Nous y revoilà. À peine une histoire achevée qu'une autre commence, cette fois bien différente. Donc, avant de vous laisser lire le prologue, voici la note d'auteur pour introduire :
Je ne respecte AUCUNE des timelines des diverses versions de l'univers de DC comics. Ceci est ma propre version, et si je risque de faire référence à divers événements qui vous seront familiers, c'est normal. La même chose est valable avec les personnages, leurs origines et les relations entre eux. Je peux respecter certaines choses que d'autres auteurs et autres ont faites avant moi, mais je garde le dernier mot. Alors s'il vous plaît, ne venez pas me critiquer en me disant «tu te trompes, il est arrivé ceci à machin et ça à truc».
Puisqu'il s'agit de ma propre version de l'univers de Batman, il va aussi de soi que je me réserve le droit d'y foutre royalement le bordel si j'en ai envie. Et croyez-moi, je ne vais pas me gêner. :-D
Cette fanfiction est également classée M parce qu'il va y avoir beaucoup de violence, du sang et quelques lemons. Vous êtes prévenus, alors ne venez pas pleurnicher si certains passages crus vous choquent.
DISCLAIMER : Batman, les personnages, les lieux et les événements sont des créations de Bob Kane et la propriété de DC comics. Je me réserve les droits d'utiliser ces propriétés dans un but de divertissement uniquement, afin d'écrire une histoire.
Prologue
Douloureux adieux
Docks du vieux Gotham,
28 mai, 20h32
C'est avec un regain d'espoir que j'entends la camionnette s'immobiliser sur l'asphalte inégal des docks. Si les hommes de main ont fait correctement leur travail, ils apportent avec eux notre dernière chance. Sinon, je jure qu'ils vont regretter de ne pas s'être fait avorter par leurs garces de mères.
Je me laisse tomber adroitement de la pile de caisses sur laquelle j'étais installée et passe rapidement ma main sur mes habits pour tenter de les rafraichir un peu. Cela fait si longtemps que je n'ai pas pu les nettoyer…la poussière commence à s'accumuler, et en n'y prenant pas garde, je vais bientôt sentir comme les autres primates qui m'entourent.
La porte du vieil entrepôt dans lequel nous sommes installés claque, et des cris d'horreur me parviennent comme une douce mélodie. Un large sourire se dessine sur mes lèvres et je m'approche de la femme brune qui est traînée par deux fiers-à-bras masqués. Sur une carte épinglée sur sa blouse blanche de médecin, on peut aisément lire «Docteur Samantha Cohen». Lorsque notre invitée m'aperçoit, elle cesse de pleurnicher et pâlit.
-Harley Quinn…, murmure-t-elle avec des accents de crainte.
-Oooooh, tu as entendu parler de moi? dis-je en gloussant. Je suis flattée. Ne prends pas garde à l'état déplorable des lieux; nous n'avons pas eu le temps de faire le ménage !
Je ris de ma bonne blague. L'état des lieux est déplorable. Nous avons investi un entrepôt abandonné, quelque part sur les docks du vieux Gotham. La crasse et les toiles d'araignées s'accumulent partout, et il flotte en permanence une effroyable odeur de poisson pourri et de moisissure. Mais au moins, ici, nous avons été tranquilles pendant des mois, sans que personne ne vienne nous déranger.
-Je vous en supplie, pleure-t-elle maintenant. Laissez-moi partir.
Je m'agenouille à sa hauteur et lui relève le menton, comme on le ferait à un enfant timide. Je visse mon regard sur le sien et incline la tête sur le côté, ce qui fait tinter les grelots de ma coiffe.
-Mais on ne te veut aucun mal, Samichou. Pourquoi, est-ce que ces sales brutes t'ont blessée ? HEIN ?!
Les hommes écarquillent les yeux derrière leurs masques et se répandent en justifications vaseuses. Ils affirment avoir suivi mes ordres à la lettre, ce qui impliquait de ne pas brutaliser le gentil docteur. Un sourire s'affiche sur mes lèvres et mon attention se reporte sur notre invitée.
