Dernier chapitre ! Comme d'habitude, petite note d'auteur à la fin ;)
Nadiane : Personne n'est plus cool que Madara ;) Yep, le coup de l'éventail .. J'avais trop hate de l'écrire ^^
Angel : Si, je suis sadique. Hyper Sadique ! Mega Sadique ! Tu devrais le savoir maintenant ^^ Haha, j'aime bien te faire ce genre d'effet ;)
KuroNeko O_o t'en avais oublié un :p Haha, j'aime bien avoir les gens ^^ mais tu n'es pas la seule, t'inquiète ^^ Ah bah désolée, faut bien que l'histoire se termine, un jour ^^ Et t'as vu, le chap sur Kagami est arrivé ^^ Et ton 2eme message était hyper important en effet ^^
Ichigo : J'aime l'ironie ! Et j'aime embêter mes lecteurs, aussi ;) Et je maitrise pas tant que ça mais je fais de mon mieux ^^
Mathilde chan : Les Senju .. ? Oh, disons qu'ils vont se trouver une place ^^
Cela faisait des semaines qu'Azami n'avait pas aussi bien dormi. Son corps douloureux était porté par un matelas épais mais absolument pas dur, sa tête profondément enfoncée dans un coussin de plume tandis que des couvertures légères et fraiches enveloppaient sa peau totalement nue. Elle n'avait aucun souvenir de s'être déshabillée mais cette situation lui plaisait assez.
Le soleil inondait l'endroit où elle se trouvait, quoiqu'elle n'avait pas la moindre idée de ce que c'était étant donné que ses yeux refusaient de s'ouvrir mais elle entendait les chants aigus des oiseaux qui lui rappelaient une douce matinée de printemps. Une odeur de lilas flottait dans les airs et toute cette ambiance bucolique ne lui donnait pas la moindre envie de se lever.
Une nouvelle fois, elle se tourna, avec une grimace, dans le lit en entourant son oreiller des bras, inspirant profondément et s'étira doucement avant de murmurer :
- Madara ?
Le manque de réponse la fit tâtonner près d'elle, dans le lit mais l'autre partie du matelas était vide. Ou pas tout à fait, vu qu'il y avait une sorte de boite qui semblait être enveloppée dans du papier de riz.
Curieuse, la jeune femme ouvrit les yeux, abaissa la couette aux allures de nuage qui la couvrait et posa le regard sur ce qui ressemblait effectivement à une boite. Entourée d'un ruban de soie rouge, noué sur le dessus, sur un papier jaunâtre, rappelant ainsi un beau paquet cadeau comme elle en avait parfois vus au bordel de Taku, quand un client satisfait offrait un petit quelque chose à sa pute préférée.
Après s'être redressée doucement sur ses coudes, gardant le regard posé sur le paquet, elle tira lentement sur le noeud, écarta le papier et ouvrit la boite, timide, pour y découvrir un kimono. Sans avoir à le toucher, Azami comprit qu'elle avait devant elle un vêtement d'une qualité exceptionnelle et en frôlant le tissu des doigts, un frémissement traversa son corps. C'était exceptionnellement doux.
Enfin, elle redressa la tête afin de scruter l'endroit où elle se trouvait et resta bouchée bée en reconnaissant la chambre qu'elle avait montrée à Madara, des semaines auparavant. Tous les détails y étaient. Les armes accrochées au mur, les grandes fenêtres, dont une était ouverte sur un petit balcon, le tapis de fourrure grise et les draps blancs éclatants.
Une baignoire était installée dans un angle de la pièce, proche du balcon et était baignée de lumière, et elle pouvait même y voir de la fumée s'élever, indiquant qu'elle était prête à l'utilisation.
Sans attendre plus longtemps, la jeune femme se leva, s'approcha du coin salle de bain et regarda un instant les flacons de verres déposés sur une petite étagère au dessus du bain, des serviettes blanches attendre sur plusieurs barres sur le côté et Azami commença par sentir le contenu de chaque fiole.
