Ndla : Voilà le bonus comme promis pour fêter l'anniversaire de cette série et sa fin. N'oubliez pas de laissez une review à la fin !

Bonne lecture !


Le Gentilhomme et le Félin

Bonus

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Dans sa profession, une règle d'or : Un vrai cambrioleur s'en prend aux autres criminels. Toutefois, l'Inspectrice Dorobo Nami n'avait pas saisi cette subtilité quand elle avait décidé de prendre l'affaire en main…

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― T'es sûr de toi sur ce coup-là ?

― C'est infaillible ! Je te le jure.

― … Ok.

Le jeune homme leva les yeux vers le véhicule volant qui ne lui inspirait pas confiance. Il eut un long soupir et rabaissa les yeux vers la ruelle où l'attendait un fameux comité d'accueil.

― C'est Dorobo qui te tracasse ? s'enquit le métis.

― Tss jamais de la vie ! C'est seulement que je vois Rosie et Blondinet mais pas la moindre trace de sa présence à elle. Je l'ai pourtant appelé…

Normalement, si les deux manchots étaient là, elle était forcément dans les parages. Il se sentait vexé qu'elle ne le prenne pas au sérieux. Avait-il fait quelque chose de travers durant la conversation ? Non, à son souvenir, il n'avait rien dit qui aurait pu se référer à un sujet sensible. Elle commençait à lui manquer, la Dorobo. Il aimait bien la savoir dans les parages.

Une sorte de filet de sécurité si sa proie devait lui filer entre les doigts.

La police avait l'air désorganisée. Signe que Dorobo n'était pas dans le coin. Comme quoi, c'était vraiment des incapables…

L'Inspecteur Dorobo relevait le niveau. Celle-là, si elle n'était pas là, il aurait bien souhaité qu'on l'invente. Elle rendait à ses cambriolages le piment qu'il lui fallait pour continuer. Elle n'était pas difficile à maîtriser à ses yeux. Par contre, elle pouvait être un vrai poison avec les criminels que Kuroashi prenaient pour cible. Leur corpulence ne leur donnait aucun avantage bien au contraire. Elle et le voleur avaient un même style de combat qui reposait essentiellement sur les avantages que leur donnait leur silhouette plus svelte.

Kuroashi ne pouvait pas le nier. Elle était intelligente, maline, pourvue de nerfs d'acier et d'une détermination qui, combiné avec son sang chaud, faisait des ravages.

Heureusement sinon jamais elle n'aurait tenu la distance face à Kuroashi.

Il rangea ses jumelles et descendit du toit prudemment. Courant dans les rues pour atteindre le port, il se baissa pour se cacher de la vue des hommes de mains qui chargeaient les caisses dans la soute du dirigeable.

Kuroashi le sentait très mal mais il n'avait pas le choix. Il ouvrit lentement l'une des caisses derrière lui. Il en extirpa les statues qu'il alla placer plus loin, faisant des aller et retour discret. Il jetait toujours un coup d'œil à l'avancement du chargement. Le cambrioleur s'introduisit dans la caisse où se trouvaient énormément de polystyrène.

Il eut tout juste le temps de refermer la boîte que le faisceau lumineux d'une lampe torche se braqua sur la caisse. Kuroashi entendit un cri et, par réflexe, il empoigna son arme à feu. Il ravala un cri de surprise en se sentant soulevé et comprit que l'homme avait appelé un collègue pour prendre cette caisse.

Kuroashi espérait qu'il était inscrit « fragile » sur la boîte.

Même après qu'on l'eût déposé, il attendit que la porte de la soute soit refermée pour sortir. Ce fut avec soulagement qu'il s'extirpa de sa cachette, s'époussetant pour retirer le polystyrène.

― Tu as le plan en tête Kuro ?

― Oui ça va aller. Je te rappelle s'il y a du nouveau.