-Tu vois ? Tout ce que l'on veut, c'est que tu fasses ton boulot de médecin en aidant un pauvre malade. C'est tout.
-V…vraiment ? Je peux…je peux faire ça, bien sûr. Où est le patient ?
Bien. Elle comprend que sa survie dépend de la qualité de son travail. Je ne pense pas qu'elle nous posera de problèmes.
-Allez, je lance en la forçant à se relever. C'est par ici!
Il lui faut une poussée dans le dos de ma part, mais elle avance finalement d'un pas mal assuré. Je prends la tête de notre groupe d'une roulade joyeuse vers l'avant et sautille vers les quartiers de monsieur J. Je pousse la porte et annonce mon entrée :
-Chéri ! Le docteur est arrivé !
-C'est pas trop tôt, grommèle-t-il en toussant. Ne vois-tu pas que je suis trèèès malade ?
-Mais bien sûr mon poussin, je réponds en m'élançant pour lui donner un gros câlin de réconfort.
Il me laisse faire sans broncher, même si d'habitude, ce gros nounours déteste les embrassades en public. Encore une fois, mon cœur se serre en voyant l'état pitoyable dans lequel il se trouve. Son beau visage est luisant de sueur et couvert de petites veinules verdâtres, et son éternel sourire ressemble maintenant plus à une grimace qu'à autre chose. Tandis que je le serre contre moi, je le sens qui tremble, et ce n'est pas à cause de ma présence. Cette maudite maladie est en train de prendre le meilleur de lui !
Monsieur J. m'éloigne de lui et se tourne vers le docteur Cohen pour l'examiner. La femme, qui semblait déjà nerveuse en ma présence, semble se ratatiner devant la magnificence de monsieur J. Même malade, il sait s'imposer.
-Je te salue, toubib, dit-il en se forçant à sourire. Tu m'excuseras de ne pas être un meilleur hôte, mais passons aux choses sérieuses sans plus attendre : je suis malade, et tu vas me soigner.
-Sinon, j'ajoute, je vais te faire un joli petit trou dans ta petite tête. Après que tu aies remboursé le temps que tu as fait perdre à ces braves hommes.
Les hommes de main, se sentant concerner, ricanent en passant quelques commentaires disgracieux sur les attraits féminins de la docteure. Je soupire, mais je sais que ces porcs ont leur utilité. C'est que monsieur J. n'a pas le temps de faire par lui-même toutes les basses besognes !
-Je vais faire de mon mieux, monsieur le Joker, annonce le docteur Cohen en ravalant sa salive.
-J'espère bien.
Un léger frisson d'excitation remonte malgré moi ma colonne vertébrale. Oh que j'aime lorsqu'il est menaçant ! Il a l'air si puissant, une vraie force de la nature. Je recule pour laisser le docteur examiner les appareils médicaux que nous avons volés un peu partout et va donner des ordres aux hommes. C'est qu'il faut s'assurer qu'aucun trouble-fête ne vienne déranger monsieur J. durant sa guérison. Surtout ceux portant une cape noire…
XXXXXXX
Docks du vieux Gotham,
28 mai, 1h02
Ma bonne humeur s'est depuis longtemps évaporée. Cela fait maintenant des heures que le docteur Cohen travaille, et rien n'indique une forme de progrès. Je suis peut-être une psychiatre diplômée, mais je ne comprends rien à ce charabia médical, ni à ces ennuyeuses infos qui s'affichent sur les appareils.
Tout allait bien, pourtant. Elle a posé quelques questions à monsieur J. sur ses antécédents, et bien que j'aie été obligé d'user de toute ma persuasion pour le convaincre, il a fini par raconter cette horrible histoire de produits chimiques. Ceux qui lui ont donné cette apparence. Personnellement, je trouve qu'elle lui sied à merveille ; mais apparemment, avoir été plongé dans une cuve remplie de toxines peut avoir des effets néfastes sur l'organisme.
