Je suis devenue accro à POI dès le premier épisode et je n'ai pas pu attendre que TF1 diffuse toute la première saison (qui d'ailleurs ne sera pas diffusée entièrement -'), bref j'ai tout vu ! Ceci est une traduction, donc aucun mérite pour moi ;) Ceci est donc la traduction de la fic 'In Sickness and In Health' de DFLookie234 et c'est une séquelle de sa fic 'Sick' que je n'ai pas traduite. Il s'agit d'un OS que vous pouvez lire par vous-même et qui est brièvement résumé au début de ce premier chapitre. J'espère avoir été le plus fidèle possible au texte original. Bonne lecture !

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Quelques semaines ont passé depuis que Finch a été malade. Sachant mieux désormais cacher ses faiblesses à Resse, il s'était un peu plus ouvert à ce dernier. Même s'il lui était reconnaissant d'avoir risqué sa vie pour l'aider, il n'arrivait pas oublier le fait qu'il ait entendu Resse lui dire 'Je vous aime'. Puis il y pensait, plus il était sûr que Reese avait prononcé ces trois mots. Mais il ne pouvait pas y penser, ils avaient tous les deux du travail et la Machine leur avait très probablement donné un numéro. Arrivant à la bibliothèque, Finch s'attendait presque à ce que Reese soit déjà là, en train de lire, comme il faisait souvent. Mais ne voyant pas l'autre homme dans les parages, il en déduisit qu'il devait être à une de ses séances de yoga comme il aime le déclarer, ou alors il dormait. Il avait travaillé dur et jusqu'à très tard, il pouvait donc dormir quelques heures supplémentaires. Il vérifia si la Machine avait un numéro pour eux, mais jusqu'ici, rien de spécial. 'Il semblerait qu'on ait droit à une petite pause' pensa Finch. Il songea à appeler Reese et de lui annoncer qu'il n'avait pas besoin de lui. Mais il pensait lui donner quelques tâches à effectuer.

Deux heures ont passé, Finch a vérifié plusieurs fois si un numéro était tombé, mais toujours aucun signe de Reese. Il commençait à s'inquiéter cela ne lui ressemblait pas d'arriver en retard. 'Je lui donne encore quelques minutes et je l'appelle' se dit Harold. Il y avait sûrement une bonne raison pour que l'ex-agent de la CIA ne soit pas déjà rendu. Attendez ! Il se pourrait aussi qu'il soit ici, à la bibliothèque et qu'il se cache quelque part ?! Finch se leva rapidement de sa chaise et inspecta les environs. Merde, si John était caché, il allait réduire son salaire de moitié ! Finch vérifia chaque recoin de la bibliothèque, mais il ne le trouva pas. Il retourna à son bureau et vérifia la localisation de Reese. S'il se cachait ici, il pourra trouver où plus précisément. La localisation de John lui appris qu'il n'avait pas encore quitté son appartement. Se demandant pourquoi, il appela Reese.

« Bonjour Finch. Désolé, je ne suis pas venu très tôt ce matin » entendit-il. Ce n'était pas le doux chuchotement auquel il s'attendait. Elle était grinçante et vacillante. 'Il doit être malade' pensa Harold. Mais il ne le saura que s'il lui pose la question.

« M. Reese, vous êtes malade ? » demanda-t-il. « Ouais, désolé Finch. Y a-t-il un nouveau numéro ? » s'excusa Reese.

« Ne vous excusez pas M. Reese. Cela est naturel pour quelqu'un d'être malade. Et pour répondre à votre question, non, nous n'avons pas de nouveau numéro » dit Finch. « Êtes-vous au lit ? » s'enquit-il.

« Pourquoi, Finch, nous ne sortons pas ensemble ! » plaisanta Reese.

« M. Reese... » commença Harold.

« Ouais, je suis au lit Finch. Quoique je pense me lever et aller à la pharmacie pour acheter des médicaments. »

« N'y pensez pas M. Reese. Restez au lit, je vous apporterai vos médicaments » dit Finch avant de raccrocher.

« Finch, ne vous... » dit Reese avant d'entendre la tonalité. Il soupira il pourrait suivre les ordres de son patron et rester au lit. Mais avant qu'il puisse se sentir à l'aise, il se souvint que Finch n'avait pas la clé (en supposant qu'il n'en ait pas une), il se leva alors pour déverrouiller la porte d'entrée et se saisit d'une couverture avant d'aller dans la cuisine afin de sortir la bouilloire et de faire chauffer l'eau. Lorsqu'il était petit, il a appris deux remèdes contre le rhume, mais il n'avait pas les ingrédients pour le premier, alors il devait se contenter du second. Un agréable thé à la camomille allait faire l'affaire. Il s'assit dans la cuisine, se couvrit de sa couverture et attendit que l'eau chauffe. Il espérait simplement que ce soit prêt avant que Finch n'arrive.

Malheureusement pour Reese, il entendit frapper à la porte. Soupirant, il cria d'entrer, pas besoin de courir à son lit et prétendre dormir.

« M. Reese ? Qu'est-ce-que vous faites hors du lit ? » demanda Finch. Il arqua un sourcil en voyant ce qu'il avait devant lui. John était emmitouflé, de la tête aux pieds, dans une couverture.

« Je pensais me fabriquer un petit remède contre la grippe » dit Reese alors qu'il essayait de se couvrir le visage ? Merde, c'est froid !

Finch remarqua la bouilloire sur la cuisinière ainsi que la boite de thé à la camomille sur le comptoir de la cuisine. « Et je suppose que la bouilloire et le thé à la camomille font partie du remède ? »

N'ayant pas l'énergie pour répondre, Resse hocha la tête en signe d'approbation. Finch secoua la tête avant de se diriger avec l'autre homme afin de lui donner quelques médicaments. Reese le remercia et prit la quantité prescrite.