Il raccrocha et monta l'échelle qui permettait de sortir de la soute, refermant la trappe derrière lui. Il se jeta contre le mur du couloir face à lui pour laisser les six hommes armés emprunter le passage. Ils ne l'avaient pas vu, une aubaine. Il se glissa dans la pièce dont la porte se trouvait derrière lui. Ce dirigeable était bien gardé décidément ! A moins qu'il n'y ait une réunion du personnel…

Il entendit un cri étouffé de rage dans son dos et fit volte-face. Il reconnaîtrait ce timbre de voix et cette poitrine entre mille. Le jeune homme eut un sourire faussement innocent qui illumina son visage.

― Oh Dorobo, vous ici, quelle surprise !

Un autre cri sourd lui répondit, toujours aussi chargé de fureur. Depuis combien de temps était-elle attachée à cette chaise ?

Il se pencha vers elle, son regard hypnotisé par ces prunelles couleur chocolat avec la légère pénombre crée par ses mèches devant ses yeux. Il lisait en eux de la colère mais aussi du soulagement que ce soit le jeune voleur et non un des hommes de mains de celui qui l'avait enfermé ici.

Ou lui.

Il évita sciemment de laisser son regard faire un grand plongeon dans le décolleté du haut de la jolie jeune femme. Il avait toujours trouvé que sa tenue de fonctionnaire mettait en valeur ses formes généreuses.

Il retira ses honteuses pensées de son esprit.

― Je vais vous enlevez ça mais soyez gentille compris ?

La jeune femme haussa les sourcils, ce qu'il prit pour un « Non mais tu m'as prise pour qui ? » et il retira le plus délicatement du monde la bande d'adhésive qui scellait les lèvres de la belle rousse.

Qui hurla à plein poumon une fois qu'il le lui fut possible.

Ce n'était pas ce qu'il appelait « être gentille ».

Ses deux mains à ses oreilles, Kuroashi eut une grimace alors que le son transperçait ses tympans.

Il s'empressa de replacer du scotch sur la bouche de l'Inspectrice qui fut outrée. Mais trop tard, il entendait des pas s'approcher de la pièce. Il retira une petite partie de la bande adhésive et se plaqua d'instinct contre le mur à côté de l'accès qui s'ouvrit. La porte le cachait à la vue du garde qui eut un soupir en s'apercevant qu'il n'y avait personne mais que c'était seulement le scotch qui avait lâché.

― Ça va pas de crier comme ça ? s'exaspéra l'homme. Faut vraiment pas être très maligne pour hurler.

Il remit correctement la bande adhésive, évitant de justesse de se faire mordre par la jeune femme.

D'un coup de pied nonchalant, il referma la porte sans avoir à se retourner.

Oh. Il comptait rester ? Kuroashi fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il comptait faire ce dégénéré ? Dorobo s'interdit tout regard vers le cambrioleur. C'était un déshonneur mais elle était obligée de lui faire confiance si ce garde allait trop loin.

Et, pour reconnaître ce sourire torve, elle savait que ce type avait quelque chose derrière cette caboche aux trois quarts vides.

Le garde s'agenouilla, ses yeux à la hauteur de la poitrine de l'Inspectrice.

― Si t'avais autant envie de crier, fallait le dire, je serais venu te tenir compagnie…

Accompagnant ses paroles aux gestes, sa main s'approcha de la cuisse de la belle qui, les chevilles attachés aux pieds de la chaise et ses mains liés derrière elle, ne pouvait rien faire.

Bon, là, c'en était trop.

Le cambrioleur se saisit du pied-de-biche posé sur une étagère et frappa l'homme à l'arrière du crâne. Le lourdaud s'effondra aux pieds de l'Inspectrice, inconscient.

Kuroashi prit la peine de le ficeler et de le bâillonner. Fier de lui, il se frotta les mains et considéra l'Inspectrice avec contrariété.