L'expression inquiète du docteur ne m'a pas rassuré. Pour me changer les idées, j'ai accepté de mauvaise grâce de la laisser seule avec mon chéri. Ce n'est pas que je pense qu'il ne peut pas se débrouiller seul, mais…il n'est pas dans son état normal. Il a besoin de moi.
Je me suis de nouveau perché dans les hauteurs, sur une pile de caisses. J'aime bien ça, comme ça j'ai la paix. Mais je dois dire que je ne suis pas moi-même dans mon assiette. Toute cette affaire m'a profondément bouleversée. J'ai plus souvent envie de pleurer que de rire, et chaque fois que mon regard croise monsieur J., c'est pour voir sa souffrance s'accroitre en même temps que son humour diminue. Désespoir.
Mon regard croise une flaque d'eau stagnante sur le sol fissuré. Désœuvrée, je me laisse tomber au sol et m'accroupis pour observer mon reflet. Mon costume est sale et abîmé par le manque d'entretien, ça c'était connu ; mais maintenant, c'est mon visage qui apparait. Le fond de teint blanc est ruiné, mon eye-liner a coulé sous mon masque en sillons noir sur mes joues et de tristes mèches blondes percent de sous mon chapeau. J'ai une allure misérable, à l'image de l'état de mon âme.
Il me semble que j'avais ordonné aux patrouilles extérieures de me faire des rapports aux demi-heures, non ? Cela fait plus de trois quarts d'heures, et ma radio reste silencieuse…furieuse, je me saisis de l'appareil et beugle à leur intention :
-Je croyais vous avoir ordonné un rapport régulier ? Vous ne savez donc pas que c'est impoli de faire attendre une dame ?!
Rien, le silence. Ils ne prennent même plus la peine de me répondre, ces sales petites vermines. Folle de rage, je balance cette radio inutile et apprécie le fracas qu'elle fait en allant se pulvériser contre un mur.
C'est alors qu'un des hommes m'approche, incertain s'il devrait se tenir à distance ou prendre le risque de m'approcher davantage.
-Qu'est-ce que tu veux? je demande brutalement.
-Euh…la doc' veut vous voir. Maintenant.
-Enfin !
Je reprends le sourire. Elle va m'annoncer qu'elle a trouvé comment le soigner. Dans le meilleur des cas, elle pourra le faire immédiatement avec les moyens du bord. Dans le pire, eh bien il nous suffira d'aller voler ce qu'il nous faudra. Ce ne devrait pas être trop difficile.
Le retour sur Terre est abrupt. Ses mots résonnent douloureusement, comme des pierres sur mon cœur.
-Je suis désolée, me dit-elle avec une fausse compassion répugnante. Le Joker souffre d'une dégénérescence du système nerveux très rare appelée syndrome de Ricard. Ce sont les effets à long terme des produits chimiques dont il a été en contact il y a…
-La ferme ! je crie en la giflant. Tu n'as pas le droit d'abandonner. Tu as promis de l'aider !
-J'ai fait de mon mieux ! se défend-elle en se tenant la joue. Mais je ne peux rien faire. Il n'existe aucun remède connu, pas à ce stade avancé de la maladie…
-MENTEUSE ! je hurle maintenant en agrippant le col de sa blouse. Tu es comme les autres, tu te fiches bien qu'il vive ou qu'il meure, c'est ça ? Au fond, tu aimerais ça qu'il crève comme un moins que rien. Avoue ! AVOUE !
-N…non ! J'ai prêté le serment d'Hippocrate!
-Je me fiche de ton stupide serment de machin truc! C'est ta parole contre celle de monsieur J. Et nous savons tous les deux qui je vais croire le plus…
-Pitié !
-C'est trop tard, Samichou, j'annonce en sortant un petit pistolet de l'intérieur de ma tenue. Tu as échoué. Peut-être que le prochain sera moins incompétent.
