondes, avant de faire face à son ami rouquin.

- « Qu'est-ce qu'il fout là lui au fait ? » demanda-t-il, vaguement agacé.

Pour toute réponse, Ichigo haussa les épaules, et enfonça ses baguettes dans la main du voleur, qui avait maintenant pris son bœuf pour cible.

Renji secoua la tête lentement, et répéta pour lui-même :

- « Parasites. »

...o0o...

Bon, ok. Pas très long, mais je trouvais sympa de le finir comme ça. :3

J'espère que ce chapitre vous a plu, et je me mets de suite en quête d'inspiration pour le suivant (qui devrait être plus long, devrait)!

- Je mettrais à jour mon profil assez régulièrement pour prévenir de l'avancée (ou l'absence d'avancée) du prochain chapitre. Sinon, ce sera indiqué sur mon DeviantArt (lien sur mon profil, ou même pseudo).

Bonne soirée/nuit/journée/etc., et à la prochaine j'espère! :)