Bonjour/bonsoir à tous ! Voici ma toute première traduction, alors je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe ou autre, j'essaye de faire au mieux mais bon c'est pas évident ! ^^' c'est une traduction de "Hear No Evil" de BlueSea14, et je la remercie d'avoir accepté que je traduise son histoire ! :)
Je ne sais absolument pas à quelle fréquence je posterai les chapitres, j'essayerai de faire le plus rapidement possible à chaque fois !
Disclaimer: Bien sûr les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, je suppose que vous le savez ! :)
BlueSea14: L'inspiration de cette histoire est sortie de nulle part et m'a frappé en pleine tête. Je ne sais pas pourquoi j'y ai pensé - ça doit être ma folle imagination ! La plupart de mes commentaires seront en bas et non ici. Maintenant, c'est parti avec mon histoire !
"In the light of the sun, is there anyone? Oh it has begun…
Oh dear you look so lost, eyes are red and tears are shed
This world you must have crossed, you said…"
"Boston" - Augustana
Chapitre 1 - Commencement
Boston, 1840.
Tout ce que j'avais connu, c'était la douleur. Toujours plus de douleur, s'écrasant sur moi comme des vagues d'angoisse, un océan de cruauté qui pesait sur mon corps fragile. Je sentais une pression sur mes os, je sentais mes muscles se déchirer et se remodeler, augmentant le niveau de la douleur. Rien n'était sûr, le monde était à l'envers, tordu, et ça faisait tellement mal que je n'aurai jamais pensé que je pourrai sortir de là...
Puis ça s'est arrêté.
Mes yeux s'ouvrirent - ils avaient été serrées si fort, essayant de créer une sorte de soulagement de la douleur qui englobait tout. Il n'y avait pas eu de soulagement, si petit aurait-il été de garder mes yeux fermés.
Lorsque je laissais dériver mes yeux ouverts, j'avais été surprise par la luminosité de la pièce étrange où je me trouvais. Où étais-je, dans ce lieu si lumineux et ouvert ? Je pouvais sentir le vent faisant bouger mes cheveux, même si ce n'était rien de plus qu'une douce brise - il y avait tellement de lumière venant de l'ouverture que je me tournais.
L'intérieur de cet endroit était beaucoup plus faiblement éclairé, même si la lumière du soleil se réfléchissait sur la surface de la pierre lisse. C'était probablement à quelques mètres de profondeur, mais il y avait quelque chose qui sentait mauvais. Je n'aimais pas cet endroit - alors pourquoi étais-je ici ?
Telle était la question, n'est-ce pas ? Je n'en savais pas plus sur moi-même, à bien y penser. Il y avait quelque chose qui manquait dans mon esprit, des pièces clés d'information que je devais savoir, qui devait être vraiment important. Mais je ne pouvais pas m'en souvenir.
Mes doigts coururent sur mes cuisses, dans l'espoir de trouver quelque chose d'utile sur les vêtements que je portais. La lourde robe, la jupe longue et le haut ne semblaient pas être fait pour un usage quotidien. Mais comment pouvais-je savoir ce que les autres portent normalement ? Je pouvais à peine me souvenir de mon propre nom.
Alors qu'une ombre de mémoire revenait dans mon esprit, je faisais courir mes mains derrière mon dos et je sentais les lacets serrées de mon corset sous la robe. Isabella, mon esprit murmurait mon nom, Isabella, Bella, Bella Swan...
Moi, Bella... Ça semblait juste. Je suppose que j'avais assez de mémoire pour être capable de me souvenir des choses comme mon propre nom après la torture angoissante que j'avais vécu. Mais ça ne m'a pas aidé à long terme, car je ne recevais plus de signe, sur quoi que ce soit d'autre.
Je regardais ma robe, le tissu bleu foncé froissé et ridé semblait s'être retrouvé en proie à une torture inimaginable. Bien sûr pour moi ce n'était pas inimaginable. Je l'avais vécu.
La robe avait un col haut, je me sentais comme s'il m'étouffait en quelque sorte. La dentelle autour de mon cou me dérangeait; sans y penser, je déchirais le col, exposant ma gorge. La brûlure ne diminua pas le moins du monde.
Ce sentiment de faim ne voulait pas me quitter, et ça me faisait peur. En touchant mes pieds, je remarquais qu'ils étaient enfermés dans de vieilles bottes noires usées. Je regardais fixement mes mains, puis le sol, avant de m'accroupir.
Je repoussais ma jupe et me penchais en avant, remarquant avec incrédulité que mes mains avaient laissées des empreintes dans la pierre. Touchant le sol doucement avec mon doigt, je constatais qu'il n'avait pas l'air aussi doux - en appuyant plus fort, je fus terrifiée de voir mon doigt faire une brèche dans la pierre.
