Bonne année à toutes et à tous. Il est minuit, et nous sommes en 2015 !

Sortez le champagne, le jus de fruit, où tout ce que vous prenez d'ordinaire pour faire la fête ! (Notez que je ne parle pas de drogue, parce que si vous en prenez, c'est mal... Vous ne serez plus en mesure de lire ce chapitre. Oui, c'est la seule chose que j'ai à dire sur la question "drogue", et alors ?)

Pour en revenir à aujourd'hui, nous sommes le 1er janvier 2015. Vive les bonnes résolutions ! Moi, ma bonne résolution, c'est de réussir à publier régulièrement des chapitres de TOUTES mes fics et d'éviter de commencer trop de projets.

Autant je ne peux rien promettre pour le second point, autant le premier, je compte vraiment l'honorer. Et je vais le faire... tout de suite !

Après presque un an et quatre mois sans un nouveau chapitre, le Kitsune revient avec un chapitre tout frais. Non seulement ça, mais le style a évolué une fois de plus. Il faut dire que c'était ma première vrai fiction, et si l'on compare le premier chapitre au 15ème, puis à celui-ci, on voit clairement que mon style a fait du chemin... Mais passons, je suis sûr que tout cela ne vous intéresse pas pour le moment. Vous avez attendu 16 mois, et êtes bien décidé à ne pas attendre une seconde de plus. Je vous comprends !

Ainsi donc, plus de bla bla, place à la lecture, et surtout: Ayez du plaisir !


Chapitre 25: Voir plus grand...

- Joyeux anniversaire !

Naruto resta bouche bée devant le spectacle qui se tenait devant ses yeux. C'était Tsunade et Jiraya, debout juste devant la barrière de protection de la maison du garçon. Bizarrement, cela ne le surprenait pas vraiment de les trouver là. Après tout, le super-pervers savait déjà qu'il habitait là, et la Senju, en tant que Hokage, devait avoir accès à cette information. Donc non, leur présence ne l'étonnait pas vraiment. Ce qui le surprenait réellement, c'était qu'ils étaient venus pour son anniversaire.

Naruto n'avait jamais été d'humeur a fêté sa date de naissance, car elle correspondait à la date de la mort de ses parents. Il ne considérait donc pas cela comme un événement à fêter. Parallèlement, il ne le considérait pas non plus comme une période de deuil, résultat d'avoir été élevé parmi les renards. Pour lui, c'était presque un jour comme les autres. Pourtant, chaque dix octobre, il éprouvait un léger pincement au cœur, sans vraiment en comprendre la raison.

Naruto soupçonnait que Tsume et Hana étaient au courant de quelque chose, car elles n'avaient jamais tenté de fêter l'événement. Peut-être était-ce parce qu'en tant qu'Inuzuka, elles avaient un instinct animal plus développé que la plupart des shinobis. Ou peut-être simplement parce qu'elles ignoraient sa date de naissance. À moins qu'elles étaient simplement observatrices et avaient remarqué quelque chose de différent dans son comportement à l'approche de cette date. Difficile d'être certain à ce sujet. Mais peut-être que Naruto s'imaginaient juste des choses. Il n'était pas vraiment doué dans les relations humaines, à la base.

En fait, en y repensant bien, il n'aimait pas vraiment le dix octobre, mais ce n'était pas pour les raisons citées précédemment. En fait, il n'aimait tout simplement pas que les villageois fêtent la mort de Kyubi, et ce pour deux raisons principales. La première était qu'elle n'était pas morte, mais scellée en lui. La seconde et la plus importante, c'était que personne ne disait du mal de sa Kurama. Et non, il n'était pas du tout possessif. Pas du tout. Mais puisqu'on vous dit que non !

En dépit de tout cela, l'Uzumaki était heureux d'avoir de la compagnie ce jour-là. C'était agréable. Naruto se permit un petit sourire. Il appréciait vraiment l'attention.

- Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Demanda-t-il.

- On est venu célébrer ton anniversaire, répondit un Jiraya jovial. N'est-ce pas une bonne raison ?

- Je... Je ne fête jamais mon anniversaire, avoua finalement Naruto, penaud. Je n'ai jamais eu de raisons de le faire.

- Eh bien, cela va changer, s'exclama Tsunade en montrant un paquet assez volumineux qu'elle tenait entre ses bras.

Naruto regarda le paquet avec un regard vide pendant plusieurs secondes, incertain sur ce qu'il convenait de faire. Son comportement amusa Tsunade, qui rigola en toute franchise, bien qu'une pointe d'amertume se fît sentir. Il n'avait vraiment jamais reçu de cadeau de sa vie, pour ne même pas en reconnaître un lorsqu'on le lui tendait. C'était assez triste, à bien y penser.

- Il suffit de le prendre, l'informa-t-elle finalement.

- Ah... se contenta de dire Naruto, en rougissant légèrement d'embarras.

D'une main hésitante, il s'empara du paquet. C'était une boite carrée, pas spécialement lourde, qu'il pouvait soulever sans problème d'une seule main. Malgré qu'il l'ait pris en main, Naruto n'était toujours pas sûr de ce qu'il devait faire avec. Jiraya finit par le prendre en pitié.

- Tu dois défaire l'emballage.

- Ah ?

Définitivement, Naruto n'avait jamais eu un cadeau. Avec hésitation, il posa le paquet sur le sol et entreprit de le déballer. Il ouvrit la boite et découvrit un énorme fraisier, écrit « joyeux anniversaire Naruto », et signé Tsunade. C'était une délicate attention de sa part, mais pour une raison quelconque l'Uzumaki avait du mal à imaginer la puissante Hokage aux fourneaux. C'était une étrange sensation, une légère chaleur au creux de son ventre.

- Va-t-on le manger ? Demanda Jiraya, d'humeur taquine. C'est un gâteau créé par Tsunade-sama, après tout.

- Cesse de te moquer, le réprimanda Tsunade gentiment, bien qu'une légère rougeur embarrassée se profila sur ses joues. C'était une circonstance spéciale. On ne fête pas son anniversaire tous les jours.

- Tu ne m'as jamais fait de gâteau pour mon anniversaire, se mit à bouder Jiraya.

- Oui, mais toi tu es un pervers.

- Un super-pervers !

- Il n'y a pas de quoi en être fier !

Leur dispute fut interrompue par le rire de Naruto. C'était un son clair et rafraichissant, et les deux se rendirent compte qu'ils n'avaient jamais entendu l'Uzumaki rire jusqu'à présent. Cela les troubla légèrement.

- Oui, allons manger un peu de ce gâteau. Vous pouvez entrer... si vous en êtes capable ! Déclara Naruto d'un ton malicieux.

Cela fit gémir Jiraya, tandis que Tsunade se contenta de hausser un sourcil, perplexe. Si elle était au courant qu'une barrière protégeait le domaine, elle ignorait encore les nouvelles protections qu'y avait ajoutées Naruto. Visiblement, l'ignorance ne lui fut pas néfaste, car elle traversa sans problème, emportant le gâteau avec elle. Inspirant à fond, le sennin des crapauds tenta de l'imiter, mais peina à avancer. Il secoua la tête plusieurs fois, puis fut enfin capable de passer la barrière.

Discrètement, le garçon blond composa un signe de la main, désactivant pour quelques heures le sceau anti-pervers. Jiraya méritait cette pause temporaire, pour avoir fait des efforts. Et puis il semblerait que ce soit finalement un jour de fête, il méritait aussi de se détendre. Evidemment, s'il devait commencer à se comporter de façon inappropriée, il pouvait toujours le remettre.

