Avant de commencer !

Je ne suis pas le manga. L'histoire débute juste avant que les Mugiwaras débarquent sur l'archipel. Ace n'a pas été attrapé par Barbe Noire. J'espère que ça vous plaira !


Disclamer : Certains personnages sortent de mon imagination. Les autres et l'univers reviennent à Monsieur Oda !


Quelque part sur Grand Line.

Au beau milieu de l'océan, un navire en forme de baleine avait jeté l'ancre. Reliée par une corde, une minuscule embarcation se mouvait au rythme de la houle. Même si le ciel était d'un bleu pur, la chaleur n'était pas au rendez-vous, mais cela n'empêchait en rien l'équipage de Barbe Blanche de fêter le retour d'un de leur commandant. En effet, sous l'ordre de son capitaine, Portgas D. Ace était rentré sur le Moby Dick et pour célébrer le retour du commandant de la seconde division de Barbe Blanche, une petite fête s'était improvisée sur le pont du navire. L'alcool coulait à flot, la nourriture, aussitôt servie, disparaissait. Les rires des membres de l'équipage résonnaient dans l'immensité de l'océan.

Un concours du plus gros mangeur commença, mais s'arrêta lorsqu'Ace s'endormit en plein milieu. Préférant faire une bonne farce à leur camarade, des membres de l'équipage partirent chercher des feutres. Lorsqu'ils furent tous armés d'un stylo de couleur, ils s'approchèrent à pas de loup du commandant assoupis et s'amusèrent à faire différents dessins sur son visage. La victime se réveilla et recommença à manger sans rien remarquer, déclenchant ainsi l'hilarité de ses compagnons.

Assis sur son trône, le plus puissant pirate du monde observait la scène légèrement en retrait. Sur son visage flottait un triste sourire, il prit son immense chope et la finit. Depuis le début de la petite fête, il était resté silencieux, plongé dans ses pensées. Son regard glissa sur le journal datant de la semaine dernière : « Une nouvelle attaque de marine à West Blue ! Y a-t-il encore un endroit sûr ? ». Celui qui avait rédigé ce titre devait être un sacré comique ! Depuis quand y avait-il des endroits sûrs dans ce monde ?! Tout ce remue-ménage était déroutant pour les pirates. Les marines qui attaquaient les civils, où allait le monde ?! Le boulot de ces soldats était de protéger les citoyens et c'étaient les pirates qui étaient censés massacrer les villageois. Il en était ainsi depuis des siècles et voilà que tout changeait.

Le gouvernement mondial ne savait que faire, leur armée était devenue folle. Il y avait des citoyens qui quémandaient l'aide des pirates. Barbe Blanche devenait un peu plus inquiet quant à l'avenir de ses enfants. Quel sort leur réservait l'avenir ? Cela, personne ne pouvait encore l'imaginer. Un de ses fils se précipita vers lui, paniqué. Son comportement mit de suite fin à la fête et tous les commandants devinrent sérieux tandis que le vieil homme fronçait des sourcils.

« Père, le Roux demande la permission de monter à bord, informa le pirate.

- Permission accordée. Que tous ceux possédant un esprit faible rentrent à l'intérieur », ordonna Barbe Blanche.

Les pirates obéirent sans demander leur reste, tous savaient à quel point le Haki de Shanks, le Roux, était dangereux. Ce jeune empereur était assez puissant pour rivaliser avec le capitaine du Moby Dick. Il était respecté de tous et également craint. Barbe Blanche repensa rapidement à l'époque où Shanks n'était encore qu'un vulgaire apprenti sur le bateau de son rival de toujours. Il avait bien grandi ce gamin. Cette pensée lui rappela à quel point le temps passait vite.

