Disclaimer:L'univers d'Hetalia appartient à Himaruya Hidekaz-sensei
Pairing:Aucun(ou peut-être, je sais pas)
Enjoy~
Chine soupira de fatigue avant de s'asseoir dehors. Il en pouvait plus. La journée avait été éprouvante à cause de cette réunion et surtout à cause du petit japonais qui semblait être devenu plus turbulent qu'avant. Le chinois se rappelait bien que le jeune Japon d'avant avait l'habitude de toujours en faire qu'à sa tête, suivant ses propres idées. Même après, quand Japon a décidé de répondre à l'ultimatum que l'américain lui avait envoyé, le chinois lui avait demandé d'abandonner, sachant que le japonais allait se faire grièvement blessé. «Même si le soleil s'éteint à la tombée de la nuit, il renaître le lendemain avec le début du jour». Voilà ce qu'il l'avait reçu comme réponse de la part du pays du soleil levant. Une simple phrase dite avec un petit air mystérieux sur le visage. La peur était invisible sur son visage et sa volonté lui avait parut inébranlable. Et...il est mort
Le brun serra ses poings, se rappelant de la fois où la mort du japonais avait été annoncé. Ça avait été comme un coup de poignard qui lui a laissé un immense vide au niveau du cœur. Il aurait du être le premier à penser que le pays de l'est avait eu ce qu'il méritait comme son boss lui avait déclaré. Le Japon n'avait pas été tendre avec son pays comme avec les autres pays asiatiques. Et pourtant... Taiwan s'était effondré en apprenant la mort de Japon. Hong Kong avait essayé de la consoler malgré la tristesse que son visage avait laissé transparaître. Corée lui avait arboré une étrange expression sérieuse, gardant le silence. Bien sûr, les autres pays avaient paru aussi sous le choc. Italie s'était jeté contre Allemagne, pleurant à chaudes larmes tandis qu'Angleterre avait commencé à nier ce que disait son ancienne colonie. Quant à Chine, ce dernier était resté silencieux. Il ne savait pas comment réagir et il lui avait fallu du temps pour pouvoir accepter la nouvelle.
Finalement, il avait à peine eu le temps de l'accepter que le petit Japon lui avait été ramené. Qu'importe ce que l'asiatique pouvait dire contre la réapparition de cet enfant qui tenait peu en place, il ne pouvait que remercier le destin pour avoir ramené son 'petit frère' à ses côtés. Car malgré le fait que le garçon soit turbulent, il avait ramené le soleil chez les pays.
Le brun eut un petit sourire à cette phrase. Puis, il leva les yeux vers la lune qui s'éleva dans le ciel étoilé, apportant les rayons blancs de sa pâle lumière. Le calme s'était finalement installé sur la maison pour permettre au plus âgé de souffler un peu. Entre Japon qui continue à atterrir entre les mains des différents pays et les réunions, l'asiatique ne faisait que courir. De plus, depuis quelques temps, il commençait à s'inquiéter pour son jeune protégé. Cela faisait maintenant quelques semaines qu'il remarquait que le petit pays commençait à grandir petit à petit. À première vue, cela ne paraissait pas étonnant. Un pays grandit quand sa population commence à se développer et à acquérir une certaine puissance. Néanmoins, cela voudrait dire aussi que la civilisation japonaise n'a pas complètement disparu contrairement à ce que pensait le reste du monde et que la population a réussi à s'en sortir. Et, le chinois avait commencé à craindre que d'autres pays puissent exploiter la faiblesse actuelle du Japon pour prendre le contrôle de l'archipel. Et que, par la même occasion, on finisse par lui retirer le garçon. Chine soupira. La situation se compliquait et il n'aimait pas ça.
Un bruit se fit entendre, sortant le brun de ses pensées. Se retournant, il aperçut le petit Japon qui le fixait, caché derrière l'une des porte coulissantes de la maison. L'enfant paraissait hésitant, ne sachant pas s'il pouvait s'approcher ou pas. À moins que ce soit à cause d'un cauchemar qui expliquerait la cause de ses mains tremblantes.
-Que se passe t-il, Nihon? Tu as peur aru?
Le garçon fit non de la tête avant de s'approcher silencieusement. Puis, il s'assit aux côtés de son tuteur avant de le fixer de ses yeux marron. Ce dernier lui sourit, essayant de le rassurer. Le petit japonais paraissait inquiet pour une raison inconnue. Détournant les yeux, l'enfant regarda dans la direction opposée, fuyant les yeux surpris de son ainé.
-Qu'est-ce qui t'arrive aru? Tu as fait un cauchemar aru?
Japon hocha doucement la tête avant de fixer ses mains d'un air triste. Le chinois l'observa, ne sachant pas quoi dire.
-Qu'est-ce qui s'est passé? S'enquit-il.
L'enfant resta immobile un long instant avant de se désigner avec son index. Puis, il désigna Chine du doigt.
-Tu as fait un rêve où toi et moi étions dedans aru?