-Non ! s'écrit-elle, les larmes aux yeux, tandis que je pointe l'arme à feu sur sa tempe. Je vous en supplie, pas ça !
-Fais de beaux rêves, Sami…
Un projectile se déplaçant à grande vitesse surgit de nulle part en sifflant et vient percuter de plein fouet mon poignet droit, celui qui tenait le pistolet. La douleur m'arrache une plainte sourde et je lâche le docteur Cohen, cherchant du regard la cause de cette interruption. Je ne tarde pas à trouver un objet allongé avec une vague forme de…
Soudain, je comprends tout. Pourquoi les sentinelles à l'extérieur ne répondent plus à mes appels, comment j'ai pu être interrompu durant la sentence de cette idiote. Il est ici. Il nous a trouvés !
Batman est là.
Quelqu'un à l'autre bout de l'entrepôt hurle qu'il vient de trouver un de ses collègues inconscients, suspendu la tête en bas au plafond. Il n'y a que Batman pour utiliser de telles méthodes. Ça recommence, comme la dernière fois…
Non, pas cette fois !
-Trouvez-le ! j'ordonne en ramassant de nouveau le médecin terrorisé. Et n'oubliez pas de surveiller le plafond, cette fois ! C'est là qu'il se cache.
Je traîne le docteur Cohen avec moi dans la chambre de monsieur J., signalant à deux hommes armés de me suivre. Ensuite de quoi, je verrouille la porte derrière nous.
L'incapable doctoresse se traîne pitoyablement dans un coin. Je l'avertis de ne rien tenter de stupide, ou elle le regrettera, puis je me saisis d'un fusil d'assaut que j'arme rapidement.
-Harley…grogne monsieur J.
-Tout va bien, mon poussin, je lui dis d'une voix compatissante. Nous allons nous occuper de cette chauve-souris.
Il ricane, puis est pris d'une quinte de toux épouvantable. Dehors, des cris suivis par des coups de feu retentissent. Ce vacarme, c'est des gens qui se battent, des exclamations confuses et des gémissements de douleur. Batman s'est jeté dans la mêlée, semble-t-il.
Une détonation me fait sursauter et de la fumée se met à filtrer sous le battant de la porte. Dehors, les hommes toussent et crachotent, et il me semble entendre le mot «fumigène». Je sais que Batman en a probablement dans son arsenal, et je me tiens prête à l'accueillir.
Le silence se fait long et angoissant. La sueur me coule dans le dos et sur le visage. Curieusement, je me mets à m'inquiéter sur l'effet de la sueur sur ce qui reste de mon maquillage.
Un claquement métallique juste au-dessus de nos têtes me fait réagir. Je crois voir une ombre passer parmi les poutrelles du plafond et j'ouvre le feu dans cette direction, rapidement imitée par les deux autres. Nos balles traversent les tôles rouillées du toit, mais hélas, il n'y a rien. Batman nous a filés entre les doigts.
Un autre bruit sec retentit, puis l'homme masqué à ma droite pousse un cri de surprise en me bousculant au passage. En quelques secondes, il est hissé dans les airs, les pieds entravés par un des grappins de la chauve-souris. Il nous tourne en ridicule !
-Montre-toi, mauviette ! je lance au hasard dans le vide. Viens te battre comme un homme.
Le fier-à-bras restant me regarde comme si j'étais folle, beaucoup moins rassuré que moi. Avec prudence, je m'avance dans une direction, m'assurant bien de surveiller le plafond. Si seulement j'avais une lampe de poche…
Des pas derrière moi me font me retourner, décidée à ordonner à cette brute sans cervelle de ne pas me suivre partout et de surveiller le reste de la pièce. Un glapissement de surprise m'échappe alors que je manque de percuter le torse de Batman. L'homme de main git un peu plus loin sur le sol, assommé. Le chevalier noir, derrière son masque impassible, me dévisage avec sévérité. Je tente d'abord de lever mon arme, mais il me l'arrache des mains presque sans réfléchir avant de la lancer un peu plus loin. Je recule de deux pas, il avance vers moi. J'envoie mon pied vers sa tête, mais il me bloque en levant simplement son avant-bras. Batman contre-attaque avec une poussée violente qui m'envoie contre le mur, déclenchant une explosion de douleur dans mon torse.