L'homme le plus puissant du monde vit du coin de l'œil le navire de l'empereur. Bien vite, il put entendre les pas du visiteur monter les marches. Barbe Blanche redressa lentement la tête. Les membres de son équipage présent restaient impassibles face à l'aura que dégageait Shanks. Ce dernier n'était pas venu seul, Ben, son second le suivait comme son ombre. Le Roux ne put s'empêcher de lancer une invitation à Marco lorsqu'il le vit. Le phénix lui fit comprendre qu'il était bien ici, à sa manière. Ce petit échange déclencha le rire du jeune empereur. Les commandants n'étaient pas très loin de leur Père, préférant garder un œil sur leur capitaine.

« Gamin ! Si tu es venu pour me voler mes enfants, tu peux repartir tout de suite et je peux même te donner un coup de main pour aller plus vite, déclara froidement Barbe Blanche.

- Toujours aussi grincheux, tiens ton saké, répondit le Roux tout en s'asseyant en face du vieil homme.

- Pour m'apporter un aussi bon saké, tu dois avoir quelque chose à me demander. Qu'est-ce que tu veux, morveux ?

- Te proposer une alliance. »

Des rumeurs s'élevèrent parmi l'équipage du vieil homme. Ce dernier les fit taire d'un regard avant de reposer ses yeux impassibles sur le jeune empereur. Une alliance ?! Jamais dans l'histoire deux empereurs ne s'étaient alliés pour une raison ou une autre.

De son côté, Shanks restait calme. Il s'était déjà entretenu avec Barbe Blanche sur la folie des marines, il savait que le vieil homme allait faire quelque chose à un moment où un autre. Mais pour cela, il fallait que ses enfants soient en danger. Il faudrait être dérangé pour s'attaquer à cet équipage, rien que leur nombre était impressionnant. Le plus grand et le plus puissant équipage connu. Ces faits imposaient le respect ou bien la jalousie de certains.

« D'après les Révolutionnaire, Teach, maintenant nommé Barbe Noire, se serait allié avec la personne qui tire les ficelles dans l'ombre », annonça le Roux.

La tension monta bien vite en Barbe Blanche. Ce traître avait rejoint le camp adversaire ?! Quel intérêt en tirait-il ? Sa poigne sur son épée se fit plus forte. La haine prit peu à peu place sur les visages des membres de l'équipage de Barbe Blanche. Des exclamations de rage suivirent. Personne n'avait oublié ce que Teach avait fait. Il avait tué Thatch, un ami, un commandant, un frère. Et pour ce crime, sa peine sera la mort. C'était ainsi qu'on punissait ce genre de chose, on ne s'attaquait pas aux enfants de Barbe Blanche et ça, Teach allait le comprendre. Les commandants firent revenir le calme. Ace se retenait de reprendre la mer afin de le poursuivre et de venger son ami, mais il respecterait l'ordre de son Père.

« Bien, j'accepte. Cependant, il va nous falloir de l'aide. Nous ne savons rien sur celui qui tire les ficelles. Il va nous falloir des informations et le plus vite possible. Contacte les Révolutionnaires et ton ami au Gouvernement Mondial. Nous nous occuperons des Rookies, décida l'homme le plus puissant au monde.

- Nous ne demandons pas aux deux autres empereurs ?

- Ces deux rats doivent déjà être planqués dans leurs égouts.

- Et les membres puissants de la marine qui ne sont pas touchés par la folie comme Sengoku ou Garp ?

- Même dans cette situation, nous ne pouvons leur faire confiance. Les Rookies ne se rallieront jamais à nous si Sengoku est dans les parages », rétorqua Barbe Blanche.

Ils préparèrent ensemble le rassemblement, choisirent le lieu et la date avant que Shanks ne prenne congé suivi de Ben. Dès que le bateau du jeune empereur fut à l'horizon, Barbe Blanche donna ses ordres. La fête était finie, les choses sérieuses commençaient. Les commandants attendirent les ordres de leur capitaine, dès qu'ils les reçurent, chacun s'activa à sa tâche. Certains étaient chargés d'écrire des lettres aux Révolutionnaires et aux Rookies, d'autres devaient rassembler un maximum d'informations. Le ciel se voila soudainement, un éclair éclata au loin. Une tempête approchait alors que la nuit tombait sur Grand Line. Barbe Blanche soupira et rentra dans sa cabine pour s'abriter tandis que son équipage se préparait à traverser la tempête.