Ma mâchoire s'ouvrit et je laissais échapper un son étouffé - mais je ne pouvais pas l'entendre. Encore plus paniquée, je frappais mes mains devant mon visage. A nouveau, rien. Aucun son n'atteignait mes oreilles. Je frottais mes mains en essayant désespérément de faire du bruit, pour pouvoir m'entendre, mais il n'y avait aucun son.
Je ne pouvais rien entendre.
C'était pour ça que je ne me souvenais de rien ! Malgré la panique en découvrant que j'étais... Sourde, sourde c'était le mot... Je sentis mes lèvres s'étirer en un sourire. Au moins je savais ce qui n'allait pas.
Mais ce n'était pas le moment; j'effaçais rapidement mon sourire puis je me concentrais sur les empreintes dans le sol. Elles n'étaient pas supposées être là, je savais qu'il y avait d'autres personnes à l'extérieur de cette pièce étrange, qui ne devaient pas savoir ça. C'était beaucoup trop anormal pour être humain...
Qu'est ce qui m'était arrivé ? Je n'étais pas certaine, pas le moins du monde. Je ne pouvais pas être humaine, parce que je savais que laisser des empreintes dans la pierre solide n'était pas quelque chose de normal. Je savais de la même façon que je portais une robe, des vêtements, que je devrais pouvoir faire des bruits avec ma bouche mais je ne pouvais pas les créer et je ne pouvais pas non plus les entendre.
Levant ma main, je la regardais, considérant ce qu'il fallait faire. Puis je regardais vers le sol. Main. Sol. Main. Penché vers l'avant, j'exerçais une pression et je déplaçais ma main sur la pierre - j'avais effacé les empreintes évidentes.
Je me retournais, et regardais en dehors de l'étrange pièce, je ne voyais rien d'autre que du vert. Lumineux et sombre, c'était une forêt. Donc, il s'agissait d'une grotte. La combustion dans ma gorge me distrait de la lumière du soleil et de la forêt brillante.
De quoi avais-je envie ? Pourquoi voulais-je quelque chose qui se verserait dans ma gorge comme un liquide, en étant tellement doux, tellement bon ? Je soupirais profondément, sentant mes poumons se remplirent d'air, puis relâcher - mais je n'ai rien sentis, pas comme j'aurai dû le sentir.
Cependant, j'attrapais une bouffée de quelque chose qui avait une odeur absolument incroyable.
Mes jambes se contractèrent, me tirant dans une position accroupie presque féline, mains posées sur le sol, prête à tout repousser. Je laisse mes yeux paresseusement fermé, mon nez essayant de sentir à nouveau ce parfum.
Dans mon esprit, je réalisais que cette action était bien trop prédatrice à mon goût; je ne comprenais pas ce que je faisais, ça me faisait peur car je n'arrivais pas à m'arrêter. Mais une partie de moi aspirait ce parfum - je le voulais et je l'aurais.
C'était partout. Comment j'ai pu ne pas le sentir avant, je ne comprendrai jamais - mais je le pouvais maintenant, et je réalisais que l'odeur que je voulais tellement était dans la grotte où je me trouvais. Mes yeux s'ouvrirent et je regardais avec impatience ce que je voulais.
C'était clair. Sur les murs, le plafond, le plancher... L'endroit ou je me trouvais était propre, mais quelque chose de collant était éclaboussé partout comme si quelque chose avait était déchiqueté.
Une empreinte de main se trouvait contre l'entrée, comme si quelqu'un avait essayé de s'échapper. Dans mon esprit, je vis quelque chose de pâle, des doigts minces tendues à travers la pierre avant d'être violemment arraché, alors que de nouvelles éclaboussures de sang rejoignaient les autres sur le sol.
La scène d'horreur dans mon esprit était complètement silencieuse. Il n'y avait aucun bruit, rien ne me disait qui avait été là, aucun cri - et aucune preuve d'un quelconque crime. Aucun signe, rien d'étrange. Et s'il y avait du bruit, je ne pouvais pas l'entendre.
Ma respiration devenait lourde maintenant, alors que je regardais frénétiquement les éclaboussures de sang sur le sol. Oui, la grotte était parfaitement propre et dépourvue de toute chose anormale.
Sauf moi.
Avec mes doigts tremblants, je tendais ma main sur le côté de mon visage, faisant courir mes doigts sur mon front, mes joues, mon menton... Ma main droite était pleine du même sang séché qui se trouvait dans la caverne.
Mon corps entier tremblait lorsque je faisais courir mes mains sur mon visage, sentant plus de sang, avant de continuer jusqu'à mes cheveux pour les libérer de leur coiffure élégante, maintenue en place par un chapeau rempli de tache de sang. Les fils lâches étaient noués avec le sang, collés et séché.