Toutes avaient un parfum fleuri et Azami en choisit une un peu au hasard, ne sachant pas comment choisir autrement, et elle se plongea immédiatement dans l'eau chaude, incapable de résister plus longtemps.
Une fois ses cheveux pleins de mousse, la jeune femme reposa sa tête contre le bord de la baignoire en regardant dehors et soupira de bien être.
Elle ne pouvait voir qu'une forêt à perte de vue, comme si rien d'autre existait et c'était magnifique. De temps en temps, elle voyait des oiseaux passer en chantonnant, souriait en entendant le gazouillement d'oisillons mais la chaleur de l'eau dépassait tous les autres sensations. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas connu quelque chose d'aussi agréable et pouvoir se baigner comme ça la détendait.
Après une bonne heure passée dans l'eau, qui ne baissait pas de température grâce aux braises sur lesquelles la baignoire étaient posée, la jeune femme sortit enfin de l'eau, s'enroula dans une serviette tiède et se sécha avec délicatesse.
Puis, elle ne résista pas plus et enfila le kimono avec délectation. La caresse du tissu sur sa peau était comme le toucher d'une plume et c'était terriblement bon.
Après l'avoir fixé grâce au obi, avoir ajusté ses cheveux en un chignon stricte, la jeune femme souffla un bon coup avant de sortir de la chambre.
Le sursaut qu'elle eut quand elle vit une silhouette dans le couloir l'obligea à reculer de plusieurs pas et Azami écarquilla les yeux en reconnaissant Hashirama Senju, la tête inclinée devant elle, l'air humble. Sans y faire attention, la jeune femme repensa à la conversation qu'elle avait eue avec Madara, il y a tellement longtemps et demanda :
- Senju ?
- Hashirama Senju, ma dame, votre modeste serviteur. Puis-je vous aider à ajuster votre kimono ?
- Je .. crois que c'est bon comme ça.
- Dans ce cas, je vous ai préparé un petit déjeuner à la cuisine.
Après un regard circulaire, la jeune femme acquiesça doucement et suivit l'homme au rez de chaussée où il l'installa à table, dans une pièce à vivre simple mais magnifique et rapidement, il lui apporta un petit déjeuner composé d'omelette, de riz au pavot, des légumes légers et même une soupe au miso. C'était trop pour elle seule mais elle avait l'impression de mourir de faim et elle se dépêcha de commencer à engloutir ce repas préparé avec soin.
Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que son ventre soit plein et avec un étirement, Azami sourit un instant dans le vide avant d'appeler :
- Hashirama ?
- Oui, ma dame ?
Le Senju sortit de la cuisine d'un air affolé et demanda :
- Quelque chose n'allait pas ?
- Si, parfait. Sais-tu où est Madara ?
- Uchiha-dono est au village, en train de gérer les derniers détails.
- Quels détails ?
- Il a dit que c'était une surprise, que je ne devais pas vous en parler.
- Et je peux sortir ?
- Ne voudriez-vous pas visiter la maison, à la place ?
- J'ai confiance en Madara, je suis sûr qu'il l'a faite parfaitement à mon goût.
- Je l'ai construite pour vous, grâce à une de mes techniques.
- C'est très aimable. Mais je ne veux vraiment pas rester enfermée par une si belle journée.
Après une courte hésitation, Hashirama lui tendit la main d'un geste gracieux et murmura :
- Il sera fait comme bon vous semble, ma dame.
Azami attrapa son aide pour s'y appuyer et se lever, ajusta doucement son kimono avant de se diriger d'un pas résolu vers la porte d'entrée où elle enchaussa des geta à sa taille et sortit enfin de la maison.
La vue était à couper le souffle. Elle se trouvait au sommet d'une falaise immense, qui donnait sur un village vaste, aux allures prospères. Dix mètres la séparaient du vide mais une barrière en bois brute avait été construite juste avant pour empêcher les accidents. Les alentours de la maison auraient pu être terreux, mais un étendue d'herbe se perdait jusqu'aux bois, derrière l'habitation.
