Bonsoir tout le monde !

Sous le coup d'une insomnie, je me suis enfin décidée à commencer cette fiction qui me trottait dans la tête depuis un moment. Un MarcoxOOC, ça faisait longtemps que j'avais envie de jouer avec le blond...

Avis à tous, une relation hétéro assez sulfureuse et charnelle y sera développée, âmes sensibles (et sujettes aux hémorragies nasales) s'abstenir. Il y aura du lime et du lemon, lemon assez détaillé... je préfère vous prévenir deux fois plutôt qu'une, Marco n'est pas du tout un gentil garçon sage et calme dans cette histoire !

D'ailleurs c'est une histoire assez courte, elle ne fera pas plus de 5 chapitres je pense. J'aurai un rythme absolument irrégulier car je reste concentrée sur "Le Roux et l'Archer" pour le moment, mais en contrepartie je ferai des chapitres longs !

Voili voilou, n'hésitez pas à mettre une review pour me dire ce que vous en avez pensé ! J'espère que ça vous plaira...

minimilie


Cela faisait deux jours qu'elle était là, attachée à cette croix, exposée au milieu de la caserne. Elle gardait la tête baissée pour que le soleil ne lui brûle pas les yeux et ne faisait pas un geste, pour préserver ses forces ou simplement par épuisement, dur de le savoir. Ses cheveux normalement attachés en un chignon négligé tombaient en cascade sur ses épaules, cachant son visage au reste du monde. Seule, elle l'était, Morte, elle le serait bientôt, pour l'exemple. Elle avait commis une seule erreur au cours de sa carrière brillante, celle d'avoir des affinités avec les deux camps à la fois et de ne pas avoir su choisir. Celle d'avoir été faible, crédule… Comme si on pouvait être à la fois médecin dans la Marine et amante d'un pirate, et pas n'importe lequel !

Elle inspira une longue bouffée d'air brûlant. Non, elle n'allait pas craquer, c'était ce qu'ils voulaient. Elle refoulerait ses larmes et resterait fière jusqu'à la fin. Elle mourrait indomptable et insoumise, comme il adorait qu'elle soit lorsqu'ils étaient ensemble.

Elle eut un sourire triste alors qu'elle replongeait pour la énième fois dans ses souvenirs.


Six ans auparavant…

- Docteur Blanchon ! Vous êtes enfin rentrée… Mais où étiez-vous passée ?

- Au bordel, plaisanta la jeune femme en voyant son assistant courir à sa rencontre.

- Voyons Docteur ! Arrêtez de des choses comme ça, ce n'est pas…

- … pas convenable sortant de la bouche d'une jolie jeune femme, oui Sam je sais et je m'en fous, finit la doctoresse d'un ton blasé. Tu n'avais qu'à pas me poser une question aussi débile, où voulais-tu que j'aille à part au centre-ville pour voir si personne n'a besoin d'être soigné ? Et puis je ne vois pas ce qu'il y a de vulgaire à parler de choses aussi naturelles que de parties de jambes en l'air entre deux personnes – ou plus – qui y trouvent chacune leur compte…

- Docteur ! S'indigna le jeune assistant en rougissant jusqu'aux pointes de cheveux

- Espèce de puceau va, reprit la jeune femme avec un petit rire. C'est si mignon l'innocence indignée… Bon allez parlons de choses sérieuses, qu'est-ce qui se passe ?

- Un prisonnier a été ramené il y a peu, cagoulé et sous bonne escorte. Il est salement amoché mais on m'a empêché de le soigner.

- Il doit être vraiment dangereux pour qu'on le laisse s'affaiblir comme ça… Qu'est-ce qu'il a ?

- Je n'ai pas vraiment pu le voir en détail, mais il a l'air d'avoir été touché par balles. Beaucoup de contusions et d'égratignures aussi. Il était inconscient.

- Pas bon ça ! fit la jeune femme en se dirigeant vers les cellules. Allez, je vais secouer les supérieurs hiérarchiques de cette caserne, ça ne va pas du tout !