S&J

Quelque part dans le Nouveau Monde, sur une île inconnue.

L'ambiance qui régnait sur cette île était bien différente de celle du Moby Dick. Les habitants semblaient apeurés. Des murmures remplaçaient les cris joyeux des enfants jouant habituellement dans les rues. Des petits groupes d'adultes s'étaient créés et discutaient tout en observant une immense bâtisse sur la colline. On pouvait voir flotter fièrement sur les plus hautes tours du château le drapeau du royaume.

L'atmosphère dans ce palais était tendue. Des soldats couraient en tout sens sous les ordres des capitaines. Des recherches avaient été organisées afin de retrouver l'évadé, mais il semblait qu'il avait déjà quitté l'île puisque les fouilles n'avaient rien donné.

Des hommes et des femmes de tout âge passèrent sous les yeux étonnés des soldats. Des rumeurs s'élevèrent chez les gardes. Si toutes les Lignées siégeant au conseil étaient convoquées, c'était que l'affaire était bien plus grave que les soldats le pensaient.

Les Lignées avancèrent jusqu'à l'immense porte donnant sur la salle du conseil. Du couloir, les Lignées entendaient le Roi hurler des ordres. Il ne changerait jamais, et, plus il vieillissait, plus il devenait grincheux. La réunion promettait d'être joyeuse !

La porte s'ouvrit et ils pénétrèrent dans la pièce. La salle n'était pas comme les autres. Il y faisait très sombre, la seule source de lumière provenait du sol en marbre. C'était fait exprès. Faire en sorte que les visiteurs soient mal à l'aise et livrent au plus vite les secrets qu'ils détenaient. La lumière provenant du sol procurait la sensation d'être épiée. Les Lignées prirent place sur leur siège et le Roi renvoya les servantes.

« Lignées Shizen, Kasai, Kizu et Mizu. Vous devez déjà être au courant qu'il y a quelques jours, Jef, de la Lignée des Mentaru, s'est évadé. Depuis, les soldats du dehors sont devenus fous. Seuls ceux provenant de la Lignée des Mentaru peuvent contrôler des personnes ainsi, énonça le Roi.

- Que voulez-vous qu'on fasse votre Majesté ? demanda le chef de la Lignée des Kasai.

- J'ai décidé que l'un d'entre vous ira au-dehors pour mettre un terme à tout cela.

- Qui avez-vous choisit mon bon Roi ? questionna la chef de la Lignée des Mizu.

- Sohalia Shizen.

- Je refuse », protesta la chef de la Lignée des Shizen.

La femme était âgée d'une quarantaine d'années, et comme tous les membres de la Lignée des Shizen présent, elle portait une longue robe verte. Elle possédait de longs cheveux blonds et des yeux marron brillants de colère. Ces derniers fixaient le Roi.

La jeune Sohalia, âgée de vingt-deux ans, observait sa tante, impassible. La jeune femme ne dit rien et laissa la chef de sa lignée et le Roi se fusiller du regard. Sa Majesté ne pouvait rien faire contre le manque de respect d'Emi Shizen. Elle avait gagné le respect de tous avec sa sœur, Eri Shizen, en se battant contre des soldats du dehors. Pendant qu'elles se battaient, le Roi était parti se cacher dans une grotte, mais cela personne ne le savait mis à part les Lignées siégeant au conseil.

L'oncle de Sohalia se leva laissant à l'assemblée le plaisir de le détailler. C'était un homme plutôt grand et mince, il possédait de courts cheveux d'un blanc semblable à la neige, ses yeux étaient d'un vert étrange. On avait l'impression de voir des éclats argentés dedans, il était un membre de la Lignée des Mentaru, ceux qui contrôlent l'esprit. Lorsqu'il avait épousé la chef des Shizen, il avait pris la magie de cette Lignée et leur nom conformément aux lois qui régissent le royaume depuis des siècles.