Le japonais hocha la tête avant de faire d'autres gestes, essayant d'être le plus clair possible. Son ainé le regarda, hochant la tête quand son protégé lui demandait s'il avait compris d'un regard interrogatif.
-Donc, tu as fait un rêve où tu étais grand et tu étais avec moi dans une bambouseraie aru? Pourquoi tu l'as trouvé effraya...
Les mots moururent dans sa gorge quand le chinois comprit. Le garçon n'avait pas fait un cauchemar. Il avait vu un souvenir et il en a été effrayé. Peut-être parce qu'il avait compris que ce rêve était trop réel pour en être un. Chine ferma les yeux, se souvenant de ce moment. C'était le jour où Japon l'avait trahi et qu'il avait blessé avec son sabre. Et c'est après ça que leur relation s'était dégradée. Le plus âgé comprenait pourquoi le petit japonais regardait ces mains, revoyant sûrement le sabre qui l'avait utilisé pour blesser sans en connaître la raison.
-C'est ce qui se passe... entre les pays aru.
Le petit garçon leva les yeux, vrillant son regard surpris sur la personne à côté de lui. Le jeune homme posa sa main sur la tête du plus jeune. Son visage arborait un air triste et grave.
-Nihon, ce que je vais te dire, je veux que tu ne l'oublies jamais aru. Étant des pays, nos existences sont influencés par l'histoire. Nos relations également. Même si nous ne voulons pas blesser certaines personnes, nous sommes quelques fois obligés de faire en fonction de ce que pense notre peuple. Cependant, il faudra que tu apprennes à faire la différence entre ce que ton pays veut et tes propres émotions. Qui te dit que des ennemis ne peuvent pas s'apprécier secrètement? Personne ne peut le savoir sauf s'ils se le déclarent mutuellement. Néanmoins, je n'ai jamais su que Ni... l'ancien Nihon pensait de moi. Même avant qu'il devienne un pays à part entière, je n'ai jamais pu savoir. Et puis, le temps a passé et nous nous sommes affrontés de nombreuses fois. Ces guerres ont envenimé les relations entre nos deux pays et pourtant... je me suis toujours inquiété pour lui car même s'il semble différent depuis qu'il s'est ouvert au monde extérieur, même nous pensons plus de la même façon, je le considère toujours comme un petit frère. C'est la même chose pour toi d'ailleurs. Si un jour, tu dois te retourner contre moi, sache que même si j'aurais du mal à te pardonner, tu resteras mon petit frère.
Le jeune pays demeura silencieux un long moment tandis que des larmes apparaissaient au coin de ses yeux. Le chinois les sécha du bout de ses doigts avant de prendre son protégé dans les bras. D'habitude, ce dernier se serait reculé, trop gêné ou trop fier pour être câliné mais, cette fois, il se blottit contre son ainé, essayant de contenir ses pleurs. Chine eut un petit sourire. Ce garçon semblait identique et pourtant si différent. Japon n'aurait jamais pleuré devant quelqu'un sauf à quelques exceptions. Il avait appris à cacher ses émotions derrière son air neutre et gardait tout pour lui. Et là, ce garçon qui lui ressemblait complètement s'était décidé à montrer ses larmes. Le jeune homme fixa la lune tout en caressant la tête du garçon. Un souvenir lui revint à l'esprit. Celui où Japon et lui avait regardé l'astre céleste ensemble pour la dernière fois. Les deux asiatiques avaient peu parlé, préférant se reprocher les actions de l'autre. Et quand l'astre était apparu, le japonais avait sourit avant de déclarer : «La lune est toujours belle chez vous, Chuugoku-san.».
-Aru...
Le jeune homme sortit de ses pensées, rappelé à l'ordre par le garçon qui avait enfin ouvert la bouche. Ce dernier avait les yeux fermés et commençait à s'endormir, calé contre le torse du plus âgé. Ce dernier le serra un peu plus fort contre lui, de peur à ce que le garçon ait froid avant de se lever, l'amenant vers l'intérieur. Sentant la main du petit japonais serrer ses vêtements, Chine continua à lui caresser la tête et, tout en s'enfonçant dans la maison, il lui murmura.
-Bonne nuit, Nihon. Et cette fois, si tu cauchemardes, pense à moi.
Owari
Bonjour(c'est plutôt bonsoir mais bon ^^), tout le monde.
Déjà, je m'excuse pour ce long délai. Il faut dire que j'ai eu une panne d'inspiration pendant les vacances d'été et quand les idées sont revenus, je me suis retrouvée sans ordinateur(ma vie a été mise en pause pendant plus deux mois x_x). Enfin, je pense que ma vie ne vous intéresse pas donc je vais me contenter de m'excuser platement.
Je vous remercie pour vos reviews et je m'excuse de ne pas vous avoir répondu plus tôt*s'incline*
Sur ce, je vous dis à la prochaine où de grandes révélations seront faites... ou pas ^_^". Cependant, promis, j'essayerai d'être plus rapide.
Jaa ne~