Sans attendre, la jeune femme emprunta le chemin dallé qui menait à un escalier creusé dans la roche, sur le bord de la falaise, jusqu'à rejoindre le village, au bas de la muraille de pierre en soulevant un peu son kimono de sorte à ne pas marcher dessus.
Le village était très animé et des dizaines de personnes étaient dans les rues, appréciant le marché journalier. Azami n'en avait jamais vu d'aussi grand, ni à Samohara, ni à Nishio et elle ne put s'empêcher de s'arrêter à chaque stand, où les vendeurs la saluaient avec respect, lui offraient parfois un fruit ou même un vêtement, qu'Hashirama s'occupait de porter et ils avancèrent comme ça jusqu'à atteindre un pont de bois, au dessus d'une rivière paresseuse mais large.
À peine eut-elle posé les pieds dessus, la jeune femme sentit une petite brise caresser sa nuque et elle ferma les yeux, le coeur léger.
C'était ça. Ce dont elle avait toujours rêvé. Une paix totale, ou tout le monde accepterait son voisin, sans jalousie ni fierté déplacée et c'était agréable.
Elle resta là un long moment, la tête posée dans ses mains, accoudée à la palissade du pont, à écouter l'eau clapoter sous ses pieds. Tout était tellement calme et tellement doux qu'elle avait l'impression de flotter, jusqu'à ce qu'une présence tout à fait reconnaissable se fasse sentir derrière elle et qu'une main douce se pose sur le bas de son dos.
Azami ouvrit doucement les yeux, frémissant, posa le regard sur Madara qui regardait l'horizon face à lui et se tourna vers lui en lui attrapant doucement la taille pour qu'il la prenne dans ses bras.
Sans un mot, l'Uchiha ne se fit pas prier, entoura ses épaules fines avec délicatesse pour l'attirer contre lui et ferma les yeux en posant le nez dans les cheveux soyeux de son amie, déposant un baiser tendre sur son front avant de murmurer :
- J'avais ordonné à Hashirama de te laisser à la maison.
- Je voulais voir où tu en étais.
- Je n'ai eu que quelques heures depuis que le genjutsu a été pleinement effectif, je suis loin d'avoir terminé.
- Mais ce que j'ai vu me plait déjà beaucoup.
Sans répondre, Madara glissa une main douce sur la nuque de la jeune femme, avant de murmurer :
- As-tu au moins pris le temps de visiter la maison ?
- Non. Mais je te fais confiance.
Après avoir secoué la tête d'un air désapprobateur, Madara attrapa la main de la jeune femme et la mena en direction de leur maison, ignorant ses réticences avec amusement.
D'abord, il lui montra la pièce qu'elle lui avait réservé, où il avait aménagé un petit salon digne de celui qu'ils avaient eu au bastion des Uchiha mais il précisa plusieurs fois qu'ils pouvaient changer si ça ne lui plaisait pas.
Quand il l'entraina à l'étage, Madara sembla se tendre un peu, comme s'il redoutait sa réaction mais Azami savait déjà ce que contenait la seconde pièce de l'étage. Elle n'avait même pas besoin d'ouvrir la porte pour savoir qu'elle cachait une chambre d'enfant, plus vaste que celle qu'elle lui avait montré mais tout aussi bien équipée et orientée de sorte à ce qu'elle soit souvent ensoleillée.
Cette fois, ce fut Azami qui précisa :
- O-on peut faire une salle de bain si tu veux, ou un bureau ou n'importe quoi …
- Serais-tu en train de paniquer ?
- J-je ne suis pas sûre de vouloir un enfant encore …
Après un sourire, Madara caressa le bas de son dos du pouce pour essayer de la rassurer un peu et confia :
- J'aimerais que cette pièce reste comme ça, pour le moment. Et quand tu seras prête …
- Parce que tu es prêt, toi ? D'avoir un enfant avec moi et .. que ça soit officiel .. ?
