Note de l'auteur: Me revoici avec le nouveau chapitre! Oui, je sais, ça ne fait pas longtemps que j'ai posté mon chapitre, vous n'êtes plus habitué à ça. J'espère qu'il vous plaira, ma correctrice l'a beaucoup aimé en tout cas! Moi j'ai prit beaucoup de plaisir à l'écrire. Laissez moi un petit commentaire, ça fait toujours à lire. Bonne lecture!

Chapitre 10 : Dans les bras l'un de l'autre

De leur côté, Ron et Hermione filèrent dans leur salle commune. Le jeune homme réquisitionna son fauteuil préféré en y délogeant une deuxième année, sous le regard courroucé de sa petite amie. Elle s'installa néanmoins dans celui qui se trouvait juste à côté.

-Tu crois que ça va aller pour Harry ? demanda le rouquin, visiblement inquiet pour son meilleur ami.

-Bien sûr que oui. Snape a beau être hors de lui, ça se voit qu'il tient à Harry. Il ne lui fera pas de mal. Je pense qu'ils auront de belles disputes une fois qu' Harry aura prit un peu d'assurance et qu'il arrivera à lui répondre comme il se doit.

-Tu es sûre de ça ? Comment tu peux savoir ça d'abord ?

Hermione eu un petit sourire devant la naïveté de son petit ami. Il avait du mal à voir ce qui était pourtant sous son nez, comme l'amour qu'elle lui portait par exemple !

-Ron, ils s'aiment ! Ce n'est qu'une potion ratée. Snape en a vu d'autres, surtout de la part d' Harry ! Et puis Harry,... Ce n'est pas la première fois que notre cher professeur de potion lui hurle dessus, et ce n'est certainement pas la dernière. C'est ce que font tous les couples.

-Mais... On ne s'est jamais crié dessus nous... Enfin, pas depuis que l'on sort ensemble.

-Ce n'est pas l'envie qui m'en manque parfois, crois-moi ! Mais tu fuis tellement le conflit que je ne peux pas le faire, je passerais pour une mégère, ricana Hermione.

-Pas à mes yeux, tu le sais bien, lui répondit Ron.

La jeune femme fut surprise, voilà une parole bien tendre de la part de son petit ami, lui qui en était plutôt avare. Elle se sentit rosir de plaisir.

-Je pense qu'on devrait essayer d'aider Harry tout de même. Il m'a confié que Snape pensait que l'armée qu'on avait créée était une bonne idée pour que tout le monde soit prêt pour aider en cas de besoin.

-L'AD ? Tu veux dire que Snape nous encourage à reformer le groupe ?

-Oui, et même le professeur Dumbledore nous soutiendrait. Pas officiellement évidemment. Il faut qu'on trouve un moyen d'entrer en contact avec le plus de monde possible et qu'on convienne d'une date et d'un lieu de rendez-vous.

-On a qu'à utiliser tes faux gallions. Je pense que la plupart les ont conservé. Et tout le monde n'aura qu'à glisser un petit mot auprès de ceux en qui ils ont le plus confiance et qui n'étaient pas là lors des premières réunions.

-Ron, tu es un génie, s'exclama Hermione, fière de son petit ami. On en parlera à Harry demain, il faut que je retrouve la liste des sorts qu'on a apprit seul et aussi ceux que nous a rajouté le professeur Snape. Je lui montrerai pour voir ce qu'il en pense.

-Laisse Harry le faire plutôt, après tout ça sera lui notre professeur. Mais tu crois qu'on devrait leur apprendre l'occlumancie à tous ?

-Je n'en sais rien. Possible, je demanderai à notre cher professeur de potion. Par contre là, ça sera moi qui enseignerait... Mais j'y pense ! Je sais comment aider Harry à s'améliorer dans ce domaine !

-De quoi tu parles 'Mione ? Je ne comprends pas.

-Parce que je réfléchis à toute vitesse. Souviens toi au département des mystères, quand Voldemort s'est battu avec Dumbledore, à la fin il a prit possession d' Harry.

