Chapitre 9

Sam observa avec une grimace son alpha se faire mordre par le docteur Cullen, deux mois étaient passés depuis l'attaque des sorciers. Depuis la meute et les vampires avaient appris à se connaître et Harry avait insisté pour que la meute assiste au moins une fois à la morsure de Carlisle.

- Ça ne fait pas mal ? demanda Seth naïf.

- Pas pour moi qui suis lié à Carlisle, répondit Harry. Au contraire ça me rassure. Ça me prouve que mon vampire continue de me protéger.

- En te mordant ?s'exclama Jacob.

- Je sais c'est stupide mais je n'y peux rien, c'est comme ça. Comme votre instinct de loup vous pousse à tuer les vampires, mon instinct de calice me pouce à chercher la morsure.

- Il ne risque pas de te transformer ?

- Non, je suis son calice maintenant, son venin n'a plus d'effet sur moi autre que celui de refermer la morsure.

Carlisle retira ses crocs du cou d'Harry et lécha doucement la plaie jusqu'à ce qu'elle soit refermée et que le cou de son calice soit propre. Puis il reporta son attention sur la meute qui avait envahit son salon. Il avait une idée qui lui trottait dans la tête mais il devait d'abord en parler à la meute sans qu'Harry ne soit au courant, ce qui allait être un peu plus compliqué. Quoique, Harry n'avait pas conscience de tout ce qu'il se passait avec ses loups étant donné qu'il gardait leurs voix en sourdine.

- Pourquoi n'iriez vous pas vous promenez tant qu'il fait beau ? proposa Carlisle.

- Et toi ?

- J'ai encore des dossiers à voir, va jouer avec tes loups, je te réserve pour la soirée, l'encouragea le vampire.

Harry eut un sourire, il se leva doucement et embrassa son compagnon sous les sifflets moqueurs des loups, amusés. Puis ils sortirent tous, Gway suivant derrière.

- Sam, je peux te parler, s'il te plaît ? demanda Carlisle.

Le médecin rassura son calice d'un sourire alors que Sam s'était arrêté.

- Tu nous rejoins plus tard ? demanda Harry à Sam.

Le loup acquiesça doucement et une fois le reste de la meute partie, il se tourna vers Carlisle.

- Est-ce qu'il y a un problème ? demanda le Quilleute.

- De tous, tu es celui qui prendrait la place d'alpha si Harry n'était plus disponible pour cela, nota Carlisle, et c'est pour ça que je t'ai demandé de rester.

- Je ne me battrais pas pour reprendre ma place, gronda Sam.

- Ce n'est pas ce que je te demande.

Carlisle hésita et finalement sortit une petite boite de sa poche. Sam sut aussitôt ce que s'était.

- Je compte emmener Harry sur une de mes îles pendant quelques temps et j'aimerais savoir si tu serais à même d'être l'alpha pendant son absence.

Sam regarda la boite, pensif puis il acquiesça.

- Quand lui direz-vous ?

- Ce soir, répondit Carlisle. D'ici là…

- Je ferais attention à ce qu'il ne le sache pas. Harry respecte notre intimité.

- Bien. Merci, Sam.

Le Quilleute le salua d'un signe de tête et partit.

Ce soir là lorsqu'Harry rentra, il fut surpris de ne pas voir les autres Cullen.

- Carlisle ?

- Dans la salle de bain.

Harry monta dans sa chambre et eut un léger sourire en voyant le bouquet de lys posé sur son bureau. Il se dirigea vers la salle de bain et son sourire s'agrandit lorsqu'il vit le bain bien chaud qui l'attendait et surtout son vampire à l'intérieur. Le sorcier se déshabilla et rejoignit Carlisle dans la baignoire.

L'eau chaude lui fit du bien, il se blottit contre son vampire et soupira d'aise. Carlisle enfouit son visage dans le cou de son calice faisant rire celui-ci.

- Ne me dit pas que tu as encore soif ?

- Non, rassura le vampire.

- Tu sembles tendu, Carlisle, remarqua Harry en fronçant les sourcils.