En rentrant dans sa maison, Naruto trouva Tsunade affalé sur son canapé, découpant consciencieusement plusieurs parts de gâteau. Jiraya s'installa à son tour, semblant impatient de manger une pâtisserie faîte à la main par la médic-nin. L'Uzumaki fut le premier à être servit et donc à la goûter.

C'était… sucré. Le blond n'avait pas vraiment d'autres mots pour le décrire. Sucré, mais pas désagréable. N'ayant jamais mangé de gâteaux auparavant, il ne pouvait pas juger par rapport à ses critères habituels. Un rapide coup d'œil à Jiraya, qui mangeait avec enthousiasme, lui assura que rien n'était anormal.

- C'est bon… murmura-t-il en reprenant une bouchée.

- Heureux que cela te plaise ! S'exclama Tsunade avec un léger sourire.

- Ch'est graiment chuper gon ! Approuva Jiraya la bouche pleine de crème pâtissière.

La sannin se contenta de grogner légèrement aux enfantillages de son ex-équipier, préférant parler de tout et de rien avec Naruto. Surtout de rien à vrai dire. En fait, c'était surtout Tsunade qui bavardait tout en mangeant sa propre part de fraisier tandis que l'Uzumaki écoutait, encore incertain de comment était censé se dérouler une fête d'anniversaire.

Au bout d'une heure, grâce aux efforts combinés des deux sannins, Naruto commença à se détendre et à participer davantage à cette fête improvisée. Le jeune genin commença à se laisser aller et à se montrer plus ouvert, au grand bonheur de ses deux convives. Il ne parlait toujours pas beaucoup de lui-même, mais c'était un bon début.

L'ambiance aurait pu et était censé rester ainsi, légère et agréable. Malheureusement, Tsunade choisit ce moment pour plonger sa main dans son décolleté, provoquant au passage un saignement de nez massif de Jiraya, et en sortir une bouteille de saké qui n'aurait jamais dû être capable de tenir dans un tel espace étroit.

- Concours de boisson ! Cria la cinquantenaire avec un grand sourire.

Naruto n'essaya même pas de lui expliquer que c'était une mauvaise idée, que d'une il n'avait pas l'âge légal pour boire, et que de deux il n'était pas affecté par l'alcool. Après tout, comme le disait un célèbre dicton shinobi : Assez vieux pour tuer, assez vieux pour boire, assez vieux pour avoir des relations sexuelles.

Et puis, à la réflexion, de ce que savait l'Uzumaki et de ce qu'il avait lu dans divers livres, une consommation modérée d'alcool permettait de se détendre. Bien qu'il ne fût pas certain si cela pourrait fonctionner pour lui, à cause de son immunité, il était prêt à essayer par principe. Avec cette conviction en tête, Naruto reporta son attention sur les deux adultes, et cligna des yeux de surprise.

Tsunade et Jiraya se défiaient du regard, le visage rougit d'une déjà importante consommation de saké, une coupelle à saké dans la main. Sur la table du salon, entre les deux, se trouvaient cinq bouteilles vides et une sixième qui n'allait pas tarder à les rejoindre. Le blondinet regarda, hébété, les deux adultes boire sans modération jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une seule goutte d'alcool dans la bouteille.

« D'où sortent toutes ces bouteilles de toute façon ? » Songea l'Uzumaki, perplexe, tandis qu'il secouait la tête pour se remettre de sa surprise.

Sa question muette fut bientôt répondue lorsque Tsunade plongea une nouvelle fois sa main dans son décolleté et en sortit une autre bouteille de saké. Naruto se contenta de fixer, impassible, la poitrine de la Senju en essayant de comprendre comment cette poitrine, aussi massive fusse-t-elle, était en mesure de stocker une telle quantité de bouteilles de saké là ou une seule aurait déjà eu du mal à demeurer.

« Ce doit-être une sorte de fuinjutsu… Oui, forcément ! » Décida Naruto, incertain de vouloir s'aventurer plus loin dans cet étrange mystère spatio-temporel qu'était la poitrine de Tsunade.

Après avoir vidé plus d'une vingtaine de bouteilles de saké supplémentaire chacun, les deux sannins finirent par s'assoupirent. Soupirant d'amusement, l'Uzumaki entreprit de ranger le désordre causé par ces deux grands enfants. Lorsque ce fut fait, environ dix minutes plus tard, il hésita entre les laisser là où ils étaient et les mettre au lit… dans l'unique chambre d'ami dont il disposait.

Après avoir pesé le pour et le contre de chaque choix, Naruto sourit. Ce n'était pas un faux sourire ou un sourire teinté d'amusement, les deux qui étaient ordinaire au blond. Non, ce sourire-là était différent. Il était espiègle, vicieux et avec une pointe de sadisme. Quiconque aurait vu l'Uzumaki à ce moment-là aurait couru pour leur vie ou pire encore : leur santé mentale.

La raison était peut-être que ce sourire n'était pas sans rappeler celui d'une certaine femme aux cheveux violets et à forte poitrine plus connu sous le nom d'Anko Mitarashi. Oui, définitivement, ce sourire promettait l'amusement de son porteur au détriment de sa ou ses cibles.

Toujours souriant, Naruto plaça Tsunade sur son dos, avant de l'amener dans la chambre d'ami et de l'installer sur le lit. Il fit ensuite de même avec Jiraya avant de le placer consciencieusement dans les bras de la sannin aux limaces. Il fit même attention à ce qu'aucun des deux ne puisse se libérer dans leur sommeil.

Il se rendit ensuite à la fenêtre qu'il ouvrit en grand. Inspectant ensuite une dernière fois son œuvre, il hocha la tête à lui-même et partit se coucher impatient que son réveil improvisé se mette à sonner le lendemain…


Un hurlement strident, suivit d'un bruit d'impact et d'un hurlement très féminin pour un homme de cinquante ans réveilla Naruto en douceur. Sans se presser, l'Uzumaki se rendit dans la chambre d'ami, où il découvrit sans surprise une Tsunade enragé fixant résolument la fenêtre ouverte par laquelle Jiraya avait été envoyé voler.

Naruto apprécia que, malgré sa colère, la sannin aux limaces avait été en mesure de viser la fenêtre pour envoyer voler Jiraya. Il n'avait pas été certain qu'elle soit en mesure de viser après s'être réveillé dans de telles conditions. Il fut cependant prit de sueurs froides lorsque le regard furieux de Tsunade se posa sur lui.

- As-tu quelque chose à voir avec cela ? Demanda-t-elle d'un ton doucereux.

- Je n'ai absolument aucune idée de ce dont tu parles, Tsunade-ba-chan. Nia Naruto avec un sourire innocent.

- Mmmh… Fit Tsunade, sceptique, avant que son sourcil ne se crispe d'agacement. Et ne m'appelle pas ba-chan ! Je suis ta supérieure hiérarchique directe désormais. En tant que hokage, tu es censé me respecter.

- Tu as raison, grimaça l'Uzumaki avant de continuer d'un ton espiègle. Je suis vraimeeeeent désolé Tsunade-ba-sama.

L'agacement de Tsunade augmenta d'un cran avant qu'elle ne soupire d'impuissance. Elle ne pouvait pas vraiment réprimander le garçon car il était parvenu à être juste assez poli pour que son insolence ne puisse pas être considérer comme offensante.