-Et ?...

-Et Harry s'est débarrassé de Voldemort, il l'a poussé à sortir de son corps et de son esprit. Parce qu' Harry a une grande force que Voldemort n'aura jamais. Des amis.

-Je ne te suis toujours pas là.

-Mais si ! Ron, si Voldemort est parti ce jour là c'est qu'il ne supportait pas les souvenirs qu' Harry tentait de se remémorer. Il pensait tout simplement à nous, il me l'a dit. C'est la force d' Harry, l'amour qu'il nous porte, celui qu'il porte à tous ceux qui l'entourent. Rappelle-toi, déjà si on est allés au Ministère ce jour là c'est parce qu'il voulait sauver Sirius. Et maintenant il se soucie également de Snape.

-Mais 'Mione, tu ne crois pas que si Tu-Sais-Qui l'apprend, il pourra torturer Harry avec ça ? Ou même faire du mal à Snape ? Pas que je le porte dans mon cœur, mais ça me ferait mal qu' Harry soit malheureux après tout ce qu'il a traversé.

-Si bien sûr, c'est à double tranchant. Mais si on arrive à faire en sorte qu' Harry s'améliore, il n'y a pas de raison qu'il le remarque dans ce cas là. Et ce n'est pas avec Snape qu'il le découvrira, il est trop bon occlument. Et j'ai mon idée sur la façon de coacher notre ami.

-C'est à dire ?

-Tu verras bien, mais j'aurais besoin de toi.

-Tu sais que tu es flippante quand tu es comme ça ? Je t'aime hein, mais je ne suis pas rassuré.

-Ne t'en fais pas, il ne t'arrivera rien. Bon, il est temps pour moi de faire ma ronde. On se retrouve dans ma chambre ?

-'Mione, tu n'es pas censée être irréprochable au vu de ton statut de préfète-en-chef ? Après je dis ça...

-Il est vrai Ronald que ce n'est pas très sage, dit la jeune femme en se penchant vers lui, mais c'est grisant de ne pas respecter le règlement. Et puis, qui nous dira quoi que ce soit ?

Le rouquin sourit et lui promit d'être à l'heure à leur petit rendez-vous nocturne.

De leur côté, Harry et Severus étaient allongés l'un contre l'autre, le jeune homme ayant posé sa tête sur l'épaule de son aîné. De nouveau pudique, Harry avait enfilé un bas de pyjama pour être plus à l'aise. Ne voulant pas le brusquer, son compagnon avait fait la même chose. Rien ne servait de parler, le simple fait d'être l'un contre l'autre, à profiter d'un début d'intimité suffisait à combler Harry et cela convenait très bien à Severus qui n'avait jamais été très loquace. Il n'avait jamais autant parlé de sa vie que depuis qu'il était avec Harry. Au milieu de la nuit, il fut réveillé par le jeune homme qui gémissait et marmonnait doucement dans son sommeil. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il disait mais il ne faisait aucun doute que l'instigateur de ce cauchemar était le Seigneur des Ténèbres. Il se demanda ce qu'il devait faire : laisser Harry en voir le plus possible ou abréger sa douloureuse torture et l'horreur qui se déroulait très certainement sous ses yeux impuissants. Quand les gémissements se firent plus douloureux Snape décida de réveiller son compagnon.

-Harry ! Harry, réveille toi ! Tu es en sécurité, avec moi.

Le jeune homme se réveilla en sursaut et fut prit de nausée. Il s'assit sur le bord du lit, la tête entre les mains. Il ne voulait pas montrer à quel point ce qu'il avait vu l'avait touché. Son professeur, lui, ne savait pas comment réagir. Pas question de le prendre dans ses bras, il n'était pas un Poufsouffle. Et puis si Harry devait combattre le Seigneur des Ténèbres il fallait qu'il s'endurcisse, qu'il soit un homme. Quoi qu'il ait pu voir, la guerre serait pire, autant qu'il soit préparé. Il savait qu'il passerait pour le pire des Serpentard à réagir comme ça mais autant apprendre le mal par le maître en la matière.