Le vampire tendit alors son bras hors de la baignoire et s'empara d'une boite posée sur le sol. Il hésita une seconde avant de la donner à son compagnon. Harry observa la boite, curieux, puis l'ouvrit. A l'intérieur reposait une chevalière avec le sceaux des Cullen gravé dessus.

- Tu es mon âme-sœur, murmura Carlisle, et je suis la tienne. Nous sommes destinés à vivre ensemble pour l'éternité, mais j'aimerai que ce soit officiel.

- Carlisle…

- Veux-tu m'épouser ?

Harry se retourna pour se mettre à califourchon sur son compagnon.

- Je… Merlin, oui. Oui, je veux être ton mari.

Le sorcier se jeta alors sur les lèvres de son vampire, projetant de l'eau dans la salle de bain. Carlisle répondit à son baiser avec tout l'amour qu'il vouait à son calice. Harry eut un sourire lorsqu'une pensée lui traversa l'esprit. Il interrompit le baiser et eut un léger rire contre les lèvres de son vampire.

- Alice ne nous laissera plus jamais tranquille.

- Je peux t'emmener tout de suite à Las Vegas et nous partirons en lune de miel juste après, proposa le vampire.

- C'est pour le coup qu'Alice ne nous laisserait plus tranquille.

Carlisle fit alors taire son calice en joignant leurs lèvres. Puis, ils sortirent et Carlisle le guida vers le lit où ils s'allongèrent, Carlisle caressa son compagnon sans aller plus loin. Harry eut un gloussement.

- On respecte les traditions ?

- Ça te gêne ? demanda Carlisle.

Harry eut un sourire, il était sûr que si Carlisle était encore humain, il rougirait.

- Non, mais n'oublie pas que je reste un adolescent plein d'hormone.

- Je n'oublie pas, promis le vampire en embrassant chastement son fiancé.

Harry observa Alice courir et sauter dans toute la villa. Il était sûr qu'on avait entendu son cri jusqu'à Seattle lorsque lui et Carlisle leur avaient annoncé pour leur mariage.

- Je veux faire les préparatifs du mariage, exigea le lutin.

Harry eut un léger rire, amusé.

- Il ne m'était pas venu à l'idée de demander à quelqu'un d'autre, Alice, remarqua Harry avec un large sourire.

Alice étreignit alors le sorcier et partit en sautillant en direction de sa chambre pour commencer à faire les plans.

- Et comment les loups prennent-ils la nouvelle ? demanda Emmett.

- Sam est déjà au courant, répondit Carlisle, puis en voyant le regard interrogatif d'Harry il ajouta, je compte t'emmener en lune de miel, j'ai demandé à Sam s'il pourrait prendre le rôle d'alpha en ton absence.

- En ce qui concerne le reste de la meute, on va aller les voir tout à l'heure. Nous voulions que vous soyez les premiers à savoir.

Edward observa le couple devant lui et il sortit sur la terrasse sous le regard blessé de Carlisle.

- Va lui parler, murmura Harry

Le patriarche acquiesça et se leva, puis il sortit rejoindre son premier fils.

- Edward ?

Il vit nettement son aîné se crisper.

- Harry me rend heureux, Edward. Autant que le pouvait Esmée.

Edward ne dit rien et refusa de regarder son père.

- Je ne l'oublie pas, Edward. Comment le pourrais-je ? mais pour le bien de notre famille et le mien, je dois avancer et Harry m'aide dans ce sens.

- Je sais, répondit soudainement Edward. Il fait du bien à notre famille. Exactement comme Alice l'avait prédit. Mais je n'oublie pas.

- Moi, non plus, assura le patriarche en posant sa main sur l'épaule de son fils.

Carlisle observa encore son enfant et rentra. Ils devaient encore voir les loups. Harry et lui prirent sa Mercédès et il conduisit jusqu'à la frontière. Arrivés là-bas, Harry appela la meute, mais le message qu'il reçut de la part de Sam le surpris.

- Les anciens veulent te parler, à toi et à ton vampire.

- Harry ? demanda Carlisle en voyant son compagnon figé.

- Les anciens veulent nous voir.