Jugeant que je ne suis plus une menace, l'homme chauve-souris se dirige vers le lit de monsieur J. Mon instinct protecteur prend alors le dessus et repousse la douleur. Il est hors de question qu'il fasse du mal à mon chéri !
Je dégaine un petit poignard à la lame empoisonnée et bondit de nouveau vers Batman, profitant de mes talents de gymnaste pour me hisser sur ses épaules. J'enroule mes jambes autour de son cou de taureau et me prépare à frapper, hurlant ma colère.
-Tu ne le toucheras pas avec tes sales pattes !
Mon coup est dévié par ce gantelet blindé qu'il porte. Ma lame se coince dans les excroissances se dressant le long de l'avant-bras et en un instant, il m'a désarmée de nouveau. Cette fois, Batman se saisit de mon bras et me fait balancer par-dessus son épaule comme si j'étais une simple poupée de chiffons. Le choc me coupe le souffle, et il vient m'achever d'un coup de coude dans la mâchoire qui me fait voir trente-six étoiles. Toutefois, je ne sombre pas dans l'inconscience et vois, impuissante, Batman écarter d'un geste le rideau entourant le lit de monsieur J.
-Comme c'est gentil de passer me voir, Batou, dit-il d'une voix faible en pointant un pistolet vers la poitrine de son ennemi.
-Bien joué, monsieur J. ! je m'exclame avec plaisir.
Batman se fige en voyant l'arme braquée sur lui, et je prie silencieusement pour que monsieur J appui sans attendre sur la gâchette. Finis la chauve-pourrie !
Le pistolet émet un déclic, et les muscles de Batman se crisper. Mais à la place d'une balle, c'est un petit drapeau sur lequel est inscrit «BANG» qui jaillit du canon. Monsieur J. éclate de rire devant l'expression ahurie de Batman –ou de la mienne-.
-T'es mort, Batou, dit-il dans un souffle. J'ai gagné.
Son rire se transforme rapidement en gargouillement, et je vois les appareils médicaux s'emballer. Puis, plus rien. Un long bip, continu et agressant, s'élève. La main de monsieur J. retombe mollement sur le côté du lit tandis qu'il fixe le plafond d'un air absent. Batman grogne, puis lève sa main pour lui refermer les paupières.
-NOOOOOOOOON ! je hurle en reprenant le contrôle de mon corps. Monsieur J. ! Monsieur Jiiiiiiiiii !
Batman s'écarte de mon chemin tandis que je me jette sur le corps inerte de mon grand amour. Il ne peut pas être mort, c'est impossible ! Pas lui, il ne peut pas mourir.
-C'est fini, Quinn, me dit Batman en posant une main sur mon épaule. C'est fini.
Je repousse rageusement sa main, tandis que des sirènes de police retentissent à l'extérieur.
-Va te faire voir, Batman ! Tu mens ! Ce n'est pas vrai, il n'est pas…il n'est pas…non…m…monsieur…J.
C'est alors que j'éclate en sanglots. Je me fiche de craquer devant Batman. Sans mon poussin, plus rien n'a d'importance. Je n'ai plus aucune raison de vivre. Mon âme vient de mourir avec lui…
Alors ? Je vous avais prévenu que je foutais le bordel dans l'univers de Batman. N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez aimez, c'est ce qui me donne la motivation de continuer. Et si vous voulez savoir à l'avance quand j'aurai l'intention de publier la suite, ma page facebook d'auteur est dans mon profil. À plus !