- Elie, qu'est-ce qui te fait encore râler ? Soupira un homme qui se tenait dans l'encadrure de la porte.

Ladite Elie pointa un doigt accusateur vers lui, tandis qu'il aspirait une bouffée de cigare.

- C'est docteur Blanchon pour vous, colonel Smoker ! Et ce qui me fait râler, comme vous dites, c'est qu'on ne nous laisse pas faire notre boulot !

- Le prisonnier ne doit pas être soigné, c'est un ordre qui vient de haut…

- Je m'en CONTREFOUS des ordres ! Se mit à crier la doctoresse. Tout ce que je vois c'est un homme blessé qu'on laisse crever comme un chien tout ça parce qu'il fait partie du camp ennemi. Ça n'est pas digne de la Marine, ne nous abaissons pas au niveau des pirates ! Justice, justice oui c'est bien beau tous ces mots, encore faut-il les appliquer !

- Yoi l'infirmière, tu veux pas la mettre en veilleuse un instant. Tu me bousilles les tympans !

La jeune femme jeta un regard meurtrier vers la cellule où se trouvait le prisonnier.

- L'infirmière t'emmerde, ingrat inconnu que je ne vois pas, répliqua-t-elle d'un ton sec.

- Quelle vulgarité, résonna la voix du prisonnier. Remarque il n'y a que des femmes bourrues qui oseraient entrer dans la Marine.

- Tu sais ce qu'elle te dit la Marine bourrue ?

- Bouclez-là tous les deux ! s'écria Smoker, une veine palpitant sur son front. Elie, reprit-il plus calmement en l'éloignant du cachot d'une main ferme, je t'ai dit de ne pas t'en mêler.

- Je ne peux pas. Qu'importe qui il est, je dois le soigner, tu sais que je ne pourrais pas m'en empêcher…

- Si tu fais ne serait-ce qu'un pas vers lui, je demande un ordre de rapatriement de ta compagnie.

La jeune femme blêmit.

- Tu n'oserais pas…

- Si tu m'y obliges, si. Désobéis et tu perds la possibilité de partir en mer avec les vaisseaux de guerre. Tu croupiras sur une île comme un « petit » docteur d'une garnison où rien ne se passe d'excitant…

- Mais qu'est-ce qu'il a de particulier ce type pour qu'on me sanctionne autant si je l'aide ? Qui c'est, le fils caché de Gold Roger ?

- Secret d'Etat.

Elie serra les poings puis finit par tourner les talons en pestant contre son abruti de supérieur. Smoker soupira. Lui non plus n'était pas d'accord avec la façon dont le prisonnier était traité, mais il fallait que la jeune femme apprenne l'obéissance et le contrôle de ses sentiments. Et également qu'elle accepte le fait que la Marine est parfois obligée de faire preuve d'injustice et même de cruauté pour maintenir la paix.


La nuit était tombée depuis longtemps. Il y avait peu d'agitation dans la caserne, tout le monde ou presque était allé se coucher. Elie marchait discrètement vers les cellules, cherchant à ne pas se faire repérer. Un garde était posté à l'entrée du cachot, lui barrant la route. Il ne l'avait pas encore remarquée.

- Anesthésie générale, murmura la jeune femme en tournant ses paumes vers le jeune homme.

Ce dernier s'effondra aussitôt, profondément endormi. Elle avait le champ libre, jusqu'à ce que la relève arrive. Elle enjamba le corps et se dirigea tranquillement vers la cellule du prisonnier.

Elle se trouva enfin en face du prisonnier et sursauta lorsqu'elle le reconnut.

- Marco Fenikkusu… Qui aurait cru qu'on réussirait à te capturer ?

Ce dernier releva brusquement la tête à l'entente de son nom. Il lui lança un regard peu amène.

- Qu'est-ce que tu veux l'infirmière, te moquer de moi ? Quel plaisir malsain peut-il y avoir à venir narguer un homme incapable de se défendre ?

Elle se rapprocha et posa ses mains sur les barreaux de sa cellule.