- Allons-y.

Carlisle redémarra la voiture et prit la direction de la réserve. Ils se garèrent devant la maison de Sam et Emilie vint les accueillir.

- Bonjour docteur Cullen, Harry.

- Bonjour Emilie, je vois qu'Harry a fait des merveilles.

Harry avait fini de soigner Emilie la semaine dernière, lui rendant son visage d'antan et effaçant la culpabilité de Sam face à ce geste de colère qu'il n'avait pu totalement contrôler. Emilie rougit doucement sous ce compliment.

- Ils vous attendent.

Carlisle acquiesça et suivit Harry dans la maison, là trois Quilleutes étaient assis autour de la table. Il y avait Harry et Sue Clearwater ainsi que Billy Black. Harry s'avança et prit place à l'invitation de Billy.

- Avant de commencer, j'ai une annonce à faire à ma meute.

Le sorcier vit clairement Harry Clearwater froncer les sourcils.

- Carlisle m'a demandé en mariage et j'ai dit oui.

Les réactions des loups ne se firent pas attendre, tous vinrent les féliciter et plaisanter avec leur alpha.

- Bien sûr vous êtes invités au mariage, rassura Carlisle. Cependant…

Aussitôt il eut toute l'attention des loups.

- Je compte emmener mon époux en lune de miel sur l'une de mes îles pendant quelques temps, peut être plusieurs semaines.

- Qui sera notre alpha en attendant ? demanda Jacob.

- Sam le sera, s'il accepte, répondit Harry.

Sam acquiesça et rassura ses frères loups que ça ne serait que temporaire, il n'avait jamais demandé à être alpha à l'origine et il était ravi de n'être qu'un loup de la meute.

- Maintenant allez jouer, lâcha Harry avec un léger sourire, je dois m'entretenir avec vos anciens.

Aussitôt plusieurs loups firent un salut militaire et tous sortirent de la maison. Harry secoua la tête devant la bêtise de ses loups, puis il rejoignit son compagnon. Tous deux s'assirent face aux anciens.

- Nous devons parler de l'avenir de la meute, commença Billy. Nous savons qu'il vous sera nécessaire à un moment donné de partir loin d'ici. Et nous voulons savoir ce que vous comptez faire à ce moment-là.

- Si nous sommes contraints de partir alors Sam prendra le relais comme il le fera pendant mon absence.

- Et il passera sa vie à attendre son véritable alpha ? demanda Harry l'ancien.

- Un loup ne peut devenir véritablement l'alpha qu'en vainquant le précèdent alpha, sinon les loups attendent le retour de leur alpha.

Harry grimaça en comprenant le problème, il avait espéré que le côté humain des Quilleutes leur permettrait de passer outre leur instinct de loup, au moins pour cela.

- C'est à eux de choisir, remarqua alors Carlisle, comme tu as eu à choisir.

Harry acquiesça et grimaça, ça n'allait pas plaire aux anciens.

- Il y a deux possibilités, soit mes loups quittent la meute et en créent une nouvelle, soit ils restent dans ma meute et voyageront avec nous.

- Vous ne pouvez pas…, fit Billy.

- C'est leurs vies, répliqua Harry en se levant, il y a un moment dans la vie d'un père où il faut laisser son fils quitter le nid. Si Jacob souhaite nous accompagner je ne l'en empêcherai pas.

Billy se tendit et observa le jeune homme devant lui, en croisant son regard il comprit qu'Harry était puissant et qu'il agirait comme un bon alpha en protégeant ses loups.

- Je resterai, annonça Sam.

Toute l'attention se porta sur la meute qui était revenue en sentant la colère de leur alpha.

- Sam ?

- Je resterai et je protégerai la réserve, de toute façon j'ai déjà fait ma vie ici.

- Lorsque le moment sera venu, je te laisserai partir, promis Harry.

- Je viens, s'exclama aussitôt Seth, excité à l'idée de parcourir le monde.

- Moi aussi, fit Jacob.

- Je suivrai Seth, il faut que quelqu'un garde un œil sur lui.

