Note d'auteur : Je reviens, tout comme mon inspiration ! (je sais, c'est complètement fou et génial alors ça mérite une danse de la joie !) Ce chapitre vous réserve une dispute entre Caroline et Klaus et les disputes sont toujours le moment idéal pour avouer tout un tas de choses plus ou moins secrètes, non ?

Dans les chapitres précédents : Klaus et Caroline sont désormais libres et ont hâte de se venger. Rebekah a donné le dernier exemplaire de la première clé à Katherine qui vient d'enclencher la phase deux de son plan… (ça fait beaucoup de chiffres tout ça...)


Caroline avait dévoré au moins quatre poches de sang dans un sommeil semi-comateux. Elle se remettait petit à petit des épreuves de la cage de verre et même si les illusions continuaient de l'attaquer, elle se sentait mieux. Sa soif était étanchée, son sommeil était de nouveau régulier et son esprit venait de quitter le mode pause. Ce qui ramena immédiatement la question Klaus et ses sentiments sur le devant de la scène. Elle l'avait embrassé. Et lui ne s'en souvenait même pas…

Elle poussa un profond soupir et ouvrit les yeux une bonne fois pour toutes. Elle était dans un lit très moelleux mais elle n'avait plus aucune envie de dormir. Elle se leva prestement, des fourmis dans les jambes. Elle devait bouger, elle ne pouvait pas rester inactive une seconde de plus. Elle se dirigea vers la fenêtre et ouvrit grands les rideaux, laissant entrer le soleil dans la pièce. Elle était dans une chambre d'hôtel, toujours à Tokyo. Pour une fois, Klaus n'avait pas insisté pour partager sa chambre. Sans doute le danger était-il momentanément écarté…

En jetant un regard à ses vêtements Caroline sentit la nausée l'envahir. Elle ne s'était pas changée depuis leur premier jour dans la capitale japonaise… Elle se précipita sur son sac et attrapa au hasard les premiers vêtements qu'elle trouva. Elle se dirigea ensuite dans la salle de bain et se glissa sous l'eau brûlante. Elle resta de longues minutes sous le jet d'eau, enlevant avec application toute la saleté qu'elle avait accumulé ces derniers jours.

Lorsqu'elle sortit de la salle de bain, d'une propreté ahurissante, elle avait les idées nettement plus claires. Elle poussa un soupir, s'assit sur le lit, et tenta de trouver un sens aux derniers jours qu'elle avait vécu. Elle dû renoncer rapidement. Elle ne savait même pas quel jour on était… Elle alluma la télévision mais, en découvrant le présentateur parler en japonais elle se contenta de chercher la date. Lorsqu'elle la trouva elle resta un moment ébahie. Elle était à Tokyo depuis six jours…

Un flot de souvenirs l'envahi. Klaus. Son visage. Le goût de ses lèvres, encore et encore. La belle blonde secoua la tête pour chasser toutes ses images et le visage arrogant de Katherine remplaça celui de l'hybride dans ses pensées. Une vague de haine submergea Caroline et elle se décida à aller voir Klaus. Ils devaient repartir en chasse…

Elle sortit de la chambre d'hôtel et vit, accroché sur la porte juste en face de la sienne, un post-it : « Chambre de Klaus ». Bon, apparemment, c'était la sienne… Elle se demanda comment elle devait agir avec lui maintenant, si ce baiser avait changé quelque chose entre eux… Evidement que ça avait tout changé ! Maintenant elle ne luttait plus contre ses sentiments et elle ne pouvait pas s'ôter l'hybride de la tête… Sauf que lui, il l'ignorait et Caroline comptait bien que tout cela reste un secret. Ils avaient assez de problèmes en ce moment !

Au moment où elle allait tourner la poigné de la porte elle entendit la voix de Klaus :

« De quel droit donnes-tu le dernier exemplaire de la clé à cette garce ? De quel droit ? hurlait-il.

Caroline colla l'oreille, intéressée par la conversation. Elle ne savait pas à qui Klaus parlait mais elle n'aurait pas aimé être à sa place…

- Est-ce que tu peux répéter ? s'écria-t-il soudain, hors de lui. Pour ma sécurité ? Tu t'inquiètes pour ma sécurité ? Mais je m'occupe très bien de ma sécurité, merci !