-Ça va aller, je... Je reviens, tenta de le rassurer le Gryffondor en allant s'enfermer dans la salle de bain.

Un peu d'eau fraîche sur le visage le calmerait peut-être. Son aîné l'attendit allongé dans le lit, ses mains sous la tête. Il fallait qu'il trouve un moyen d'améliorer ses performances en occlumancie. Il savait qu'il n'était pas loin de réussir à faire d' Harry un excellent occlument, il lui manquait juste un tout petit quelque chose qui ferait de son esprit un endroit impénétrable. Seulement, il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Le jeune homme, de son côté, ouvrit les robinets et aspergea son visage d'eau glacée afin d'apaiser son esprit et la brûlure de sa cicatrice. Il lui sembla que ça ne fit que l'enflammer davantage. Il poussa un gémissement et colla son front sur le miroir, espérant le refroidir. Ça faisait un petit moment qu'il n'avait pas vu Voldemort et ça ne lui manquait pas vraiment. Voir qu'il était content que son plan se déroule à merveille et qu'il allait bientôt attaquer toutes les populations, sorciers ou moldus, ne le réjouissait guère. Et voir qu'il se créait une armée de loups-garous avec l'aide de Greyback lui donnait des frissons. Comment pouvait-il infliger une telle torture à ces gens ? Ils n'avaient rien demandé et si le chef des loups-garous ne les tuait pas dans un accès de violence, c'est la mutation qui les tuait. Et si, dans leur malheur ils survivaient, leur avenir était peu réjouissant. Il fallait absolument qu'il contacte Remus, il ne connaissait personne d'autre pour aider les pauvres bougres.

-Il faut que je parle à Remus sur le champ, dit Harry en sortant en trombe de la salle de bain.

-Et pourquoi ça ? Lui demanda son compagnon sans même bouger.

-Voldemort est en train de se créer des alliés loups-garous ! Seul Remus peut nous aider dans ce domaine.

-A minuit ? Tu ne crois pas que ça peut attendre demain ?

-Non ! Certains sont morts parce que Greyback ne sait pas se contrôler.

-Écoute Harry, lui dit Snape en se redressant, Lupin sait déjà tout ça. Ça fait un moment que le Seigneur des Ténèbres agit de la sorte. C'est une de ses missions d'ailleurs. Récupérer les nouveaux transformés et les rallier à notre cause. Il joue sur le ressenti qu'ils ont face à leur nouvelle... condition, met leurs créateurs en cause pour qu'ils se retournent contre eux. Ce n'est pas facile et les transformations se font plus vite que les ralliements. Certains sont grisés par le pouvoir et aiment leur nouvelle condition, d'autres ont trop peur que Greyback et sa meute les retrouvent et les réduisent en pièces. Donc pas d'affolement et revient te coucher.

Le jeune Gryffondor obéit de mauvaise grâce, n'ayant cessé de faire les cent pas pour empêcher ses émotions d'éclater à la surface. Il n'allait tout de même pas montrer maintenant à quel point toutes ces visions le bousculaient. Comment ne rien ressentir, avaler toutes les larmes qui voulaient sortir devant tant d'horreur et de cruauté ?

-On ira voir le directeur demain avant les cours si tu veux, comme ça tu pourras lui raconter tout ce que tu as vu.

-Je... Je ne sais pas si je pourrais. Severus, c'est... C'est trop horrible.

-Viens là, murmura le Serpentard en le prenant dans ses bras.

Harry, la tête couchée sur sa poitrine, se détendit en sentant les bras protecteurs de l'homme qu'il aimait autour de lui. Il savait que sa plus grande force et faiblesse se trouvait là, près de lui. La main qui lui caressait tendrement le dos l'apaisait. Cela pouvait paraître un geste totalement banal mais il savait que cela signifiait beaucoup chez son compagnon. Il n'était pas du genre à s'apitoyer sur lui- même ou à consoler qui que se soit. Pour lui, être plus fort que les autres était une question de survie alors cette douce caresse était le message muet qui lui disait qu'il comprenait sa douleur. Il finit par se rendormir et fit des rêves bien plus agréables, qui le mettaient en scène avec son compagnon.