Un vague souvenir, un murmure, vint à mon esprit. Je voyais des mots - mais des mots en manuscrit élégant, de quelqu'un que je devais connaître, coincés dans des images floues de ma mémoire.
Mes genoux était faible et je tombais sur le sol lorsque ma main trouva une marque sur mon cou - juste un peu différente du reste de ma peau, à peine perceptible, mais mes mains étaient si sensible... Des trous espacés comme des dents. Exactement comme les dents.
Vampire.
J'eu envie de rire d'une telle absurdité. Les vampires ne pouvaient pas être réels - je ne me souvenais pas d'avoir appris quoi que ce soit sur eux et je savais qu'ils ne pouvaient pas exister. Mais je regardais mes mains, le sang et les marques sur le sol. Que faire si... Je levais ma main vers mon visage et renifla le sang séché.
Non, il n'y avait pas d'attirance. Je ris de ma bêtise, mais je ne sentais rien sortir de ma gorge. Mes cordes vocales ne vibraient pas - je ne pouvais pas sentir les vibrations. J'étais donc sourde et muette, alors.
Cependant, la soif que je pouvais sentir dans ma gorge était encore là et elle m'affaiblissait. Contre ma volonté, je m'accroupi à nouveau, me dirigeant vers l'entrée de la grotte.
Ma vitesse m'étonnait. Je pouvais tout voir aussi clairement que si je marchais, pourtant je pouvais sentir le vent me fouetter à une vitesse étonnante et je pouvais juste dire que je me déplaçais beaucoup trop vite par rapport à n'importe quel animal. Les oiseaux en vol au-dessus de ma tête semblaient se figer lorsque je passais à proximité.
Enivrant. J'adorais ça, plus que je n'aurai dû - parce que j'accélérais vers quelque chose. L'odeur venait de la droite, et je n'avais d'autre choix que d'obéir à mon instinct et à l'appel irrésistible qui me poussait à mordre quelque chose...
Mon corps s'arrêta brusquement au milieu des arbres. Je pouvais voir un chemin au delà du feuillage, ainsi que ce qui pourrait être un couple, un homme et une femme.
L'homme portait de beaux vêtements et la femme portait une robe semblable à la mienne dans une nuance qui me faisait presque ronronner de contentement, car elle était de la même couleur que les traces à l'intérieur de la grotte. Je savais maintenant ce que je désirais tant.
Du sang.
J'étais vraiment un vampire, alors, n'est-ce pas ? Un mort-vivant, un monstre qui boit le sang des humains: je me sentais mal, mais il n'y avait aucun moyen pour moi de résister à la soif. J'étais seule dans ce monde, incapable de comprendre ce que les deux personnes étaient en train de se dire - je voyais leurs lèvres bouger, mais je n'entendais aucun son.
Ils étaient éloignés de quelques mètres, à peine à quelques secondes de la fin de leur vie. Mes doigts s'enroulèrent sur une branche entre mes mains, elle se brisa. J'étais trop forte - je savais que j'allais devoir faire preuve de prudence, toujours, pour m'assurer que je pourrai me contrôler autour des humains - des proies.
Je ne voulais pas faire ça. Je voulais m'enfuir, courir jusqu'à la maison pour me cacher dans ma chambre - mais je ne savais pas ou se trouvait la maison. Je ne savais pas comment était ma chambre. Je ne pouvais même pas me souvenir du nom de la forêt où je me trouvais, ni même où j'étais dans le monde... Qui étais-je pour nier ma soif ?
Est-ce que c'était possible de la nier ? Il n'y avait pas de raison. Je m'approchais légèrement, mes lèvres formant un sourire à la vue de l'homme se déplaçant devant sa femme, tous les deux regardant autour d'eux, préoccupés. Leurs lèvres bougeaient, mais leur message était incompris.
Je descendis de l'arbre face au couple, les muscles tendus et prête à bondir. Dans ma tête, j'avais déjà planifié ma stratégie pour obtenir ces trois humains. Attends...
Trois ?
Mes yeux étaient rivés sur un bébé, emmitouflé dans un linge, dans les bras de la femme. C'était un couple marié qui se promenait dans les bois avec leur nouveau-née - une petite fille, une nouvelle vie qui s'apprêtait à commencer.
Le couple avait l'air surpris de me voir, mais ils me sourirent avec hésitation. L'homme s'avança, prudent - il se recula brusquement lorsque je rivais mes yeux vers lui, laissant des mèches de cheveux se balancer lorsque je relevais la tête.
Je me suis demandé ce qu'ils avaient vu dans mes yeux ou sur mon visage qui pouvait les terrifier, mais la soif revenait une nouvelle fois dans ma gorge - ma bouche était sèche, comme un désert en été, et je pouvais sentir le grondement de faim en moi. Il exigeait que je tue les deux personnes face à moi ainsi que leur fille.