« Avez-vous pris quelque chose que vous n'auriez pas du prendre ? » demanda Finch. Il savait à peu près tout sur John Reese, mais il ne savait pas s'il était allergique à quelque chose.

« Je ne suis allergique à rien et je n'ai rien mangé de mauvais non plus » ainsi Reese réfuta les soupçons de Finch.

« Bien. Vous devez avoir un rhume, donc vous resterez au lit tant que vous serez malade. » La bouilloire commençait à siffler. Reese s'apprêtait à bouger quand Finch lui demanda de ne pas bouger avant de se diriger vers la cuisinière. Il sortit une tasse du placard, plaça un sachet de thé dans celle-ci et y ajouta l'eau chaude. Il laissa reposer quelques instants il ne voulait pas que son 'agent' se brûle la langue. Il remarqua également que Reese somnolait, 'Les médicaments doivent commencer à faire effet' pensa-t-il. Il allait devoir donner son thé à Reese très vite avant de l'envoyer au lit. Après un petit moment, Finch lui tendit la tasse de thé.

« Superman et Batman ne tombent pas malades » dit John alors qu'il buvait le thé.

« C'est parce que Superman est un alien et que Batman a Alfred » répliqua Harold

« Et je vous ai » renchérit Reese. Finch tomba des nues aux dires de l'autre homme. Bien sûr, John le remerciait pour le travail et le considérait comme un ami, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'entendre le sens caché de ces mots.

'Cela doit être les médicaments qui parlent' admit Finch. Ouais, c'était ça ! Il n'avait pas pris grand-chose et puis son organisme ne devait pas être habitué à l'absorption de médicaments !

« Allez John. Vous avez besoin de vous reposer. »

« Et si un numéro sort alors que je suis sur la touche ? »

« Je le donnerai aux Inspecteurs Carter et Fusco. Je suis certain qu'ils sauront s'en débrouiller. »

Reese acquiesça et laissa Finch le guider vers le lit. Il était vidé de toute énergie. Il n'était pas souvent malade, mais lorsqu'il l'était, il se sentait épuisé. Et grognon.

Doucement, Finch le fit s'asseoir sur le lit. Très rapidement, l'état de John pouvait empirer, mais il aurait bientôt besoin de lui sur pied. Il se saisit de la couverture avant de le faire allonger.

« Voilà, John » dit-il tout en plaçant la couverture sur lui.

« Merci Harold. Vous n'auriez pas du vous donner tout ce mal. » dit Reese qui s'attendait à voir Finch partir maintenant qu'il avait vu qu'il était malade, qu'il était sûr qu'il avait pris ses médicaments et qu'il était au lit.

« Pas de problème. Vous avez pris soin de moi lorsque j'étais malade alors je serai là pour prendre soin de vous également. » Il plaça une chaise près de lit, retira sa veste et se mit à l'aise.

« Vous... Vous ne partez pas ? » demanda Reese, ses mots étant à peine audibles.

« Non M. Reese. J'ai la ferme intention de rester ici jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux. Cependant, je risque de partir vérifier si la Machine nous a donné un numéro et de prendre un ou deux livres. »

« Merci Harold. De prendre soin de moi. » Reese s'endormit très vite. Il était fatigué, les médicaments et le thé ont commencé leur travail.

« Mais de rien, John » dit Finch. Il attendit quelques instants, afin d'être sûr qu'il soit profondément endormi avant de chuchoter « Je vous aime ».

Finch devait être honnête, il se sentait soulagé d'avoir prononcé ces trois mots. Après avoir entendu ces mêmes mots de la bouche de Reese (même s'il pensait que c'était un rêve), il commençait à ressentir la même chose. Il lui a montré de la loyauté et de la confiance, plus qu'il ne lui en aurait montré lui-même. Parfois, John semblait flirter avec lui, mais Finch supposait que c'était ce qu'il faisait avec la plupart des personnes qu'il rencontrait. Après tout, c'était en partie son travail, mais il n'a pas pu s'empêcher de tomber amoureux de John.

Il s'en est aperçu après avoir travaillé quelques mois à ses côtés. Au départ, c'était de l'admiration. Il pouvait lui arriver n'importe quoi, il allait de l'avant. Il était fort, loyal, compatissant, beau et brave. Il était tout ce que Finch n'était pas et il doutait fortement que Reese voudrait un jour de lui. Un 'geek' brisé toujours souffrant, qui pouvait à peine courir.

Non, Reese ne devait jamais apprendre les sentiments qu'il avait à son égard. Ils avaient travaillé trop dur pour que tout s'effondre. Il avait besoin de John pour les numéros. Sans lui, il ne pouvait sauver personne. Il ne pouvait pas être égoïste au point de le vouloir, lui. Pour la survie des numéros, Reese ne devra jamais savoir.

Ce dernier, à l'insu de Finch, n'était pas totalement inconscient lorsqu'il a l'a entendu dire « Je vous aime », mais l'obscurité avait eu raison de lui. Il ne pouvait pas savoir si c'était Finch qui avait prononcé ces trois mots ou alors son esprit qui se jouait de lui. Non, cela devait être son esprit. Finch était très secret et s'il ressentait quelque chose pour lui, il ne l'aurait jamais su. De plus, John n'avait pas envie de risquer son amitié et la confiance qu'il lui accordait. Donc il devait garder ses sentiments amoureux pour Finch, secrets. Ce qu'ils avaient était trop important à perdre. Pas question qu'Harold le sache.

Et puis, qui pourrait aimer un monstre comme lui ?