De son côté, Ron rejoignit sa petite amie dans sa chambre de préfète en chef. Leur ronde se terminant tard, ces derniers avaient droit à leur propre chambre au 5ème étage, près de la salle de bain des préfets, afin de ne pas réveiller leurs compagnons de chambrée.

-La nuit a été calme 'Mione ? Lui demanda le rouquin.

-Oui oui, juste des premières années qui voulaient tester mon autorité. Ils n'ont pas été déçus, répondit-elle avec un petit sourire en coin.

-Les pauvres... Je suppose à ton sourire qu'ils étaient de Serpentard ? Rit son petit ami.

-Je ne vois pas de quoi tu parles, feignit-elle.

Il l'attrapa par la taille et l'embrassa avec fougue. Il adorait quand elle était comme ça, rayonnante. Bien qu'il soit épuisé par les cours et l'entraînement, il n'avait pas envie d'aller se coucher. C'est comme si leurs conversations étaient encore plus intéressantes maintenant qu'ils sortaient ensemble.

-Tu prends une douche avec moi ? Le questionna la jeune femme.

-Volontiers ! Je t'ai attendue, justement.

Ce n'était pas la première fois qu'ils prenaient une douche tous les deux. Même si ça n'avait pas été facile pour Hermione, elle en avait été l'instigatrice. Ron ne voulant pas la brusquer et ne sachant pas lui-même s'il était prêt à sauter le pas. Ils se retrouvèrent rapidement sous l'eau, la jeune femme se laissant masser le cuir chevelu avec délectation. Finalement elle était peut-être plus fatiguée qu'elle ne voulait bien le laisser paraître.

-Il faudra qu'on teste la salle de bain des préfets tous les deux un jour. Il y aura de quoi s'amuser je pense, lui souffla doucement le jeune homme à l'oreille.

Sa petite amie se sentit rougir mais ne répondit pas. Elle y avait effectivement pensé mais ses révisions lui prenaient beaucoup de temps. Après tout ils avaient les ASPICs à la fin de l'année ! Ou était-ce une simple excuse ? Quelques heures de détente dans un bon bain chaud en compagnie de l'homme qu'elle avait toujours aimé ne pouvaient pas lui faire de mal. Elle lui lava aussi rapidement les cheveux puis ils sortirent. C'était leur petit rituel et ça n'allait jamais plus loin. Aucune caresse n'avait été tentée d'un côté ou de l'autre, sauf peut-être la main de Ron qui s'était égarée sur la poitrine de la jeune femme lors d'un baiser un peu trop fougueux. Hermione s'assit sur le bord de son lit et entreprit de se sécher les cheveux, le corps enroulé dans un peignoir moelleux. Le jeune homme arriva se mit à genoux derrière elle et ébouriffa sa tignasse afin d'enlever les gouttes d'eau qui la parsemaient. Il embrassa la base de sa nuque avant d'enlever la serviette qu'il tenait. Ce simple geste tendre mit le corps de la jeune femme en feu et elle sentit à nouveau ses joues se colorer. Le rouquin se mit alors à démêler la chevelure brune qu'il aimait tant.

-Fini, on peut aller au lit, dit-il enfin en allant suspendre les peignoirs et serviettes mouillés dans la salle de bain attenante.

Une fois sous la couette il prit sa petite amie dans ses bras pour enfin bénéficier d'un repos bien mérité. Ils avaient tout les deux eu une journée bien chargée entre les cours, la formation poussée de Snape et la ronde d'Hermione. Leur étreinte était tendre, la main de Ron caressant le dos de la jeune femme, elle ses côtes avec sa tête posée sur son épaule. Il déposa un baiser sur le dessus de sa tête et elle se hissa afin de l'embrasser doucement. Le baiser devint vite plus fougueux, plus impérieux et le jeune homme prit alors le dessus, se penchant au dessus de son aimée. Ses mains allèrent caresser ce corps si tentant, passant sous la chemise de nuit soyeuse. Il finit par s'écarter afin de reprendre le contrôle de lui même, il ne voulait surtout pas brusquer les choses. Ils avaient mit tant de temps à se déclarer leur amour qu'il ne pouvait pas tout gâcher en se laissant dominer par ses émotions et son envie.