- Passons… Renonça-t-elle finalement, avant de grimacer et de se frotter la tête d'un air penaud. Il y a un autre cadeau d'anniversaire que je tenais à t'offrir, mais pour certaines raisons, je ne peux pas encore te le donner. Cependant, dès que j'aurais pris possession de mes fonctions, tu pourras le recevoir.

- Hai, hime-ba-chan !

L'œil de Tsunade tiqua d'agacement, mais ne releva pas cette insolence non plus. Elle se contenta de grogner son mécontentement avant de mettre sa main contre son front lorsqu'elle prit enfin conscience de sa gueule de bois et gémir doucement.

- Je m'habille et nous allons pouvoir y aller, l'informa Naruto.

Tsunade se contenta de hocher douloureusement la tête avant d'utiliser un médic-jutsu pour commencer à apaiser sa gueule de bois. De son côté, l'Uzumaki partit prendre une douche et s'habilla avant de rejoindre la Senju à l'entrée. Celle-ci, ayant un esprit plus clair, était de meilleure humeur qu'avant.

Ensemble, ils se dirigèrent vers la tour du hokage, bientôt rejoint par un Jiraya boudeur qui se frottait la joue sur laquelle on pouvait voir distinctement gravé les phalanges du poing de Tsunade. Son visage reflétait un mélange intéressant de perplexité, de bonheur, d'irritation et d'incompréhension.

Certes, se réveiller la tête entre les seins de Tsunade avait dû être agréable pour un pervers comme lui, mais il n'avait pas eu le temps d'en profiter, ni même de comprendre comment il était arrivé là en premier lieu avant d'être frappé sans ménagement par la force herculéenne de la Senju. Naruto n'était cependant pas sur le point de l'éclairer à ce sujet.

Lorsque, dix minutes plus tard, ils arrivèrent enfin à leur destination, le trio fut accueilli par une vision assez étrange, bien que drôle à voir. Juste devant l'entrée du bâtiment se tenait Shizune, qui faisait des allers retours paniqués et marmonnant dans sa barbe des propos incompréhensibles. Lorsqu'elle les vit arriver, elle s'immobilisa complètement. Elle semblait incertaine si elle devait être soulagée ou en colère.

- Tsunade-sama ! S'exclama Shizune en s'approchant du trio. Où étiez-vous passé ? Je vous ai cherché sans arrêt depuis hier. J'ai fouillé tous les casinos et tous les bars de Konoha sans aucun succès.

« Donc... C'est-ce à quoi se résumait la vie de Tsunade jusqu'ici. Des paris d'argent et de l'alcool... C'est assez triste. » Songea doucement Naruto en se remémorant où lui et Jiraya avait trouvé la sannin lorsqu'il la cherchait à travers le pays.

- Du calme, Shizune. J'étais simplement chez Naruto.
- Mais je me suis vraiment inquiété ! S'écria Suis-je. Quand je suis rentré à la maison, j'ai cru que quelqu'un s'était battu dans la cuisine.
A cela, Le visage de Tsunami rosie légèrement, et elle toussa dans sa main pour essayer de reprendre contenance, mais avec un succès mitigé. À côté d'elle, Jiraya ricana et même l'Uzumaki sourit. La cuisine devait vraiment ressembler à un champ de bataille pour inquiéter ainsi la jeune assistante.
- C-C'est parce que j'ai voulu faire un gâteau pour Naruto. Balbutia-t-elle d'un air penaud, avant de poursuivre, embarrassée. C'était son anniversaire hier. Dans ma précipitation, j'en ai mis un peu partout et oublié de nettoyer derrière moi... Désolé.

La brunette se figea. Mentalement, Naruto entama un décompte. Cinq. Quatre. Trois. Deux... Avant qu'il ne puisse atteindre le chiffre un, Shizune se retrouva à croupi contre le mur du bâtiment, à faire des petits cercles sur le sol avec son doigts. Le nuage de déprime qui se trouvait au-dessus de sa tête était vraiment impressionnant.

- Je n'ai pas été invité... Murmura-t-elle d'un ton morne. C'était l'anniversaire de Naruto et je n'ai pas été invité. Je suis tellement insignifiante !
- Tu n'es pas du tout insignifiante, Shizune-nee ! S'exclama Naruto d'un ton outré. Si je ne t'ai pas invité, c'est parce que, d'ordinaire, je ne fête jamais mes anniversaires. J'ai vraiment été surpris hier.

- Vraiment ? Demanda Shizune qui s'était ragaillardi lorsqu'il l'avait appelé "Shizune-nee".
- Vraiment ! Confirma Naruto avec un léger sourire. La prochaine fois, je te promets que tu seras la première invitée pour mon anniversaire.
- Oh, merci Naruto ! S'écria-t-elle en se jetant dans ses bras, sa déprime oubliée.
« Naruto sait vraiment comment trouver les bons mots. » Songea Jiraya avec un léger sourire, inconscient du fait que Tsunami pensait quelque chose de similaire.

Naruto, pour sa part, se contenta de tapoter doucement le dos de Shizune. Hébété par les événements de la veille, il ne s'était pas rendu compte qu'elle n'était pas présente et s'en voulait pour ça. Aussi, pour qu'elle ne se sente pas délaissé, il lui murmura espièglement à l'oreille de façon tout à fait audible pour les sannins :

- De toute façon, tu n'as rien loupé. Ça a surtout été une excuse pour ero-sennin et Tsunade-ba-sama pour boire.
- Tsunade-sama ! S'exclama Shizune, outrée en se tournant vers la concernée.
- Désolé... S'excusa la sannin qui se frotta le crâne et tira la langue d'un air penaud.
- Ne t'en fait pas Shizune-nee. Continua Naruto, son ton toujours espiègle. Je me suis déjà chargé de punir Tsunade-ba-sama. Et ero-sennin a aussi été puni, mais par elle pour le coup.
- Donc tu avais vraiment quelque chose à voir là-dedans je. Grogna Tsunade d'un air menaçant.
- Quelque chose à voir avec quoi ? Demanda Naruto avec un sourire innocent.
La sannin grogna mais détourna le regard, embrassée. Shizune rigola de bon coeur, sa bonne humeur définitivement de retour. Malgré elle, Tsunade la rejoignit, rapidement suivit de Jiraya. Naruto se contenta d'un doux sourire, encore peu habitué à rire réellement.

- Tsunade-sama, nous devons nous dépêcher pour votre intronisation au poste de hokage.


L'avis de Naruto sur la cérémonie d'intronisation au poste de hokage était que, eh bien… C'était une cérémonie. Long. Morne. Ennuyeux. Du moins était-ce son avis personnel. Franchement, pourquoi passer des heures à donner pour un titre, un bureau et faire signer quelques papiers ? Après quoi le reste des villageois pouvait être mis au courant sans que cela ne fasse de vague.

Le tout pouvait être fait en cinq minutes, mais non ! Il fallait que le village entier assiste à l'intronisation d'une personne que la plupart n'ont pas vu plus d'une dizaine de fois et à laquelle pratiquement personne, en dehors des shinobis, n'avait parlé personnellement.

Quand enfin, après la looooooooooooongue journée que dura la cérémonie d'intronisation, Tsunade s'assit enfin dans son fauteuil, dans son bureau, la sannin pouvait désormais officiellement être appelé "Hokage-sama". Après tout, à partir de maintenant, le monde entier la connaitrait comme Tsunade Senju: Godaime Hokage de Konohagakure no Sato !