Avec un petit rire, auquel Azami n'était vraiment pas habituée, mais elle pensa que la situation nouvelle dans laquelle ils se trouvaient en était sûrement la cause, Madara l'embrassa sur la tempe et murmura, d'une voix grave :
- Pour moi, c'est officiel depuis notre premier baiser.
- M-mais … quand je suis allée à Kumamoto ?
- Non. Une belle journée d'été, il y a quinze ans.
- Ça n'était pas un baiser .. Pas vraiment ..
Sans attendre, Madara posa les lèvres sur celles d'Azami, d'une manière chaste et demanda, en la regardant dans les yeux :
- Vraiment ?
La jeune femme détourna le regard, affreusement gêné par la situation et baissa la tête en abaissant toutes ses défenses.
Si, ça en était un. Et c'était la chose la plus intense sûrement qu'elle avait vécue de toute sa vie. Elle n'était qu'une enfant, naïve et innocente et pourtant, elle était tombé profondément amoureuse d'un garçon qu'elle ne reverrait sûrement jamais.
Puis, elle repensa à tout ce qu'ils avaient traversé, chacun de leur côté, jusqu'à ce qu'ils soient de nouveau réunis et leur relation tumultueuse au début. Jusqu'à ce qu'ils trouvent un terrain d'entente, qu'ils expriment enfin leurs rancoeurs.
En jetant un coup d'oeil vers Madara, Azami s'aperçut qu'il l'observait toujours avec attention, pouvant presque lire son débat intérieur et demanda :
- Tu aurais un peu de temps à m'accorder ?
- Tout le temps du monde.
Les joues à présent rouges, Azami l'entraina au rez de chaussée, ordonna à Hashirama de disposer une couverture dans l'herbe fraiche et s'y installa avant de relever le nez vers Madara qui l'avait regardée faire, une main sur la hanche.
Celui ci l'y rejoignit, trouvant cette situation assez ridicule mais elle ne voulait sûrement pas salir le kimono. Sans un mot, il la laissa se placer contre lui, le regard perdu dans le ciel bleu et Azami demanda :
- Tout est terminé alors ?
- Tout vient de commencer.
- Combien de temps pourras-tu garder l'illusion en place ?
- Toute une vie.
Avec un soupire pour essayer d'obliger son coeur d'arrêter de battre aussi fort, tandis que Madara se réjouissait de la voir réagir de cette façon, Azami glissa les doigts dans sa main, tendrement et murmura :
- Je te pardonne, Madara. Je te pardonne de m'avoir abandonnée, de ne pas être venu me chercher plus tôt. Même de m'avoir fait terriblement mal. Et même de m'avoir menti en me disant que tu n'aimais pas les baisers.
- Je ne pouvais pas me résoudre à t'embrasser avant.
- Donc à présent, nous effaçons toute notre .. ardoise et …
- Non.
Surprise par autant de fermeté, Azami releva les yeux vers son amant, qui avait le regard accroché quelque part dans l'étendue d'herbe et il la scruta un instant de ses pupilles ébènes avant de murmurer :
- Je ne serais pas l'homme que je suis aujourd'hui sans notre passé commun. Et je ne t'échangerais pour rien au monde.
- Je crois qu'on ne m'a jamais dit quelque chose d'aussi romantique.
De sa main libre, Madara détacha les cheveux d'Azami, les déroula doucement sur ses épaules avant de glisser un baiser tendre dans son cou et murmurer, contre sa peau :
- Je ne suis pas romantique.
- Dis ce que tu veux. Tu m'as offert le monde. Et un kimono magnifique …
En le sentant sourire, Azami jeta un regard amusé à Madara qui se redressa avec un soupire et précisa :
- Ce kimono est sûrement le plus hors de prix au monde. Il appartenait à la fille d'un seigneur richissime. Mais quand je lui ai parlé de toi et à quel point tu serais belle dedans, elle a soudainement décidé de te le donner.
- Tu l'as … torturée ?
- Oh non, loin de là. Elle l'a volontairement donné.