Klaus fulminait.

- Caroline ne risquait rien, je te l'ai déjà dit ! Je maîtrisais parfaitement la situation ! »

Cette fois-ci Caroline comprit. Klaus parlait à Rebekah. Elle avait donné la dernière clé en échange de leur liberté… Ce qui expliquait pourquoi la cage de verre s'était soudainement brisée et pourquoi l'hybride était autant en colère… Plus de clés ? Tout cela sentait mauvais…

La jeune fille ne put pas s'empêcher d'exploser de rire. Klaus ne maîtrisait pas tout à fait la situation dans la cage de verre…

« Caroline ?

Hum, il l'avait entendue…

- Si c'est pour t'énerver sur moi aussi, ce n'est pas la peine. Je repasserai plus tard, lui indiqua-t-elle en tournant les talons. »

Elle allait rentrer dans sa chambre quand Klaus ouvrit la porte à la volée, son téléphone à l'oreille et sa chemise déboutonnée… Caroline essaya de détourner ses yeux du spectacle mais elle ne put pas s'empêcher de le trouver beau à couper le souffle. Une nouvelle vague de souvenirs et de sensations la submergea et elle dû lutter pour retrouver ses esprits.

« Calme-toi, calme-toi… s'ordonna-t-elle mentalement. »

Après avoir calmé les battements furieux de son cœur elle se tourna vers le vampire originel et lui offrit un faible sourire.

« Tu es réveillée ! s'exclama-t-il joyeusement. Tu vas bien ?

- Je vois qu'elle, elle a droit à ce que tu prennes de ses nouvelles, râla Rebekah. Et moi je dois me contenter d'un « Pauvre folle dont je ne tirerai plus jamais rien »… Ca me fait toujours plaisir de te sauver Niklaus…

- Bonjour Rebekah, lança Caroline, suffisamment fort pour que la vampire originelle puisse l'entendre. Merci de nous avoir tirés de cette horreur.

- Ah ! s'écria la concernée. Enfin quelqu'un qui reconnaît mon mérite !

- Rebekah… l'avertit Klaus.

- Bien, bien… On se voit à Paris alors. Notre avions atterrit dans quelques minutes, je vous rappellerai. Enfin, si Klaus accepte de parler à sa « traîtresse » de petite sœur… »

Rebekah conclut la conversation en continuant de se moquer de son frère qui s'énervait de plus en plus.

Lorsqu'ils eurent finis de se chamailler Caroline se tourna vers Klaus, des étoiles pleins les yeux :

« Paris ? Oh mon Dieu ! Paris !

- Oh mais tu ne viens pas, love…

- Pardon ?

- Ma décision est prise. Après ce qu'il vient de se passer il est hors de question que je continue de te mettre en danger ! »


« Il refuse que je vienne !

Rebekah grogna.

- C'est impossible ! s'exclama-t-elle.

- « Sa décision est prise », récita Caroline, la voix pleine de reproches.

- Mais… Ca n'a aucun sens ! Il est complètement fou…

- Il ne peut pas me laisser là ! Pas après tout ce qui s'est passé !

- Il est arrivé quelque chose que j'ignore ? demanda l'originelle suspicieusement.

Caroline réalisa sa gaffe : personne ne savait pour le baiser. Personne sauf elle…

- Non, bien-sûr que non ! Je veux dire, on a vécu des aventures ensemble ! Je n'aurai jamais imaginé qu'il me laisserait tomber en cours de route…

- Je n'y crois toujours pas ! Oh mais ne t'inquiète pas ! Je m'en occupe…

- Merci, Bekah. »

Caroline raccrocha le téléphone et retourna dans la chambre de Klaus, bien décidée à le faire changer d'avis.

« Je veux venir.

- Et moi je veux que tu arrêtes de me donner des ordres, grogna l'hybride.

- Est-ce que c'est réellement moi le problème ? Ou est-ce que c'est Katherine ?

- Caroline… l'avertit-il.

- Alors c'est ça ! Ce qui te dérange c'est que Katherine soit en position de force pour le moment… Et en quoi cela m'empêche de venir ?

- Je te l'ai déjà dit, c'est pour ta sécurité !