-Ron ? Pourquoi tu t'arrêtes ? C'était agréable.

-Hermione, Merlin sait à quel point je t'aime mais je ne suis qu'un homme. Pas que je sois du genre à me laisser aller de cette façon, je ne peux pas aller au dessus de mes limites. Mais là, vu la tournure de nos gestes, le parfum de ta peau, tes baisers, … Si tu ne veux pas aller plus loin, il vaut mieux qu'on s'arrête là.

-Mais je ne voulais pas m'arrêter moi.

-Tu es sûre ?

-Non... J'en ai envie mais, … Je ne veux pas qu'on dise qu'on a été trop vite. Certes ça fait longtemps que l'on se connaît, mais pas si longtemps qu'on est ensemble.

-'Mione, ça ne regarde que nous, lui répondit l'homme qu'elle aimait en lui caressant la joue. Et il s'agit juste de savoir une chose : tu en as envie ou pas ? C'est aussi simple que ça. Tu es la seule à décider pour toi, tu as ta vie en main. C'est toi qui prends tes propres décisions. Tu veux ou tu ne veux pas ?

Il entendit à peine le « oui » qu'elle murmura et il se pencha alors à nouveau sur elle avec un sourire amoureux. Il reprit là où ils s'étaient arrêtés et les baisers redevinrent très vite fiévreux, intenses, ponctués par leurs gémissements respectifs. Le boxer rejoignit rapidement la chemise de nuit enlevée afin que leurs peaux en feu, réclamant chacune le contact de l'autre, soient satisfaites. La jeune femme n'avait plus aucune appréhension, elle savait qu'elle était dans les bras de l'homme qu'elle aimait et avec qui elle allait partager sa vie. Quand il vint prendre un de ses tétons devenu sensible à force d'être choyé entre ses mains, Hermione eu le sentiment qu'elle ne pourrait pas ressentir plus douce caresse. Il dessina une ligne imaginaire, de son cou jusqu'au bas de son ventre du bout des doigts, qu'il retraça ensuite par ce qu'il lui sembla être des milliers de baisers. Après avoir perdu toute notion de temps et d'espace, elle sentit qu'il venait timidement caresser le cœur de sa féminité, explorer son anatomie afin de la découvrir et de lui faire ressentir de nouvelles sensations. Elle aurait rit de voir son petit ami hésiter si elle n'était pas elle même peu sûre des conséquences de leurs actes. Elle fût touchée par sa tendresse, son hésitation et l'attention qu'il portait à toutes ses réactions. Elle décida de prendre sur elle et d'explorer à son tour le membre du rouquin qu'elle sentait contre sa cuisse. Le mouvement de va et vient lui vint naturellement et elle fut étonnée de toutes les émotions qu'elle parvenait à faire naître chez son compagnon. Ils apprirent à se découvrir l'un l'autre, à jouer avec les endroits sensibles de leurs peaux, à s'aimer avec délicatesse, à se connaître intimement comme personne ne les connaissait. Quand enfin ils unirent leurs corps, qu'ils ne firent plus qu'un, ce fut comme s'ils étaient seuls au monde. Leurs nerfs étant déjà survoltés par les baisers et caresses qu'ils avaient pu se prodiguer, l'extase ne fut pas longue à arriver et ils atteignirent les étoiles au même moment, en prononçant chacun le nom de l'être aimé. Dans les bras l'un de l'autre, ils étaient tous les deux ravis de s'être attendu pour découvrir les joies de l'amour. Ils mirent quelques minutes à retrouver un rythme cardiaque normal dans les bras l'un de l'autre.

-Tu avais raison Ron, je choisis la façon dont je vis.