Pour Naruto, ce n'était qu'un titre. Tsunade ne serait jamais que sa cousine, un membre de sa famille. C'était l'une des raisons pour laquelle il s'amusait à se moquer gentiment d'elle. Quelques-unes de ses expressions préférées étaient: Tsunade-ba-sama, Hime-ba-chan et, plus récemment, Hokage-ba-sama et Hokage-ba-hime. C'était une taquinerie récurrente entre l'Uzumaki et la Senju, toujours affectueuse, jamais cruelle.

A présent, les deux se trouvaient en face l'un de l'autre, séparé par le bureau de l'autorité absolue, celui du hokage. Tsunade avait dit à Naruto qu'elle avait un présent pour lui qu'elle ne pouvait pas lui offrir avant d'avoir pris ses fonctions de hokage. A présent que c'était fait, il s'avouait curieux. Quel genre de cadeau cela pourrait-il être ?

Tsunade, de son côté, le fixait sans rien dire, les coudes posés sur le bureau et ses doigts croisés à hauteur de ses yeux. Elle semblait faire durer son plaisir, avant de finalement commencer à parler.

- Eh bien, je suppose qu'il est temps de te donner ton cadeau...

- Probablement. Admit Naruto d'un air faussement désintéressé.

- Toutefois, avant de te le donner, j'aimerais que tu essayes de deviner ce que cela pourrait être. Une idée ?

Naruto secoua la tête en signe de négation. Il y avait déjà réfléchi à ce sujet toute la journée sans parvenir à trouver la moindre piste. Finalement, il avait simplement décidé d'attendre et de voir. La patience était une vertu, après tout. Pour un shinobi, en particulier, cela pouvait devenir la différence entre la vie et la mort au cours d'une mission.

- Désolé, Tsunade-ba-sama, je n'en ai pas la moindre idée.

- Je suppose que j'aurais dû m'y attendre... Soupira Tsunade avec un sourire amer. Il s'est passé beaucoup de choses dans ta vie récemment. Je ne serais pas étonné que tu ais oublié.

Oublié quoi ? C'était la question que voulait poser L'Uzumaki. Cependant, au même moment, quelqu'un frappa à la porte. Après avoir reçu l'autorisation de la Senju le nouveau-venu entra. Un simple coup d'œil révéla qu'il s'agissait de Shikamaru. Le regard de Naruto passa du N'aura à Tsunade, alternant plusieurs fois entre les deux. Puis le déclic se fit enfin. C'était donc ça qu'il avait oublié.

- Une promotion... Murmura-t-il honnêtement surpris, avant de poursuivre à haute voix. C'était donc ça le cadeau que tu voulais m'offrir, ou devrais-je dire, nous offrir.

- Oui, répondit sobrement la nouvelle Hokage.

- Galère... Fut la première chose que déclara Shikamaru depuis qu'il était entré. N'est-ce pas normalement la corvée de notre juunin-sensei ?

Techniquement, le terme correct était privilège. Cependant, Shikamaru n'avait pas tort. S'il était du devoir du Hokage d'élire les chuunins au cours de l'examen, il était cependant de tradition que ce soit le juunin-sensei d'une équipe qui offre le gilet à son genin promu. Une histoire de fierté de l'enseignant, ou quelque chose comme ça...

Il y avait cependant des exceptions, comme pour toutes choses. Si, par un concours de circonstance, le juunin-sensei d'une équipe de genin venait à décéder, ou être indisponible pour diverses raisons et qu'aucun remplaçant n'était trouvé au moment de la promotion, il était possible pour n'importe quel shinobi d'un rang supérieur de s'en occuper. Cette méthode fut particulièrement utilisée au cours de la guerre.

- Vrai, Admit Tsunade. Cependant, j'ai obtenu la permission de Kakashi et de procéder à la remise de vos gilets respectifs. Je voulais que mon premier acte en tant que Hokage soit de remettre le gilet de chuunin à Naruto. Et comme vous êtes les deux seuls genins éligibles à ce rang à la fois par les compétences et la maturité, j'ai décidé de faire d'une pierre deux coups.

- Galère... Résuma Shikamaru.

- Rabat-joie, répliqua gaiement Naruto.

- Quoiqu'il en soit... Interrompit la Senju en ouvrant un tiroir pour en sortir un gilet, qu'elle tendit au Nara. Voici pour toi, Shikamaru. Et voilà pour toi, mon petit Naru-chan.

Naruto cligna des yeux de surprise à l'espièglerie de Tsunade, avant de sourire d'un air complice. Elle voulait jouer, ils allaient jouer. Désormais, ce serait à celui qui allait le mieux taquiner l'autre. Et puis, il fronça les sourcils après-coup. La Senju ne lui avait pas donné son gilet.

Ce fut après qu'il remarqua le sourire de la Hokage nouvellement nommée et il dû se retenir de siffler de surprise. Il se faisait taquiner une nouvelle fois. Deux fois en l'espace de quelques minutes, elle était motivée. Finalement, Tsunade lui fit un clin d'œil et mit fin à l'attente et lui tendit...

Ok, cette fois-ci, Naruto admit qu'il s'était fait avoir. La Senju, au lieu de rendre les choses simples, tenait entre ses mains un paquet cadeau. L'Uzumaki ne se faisait aucune illusion sur ce qu'il contenait. Cependant, c'était le symbole qui comptait. Prenant le paquet, le blondinet l'ouvrit et découvrit... un gilet de chuunin ! Quelle surprise ! Néanmoins, cela fit sourire Naruto qui le mit sans attendre.

Il jeta ensuite un regard chez Shikamaru, qui avait déjà enfilé le sien, et qui affichait un air très Nara. Tsunade, qui avait attendu patiemment, se leva, contourna le bureau et se plaça en face d'eux. Elle les regarda à tour de rôle et commença à leur parler.

- En tant que Hokage, bla bla bla... Vous représentez Konoha, bla bla bla... Vous ne serez plus baby-sitté par un juunin-sensei, bla bla bla... Il est de mon devoir de vous avertir des risques, bla bla bla... Vous aurez désormais des missions potentiellement dangereuses, bla bla bla... Ne faîtes pas honte à ce village, bla bla bla... Vous êtes désormais officiellement chuunins de Konoha, bla bla bla... Félicitations !

Ça c'était du discours. Bref, clair, précis. Franchement, quel était le but de faire un laïus de plusieurs heures si l'essentiel, si ce n'était la totalité, pouvait être expliqué en une minute ? D'un autre côté, ce n'était peut-être pas le but de Tsunade. La connaissant, elle n'avait sans doute pas voulu s'embêter avec les formalités, trop désireuse d'en finir avec ce qu'elle jugeait inintéressant.

A sa manière, elle était tout aussi paresseuse que Shikamaru. Toutefois, cela convenait parfaitement à Naruto, qui n'était pas un fan des grands discours pompeux et sans intérêt. De son côté, Tsunade soupira de contentement, visiblement heureuse d'en avoir fini avec les formalités d'usage. Elle se tourna ensuite vers le Nara.