― Ça m'embête de vous laissez là mais… Vous ne feriez que me mettre des battons dans les roues. Promis je viens vous chercher dès que j'ai fini. Je vous laisse notre pote pour vous tenir compagnie.

Elle tapa des pieds, s'agitant en tout sens en essayant d'exprimer sa fureur tandis que Kuroashi ressortait de la pièce en fermant derrière lui avec un petit salut de la main vers elle. Il entendait vaguement un « Kuroashi » étouffé avant que la porte ne claque. Un peu plus ou un peu moins de haine envers lui, il ne faisait pas une grande différence.

Il s'assura que le couloir était vide de tout témoin avant de poursuivre sa route. Deux couloirs plus loin, il se figea en apercevant un garde. Il avait l'air d'avoir sa corpulence et avec un tel costume, il pourrait fureter en toute impunité. Kuroashi se saisit d'un balai laissé là par un homme d'entretien et s'approcha furtivement du pauvre garde qui lui tournait le dos.

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S'il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas oublier concernant l'Inspecteur Dorobo, c'était qu'elle détestait être mise au rebut.

Ce n'était pas cet arrogant cambrioleur qui était en mesure de savoir si elle devait rester à l'écart. Elle s'agita dans ses liens, furibonde. Elle le lui ferait payer ! La chaise fit un bond en arrière et percuta les étagères. Une scie frôla de près l'épaule de la belle et elle dut s'écarter pour laisser passer une caisse à outil.

Observant les objets à ses pieds, une idée traversa son esprit. Si elle avait pu, elle aurait eu un sourire plein de malice.

Nami se laissa tomber au sol, sa chaise chut sur le flanc. Elle fit encore reculer son siège, ses doigts frôlant la caisse. Faire à l'aveuglette n'était pas le top mais elle devait faire vite. Aujourd'hui, elle devait coffrer deux criminels !

La caisse à outils s'était ouverte en tombant et elle n'eut pas à chercher longtemps. Ses doigts se refermèrent sur un cutter et elle sectionna ses liens avant de s'attaquer à celles qui ficelaient ses chevilles et arracha le scotch dans un geste colérique. La fonctionnaire se releva et emprunta l'arme à feu du garde encore assommé. Elle examina les étagères et se saisit avec satisfaction d'un briquet et d'un fumigène.

Il y avait une autre chose à savoir sur elle.

Dorobo Nami attirait toujours l'attention.

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L'alarme incendie fut déclenchée au moment où Kuroashi allait frapper. Le garde se tourna vers lui par réflexe et ils se regardèrent béatement durant de longues secondes. Kuroashi brandissant son manche de balai et le garde tenant son arme à feu contre lui. Puis le voleur eut un sourire gêné avant de frapper la crosse de l'arme du garde puis sa tête. Il le traîna jusqu'à la salle la plus proche pour se changer. Le pauvre homme ficelé et Kuroashi changé, il fourra ses affaires dans son sac et repartit après avoir laissé passé la dizaine de garde qui courrait vers la source du dérangement.

Dorobo m'est bien utile…, songea le voleur en rajustant son couvre-chef.

Il se dirigea vers la salle de contrôle. C'était là-bas que ce trouvait l'objet de sa convoitise. Il laissa la porte entrouverte, jeta un œil vers les larges fenêtres qui permettaient au conducteur d'avoir un large champ de vision.

Il était bien loin le temps où les dirigeables étaient soumis aux caprices du vent.

Kuroashi eut un regard brillant de convoitise en voyant le coffre fort juste à côté de la porte. Il fit craquer sinistrement ses doigts avant de s'attaquer à l'ouverture. Quand il s'agissait d'une serrure à combinaison, c'était un jeu d'enfant que d'ouvrir.

Kuroashi fut désappointé lorsque la porte s'ouvrit sur du vide. Son mauvais pressentiment se vérifia dès que la porte grinça à côté de lui.

― C'est cela que tu cherches, petit rat ?