Après avoir acquiescé, Azami se détourna et demanda :
- Et Tobi ? Et Zetsu ?
- Zetsu s'occupe de certains détails, en suivant les ordres que je lui ai donnés ce matin. Pour Tobi, j'ai le regret de devoir t'informer qu'il a succombé à ses blessures reçue pendant le combat. Hashirama n'a rien pu faire.
Une vague de tristesse s'empara de la jeune femme, qui s'était beaucoup attachée à lui mais Madara lui fit relever les yeux en caressant doucement sa main et murmura :
- Il t'a protégé de sa vie et tel était son devoir. Tu ne dois pas pleurer sa mort.
- Mais quand on était à Kumamoto, il était comme mon bébé ..
- Je sais, il m'a raconté. Et tu souhaitais le garder mais aurais-tu vraiment été heureuse en sachant ce qu'il était vraiment ?
- Je .. pense.
- Sois sincère avec toi même, Azami-chan.
Ne voulant pas affronter la réalité, la jeune femme se redressa en soufflant longuement, fit disparaître du dos de l'index les larmes qui perlaient à ses yeux et murmura :
- J-je voulais juste lui donner une famille …
- Je comprends.
- Uchiha-dono !
Azami sursauta en entendant la voix forte de Tobirama s'approcher d'eux et se détourna pour ne pas avoir à le regarder tandis qu'elle ne pouvait retenir sa lèvre inférieure de trembler alorsque Madara se levait pour aller récupérer le coffre que l'homme tenait.
Après l'avoir renvoyé d'un regard, Madara retourna auprès d'Azami, qui se cachait toujours, ouvrit le coffre et sourit en constatant que son contenu était toujours en parfait état, protégé par le renforcement en métal de la malle.
Sans un mot, il en attrapa la première partie et la plaça doucement dans les mains d'Azami qui baissa vivement le regard et sentit son coeur s'arrêter en reconnaissant le chaton en peluche qu'il lui avait gagné alors qu'ils étaient enfant.
Ne pouvant attendre la suivre, elle se tourna vers lui, attrapa le masque avec un sourire et murmura :
- Tu les as retrouvés …
- Quand tu m'as montré la maison que tu voulais, je me suis permis de fouiller un peu.
- Tu n'aurais pas dû faire ça !
Agacée qu'il ait prit une telle liberté, Azami lui donna un coup de poing dans l'épaule, qu'il ne chercha pas à esquiver mais la seconde d'après, elle serrait sa peluche dans ses bras, inspirant son parfum, se dirigeant d'un pas lent vers la barrière, sur le bord de la falaise. La forte odeur de renfermé et de terre humide qu'elle sentait lui fit retrousser le nez mais son esprit trouva bon de lui faire se remémorer l'ambiance du festival, les stands de nourriture, les sucreries à tous les coins de rue, le feu d'artifice.
Madara.
Sans trop le vouloir, elle rouvrit les yeux, les posa sur l'homme derrière elle, par dessus son épaule et il lui adressa un léger sourire tandis qu'il observait ses réactions avec soin, satisfait de revoir, un peu, la fillette qui l'avait tant touché, des années plus tôt et, sans un mot, il la rejoignit, posa les mains sur ses joues, l'entraina dans un baiser tendre.
Voulant le taquiner un peu, Azami se recula un peu mais le jeune homme, n'appréciant pas le geste quoiqu'il le prenait comme un jeu, ne chercha pas plus loin et la fit s'asseoir sur la barrière en l'entourant de ses bras, ignora qu'on puisse les voir tandis qu'il se glissait entre ses jambes, juste pour se sentir totalement contre elle alors qu'il posait la tête contre elle.
Azami, de son côté, avait les mains fourrées dans les cheveux rebelles de son amant, les obligeait à rester en arrière pour en pas qu'ils chatouillent son visage mais plus elle réunissait ses mèches, plus elle avait l'impression qu'il y en avait des tonnes.