- Primo je suis Docteur, alors arrête avec tes infirmières à tout bout de champ. Deuxio, je suis venu pour t'aider, un peu de gratitude serait la bienvenue.

Marco eut un rire et ses orbes noires la détaillèrent, leur intensité la faisant frissonner.

- Yoi, alors il existe des personnes charitables parmi vous ? Laisse-moi rire. C'est trop louche, je n'ai pas envie que tu t'approches de moi, encore moins que tu me soignes. Je préfère de loin ma méthode... Et puis tu es une marine et moi un dangereux pirate… pourquoi m'aiderais-tu ?

- A première vue à part de gros ennuis je ne gagne pas grand-chose à t'aider, comme tu l'as compris… Ton pouvoir ne peut pas t'aider aujourd'hui et même si tu as l'air d'être quelqu'un de particulièrement désagréable doublé d'un ennemi redoutable, il est de mon devoir de soigner toute personne qui en a besoin, aussi têtue soit-elle.

- Ces marines et leurs idéaux pourris… Justice, honneur. Connerie et égoïsme oui !

Elie commençait à s'impatienter, le temps tournait et elle n'avait pas envie d'avoir pris tant de risques pour rien.

- Electrochocs.

Marco fut propulsé vers elle. Elle le saisit par le col tandis qu'il étouffait un gémissement.

- Camisole de force.

- Mais c'est quoi ce bordel ? S'étonna le blond avant d'être immobilisé et bâillonné.

- Désolée, tu ne m'as pas laissé le choix… Tu aimes les pouvoirs de mon fruit du démon, le kaigo kaigo no mi ? (1)

Il se figea.

- Oui, c'est drôle que nous nous soyons rencontrés hein ? Tu as le pouvoir de te soigner à l'infini, moi je peux soigner tout le monde, hormis moi… Alors qui fait preuve d'égoïsme ?

Il se contenta de la regarder, un peu mal à l'aise. Il n'aimait pas se faire remonter les bretelles comme un gamin, et encore moins être aussi vulnérable devant une femme.

- Auscultation, murmura la jeune femme en fermant les yeux.

Un doux halo blanc sortit de ses mains. Le commandant de la première flotte de Barbe Blanche retint son envie de donner un coup de boule à Elie pour se dégager, notamment lorsque ses mains passèrent aux environs de son pantalon. Se faire scanner de cette manière le rendait très mal à l'aise.

- T'inquiète pas, lui lança Elie en rouvrant les yeux, ayant perçu sa gêne. Je ne m'attarde pas sur ce genre de détails, même si je dois avouer que t'as pas à te plaindre. La nature t'a plutôt bien gâté.

Elle lui fit un clin d'œil. Marco trouvait la situation totalement surréaliste. Il était en taule et enfermé dans une camisole, avec une marine Docteur qui lui faisait des compliments sur ses attributs sexuels… Plutôt pas mal foutue du tout la jeune femme d'ailleurs. Il se mit une baffe mentale. Qu'est-ce qui lui prenait ? La fièvre le faisait divaguer…

- ça aurait pu être pire, reprit la doctoresse en le faisant sortir de ses pensées. Les balles ne sont pas brisées. C'est du granite marin n'est-ce pas ?

Il hocha la tête.

- C'est pour ça que j'ai réussi à t'immobiliser aussi facilement… Je me disais que c'était trop simple. Bon, plus sérieusement, il ne faut pas que tu les gardes plus longtemps en toi, sinon ça va s'infecter et tu vas mourir en deux jours de ta fièvre. Tu en es conscient je le sais… Et puis ça sera un peu plus vivable pour toi de n'avoir plus que tes menottes en granite marin, tu seras moins affaibli. Ton fruit du Démon ne peut pas t'aider. Alors laisse-moi le faire. T'en penses quoi ?

Elle lui enleva son bâillon. Il se plongea dans les yeux noisette de la jeune femme, essayant de comprendre.

- Pourquoi ferais-tu ça pour moi ?

- Je te l'ai dit, je n'aime pas laisser un être humain souffrir quand je peux l'aider, peu importe qui il est.