- A présent que vous êtes chuunins, il y a deux-trois petites choses dont je vais devoir vous expliquer, même si vos ex-juunins-senseis respectifs vous en reparlerons à votre prochaine, et peut-être dernière, réunion d'équipe. Tout d'abord, vous devez comprendre qu'en tant que chuunin, vous n'êtes plus officiellement membre d'une équipe comme auparavant. Autrement dit, vous pouvez aussi bien rester dans votre équipe actuelle si vous le désirez que décider de faire des missions solos. De la même manière, vous pouvez, avec d'autres chuunins ou même juunins s'ils sont d'accord et disponibles, former une équipe temporaire dans le cadre d'une mission donnée. Il n'y a pas de véritable obligation.

- Qu'en est-il si l'on reste dans notre ancienne équipe ? demanda Naruto, légèrement confus. N'est-il pas contreproductif de laisser des chuunins réaliser des missions de rang D ?

- Certes, et c'est la raison pour laquelle une équipe de genins composé d'au moins un chuunin sera plus susceptible de recevoir des missions de rang C, et d'avantage encore si elle est composée de deux chuunins.

- Galère... Marmonna Shikamaru. Est-il encore possible de refuser la promotion ?

- Non, désolé ! Affirma stoïquement Tsunade, qui ne semblait pas désolé du tout.

Asuma avait dû la mettre au courant du flegme de Shikamaru, car elle ne semblait pas déstabilisée du tout. A moins qu'elle n'ait déduit le comportement du fils à partir de celui du père, qu'elle avait sans doute déjà rencontré par le passé. A moins que ce ne soit un comportement classique de n'importe quel Nara mâle... Ou peut-être était-ce un ensemble de tout cela.

- Pour en revenir à notre discussion, il est recommandé, au moins au début, de rester avec votre équipe pour accumuler doucement de l'expérience en tant que chuunin et assurer la transition. Comme je l'ai dit plus tôt, vous n'aurez pas toujours un juunin, sensei ou non, derrière vous, et en mission, une erreur peut s'avérer fatale.

- Je vois... approuva sombrement Naruto.

Lui-même, en dépit d'être en présence de deux sannins, avait failli mourir au cours de sa dernière mission. Il s'en était fallu de vraiment peu, et il en conservait une cicatrice qui ne s'effacerait probablement jamais. Pas qu'il le voulait en premier lieu, car il s'agissait d'un rappel de l'erreur qu'il avait fait et ne devrait jamais refaire. Malgré ça, son corps était encore un peu raide de sa blessure encore récente, bien que guérie.

- Une dernière chose, informa Tsunade. Il existe une exception à ce que je vous ai informé jusqu'à présent. Si le Hokage, c'est-à-dire moi-même, venait à vous demander personnellement pour une mission, celle-ci prend priorité sur tout le reste. C'est la différence entre une mission ouverte et une mission assignée.

Une mission ouverte était une mission que n'importe quel shinobi ou kunoichi ayant le grade minimum requis était susceptible de se voir proposer. Il était alors possible pour ledit shinobi d'accepter ou de refuser de prendre cette mission et de la remplir de la façon dont il l'entendait dans les restrictions de ladite mission.

Une mission assignée, à l'inverse, était une mission choisie personnellement par le Hokage pour un shinobi ou une kunoichi donnée. Ce type de mission avait la particularité d'être irrefusable, car elles étaient généralement d'une grande importance pour le village. Elles devaient également être remplies à la lettre, avec une minuscule, voire aucune, marge de manœuvre pour les erreurs. Pour cette raison, c'était généralement les juunins et les Anbus qui recevaient ce type de mission d'importance.

- Des questions ? Demanda finalement Tsunade, obtenant des hochements de tête négatifs des deux jeunes chuunins nouvellement promu. Bien, il ne me reste plus qu'à vous demander de faire du bon travail.

- Hai, Hokage-sama ! Répondirent-ils d'une seule voix.

- Ah, et... Shikamaru, c'est ça ? Ton ancien sensei, Asuma, m'a demandé de te dire qu'il avait quelque chose à te donner pour ta promotion. Une histoire de tradition Ino-Shika-Cho, ou quelque chose comme ça...

- Galère... Soupira le concerné. Je suppose que je dois y aller dans ce cas. A la prochaine, Naruto. Hokage-sama...

Et sur ce, il s'en alla. Naruto attendit encore quelques secondes avant de reporter son attention sur Tsunade, qui semblait s'y être attendue. Tous deux restèrent silencieux jusqu'à ce que l'Uzumaki se décide à briser la glace.

- Non pas que je remette en cause ton jugement, mais... Commença-t-il avant de s'interrompre, incertain de comment exprimer sa pensée.

- Tu veux savoir pourquoi Sasuke n'a pas été promu au rang de chuunin... Supposa Tsunade.

- Oui.

- Eh bien, c'est un ensemble de circonstances, mais il faut comprendre que je n'étais pas la seule à prendre cette décision.

- Comment ça ? demanda Naruto, sourcils froncés.

- Comme tu le sais, je viens tout juste de prendre mes fonctions comme Hoakge. En toute logique, je n'aurais pas dû être en mesure de promouvoir les nouveaux chuunins en si peu de temps.

- Je suppose…

- Cependant, il se trouve que pour les chuunins, contrairement aux juunins, le Hokage n'est pas nécessairement le seul à avoir son mot à dire sur les candidats éligibles à la promotion.

Naruto hocha la tête distraitement. Il avait déjà lu quelque part à ce sujet. Les examens chuunins étaient internationaux, à l'inverse des examens juunins qui étaient nationaux, ou autrement dit propre à chaque village. Mais qu'est-ce que cela avait à voir avec l'éligibilité d'un candidat ?

- L'examen juunin, étant un événement propre à chaque village, seul le Hokage aura le dernier mot sur qui promouvoir, même si le conseil peut proposer des candidats. A l'inverse, l'examen chuunin est ouvert au public. De fait, presque tout le monde peut assister aux compétences des genins en compétition. Pour cette raison, tout shinobi de Konoha, de simples chuunins au Hokage, peut donner son avis sur qui promouvoir ou non.

- C'est ce qui s'est passé pour Shikamaru et moi ? Déduit Naruto.

- Oui. Le talent de Shikamaru pour la stratégie, ainsi que ta propre démonstration de fuinjutsu et ton charisme personnel, a convaincu beaucoup de monde. Sasuke, à l'inverse, est arrivé en retard à son match, ce qui aurait dû être éliminatoire et qui, même si ce ne fut pas le cas, lui causa une forte pénalité. Après tout, un retard, même de quelques minutes peut provoquer l'échec d'une mission.

- Mais son retard n'est même pas de son propre fait !

- Certes, mais cela n'excuse rien. Ajouté à cela que son match a été interrompu avant la fin à cause de l'invasion d'Oto/Suna et que son rôle n'a été que mineur, il reste très peu sur quoi juger. Si cela n'avait pas été pour l'invasion, je ne doute pas que Sasuke aurait été promu en dépit de sa pénalité. C'est injuste, mais c'est comme ça. La vie, surtout celle d'un shinobi, est rarement juste.

- Je… Je comprends.

- Ne t'en fait pas pour ça. Il a été décidé que tous les genins de Konoha ayant atteint les phases finales obtiendraient du crédit supplémentaire lors du prochain examen chuunin. Pour Sasuke, ça ne devrait être qu'une formalité, surtout qu'il dispose déjà des compétences dignes d'un chuunin.

- Je ne manquerais pas de lui dire, affirma Naruto avec un sourire.

- Va maintenant, j'ai du travail à faire, lui dit Tsunade avant de grimacer et de marmonner. Si on m'avait dit que j'allais devoir passer la plupart de ma journée à remplir de la paperasse, j'aurais refusé ce poste.