- Eh ! je n'ai pas besoin d'une baby-sitter, protesta Seth.

Harry posa son regard sur le reste de la meute et vit que ceux-ci semblaient gênés. Harry s'approcha d'eux avec un léger sourire.

- Je ne jugerai aucun d'entre vous et je ne vous traiterai pas de manière différente quelque soit votre choix. Vos familles vivent ici, vos ancêtres ont foulé cette terre. Je peux comprendre l'importance d'un foyer et d'une famille. Si vous voulez rester, vous pourrez, je ne vous en voudrai pas, assura Harry.

Les loups acquiescèrent et rapidement Seth demanda à Carlisle où ils envisageaient d'aller. Le vampire eut un sourire à l'enthousiasme du loup. Et lui expliqua qu'ils possédaient plusieurs maisons, mais principalement au nord, qu'ils avaient deux îles, une aux Caraïbes et une en Italie et de nombreuses autres maisons à travers le monde.

- On va éviter l'Italie pour le moment, remarqua Harry.

- Pourquoi ? demanda Leah.

- C'est en Italie que se trouvent nos rois.

- Vos rois ?

- Les vampires les plus âgés encore en vie, ils gouvernent les vampires et s'assurent qu'ils restent dans l'ombre, expliqua Carlisle. Malheureusement nous avons eu une divergence d'opinion dernièrement. Nous avons trouvé un accord, mais il vaut mieux que cette histoire se tasse un peu avant de les revoir.

Emilie invita alors le couple à rester pour manger, ce qu'Harry accepta aussitôt. Le vampire et les Quilleutes passèrent la soirée à discuter et à rire. Tous écoutèrent les histoires de Carlisle sur des moments de sa vie et sur les personnages historiques célèbres qu'il avait connu.

La semaine qui suivit fut consacrée aux préparatifs du mariage, Alice entraîna Harry dans divers magasins à la recherche d'un costume, pendant que Rosalie faisait de même avec Carlisle, toutes deux restants en contact par téléphone pour échanger leurs avis.

Pour la décoration de la villa, Alice voulut mettre tout le monde à disposition, mais en voyant les grimaces des hommes Cullen, Harry eut pitié d'eux et mis sa magie à contribution, déplaçant les meubles, créant des décorations selon l'envie du petit lutin et immobilisant celle-ci lorsqu'elle voulut continuer à travailler pendant la nuit.

Ils durent aussi commander chez le traiteur pour les loups de la meute et pour Harry.

Rapidement, le grand jour arriva. Harry fut levé par Alice et entraîné dans la salle de bain pour se préparer. En voyant la porte de la pièce se fermer derrière lui en l'emprisonnant avec Alice, Harry se demanda alors s'il ne préférait pas avoir affaire à Voldemort une nouvelle fois.

Carlisle attendait nerveusement au pied de l'autel que son compagnon et futur mari arrive. Alice devait encore être en train de le torturer, elle n'avait pas laissé Harry en paix depuis qu'il lui avait annoncé pour le mariage. Le regard du vampire se posa sur les invitées, il n'y avait que la famille, les Denali, qui avaient fait le déplacement et la meute. Soudain la musique retentit dans le jardin où avait lieu la cérémonie, Harry arriva au bout de l'allée dans un costume blanc, là ou Carlisle en portait un noir. Il avança jusqu'à l'autel et la cérémonie présidée par Harry Clearwater débuta.

L'ancien avait été difficile à convaincre, mais finalement le fait qu'Harry soit l'alpha et que toute la meute le voulait, avait fait qu'il avait du accepter.

Après le discours habituel et les échanges de vœux, Carlisle put enfin embrasser son mari sous les applaudissements de la foule.

La fête fut splendide et Harry put enfin faire connaissance avec les Denali. Il fut charrié par sa meute, qui lui disait que maintenant il avait la laisse autour du cou. Carlisle, lui fut félicité par Harry, Sue et Billy qui étaient venus pour l'occasion. Sue, qui avait eu vent du choix de ses enfants concernant la meute, fit promettre au vieux vampire de veiller sur ses enfants lorsque le moment serait venu.