« Emi, reprends ta place, je te prie. Laisse le Roi s'expliquer sur son choix. Puis, si cela ne te plaît pas, tu pourras toujours demander une audience, intervint-il.

- Bien, céda la chef des Shizen tout en se rasseyant sans lâcher le Roi des yeux.

- Je disais donc que Sohalia Shizen sera chargée de retrouver, d'arrêter et de tuer Jef Mentaru. Elle est la seule à avoir arrêté ce Mentaru, elle connaît donc la façon de penser de notre ennemi. Elle est également la seule à avoir une expérience du dehors. C'est le choix le moins risqué pour le royaume. »

La dernière phrase scellait le sort de Sohalia Shizen. Le bien du royaume passait devant une vie humaine, et ça les Shizen l'avaient bien compris. Même si Emi demandait une audience, les Lignées siégeant ne donneraient pas raison à la chef des Shizen. La tante de la jeune femme, sachant que sa nièce avait peu de chance de revenir vivante, gémit.

Son oncle resta impassible en voyant la jeune femme se lever. L'attention des Lignées fut sur Sohalia. Jamais les autres Lignées ne l'avaient vu d'aussi près et ils ne connaissaient pas le son de sa voix. C'était l'enfant qui avait réussi à revenir au royaume, il y a de ça sept ans. Dès son arrivée, elle avait été très protégée par sa Lignée. Lorsque ses parents avaient été retrouvés, assassinés par un soldat du dehors, leur fille qui était avec eux, alors âgée de quelques années, avait été portée disparue.

Sa longue robe verte traînait sur le sol en marbre tandis qu'elle s'approchait du trône du Roi. Elle stoppa son avancée à une distance raisonnable du trône, fit une légère révérence avant de poser ses yeux brillants de malice sur l'homme âgé qu'elle avait en face d'elle. Il ne l'effrayait pas, elle en avait connu des biens plus intimidants.

« As-tu bien compris ta mission mon enfant ? interrogea-t-il avec un ton affreusement mielleux.

- Oui, mon Roi. Retrouver, stopper et anéantir Jef Mentaru pour le bien du royaume.

- Bien, c'est parfait. Va préparer tes affaires, tu partiras ce soir. Le sage de la Lignée des Senrigan te fournira les informations dont tu auras besoin. »

Le Roi s'attendant à une exécution immédiate à son ordre fut quelque peu surpris lorsqu'il remarqua que la Shizen n'avait pas esquissé un geste vers la sortie. Les Lignées étaient étonnées, mais ne dirent rien, attendant.

Le cerveau de Sohalia fonctionnait à vive allure. Il fallait qu'elle comprenne et avant qu'elle ne se fasse congédier par le Roi. Il y avait quelque chose d'anormal dans cette histoire, quelque chose qui ne tenait pas debout. Elle sourit narquoisement, releva vivement la tête ce qui surprit le Roi. Ce dernier cacha son mal-être derrière un masque de colère. La Lignée des Shizen ne faisait que désobéir, et cela l'énervait au plus haut point.

« On dirait que tu n'as pas compris ce que je viens de dire. Je vais donc reformuler : dehors !

- J'ai parfaitement compris vos ordres. Je réfléchissais juste à quelque chose.

- Eh bien, vas-y, parles !