Cela fit rire Naruto. L'Uzumaki avait souvent entendu Hiruzen dire quelque chose de similaire, à propos de la paperasse étant le pire ennemi d'un kage. Il semblerait que ce n'était pas une simple exagération, après tout...


Alors qu'il rentrait chez lui, Naruto se sentit soudainement observé. Faisant comme s'il n'avait rien remarqué, le blondinet poursuivit sa route tout en essayant de repérer qui provoquait en lui ce sentiment, malheureusement en vain. Il décida donc de recourir à un peu d'aide supplémentaire.

« Shisui ? Kurama ? »

« Il y a une personne derrière à gauche, environ à cinquante mètre et une autre derrière à droite, à environ soixante-dix mètres. » Déclara l'esprit de l'Uchiwa.

« Et un troisième à vingt-cinq mètres juste derrière toi. » Ajouta Kurama d'un ton amusé.

« Toi, tu sais de qui il s'agit. » L'accusa Naruto.

« Qui sait ? Détends-toi. Ils ne sont pas dangereux, enfin, ils ne le sont plus. »

Puisque la démone semblait décidée à ne pas expliquer la raison de sa certitude, il ne devait pas y avoir de véritables risques. Néanmoins, Naruto décida d'essayer de trouver de qui il s'agissait. Si Kurama connaissait leur identité, il y avait de très bonnes chances que ce soit aussi son cas. Avec une légère hésitation, il renifla l'air et fut heureux de voir qu'il se souvenait de la façon dont fonctionnait cet instinct qu'il avait trop peu utilisé ces derniers temps et pratiquement perdu.

Sérieusement, pour un shinobi, ça aurait été une honte d'oublier comment se servir d'un de ses propres talents. Pour Naruto, en particulier, cela aurait une véritable catastrophe car, comme pour le clan Inuzuka, il dépendait principalement de ses instincts et avait déjà oublié comment se servir de plusieurs d'entre eux. Le pire, avec l'instinct, était que c'était quelque chose d'inconscient, la plupart du temps.

Ainsi donc, le fait de découvrir qu'il était capable de reproduire consciemment ses instincts qu'il avait délaissé bien trop longtemps était une chose qu'il n'avait pas espérée, mais allait définitivement mettre à profit par la suite.

Ainsi donc, en reniflant l'air, il ne fut que modérément surpris de découvrir qu'il reconnaissait en quelque sorte l'odeur, mais qu'il était incapable de se souvenir d'où exactement. Finalement, il se contenta d'hausser des épaules. Si Kurama lui disait qu'il n'y avait aucun danger, il était tout à fait porté à la croire. Elle était légèrement surprotectrice, après tout.

« Si peu... » répliqua malicieusement la démone.

Naruto arriva finalement en bordure du domaine familial. Cependant, avant qu'il ne franchisse les fuinjutsus de sécurité, l'une des présences derrière lui le rattrapa et l'attrapa et enroula son bras autour du cou de l'Uzumaki. La prise était amicale, si bien que le blondinet ne réagit pas.

- Eh là ! Naruto, tu n'allais quand même pas rentrer chez toi sans nous saluer, n'est-ce pas ?

Le garçon se tourna vers celui qui l'avait interpellé, et qui s'avérait être également celui qui l'avait attrapé par le cou. C'était... Kankuro ? Mais que faisait-il là ? Non, ce n'était pas la bonne question. S'il était l'une des trois présences, alors les deux autres...

Regardant derrière lui, Naruto découvrit que, comme il l'avait supposé, les deux personnes accompagnant Kankuro n'étaient autres que son frère cadet et sa sœur ainée: Gaara et Temari. Le junchuriki de Shukaku semblait être en meilleure forme que la dernière fois qu'il l'avait vu. En même temps, ce n'était pas très difficile, étant donné qu'il avait été épuisé par la possession de son propre démon et cela, après plusieurs combats qui l'avaient déjà malmené.

Pour cela, Naruto était heureux de le revoir en forme. Après tout, Gaara était un peu comme un membre de sa famille. Un junchuriki. Un frère en tout sauf le sang. Une des neuf seules personnes en ce monde qui pourrait le comprendre totalement et sans aucune difficulté. De plus, il semblait que le Sabaku était moins stoïque qu'avant, plus expressif, même si ce n'était pas énormément visible.

- Kankuro, Gaara, Temari. Les salua-t-il. Que faîtes-vous ici ?

- Dans le but de tenter de préserver ce qu'il reste de la paix entre Suna et Konoha, notre village nous a envoyé comme émissaires. Expliqua Temari d'une voix neutre. Jusqu'à ce que notre présence ne soit plus nécessaire, nos services et nos talents resteront à disposition de Konoha. Cela fait environ trois jours que nous sommes là.

- Je reformule ma question… Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Précisa Naruto en insistant sur le dernier mot et en pointant du doigt le sol pour faire valoir son point.

- Ah, tu veux dire devant chez toi ? Demanda Kankuro.

- Oui.

- C'est une drôle d'histoire… commença à expliquer Kankuro en riant nerveusement. Vois-tu, nous…

- La chambre que nous avions louée pour tous les trois nous a été retirée par le propriétaire pour non-respect du règlement de l'hôtel. Déclara Gaara de but en blanc d'une voix blanche.

- Non-respect du… Qu'est-ce que vous avez fait précisément ? Demanda Naruto.

- Tapage à répétions, destruction des biens de l'hôtel et frapper le vigile. Admit Kankuro, penaud, en se frottant le crâne.

- Qui a frappé le vigile ? Voulut savoir Naruto, curieux.

Personne ne répondit à sa question, mais le visage de Temari s'orna d'une légère teinte de rose, si bien que l'Uzumaki supposa que ce devait être elle. Pas que cela ne lui pose problème en premier lieu. Cependant…

- Vous voulez que je vous héberge… Comprit finalement Naruto.

- Euh… Oui ? Fit Kankuro, incertain.

Naruto soupira. Certes, cela ne lui posait aucun problème d'héberger le trio, surtout que, à défaut d'un meilleur terme, ils étaient des amis. Le problème était qu'il n'avait qu'une chambre d'amis. Pour Gaara, ce n'était pas vraiment important, puisqu'il était insomniaque. Il ne voudrait sans doute pas d'une chambre.

Non, le véritable problème était pour Kankuro et Temari. Même s'ils étaient frère et sœur, il n'en restait pas moins qu'ils étaient un garçon et une fille. Or il n'y avait qu'un lit par chambre, pas très grand à cela. Et si, comme il le supposait, c'était ces deux-là qui était à l'origine des dégâts à l'hôtel, il valait mieux ne pas les laisser ensemble pour le bien et l'intégrité de sa maison. Hum… Comment faire ?

- Cela ne me dérange pas vraiment de vous héberger, mais je n'ai qu'une seule chambre d'amis.

- Je n'en ai pas besoin d'une, répondit mécaniquement Gaara comme s'y était attendu Naruto.

- Euh, je peux dormir sur le canapé… affirma nerveusement Kankuro qui regardait sa sœur sourire innocemment.

- Non-sens, affirma l'Uzumaki en secouant la tête. Je ne vais pas laisser un invité dormir sur le canapé dans ma propre maison. Ce sera moi qui…

Naruto s'interrompit au milieu de sa phrase lorsqu'une idée lui vient. Oui, cela pourrait marcher. Bien sûr, il allait se faire engueuler par la personne par la suite, mais les avantages l'emportaient largement sur les inconvénients. L'Uzumaki sourit et, pour une raison quelconque, Kankuro décida qu'il était plus en sécurité à proximité de sa sœur.