La fête dura toute la nuit et lorsque l'aube arriva, Carlisle et Harry prirent la route pour l'aéroport d'où ils pourraient rejoindre leur destination de lune de miel. Le vol fut calme, Harry se reposant de la fête et Carlisle l'observant dormir. Ils durent ensuite prendre un bateau pour atteindre l'île.

Harry s'approcha des portes de la villa avec émerveillement, comme tout ce qu'il avait vu depuis son arrivé sur l'île. Il ne se doutait même pas que la mer puisse être aussi bleue. Une main posée sur le bas de son dos le fit doucement sourire. Rapidement il sentit les bras de Carlisle le soulever pour les faire entrer dans la maison. Le vampire les conduisit jusqu'à la chambre où il le déposa, puis il alla rapidement chercher les valises. Pendant ce temps, Harry avait ouvert la porte fenêtre et observait la vue depuis la villa : la mer, la plage… le paradis.

Des lèvres sur son cou sortirent Harry de sa torpeur, il eut un gloussement et entraîna Carlisle vers le lit.

- On est pressé aujourd'hui ? demanda le jeune homme avec un sourire taquin.

- Il me tarde d'honorer mon mari comme il se doit, ronronna Carlisle.

Harry eut un léger rire et poussa son vampire sur le lit avant de prendre place à califourchon sur lui.

- Harry, gronda le vampire.

- Shhh ! laisse toi faire, mon vampire. Je te promets que tu ne le regretteras pas.

Carlisle observa la lueur de luxure dans le regard d'Harry et se rallongea, lui laissant carte blanche. Aussitôt Harry commença à onduler sur le ventre de son compagnon, se déhanchant sur une musique imaginaire. Il défit lentement les boutons de sa chemise, se caressant le torse sous les yeux d'un Carlisle gourmand. Puis il fit lentement glisser le tissu de ses épaules et jeta la chemise à travers la pièce. Il fit passer ses mains sur son cou, puis les descendit le long de son torse jusqu'à atteindre sa ceinture il joua un peu avec mais ne l'enleva pas.

Puis il s'attaqua à la chemise de son époux, défaisant les premiers boutons, puis d'un mouvement brusque, arracha les autres. Une fois le torse de Carlisle dévoilé, Harry se pencha pour embrasser chaque centimètre à sa portée. Il commença par le cou, qu'il mordilla jusqu'à entendre un grondement de son vampire, puis il descendit jusqu'au mamelon qu'il titilla avec dévotion. Puis toujours plus bas, le nombril qu'il parcourut de sa langue. Jusqu'à être arrêté par la ceinture. Harry leva alors les yeux avec un petit sourire aguicheur, qui s'agrandit lorsqu'il vit les yeux noirs de son vampire.

Celui-ci voulut alors reprendre le dessus de la situation, mais Harry avait une autre idée. D'un sortilège, il immobilisa son vampire, recevant en réponse un grondement furieux. Mais une main bien placée stoppa toute protestation de la part de son vampire. Harry s'attaqua alors à la ceinture de Carlisle, le défaisant, puis baissant le pantalon. Il observa alors le sexe dressé devant lui et il se pencha sous le regard de plus en plus noir de Carlisle, vers ce membre dur qu'il embrassa doucement et qu'il prit en bouche.

Carlisle ne put alors que gémir sous cette douce torture. Lorsqu'il se sentit proche de la jouissance, il voulut prévenir Harry, mais celui-ci ne s'écarta pas et avala chaque goutte du plaisir de son compagnon. Puis il remonta pour l'embrasser tendrement, tout en ondulant des hanches sur la partie sensible du corps de son époux.

Rapidement, Carlisle fut prêt pour un second round, Harry s'empara alors du sexe du vampire et le présenta à son entrée, puis il se laissa doucement descendre, jusqu'à ce que Carlisle soit entièrement à l'intérieur du corps de son âme-sœur. Harry entama alors un mouvement de va et viens qui les électrisa tous les deux. Harry était tellement pris dans son plaisir et dans celui de Carlisle qu'il ne remarqua pas que son vampire se libérait peu à peu du sortilège d'immobilisation. Il n'en prit conscience qu'au moment ou Carlisle se cabra, pénétrant plus profondément son calice et menant celui-ci à la jouissance.