- Jamais personne n'a pu s'échapper de cette prison. L'homme que j'avais enfermé dedans était bien trop faible pour en sortir seul. J'espère que ce que vous préparez ne mettra pas en danger des innocents et notre royaume. S'il arrive quoique ce soit à ce pays, je me chargerai de vous punir de mes propres mains au nom de tous les Shizen qui ont laissé leur vie afin de protéger notre royaume. »

Des rumeurs s'élevèrent chez les autres Lignées. Sohalia fit, une nouvelle fois, une révérence avant de faire demi-tour. Elle se plaça aux côtés de sa tante et la suivit tandis que la Lignée quittait la pièce, très vite suivie par les Lignées des Mizu et des Kizu. Les Kasai restèrent en retrait. Les Shizen et la Lignée du feu n'étaient pas en très bon terme depuis des siècles, même si avec le temps les rancœurs s'envolaient. Après tout, le feu et la nature n'allaient pas ensemble. Leurs désaccords remontaient à des siècles. Les Lignées se séparèrent et retrouvèrent leur aile privée du palais.

Ce ne fut que lorsque la porte se referma sur le salon des Shizen qu'Emi laissa éclater sa rage. Qu'avait en tête ce Roi ?! Elle suivit sa nièce jusqu'à sa chambre. Sohalia prépara ses affaires, elle ne prit pas grand-chose, elle savait qu'il lui restait encore quelques vêtements au-dehors. Sa tante s'assit sur une chaise et resta silencieuse un moment, le regard perdu dans le vide.

« Je suis désolée de ne rien pouvoir faire. Tu es mon héritière et je ne peux rien pour protéger ma nièce, murmura-t-elle.

- J'ai vécu plus de dix ans dans le dehors, et je suis toujours en vie. Je m'inquiète plus pour vous que pour moi, répondit la jeune femme en fouillant dans une vieille malle.

- Comment ça ?

- D'après les lois, le trône est donné de Lignée en Lignée. La Lignée des Kami est morte depuis des centaines d'années. C'est la Lignée du Taiyō qui a pris la suite, celle du Roi, commença Sohalia en sortant un tas d'objets de sa valise.

- Celle qui est censée succéder à la suite de la Lignée du Taiyō, c'est la Lignée des Shizen, la nôtre, termina sa tante en se levant.

- Exactement, et à moins que le Roi épouse une femme demain et lui fasse un enfant dans les jours qui viennent, sa Lignée s'éteindra, continua Lia en tentant de fermer son sac à dos.

- Tu es en train de me dire que le Roi essaye d'annihiler notre Lignée ?! s'épouvanta la chef de la dites Lignée.

- Je pense que oui. Espérons que je me trompe, répondit l'héritière, essoufflée.

- Mais quel rapport avec Jef Mentaru ? s'interrogea Emi, tout en arpentant la pièce.

- Si la Lignée du Roi et la nôtre s'éteignent, les Mizu deviendront propriétaires du trône et deux places se libéreront au conseil. La Lignée des Mentaru pourra, alors, siéger au conseil. »

Emi s'affala sur sa chaise, horrifiée par la théorie de sa nièce qui était plus que logique. Le Roi avait toujours haï la Lignée des Shizen. Cette même Lignée où il ne restait plus que quatre membres dont un caché : Maiya Shizen, la jeune fille d'Emi et de Hachiro Shizen. La panique l'envahit, il faudrait qu'elle s'assure que sa fille soit bien protégée par la Lignée des Mizu. Elle pouvait faire confiance à Mizuki, la chef de la Lignée des Mizu. Tandis que sa nièce se changeait, la dirigeante des Shizen se dirigea vers le salon, où elle trouva son mari. Elle lui expliqua la situation et ce dernier informa Mizuki de ce qui se tramait grâce au sang des Mentaru qu'il avait en lui.

Dès que Sohalia fut prête, sa tante et elle se dirigèrent vers une salle où il y avait une connexion avec le dehors. La Lignée des Ryokō était présente. Ils se placèrent autour de Sohalia et Emi eut juste le temps de la rassurer pour la jeune Maiya. Les Ryokō chantonnèrent leur incantation et une légère brume apparut dans la pièce, le temps ralentit et un éclair apparut. Lorsque la brume se dissipa, Sohalia Shizen n'était plus là.


MAJ : 10/12/2017