Hello les coupines! Voila je poste un début d'histoire écrit par mon copain pendant que sa copine Geekait!
J'espère que vous apprécierais et je posterais la suite plus tard et je le fouetterais si il le faut pour qu'il continue! :D
C'est Du Yaoi, Camus x Milo pour ne pas changer les bonnes habitudes! N'hésitez pas mettre des com's je lui transmet tout!
l'Aiguillon du désir.
I
Camus errait, songeur, les yeux perdus dans le dôme étoilé du sanctuaire. Le bruit résonnant des bottes du chevalier sur le sol ponctuait les pensées solitaires du verseau. Malgré sa connaissance parfaite de cette voûte céleste, certaines de ces constellations faisaient toujours remonter en lui des sentiments profondément enfouis. La pâle lueur des astres luisait en des reflets bleutés, comme un fin châle lumineux déposé sur les pierres blanches du temple. L'atmosphère douce de cette clarté nuptiale accompagnait les rêveries du promeneur solitaire.
Il ne remarqua même pas l'apparition de Milo. Confus par la brume de son esprit égaré, il s'approchait petit à petit de son obsession, de cet homme qui s'imposait en son esprit, qui hantait constamment son âme et son cœur de cet amour inavouable. Il ne pensait qu'à lui mais pourtant il ne le voyait pas, hébété par le brouillard épais de ses pensées qui lui étaient toutes destinées. Leurs corps se rapprochaient fatalement dans un inconscient élan.
Le contact fût comme un choc électrique.
Les peaux des deux chevaliers s'effleurèrent légèrement le temps d'une seconde. L'épiderme de Camus s'hérissa instantanément, il sortit de ses rêves pour réaliser qu'il en vivait un. Le frôlement des corps le fit frissonner. Il sentit une main qui venait se poser sur sa nuque et caressait son cou tendrement. L'instant dura une éternité, la tendre poigne de Milo sur son corps le paralysa dans une émotion intense. Le corps du Verseau devint ardent, le contact de leur chair lui faisait se sentir comme un vif brasier, la chaleur montait en lui dans un torride torrent le consumant entièrement. Chaque pulsation de son cœur vibrait au travers de son corps, ravivant chaque fois sa brulante excitation.
Leur regard se croisa.
Camus se sentit s'engouffrer dans la profondeur abyssale du regard bleu intense de Milo. L'expression passionnément amoureuse qui émanait de son regard le fit tressaillir. Noyé dans cet océan de plaisir, dans cette fournaise de sensations, le français ne sentit pas la pression contre sa peau se relâcher. Milo n'était déjà plus là, mais la fièvre ardente de cette exaltation soudaine laissa le chevalier du Verseau figé sur place, écarlate.
Il respira profondément, plusieurs fois, pour reprendre ses esprits.
Lui qui revenait du royaume des morts, un si grand chevalier vainqueur de tant de combats, qui se sentait défaillir pour une simple rencontre ? Cette furtive entrevue avait été pour lui un choc. Il ressentait en lui comme une piqûre dont le délicieux venin se propageait doucement.
Plus que jamais, il se sentait comme un revenant, un fantôme sans consistance, perdu entre l'Hadès et la vie, l'amour et la trahison.
La fébrilité commençait à s'estomper, le chevalier reprenait conscience. Milles questions traversèrent son esprit sur le chemin du retour. L'attirance de Camus pour Milo ne faisait que croître. Le scorpion l'avait asservit à son charme. Camus se serait damné pour une rencontre plus longue, plus charnelle. Mais il ne sentit cette nuit-là, la poigne de Milo qu'une seule fois...