Cette pensée la fit rire, interrompant ainsi le baiser mais Madara n'en resta pas là et déposa un baiser envieux à la naissance de la poitrine de la jeune femme, juste au dessus de l'endroit où les pans de son kimono se rejoignaient et, fermant les yeux sous l'ultime sensation de bonheur qu'elle ressentait, Azami murmura :
- Ne trouves-tu pas que c'est vulgaire de faire ce genre de choses en public ?
- Maintenant que j'ai le monde entier sous contrôle, j'espère enfin faire exactement tout ce que je veux sans avoir à me soucier de mon image, et ça inclut de t'embrasser ou même de te faire l'amour où nous le décidons …
Un nouveau baiser, au même endroit, la fit frissonner et elle murmura, en essayant d'ignorer le désir qui montait en elle :
- N'as-tu pas peur de te lasser ?
- De toi ?
- De moi, et de tout ça.
Prenant quelques secondes pour peser le pour et le contre, Madara rouvrit les yeux, pour scruter son expression sereine et répondit enfin :
- Je peux me lasser de cette situation oui, et peut-être annulerais-je l'illusion, un jour. Mais en quinze ans, je ne me suis jamais lassé de penser à toi. Et ça n'arrivera pas, Azami-chan.
Le rose aux joues de la jeune femme donna envie à Madara de les embrasser mais leur position était bien trop agréable pour qu'il bouge alors il posa les lèvres sous son menton, avec tendresse avant de poser l'oreille contre sa poitrine et se laisser bercer par les battements rapides de son coeur, fermant les yeux sous les caresses douces qu'Azami lui prodiguaient.
Oui, il était possible qu'un jour, il ne supporte plus cette paix perpétuelle, qu'il ait envie de retourner au combat, qu'il veuille même tout arrêter mais il y avait tant de choses à faire avant ça. La paix était enfin en place, et grâce à son nouveau dojutsu, il avait ramené son frère à la vie. Celui ci avait d'ailleurs préféré rester à l'écart, pour le moment, mais Madara avait déjà prévu de le présenter à sa femme le plus rapidement possible, qu'ils dînent ensemble dans la soirée, qu'elle le rencontre enfin.
Ainsi, à présent, ce qui comptait le plus à ses yeux de rendre Azami heureuse. Parce que, quelques soient les circonstances, il avait détesté la voir pleurer, quand il était parti. Il aurait voulu la supplier de l'accompagner, qu'elle soit adoptée par les Uchiha, qu'ils grandissent ensemble mais même enfant, ça n'était pas dans la nature de Madara de supplier.
Et pourtant, le destin lui avait fait comprendre que parfois, la patience payait.
Que peut être, montrer à Azami jusqu'où il pouvait aller pour elle était le seul moyen qu'il avait pour lui dire qu'il l'abandonnerait plus jamais. Et qu'il l'aimait profondément.
Fin
Voila, c'est fini ^^
Ce dernier chapitre peut être considéré comme un épilogue, étant donné que je ne vois pas quoi y ajouter. La boucle est bouclée, les amants sont ensemble et rien ne les séparera ^^
J'en étais très fière, avant de la publier, parce que je trouvais l'histoire complète et intéressante et j'espère réellement qu'elle vous a plu autant que j'ai eu de plaisir à l'écrire =)
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, un nouveau chapitre de Living with the Devil a été posté ^^ Je sais, ça fait un bout de temps que je n'avais rien écris mais j'ai été très occupée et ça risque de durer !
Pour la suite des événements, je dois vous poser la question suivante : Préférez vous attendre que je termine d'écrire une fic (Soit un OcUchiha, soit un TobiramaOCMadara) pour être certains d'avoir tous les chapitres à l'heure ou préférez-vous que je commence à la poster et ainsi risquer quelques retards ?
Je vais mettre un sondage sur mon profile, n'hésitez pas à l'utiliser ou à me donner votre réponse en review directement ^^
Donc, je ne vous dis pas à jeudi, mais je vous tiens au courant : je posterai sur mon Facebook d'auteur à ce propos =)
A bientôt !
Sylencia