Le jeune cambrioleur bondit sur ses pieds et le regarda de la tête aux pieds. Grand homme musclé, aux traits sévères, cheveux gris, pantalon pourpres, long manteau de fourrure, chemise jaune tacheté de noir à peine visible sous cette armure en or massive et blindée en acier. Il brandissait une montre à gousset en argent.

Pas de doute sur la personne.

― Bonsoir Don Krieg ! Toi, ici, quel déplaisir !

― Je m'en doutais ! Si la Dorobo furetait dans les parages, tu n'étais pas loin ! Tu es d'un prévisible…

Le jeune homme sentit une veine pulser sur sa tempe. Il ne se sentait pas seulement insulté, c'était pire qu'un crachat en pleine figure. Il était le meilleur bon sang !

― Pas tant que cela, j'ai réussi à venir jusqu'ici, fit-il remarquer avec amertume.

― Et justement, ton parcours s'arrête là.

― Ne me vole pas mes répliques !

― Ce serait un comble pour un voleur.

Raaaaah ! Ce qu'il pouvait être chiant avec ses petites piques ! Il était temps qu'il aille à Impel Down celui-là. Ça tombait bien, il avait un compte à régler avec lui. Il avait fait une promesse à Rika, il allait sortir Gin de ce bourbier. Il n'y avait pas trente-six solutions.

Remettre Don Krieg à la police.

Le voleur percevait la hargne du criminel face à lui. Il était aisé de la retourner contre lui. Kuroashi évita de justesse le poing de son adversaire. L'homme allait s'emparer du manche de sa lance, accrochée derrière son dos, lorsque le coup de pied du cambrioleur éloigna sa main.

― Je vais pas te laisser t'amuser avec ton espèce de sucette, tu crois que je te vois pas venir ?

Le cerveau de Kuroashi tournait à pleine vitesse, son regard allant dans toutes les directions. Comment parvenir à s'en débarrasser avant que Dorobo n'arrive ? Il n'allait pas pouvoir gérer deux hystériques en même temps. Un, c'était déjà pénible.

Il n'eut pas le temps de tergiverser davantage qu'un coup de poing percuta ses côtes, le plaquant contre le panneau de commande.

― Pas très réactif, commenta Don Krieg.

Tu feras moins le malin à Impel Down.

Le célèbre voleur serra les dents, ignorant la douleur, et se remit sur ses pieds. Don Krieg empoigna sa lance, souriant en apercevant la brève grimace de dépit de Kuroashi. Pas de panique ! Il avait un plan B au cas où il sortirait ses armes.

Il restait devant le tableau de commande pour s'éviter une salve de ses mitraillettes cachées sous ses épaulières. Le cambrioleur avait étudié à fond son adversaire et connaissait toutes ses ruses, tous ses petits gadgets. Ici, il était plus restreint que le voleur qui n'utilisait que ses pied. Il avait trop besoin de ses mains.

En fait, il attendait qu'il tente de lui assener un coup de lance. C'était là que tout se jouerait. Kuroashi avait-il assez de force dans ses bras pour faire ce qu'il avait planifié ? Il avait une chance sur trois de se planter, il ne pouvait pas se mentir.

N'étant pas un combattant dans l'âme, contrairement à Don Krieg qui était un vétéran, il devait écourter l'affrontement. Rien de direct, que de la ruse. Dans ce domaine, Kuroashi le battait sans effort. Il avait sa jeunesse et son agilité pour lui, l'autre que son expérience des combats.

Il baissa les yeux vers les mains qui enserrait le manche de la lance, vérifia sa posture. Tout était parfait.

Il fit un pas de côté pour laisser passer la pointe de la lance, s'avança brusquement pour la saisir par le manche et se laissa tomber, utilisant le poids du corps de Don Krieg. Ce dernier s'était penché pour être certain d'atteindre le cambrioleur. Mal lui en avait pris.