Il resta un instant silencieux.

- C'est bien la première fois que je vois une marine non corrompue ou embrigadée, qui agit avec son cœur et pas sa peur des supérieurs… Tu as plus un caractère de pirate dans le fond.

- Je ne suis pas dans la Marine à proprement parler, je fais partie d'une unité un peu spéciale et plus indépendante qu'une simple garnison. Mais je n'ai rien à voir avec les pirates, et ne veux pas être liée à eux de quelque manière que ce soit.

Le blond médita un instant sur ses paroles. Quel étrange bout de femme… Il eut un vertige tout d'un coup et s'appuya contre les barreaux de sa cellule, haletant légèrement.

- Tu as besoin d'aide, commandant de la première division de Barbe Blanche. Ne sois pas têtu.

- Ok, finit-il par dire.

Elle eut un sourire et d'un claquement de doigts fit disparaître la camisole. Marco empoigna les barreaux, essayant de rester stable malgré les menottes qui le vidaient de son énergie.

Il eut un hoquet de surprise lorsqu'il vit Elie enlever sa blouse puis son débardeur.

- Mais qu'est-ce que tu fous ? fit-il en détournant le regard.

- Quelle pudeur, on dirait mon apprenti ! répondit la jeune femme tandis qu'elle remettait sa blouse par-dessus son soutien-gorge. C'est pour que tu aies quelque chose à mordre pendant que je vais te retirer les balles… j'ai pas grand-chose de propre sous la main, alors on fait avec les moyens du bord.

- Et l'anesthésie, tu connais pas ? S'indigna Marco. ça n'aurait pas été mieux que de te désaper ?

- J'ai déjà anesthésié le soldat de garde pour rentrer, je ne peux le faire qu'avec une seule personne à la fois. Pas trop le choix donc, sauf si tu veux qu'on nous surprenne et qu'on ait des problèmes tous les deux.

Elle eut un petit rire en voyant qu'il gardait les yeux fermés.

- c'est bon, je suis rhabillée monsieur le pudique puceau.

- Je suis loin d'être puceau, marmonna-t-il alors qu'il gardait une légère teint rosée sur le bout des oreilles. Tu m'as surpris c'est tout… Tu m'aides alors, ou tu te moques de moi ?

- Oh mais c'est qu'il est grognon le phénix quand il est fiévreux ! reprit la jeune femme en plaisantant tout en sortant ses outils de sa sacoche et en les stérilisant. Allez, ouvre la bouche.

Il obéit et elle lui mit son tee-shirt entre les dents. Il avait un parfum légèrement acidulé. Il essaya sans succès de déterminer ce que c'était alors qu'elle désinfectait ses blessures avant de lui retirer les balles. Le blond mordit fortement le tee-shirt lorsqu'une pince s'enfonça dans son torse, l'odeur de celui-ci lui emplissant les narines. Il eut soudain le déclic : orange sanguine. Ça correspondait plutôt bien au caractère que le jeune femme lui avait montré. Il se perdit dans la contemplation de la doctoresse alors qu'elle lui retirait lentement chacune des balles avec application. De taille moyenne, les cheveux noirs coupés en un carré plongeant très court, les yeux noisette, elle était assez fine et dégageait une sérénité et une autorité naturelle assez déroutante.

La jeune femme se mit à genoux pour lui retirer la dernière balle logée dans la cuisse du blond. Ce dernier pouvait voir son soutien-gorge rouge vif à travers la blouse. La position dans laquelle était la jeune femme et sa proximité était trop tendancieuses pour que des images honteuses ne viennent pas à l'esprit du jeune homme. Il eut chaud tout d'un coup et essaya de se calmer. Qu'est-ce que ça serait si la jeune femme se rendait compte de son érection naissante ? Il était plus que gêné par la situation, et furieux contre lui-même. Où étaient passés sa maîtrise de lui-même et son je-m'en-foutisme à toute épreuve ? Envolés, partis en fumée… La fièvre y était pour quelque chose bien sûr, mais il n'était pas assez aveugle pour ne pas se rendre compte qu'elle l'avait déboussolé. Elle était tellement surprenante, tellement directe…

- Je te fais de l'effet on dirait, fit la jeune femme en lui lançant un regard taquin. Dommage, j'ai pas eu la formation nécessaire pour soulager ce genre de gêne physiologique transitoire.