Mais le vampire n'en avait pas fini avec son calice, il reprit le dessus et fit payer cet outrage à son compagnon, en nature évidemment et pendant toute la nuit.

Lorsqu'Harry se réveilla le lendemain matin, il passa inconsciemment sa main sur la morsure fraîche qu'il avait au cou avec un sourire béat. Son regard parcourut le lit conjugal et il fut surpris de le trouver vide, d'habitude, Carlisle restait avec lui. Harry s'assit alors sur le lit, le drap retombant sur ses hanches, et il observa la pièce. Le jeune homme eut un sourire tendre en voyant sa moitié appuyée contre le chambranle de la porte fenêtre. En voyant ainsi Carlisle baigné par la lumière du soleil, sa peau scintillant comme parée de mille diamants, Harry songea alors qu'il avait de la chance.

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5 ans plus tard

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Harry observa le château devant lui avec un calme surprenant. C'était la première fois depuis cinq ans qu'il revoyait les Volturi et il espérait que la rencontre se passerait bien. Ils avaient un nouveau membre à leur famille et pour éviter que les Volturi ne se déplacent à nouveau, Carlisle avait insisté pour aller voir Aro.

En effet, Harry avait finalement trouvé une potion pour permettre à une femme vampire d'enfanter. Ainsi leur dernière addition était la fille de Rosalie et d'Emmett, une hybride, du nom d'Esmée. La jeune fille était encore jeune mais elle grandissait très vite. Harry avait rassuré les jeunes parents, leur enfant atteindrait une apparence physique adulte à l'âge de 7 ans, mais elle cesserait de grandir par la suite.

D'ailleurs de nombreuses vampires étaient intéressées par cette potion, Carmen Denali n'attendait que le feu vert des Volturi pour prendre la sienne.

Le regard d'Harry se posa ensuite sur Jacob, la famille avait déménagé deux ans auparavant pour s'installer dans une maison près de celle des Denali. Jacob, Seth et Leah avaient suivi le mouvement, laissant le soin aux autres loups de protéger la réserve et leurs familles.

Le loup roux avait eu dernièrement la surprise de s'imprégner de la petite Esmée. Dire que Rosalie avait été furieuse aurait été un euphémisme, mais après une discussion avec Harry, elle avait fini par comprendre que son bébé ne risquait rien avec le loup, bien au contraire, d'où la présence de Jacob à leurs cotés aujourd'hui.

D'autres changements étaient survenus depuis le mariage d'Harry et de Carlisle. Le jeune homme avait fini le lycée et avait trouvé du travail dans le monde magique. Plus particulièrement dans un hôpital où il faisait bon usage de ses talents de guérisseur. A tel point que des patients venaient du monde entier pour le voir. Harry avait eu de la chance jusqu'à maintenant, ses collègues étaient compréhensifs et l'aidaient avec les cas les plus communs. Harry n'avait qu'à les diagnostiquer, il ne soignait que ceux que ses collègues ne pouvaient pas soigner.

On aurait pu penser que ce travail nuirait à son couple, comme pour beaucoup de médecin, mais Harry et Carlisle avaient pu avoir les mêmes horaires et à moins d'une urgence, tous deux pouvaient bénéficier de leurs week-ends, faisant du suffisamment bon travail la semaine pour cela.

Le jeune homme s'empara de la main de son compagnon et la sera doucement. Si on lui avait dit, lorsqu'il était enfant, qu'il aurait une vraie famille et un travail qu'il adorerait, il ne l'aurait pas cru. Comme quoi, même lui avait eu droit à une seconde chance.

Merci à tout ceux qui m'ont suivit dans cette histoire et à tout ceux qui m'ont laisser une ou plusieurs reviews (je les attend avec toujours autant d'impatience), je sais qu'elle est courte et je m'en excuse, mais c'est la première que je fait sur ses fandom, rassurez vous mon autre histoire sera plus longue.

a bientôt.