- J'ai peut-être une autre solution, annonça Naruto. Cependant, cela inclurait que Temari soit hébergé par un ami à moi.

- Pourquoi moi ? Demanda la concernée, suspicieuse quant à la raison pour laquelle elle avait été choisi au lieu de son frère.

- Ce sera plus facile ainsi, affirma Naruto avec un sourire qui se voulait rassurant mais se révéla être inquiétant. Entrons, je vais t'expliquer et te donner l'adresse si cela te convient.

Gaara hocha la tête et suivit l'Uzumaki dans la maison. Kankuro et Temari, après un moment d'hésitation, leur emboitèrent le pas. Les deux avaient du mal à décider lequel entre leur frère et leur hôte était le plus effrayant à leur pire. Tout le monde s'installa sur le canapé, ou l'un des fauteuils autour de la table du salon. Naruto griffonna rapidement une note avant de reporter son attention sur le trio.

- Bien. Pour en revenir à pourquoi j'ai choisi Temari plutôt que Kankuro, c'est parce que mon ami, aussi énervant soit-il à ses heures, ne peut tout simplement pas refuser la demande directe d'une femme.

- C'est tout ? Demanda la jeune femme, sceptique.

- C'est tout. Confirma Naruto en hochant la tête.

- Je trouve ça étrange à croire.

- Eh bien, il pourrait y avoir une autre raison… Admit l'Uzumaki avec un sourire.

- Oh ? Et puis-je savoir laquelle ? Demanda Temari, les yeux plissés.

- Il se trouve que le nom de mon ami est Shikamaru Nara.

Temari rougit légèrement, avant de faire un sourire carnassier. De toute évidence, elle semblait très enthousiaste à l'idée de se faire loger par le garçon à tête d'ananas. Cependant, ce n'était pas pour les mêmes raisons que Naruto. Peu importe au final, puisque cela arrangeait tout le monde.

- Tu as parfaitement raison, Naruto. Décida Temari après quelques secondes. Je pense que je vais aller demander à ton ami de m'héberger.

- A ce propos, l'avertit le garçon, demande directement à sa mère. Elle n'aura aucun problème avec ça et cela évitera une longue et ennuyeuse discussion avec Shikamaru qui s'avérera au final qu'une simple perte de temps.

- Ok.

- Bien, voilà l'adresse ! Lui dit Naruto en lui tenant la note qu'il avait écrite à leur arrivée. Oh, et amuse-toi, je suppose.

- Oh, ne t'inquiète pas pour ça ! Je suis sûr que Shikamaru et moi allons très bien nous entendre…

Et sur ce, elle prit ses affaires et partit chercher l'adresse de son futur lieu de résidence. Naruto retint une grimace en songeant à ce qui allait lui arriver lorsque le Nara apprendrait que c'était lui qui avait envoyé Temari.

Les chances qu'il refuse de l'héberger étaient à la base de 0%, à cause de son flegme naturel. Mais comme il avait dit à la Sabaku de s'adresser à sa mère directement, les probabilités étaient passées instantanément dans le négatif. Sérieusement, cela allait donner quelque chose d'intéressant chez les Nara ce soir-là. Naruto reporta ensuite son attention vers ses invités restants

- Gaara, fais comme chez toi, déclara-t-il en se levant. Kankuro, suis-moi. Je vais te montrer ta chambre. Une dernière chose, mais c'est important : ce que vous voyez ou entendez dans cette maison, reste dans cette maison ! Je me suis bien fait comprendre ?

Lorsque Naruto dit ces mots, la température sembla chuter de plusieurs degrés. Une aura sombre sembla se dégager tout autour de la forme de l'Uzumaki et se propager vers le reste de la pièce. Même Gaara, qui ne montrait pas beaucoup d'émotions, ne put totalement retenir un frisson. Les deux hochèrent la tête, avec un peu plus de précipitation qu'ils ne l'auraient fait dans d'autres circonstances.

- Bien ! S'exclama joyeusement Naruto, alors que l'aura noire disparaissait dans le néant comme si elle n'avait jamais existé. Kankuro, c'est par là.

« Oui, Naruto est définitivement le plus effrayant des deux… » Fut la conclusion de Kankuro, encore pâle de ce qu'il venait de voir, alors qu'il suivait l'Uzumaki vers sa chambre pour les prochaines semaines.


Cette nuit-là, bien loin de Konoha, un autre événement majeur était sur le point de se conclure. Alors que Naruto dormait paisiblement dans son lit, une autre personne courait pour sa vie, essayant de fuir ses assaillants comme elle le pouvait. Cependant, en dépit de tous ses efforts, elle savait qu'elle n'y arriverait pas. Pas plus que la dernière fois, ou celle d'avant, où toutes les précédentes.

Ce n'était pas faute d'essayer, mais eux, contrairement à elle, étaient des shinobis formés, doués à traquer et piéger leur proie. Ils bénéficiaient également de l'avantage du nombre. Là où cette personne était seule, ils étaient trois. La seule raison pour laquelle elle parvenait encore à s'enfuir était parce qu'ils, tout comme elle, ne cherchaient pas à la tuer. Toutefois, si elle se faisait capturer, il n'y avait aucun doute que son traitement serait pire que la mort. Bien pire.

Cette personne qui s'enfuyait, peu importe dans quel angle elle était observée, avait les traits d'une femme. Pourtant, en dépit de cette évidence, « elle » était un homme. Ses cheveux, longs, étaient noirs et soyeux. Son peau était claire, presque comme de la porcelaine et ses yeux étaient marrons. Son apparence féminine était renforcée par le fait qu'il portait un kimono rose sans manche aux bordures rouges.

Son nom était Haku Yuki et, en dépit de son talent pour le ninjutsu et de son Kekkai Genkai, il n'était pas un shinobi. Cependant, s'il l'avait été, il aurait été un excellent médic-nin, car ses compétences en guérison étaient exceptionnelles. Tsunade elle-même en aurait été impressionné.

Et actuellement, il courait aussi vite qu'il le pouvait. Naruto l'avait prévenu qu'il pourrait être en danger en dehors de Konoha,et le Yuki avait affirmé qu'il ne courrait aucun risque. Il se rendait compte à présent qu'il avait eu tort. C'était affligeant la façon dont il était forcé de fuir et qui, combiné à sa politique de « ne pas tuer », rendait sa vie actuelle particulièrement difficile.

Le pire était qu'il savait pertinemment comme tout cela avait commencé. Haku était parfaitement conscient qu'il avait été suivit depuis l'instant où il avait franchi les portes de Konoha, exactement comme l'avait prédit Naruto. Au début, ils s'étaient contenté de l'observer, jusqu'à ce qu'un jour, pas si longtemps après son départ, il fit une erreur. Il n'avait rien fait de mal, naturellement, mais pour ses poursuivants, cela avait été le prétexte qu'ils avaient cherché.

Cela avait commencé lorsque Haku avait soigné un shinobi. Bien sûr, c'était une bonne chose à faire. Cela aurait été un nukenin, la situation aurait été différente, mais il n'en était pas un, et il avait guéri ses blessures. Il ne comprit les conséquences qu'après-coup, lorsque ce trio d'Anbus, vraisemblablement de Konoha, avait commencé à l'attaquer.