… et tellement provocante, finit de penser le blond en frissonnant.

- Dommage, en effet, parvint-il à répliquer alors qu'elle lui enlevait son bâillon.

Elle secoua la tête.

-Tous les mêmes, dès qu'on commence à évoquer le sexe les esprits s'échauffent. Heureusement que tu ne m'as pas fait le coup de l'hémorragie nasale !

- J'aurais peut-être dû, lança Marco. J'aurai pu plus facilement te voler un baiser lorsque tu aurais tenté d'arrêter l'hémorragie.

Tant qu'à faire, puisqu'elle était dans la provocation, autant l'être aussi. Elle resta un instant interdite, puis eut un sourire narquois.

- Les bisous magiques c'est pour les gosses, je suis surprise que tu croies encore que ça peut fonctionner. Et puis me voler un baiser… je te croyais plus gentleman que ça.
- Je suis un pirate, pas un enfant de choeur. A force de jouer avec le feu, tu pourrais te brûler, méfies-toi.

- C'est beaucoup plus excitant lorsqu'on fait face au danger, répliqua-t-elle en se rapprochant de lui jusqu'à ce que leurs visages se frôlent, les barreaux de la cellules entre eux.

N'y tenant plus, Marco l'embrassa. Elle le mordit et s'éloigna rapidement.

- Je t'ai enlevé les balles en granite marin, affirma-t-elle comme si rien ne s'était passé. Ça va prendre du temps mais tu devrais cicatriser sans développer d'infection. Essaye de cacher le fait que tu vas mieux, sans quoi on va se douter de quelque chose et j'aurai des ennuis…

- Si je le fais, tu reviendras me voir ?

Elle se retourna, surprise. Marco retint son souffle, pensant être allé trop loin. Mais elle finit par lui faire un sourire énigmatique.

- Peut-être bien que oui.

Elle reprit sa marche.

- Au fait, tu ne m'as pas dit ton prénom…

- Elie, lui lança-t-elle alors qu'elle disparaissait de son champ de vision.

Elle sortit des cachots, laissant Marco en proie à toutes ses interrogations et fila vers sa chambre. Heureusement pour elle, la relève de la garde n'était pas encore arrivée. Elle annula l'anesthésie du soldat. Il penserait s'être endormi et n'oserait pas le signaler, de peur d'être puni. Personne ne se douterait qu'elle était venue.

Lorsqu'elle ferma la porte de sa petite chambre, elle se laissa glisser au sol, des milliers de questions envahissant son esprit. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Elle avait toujours été provocante avec tout le monde, c'est vrai. Mais là, elle avait délibérément chauffé ce pirate et s'était sentie flattée de voir qu'il n'était pas insensible à son charme… Pourquoi lui faisait-il cet effet ? Ce n'était pas la première fois qu'elle flashait sur un homme. Cependant, c'était la première fois que cela réveillait un tel désir en elle. Peut-être était-ce cette notion de danger qui avait rendu cette rencontre si grisante, le fait qu'il aurait très bien pu lui briser la nuque d'un seul coup s'il avait réussi à l'attraper, qu'elle ait réussi à le dominer alors que ça n'aurait certainement pas été le cas s'il était libre…ou bien cet interdit qu'elle avait bravé pour l'aider, qui sait.

Une chose était sûre en tous les cas : elle allait le revoir. Elle voulait retrouver cette sensation d'adrénaline qui courrait dans ses veines et jouer avec lui. Frissonner à nouveau devant cette force phénoménale, cette aura dangereuse atténuée par les menottes en granite marin… avant que le blond ne soit transféré dans une autre garnison ou exécuté.


Alors, ça vous a plu? :)