- Ma sécurité ? s'écria Caroline, hors d'elle. »

La jeune fille n'en croyait pas ses oreilles. Alors qu'elle commençait tout juste à accepter ce qu'elle ressentait il voulait se débarrasser d'elle ? La fatigue de Caroline revint d'un coup et la frappa de plein fouet. Ses jambes la lâchèrent soudainement et elle s'effondra.

Klaus la rattrapa juste avant qu'elle touche le sol, ce qui eu le don de l'énerver encore plus. Elle se dégagea en lui donnant un violent coup de coude et se retourna pour lui faire face, des éclairs dans les yeux.

« Pourquoi est-ce que tu te sens toujours obligé d'être aussi charmant ? lui reprocha-t-elle froidement.

- Tu t'énerves parce que je suis gentil avec toi ?

- Ca c'est la meilleure ! Gentil ? Et m'abandonner tu considères ça comme un geste de galanterie ?

- Caroline, calme-toi !

Le ton entre les deux ne cessait de monter et un des deux allait finir par sauter sur l'autre pour le déchiqueter.

- Tu vas retourner à Mystic Falls, reprit-il un peu plus calmement. Tu vas revoir ta mère, Bonnie et tous les autres… Je pense que tu as eu ton comptant d'aventures pour le moment !

- Mais je ne veux pas rentrer à Mystic Falls ! Je veux aller à Paris !

- Tu m'avais dit que tu te sentais redevable ? Tu n'as plus à l'être maintenant que je t'ai forcée à risquer ta vie !

- Je suis là de mon plein gré ! lui rappela-t-elle.

- Tu m'as dit que tu voulais oublier Tyler ? C'est fait, tu as effacé tous ses messages !

- Quoi ? s'exclama Caroline. Tu m'as espionnée ?

Klaus rougit et se mordit la lèvre.

- Non. J'ai… dû utiliser ton téléphone une fois et…

- Du coup tu t'es retrouvé à écouter mes messages ? lança la belle blonde ironiquement. Je croyais que tu mentais mieux que ça, Klaus…

- Pourquoi est-ce que tu es toujours là, Caroline ? s'énerva-t-il.

- Pour retrouver Katherine ! Je veux me venger ! Tu devrais me comprendre, non ?

- Ce n'est pas une raison suffisante !

- C'est toi-même qui m'as dit qu'on allait se venger ! cria-t-elle, un cran plus fort que l'hybride.

- Et tu m'as dit que tu ne pouvais pas faire du mal sans avoir une raison d'en faire. Je ne te ferai pas renoncer à tes principes ! hurla Klaus, hors de lui.

- Et tu ne m'obligeras pas non plus à renoncer à venger ma mère !

- Tu ne le veux pas. Pas vraiment en tout cas… »

Caroline se retint de lui cracher au visage. Pourquoi n'acceptait-il pas tout simplement qu'elle parte avec lui ? Elle en avait marre de se battre contre lui alors que Katherine courrait toujours. Il n'était pas son ennemi, ils étaient alliés !

« Je croyais qu'on était une équipe, remarqua-t-elle.

- Je…

Cette remarque désarçonna Klaus.

- Tu veux que je te dise pourquoi je veux continuer ? Parce que je ne pourrai pas rester tranquillement chez moi pendant que tu risques ta vie seul. On devait se venger ensemble. Alors la raison qui fait que je suis toujours là et que je serai encore là demain et après-demain et tous les autres jours jusqu'à ce que l'on attrape Katherine c'est toi, Klaus. »

Sans laisser le temps à Klaus de réagir elle partit en coup de vent et s'enferma dans sa chambre.


« Ce qu'elle vient de te faire ressemble grandement à une déclaration, remarqua perfidement Rebekah.

- Arrête Bekah ! J'essaye de mettre de l'ordre dans mes idées là.

- Il n'y a pas d'ordre à mettre, il y a la fille que tu aimes à emmener à Paris !

- C'est beaucoup plus compliqué que ça et tu le sais bien !

- Tu ne partiras pas sans elle. Je le sais.

- Je partirai sans elle. On parie ?

- Oh oui, on parie. »

Rebekah raccrocha, plus convaincue que jamais que la jolie blonde serait du voyage. Son frère ne pouvait pas partir sans Caroline pour la ville de l'amour.