Ce petit bébé... Je ne pouvais pas la tuer. Je ne voulais pas donner à mon corps ce qu'il me demandait, peu importe ce que ça me faisait. Je ne pouvais pas prendre la vie d'une si jeune fille, pleine d'espoir et de promesse de vie - maintenant que je n'avais plus de vie. J'étais une «mort-vivant»; j'étais probablement immortel si je savais quelque chose à propos des vampires.
La force de volonté qu'il me fallu pour laisser derrière moi les trois personnes était quelque chose que je pouvais à peine comprendre dans mon esprit. Je me mis subitement à courir, aussi vite et aussi loin que je le pouvais.
Les arbres n'étaient que des éclairs à cause de ma grande vitesse; mes cheveux trainant dans mon dos étaient rejetés en arrière par le vent. Mon chapeau s'envola dans les airs et je le laissais derrière moi. Je courais loin de ceux que j'avais voulu tuer.
Tuer. Le mot sonnait dans ma tête. Je ne pouvais me rappeler de rien et j'avais voulu assassiner ces trois personnes à cause de la soif que je ressentais. C'était surréaliste et terrifiant; je voulais pleurer, gémir et me lamenter sur mon sort, mais je ne pouvais pas. Je n'en étais simplement pas capable.
Les larmes ne venaient pas sur mes yeux et je ne sentais rien, alors la colère me submergea. La colère contre moi, d'avoir voulu boire le sang de cette petite famille, la colère d'être ce que j'étais: la colère parce que j'étais seule.
La fureur coulait en moi comme du poison. Elle grandissait et s'épanouissait jusqu'à ce qu'elle me brise. Alors, je m'effondrais sur le sol, faible. J'étais trop fatiguée pour aller plus loin et certainement trop faible pour résister plus longtemps.
Je priais pour qu'aucun humain ne vienne. Pendant un temps, ça a semblé fonctionner, j'étais seule, haletante, essayant de comprendre ce que je devais faire. Pas une seule idée ne m'est venue. Je ne sais même pas combien de temps je restais assise là, seule.
Ma force était inexistante lorsque je sentis des vibrations dans mes mains et le parfum d'un être humain dériver au travers du vent, juste sous mon nez. J'étais trop faible pour résister alors je sautais sur mes pieds et je m'élançais vers le seul être humain qui errait dans les bois.
Je ne pouvais pas nier la joie qui se propagea alors en moi lorsque le sang coula à l'intérieur de ma gorge.
BlueSea14: Je ne pense pas qu'il y ai tant de chose à dire, mais je pense que je vais être rationnelle à propos de Bella qui cède à sa soif de sang. Tout d'abord, elle ne se souvient plus de sa vie humaine - un peu comme Alice, mais pas tout à fait. Je reviendrai sur l'histoire du changement de Bella plus tard dans la fic, donc je ne peux pas trop en révéler maintenant, juste que Bella a traversé quelque chose de traumatisant avant son changement qui a anéanti ses souvenirs avant même qu'elle ne soit mordu. Ça a reporté son changement.
Alors oui, elle est sourde. Non, elle n'est pas réellement muette - elle le croit parce que ses cordes vocales n'ont pas eu le temps de travailler car elle ne les a jamais utilisé quand elle était humaine. Elles fonctionnent toujours et elle est née en étant capable de les utiliser. Cependant, elle est née sourde et son audition ne peut pas être corrigée - elle n'a tout simplement pas les parties de l'oreille nécessaires pour entendre.
C'est le chemin avant l'histoire. J'ai peur de ne pas bien connaitre le langage des signes mais j'espère que quand je ferais "parler" Bella vous comprendrez ce que signifie sa "parole". J'ai une clé, ne vous inquiétez pas ! Je ne voulais pas la mettre ici parce que je voulais commencer l'histoire, et Bella n'est pas en mesure de parler à quelqu'un pour le moment, car elle ne se souvient pas du langage des signes. Je ne suis même pas sûre qu'elle le savait à l'époque ou pas... Si vous avez des informations pour m'aider, je serais heureuse de les recevoir ! Je voudrais bien savoir ce que vous pensez de ça ! Désolée le chapitre est si court - je pense qu'ils vont devenir de plus en plus long à certains endroits. Merci pour la lecture !
EmilyRvn: Et voilà pour ce premier chapitre ! Je m'excuse encore une fois parce qu'il se peut que la traduction ne soit pas totalement fidèle. Comme je l'ai dis plus haut, j'essaye de faire du mieux possible. Et, comme l'auteur, j'aimerais aussi avoir votre avis ! :)