Les pieds sur le torse de son adversaire pour le repousser vers l'arrière, Kuroashi le força à lâcher sa lance et le propulsa dans le panneau de commande. Don Krieg fut sonné, sa tête heurtant vivement le métal.

Il allait se redresser mais la pointe de sa propre lance s'approchait dangereusement de sa glotte. En relevant son regard, il croisa celui, cruel, de Kuroashi qui arborait un sourire triomphant.

― Oups ! On dirait que tes armes se retournent contre toi... C'est ça d'avoir trop de matos.

Faisant tournoyer la lance, Kuroashi frappa du manche la main qui s'apprêtait à tirer sur la cordelette reliée à l'une des épaulières.

― Je connais tes coups fourrés. Pas bouger.

La porte s'ouvrit avec fracas derrière lui. Il entendit le bruit d'une arme à feu qu'on recharge. Il jeta un coup d'œil furibond derrière lui et reconnut la crinière rousse désordonnée.

― Dorobo pas maintenant.

― Pose cette arme Kuroashi.

― Un problème à la fois s'il vous plaît, vous ne voyez pas que je suis en rendez-vous et que je suis par conséquent occupé ?

Elle reconnut le sarcasme dans ses propos et ses sourcils se froncèrent, peu amène. Kuroashi leva les yeux au plafond. Elle ne comprenait pas qu'il essayait de l'épargner là ?

― Dorobo, avec tout le respect que je dois à une femme, tirez-vous !

― Ne m'obliges pas à me répéter.

― Ne m'obligez pas à vous sortir d'ici moi-même. Vous aurez Don Krieg quand j'en aurai fini. Prenez un ticket et attendez votre tour, il y en aura pour tout le monde !

Nami serra les dents. Depuis quand ce voleur se permettait de lui donner des ordres ? Elle allait répliquer lorsque le moteur du dirigeable s'arrêta.

Kuroashi pesta et eut un regard horrifié vers Don Krieg qui venait d'abaisser la manette d'arrêt d'urgence. Il allait les emmener vers une mort certaine. Quelle idée d'inventer pareille commande ! Foutu crétin !

― Enflure ! s'écria Kuroashi, s'approchant de lui après lui avoir assené un coup avec le manche de la lance.

Il la jeta au sol, le plus loin possible du criminel à qui il saisit la montre à gousset qui se trouvait dans l'une de ses poches. Pendant ce temps, Dorobo fouillait la pièce pour trouver des parachutes. En vain. Elle sentit la panique s'emparer d'elle alors qu'un paquet heurta ses genoux. La jeune femme se tourna vers Kuroashi qui avait un masque à oxygène en main et la poignée de la porte qui allait le conduire à la sortie dans l'autre.

― Tardez pas trop, magnifique Inspectrice. A la prochaine fois ! Il y a tout ce qu'il faut pour coffrer celui-là dans la banque, au tiroir dont je vous ai envoyé le numéro.

Il fit un salut militaire moqueur et, sans lui laisser le temps de le retenir davantage, il ouvrit la porte pour sauter dans le vide après avoir mis son masque.

Il entendit un cri de protestation, provenant sans nul doute de Dorobo. Dans le sac, il y avait tout ce qu'il fallait pour qu'elle survive. Son masque à oxygène n'était pas très utile mais au moins personne ne pourrait voir son visage et ne saurait que c'était lui dans le dirigeable qui piquait du nez en pleine plaine.

Une fois qu'il eut mis pied à terre, Kuroashi se débarrassa de son parachute et ôta son masque. Il alluma son portable afin de rappeler Usopp.

― C'est bon j'ai la montre, t'as réussi à avoir les infos sur la prochaine victime ?

― Presque ! Il me faut encore quelques heures. Moria n'a qu'à bien se tenir !

Kuroashi eut un petit sourire satisfait. Il adorait lorsque ses succès étaient retentissants. Avec ce coup d'éclat, il venait de ficher les jetons à l'un des Sept Princes !

Moria… A nous deux !