Elijah apparut devant Katherine à l'aéroport. Elle poussa un petit cri de surprise.

« Tu es venu…

- Pourquoi as-tu l'air si étonnée ?

- J'ai cru que tu me laisserais tomber, avoua-t-elle.

- Je ne pourrai jamais faire ça Katherine, tu le sais bien.

- C'est ta sœur et ton frère. J'aurai compris.

- Je t'avais fait une promesse.

- Tu m'en as fait d'autres, remarqua la vampire d'un ton résigné.

- Et je n'ai pas failli. »

Katherine ne fit pas de remarques supplémentaires. Il n'avait pas encore failli. Désormais c'était quitte ou double. Soit ils allaient être ensemble pour l'éternité soit ils allaient être définitivement séparés.

« Allons-y. C'est dangereux pour nous de rester dans un lieu public, Niklaus a des espions partout.

Remarquant la tristesse dans la voix de celle qu'il aime, Elijah la regarda droit dans les yeux.

- Katherine, très bientôt nous serons réunis et nous n'aurons plus à nous cacher.

- On ne sait pas encore comment ça va se dérouler…

- Ca ne peut que marcher. Nous n'avons pas le choix. »

Katherine acquiesça et s'éloigna à contre cœur de quelques mètres d'Elijah. Ils devaient êtres discrets à tout prix, même si cela signifiait aucun contact en public.


Klaus toqua doucement à la porte de Caroline. Il appréhendait énormément sa réaction. Un long silence l'accueillit.

« Caroline, je sais que tu es là…

- Et je sais que tu sais que je suis là !

- Alors ouvre-moi, répliqua-t-il.

- Promets-moi de m'emmener à Paris ! »

L'hybride poussa un profond soupir tandis que la blonde de l'autre côté de la porte essayait de contrôler ses sentiments.

« Je vais défoncer la porte…

- Vas-y ! le défia Caroline. »

Devant les yeux ébahis de la jeune fille, Klaus enfonça la porte grâce à sa force vampirique. La porte s'écrasa lourdement sur le sol, révélant Caroline juste derrière, une expression choquée sur le visage.

« Ne jamais me défier, Caroline. Règle élémentaire de survie.

- Je tacherai de m'en souvenir, murmura-t-elle, encore un peu sonnée.

- Nous allons terminer notre discussion une bonne fois pour toutes.

- Je me sens trop faible pour t'affronter encore.

- Et bien tu vas devoir faire un effort parce que l'avion décolle dans une heure. C'est ta dernière chance de me convaincre… »

Caroline voulait partir à Paris. Elle voulait se venger et venger sa mère. Elle voulait voir cette ville absolument merveilleuse et elle voulait être avec Klaus. Et elle savait comment le convaincre.

« Très bien. Je vais te dire comment je t'ai sauvé des sorcières.

Les yeux de Klaus brillèrent d'intérêt.

- Il fallait quelque chose de suffisamment puissant pour te ramener à la réalité, lui expliqua-t-elle faiblement. Je t'ai embrassé. »

Caroline s'effondra de fatigue et Klaus, sous le choc, ne la rattrapa pas. Il fixait la splendide jeune fille étendue au sol, incapable de bouger. Caroline l'avait embrassé. Elle l'avait sauvé. Et il était incapable de s'en rappeler !

Il effleura ses lèvres, espérant faire remonter des souvenirs à la surface mais rien de vint. Il poussa un soupir et, laissant son amour pour Caroline parler, il appela Rebekah.

« Bekah ? Nous avons une nouvelle passagère…

- Comme c'est étonnant, ironisa la vampire originelle. »

Klaus raccrocha et souleva Caroline dans ses bras, direction Paris.


Note d'auteur : La ville de l'amour… Va tourner au cauchemar pour nos deux couples… (bah ouais, Stefan et Rebekah sont plutôt tranquilles pour le moment, il va être temps que ça change !).

Je ne sais pas quand je pourrai vous donner le chapitre 12 parce que c'est déjà un miracle que vous ayez le chapitre 11 maintenant... Normalement, cette histoire devrait encore contenir 4 chapitres mais si je ne me sens pas la force de la continuer ça risque de se réduire comme peau de chagrin... Je ferai de mon mieux !