Le shinobi que Haku avait soigné était de Kumo, ce qui était le premier point. Cela c'était passé dans une petite ville de Kaminori no kuni, ce qui était le second point. Le Yuki, personnellement, n'était affilié à aucun village caché, mais son lien avec Naruto faisait qu'indirectement, il représentait Konoha, ce qui était le troisième point. Le Yuki avait utilisé un ninjutsu médical pour guérir le shinobi, faisant qu'il était potentiellement considéré lui-même comme tel, ce qui était le quatrième point.

Ces quatre points étaient la raison pour laquelle il était actuellement poursuivit. Si l'un d'entre eux n'avait pas été présent, lorsqu'il avait guéri le shinobi, rien de tout cela ne se serait passé. Cependant, les quatre points avaient été réunis. Pour ces Anbus de Konoha, Haku était donc un « shinobi de Konoha » qui avait guéri un shinobi de Kumo, dans leur propre pays, alors que les deux villages n'étaient pas alliés. Autrement dit, une interpellation pour interrogatoire était de rigueur.

Après plusieurs heures de course, Haku s'arrêta enfin et reprit sa respiration. Il les avait semés. Cela ne durerait que quelques heures, au mieux, mais il pourrait prendre ce répit pour se reposer. Evidemment, toute cette situation pouvait simple être désamorcée si le Yuki se décidait à contacter Naruto en utilisant le sceau prévu à cet effet qui était tatoué sur son épaule.

Néanmoins, Haku était obstiné. Tant qu'il était dans un village relativement peuplé, et à la vue des regards, il était relativement en sécurité. C'était lorsqu'il reprenait la route qu'il courrait le risque d'être capturé. Cependant, alors qu'il était dans une « zone sure », le Yuki avait au moins la possibilité de faire du bien autour de lui. C'était cette seule raison qui faisait qu'il n'avait pas encore contacté Naruto.

Cependant, il savait que, tôt ou tard, il lui faudrait faire face au genin blond de Konoha. Il n'avait pas hâte de cela, mais pour d'autres raisons que celles qui étaient évidentes. Naruto avait, en quelque sorte, une double identité : lui-même et Naruko Benihime. Et Haku était amoureux de Naruko. Il avait cependant un peu de mal à gérer ses sentiments lorsqu'il devait faire face à la forme masculine de la Benihime. A moins que ce soit elle qui était la forme féminine de l'Uzumaki. Ah… Tout cela était tellement confus. Peut-être que quelques heures de sommeil lui ferait du bien…


Et voilà, ce sera tout pour cette fois. Certes il n'était pas aussi long que tous les derniers, mais je trouve ce format plus raisonnable. C'était mentalement épuisant décrire plus de 10 000 mots par chapitre, comme je le faisais avant. Et ainsi, je publierais plus facilement et plus souvent. Promis, vous n'aurez donc pas à attendre 1 an et 4 mois de plus pour la suite.

Bien, maintenant que le chapitre est fini, il est temps de parler un peu. Je pense que certain l'auront remarqué, le style d'écriture du chapitre change de façon assez brutal vers la fin du premier quart. C'est... normal, je suppose. J'avais commencé à écrire le début de ce chapitre il y a plus d'un an, bien avant que j'ai l'idée de Ryuuketsu et Keiki no Atarashii. Et franchement, j'ai déjà pris assez de temps comme ça à écrire ce chapitre pour ne pas réécrire les 2000 premiers mots qui ne sont pas si mal que ça.

Le reste du chapitre, comme vous l'aurez remarqué, reprend le style que la plupart d'entre vous êtes habitué dans mes fics les plus récentes. Parlant de fics récentes, je sais que certains auront envie de m'étriper pour ce que je suis sur le point d'écrire, donc rappelez vous de ceci avant de lire al suite: c'est un projet futur. Vous aurez encore de nombreux chapitres avant que l'un de ces projets ne voit le jour.

Ainsi donc, comme je l'ai suggéré juste au dessus, pendant mes presque trois mois d'absence sur le site (bras cassé et tout, et tout...) j'ai eu l'idée, encore, de deux nouveaux projets qui, il me semble, ont beaucoup de potentiel. Et comme je n'arrive pas à me décider, j'ai décidé de procéder à un vote dans les rewiews, pm, et autres commentaires !

Projet A: Quatrième guerre shinobi, Naruto échoue à vaincre Madara et se retrouve piégé dans le Mugen Tsukuyomi. Cependant, de par sa condition de Jinchuriki des neuf bijus et de rikudo sennin, au lieu d'un rêve, il parvient à se connecter au Juubi qui lui permet de recommencer sa vie ses débuts dans la découverte du shinobisme. Ce n'est pas un retour dans le temps, dans la mesure où son corps réel est toujours piégé à l'intérieur de l'un des cocons du Juubi, mais l'illusion du Mugen Tsukuyomi est telle qu'à mesure que l'histoire de Naruto se poursuit, la réalité est réécrite. Et pour couronner le tout, Notre blond favori vit sa vie sous une toute nouvelle forme: celui d'un jeu vidéo. Après tout, la vie est un jeu ! Naru/Harem potentiel

Projet B: La quatrième guerre shinobi est terminé, et le pire s'est produit. Kaguya a vaincu. Trois mille ans après l'application du Mugen Tsukuyomi, il ne reste que Kaguya, le Juubi et un troisième individu, toujours piégé dans l'illusion éternelle. Tous les autres ont depuis longtemps été transformés en zetsus blanc et leur esprit s'est dissipé dans le néant. Kaguya a atteint son but ultime, elle devrait être heureuse, mais elle ne l'est pas. Elle sent comme un vide au fond d'elle. Elle, une déesse, n'est plus vénérée car il n'y a plus personne pour le faire. Sa recherche d'identité la conduit à la seule personne qui, malgré avoir été plongé dans le Mugen Tsukuyomi, a réussi à éviter le zetsufication. Voyage dans le temps ! Naruto/Kaguya !

Dîtes moi ce que vous en pensez et lequel des deux vous plait le plus. Vote ouvert jusqu'à ce que deux des quatre fics les plus récentes atteignent 10 chapitres !

Actuellement, les votes, après une semaine, en sont à:

Projet A: 14

Projet B: 13

Comme je m'y attendais, c'est très serré. Heureusement, il reste encore pas mal de temps avant qu'une décision soit prise. Qui sait, l'écart se creusera peut-être. Mais pour le moment, c'est plus ou moins une égalité.

ps: je vais faire quelques retouches sur Keiki no Atarashii, car je me suis rendu compte que certaines dates (et détails mineurs) que j'ai mis ne concordent pas avec l'univers de High School DxD. Après cela, j'aurais quelques réponses aux commentaires à faire et puis je vais me remettre à écrire un chapitre.

pps: Pour ceux qui attendent un chapitre de Burakumin, il y en aura un bientôt. Cependant, je vais cesser d'écrire cette fiction sous son format actuel. Initialement, je l'avais écrit sous forme de pièce de théâtre, car le ton de la fic s'y prêtait, mais c'est vraiment épuisant à écrire. Je vais donc, à partir du chapitre 12, commencer à écrire cette fic de la même façon que pour mes autres. Je ne ferais pas non-plus de réécriture de mes 11 premiers chapitres, car je n'ai pas le temps et que cela témoigne de l'évolution de mon style, de mes réussites et de mes échecs. (Mais surtout parce que je n'ai pas le temps, ou la flemme... ou les deux !)