Auteur : Nanako.
Disclaimer : Les personnages ne sont pas de moi mais de Tadatoshi Fujimaki. Qule dommage ! J'aurais tellement voulue qu'ils m'appartiennent. Tout du moins certains.
Note de l'auteur : Comme d'habitude cette histoire sera du Yaoi pour pas changer. Seulement, le caractère d'un des personnages risque de changer quelque peu. Ou pas, ça dépend. Ah, oui, pour certain one-shot la structure du texte sera parfois différente. Voilà.
Sur ce : Bonne lecture ;)
Strange love
Il les aimait. Ils l'aimaient. Ils s'aimaient. Mais, ça personne ne le savait. Et, surtout ils ne doivent pas le savoir. Cet amour est incompris. Peu de gens savant son existence. Les personnes le sachant ne sont pas pris au sérieux. Les gens les croient fous. Leurs familles les font interner pour folie. Mais, dès deux lequel est fou ? Celui qui exerce cet amour ? Ou celui qui ne prend pas la peine de le comprendre ? Ah. Cette question l'ennuyait. Il n'arrivait toujours pas à trouver la réponse. Pourtant il se la posait toujours lorsqu'il était tranquille.
Un soupire s'échappe d'entre ses lèvres. Ses magnifiques yeux azures regardaient le défilé de voitures en tout genre passer sous la fenêtre de sa chambre. Des rouges, des bleus, des vertes, des jaunes, des violettes, des roses, des blanches, des noires, des marrons. Il y avait tellement de couleurs différentes. Il avait l'impression de voir le gribouillage d'un enfant. Les couleurs des voitures se mélangeaient comme les trais de crayons de couleurs fait dans n'importe quel sens par cette petite main douce et inocente d'un gamin. Aucune variance entre les couleurs. Aucune recherche à marier les couleurs entre elles. Ce défilé est une horreur pour les yeux.
Il détourne son regard de cette bouillabaisse de couleurs sans harmonie pour les poser sur son piano à queue noir. L'envie d'y jouer lui tiraillait l'estomac. Il sentait ses mains chauffer sous l'envie de sentir les touches froides et douces de l'instrument. La pièce, qui entoure sa personne et sa seconde raison de rester dans ce monde, semble disparaître. Les plongeants dans le noir avec seulement un éclairage qui n'éclaire qu'eux. Son corps tremble. Il a envie de toucher cette beauté musicale. Il a chaud. Trop chaud.
OoooOoooOOoooOoooO
- Il dort encore ? Demande le blond inquiet.
- Oui. Tu ne devrais pas t'inquiéter autant. Il a l'objet chanceux du jour sur sa commode.
- En quoi c'est réconfortant ?!
- Calmez-vous. Ordonna le capitaine.
L'ordre avait claqué tel un coup de fouet fendant l'air. Personne n'osa dire un mot après cela. Akashi était sur les nerfs. Cela se comprenait. Ils y étaient tous. Douze heures. Cela fait maintenant douze heures que Tetsuya dormait. Kise s'en inquiétait. Tous le monde s'inquiétaient. Mais chacun de leur façon. Atsushi ne mangeait pas ses friandises, il se contentait de les admirer au loin. Aomine ne quittait pas la chambre du malade. Seijuro était à cran, un rien pourrait le faire sortir de ses gong. Shintaro, croyant que personne ne le regarde, priait silencieusement pour qu'il se réveille très vite. Et Ryota semblait vouloir creuser un fossé dans le sol à force de faire des vas et viens dans le salon.
Soudain, ils entendent du bruit. Leurs regards convergèrent vers la personnes à l'origine de ces bruitages qui brisa le silence de plomb qu'avait mis en place le rouge. Cette personne n'était qu'autre que Daiki. Il ne leur jeta pas un regard, se contentant d'aller en direction de la cuisine pour remplir une bassine d'eau froide et de prendre une nouvelle serviette propre avant de retourner auprès du valétudinaire. Il passa la porte de la chambre de Kuroko et se dirigea aussi tôt vers la commode près du lit. Sur celle-ci il y déposa la bassine d'eau, trempa la serviette et la posa sur le front brûlant du joueur fantôme.
Son regard, d'un bleu profond, examinait cet être si frêle et si fort à la fois. Ce corps si fragile tremblait de froid alors qu'il était bouillant de fièvre. Même fiévreux, Tetsuya restait magnifique. Il espérait simplement qu'il se réveille pour manger un petit peu et qu'il guérisse vite car cela fait tout de même une semaine et demie qu'il était malade. L'As de génération des miracles s'assied sur le bord du lit et, doucement, caressa les cheveux humide, par la fièvre, de son ombre.
OoooOoooOOoooOoooO
Une tendre mélodie remplissait la pièce. Pourtant, si on écoutait attentivement, l'adjectif tendre n'est pas le mot approprié que l'on pourrait lui donner. Si on n'écoutait attentivement, on peut très bien entendre, voir, sentir les différentes émotions qui en ressortent. La différence du tempo, des crescendo, des decrescendo, de la hauteur allant vers une musique tantôt mélancolique, noire, dramatique déchirante, angoissante, funèbre, macabre tantôt calme, sereine, méditative, gracieuse, féerique pour devenir dynamique, chantante, dansante, rythmée.
Pourtant, malgré le fait qu'il faisait monté dans les aiguës des notes aux tons macabres et des notes dansantes dans les graves alternant toujours entre lenteur, vitesse, crescendo et decrescendo, la musique jouée était ornementée, majestueuse. Le sons des notes elles même étaient étrange. Les sons alternaient entre clair ou sombre, chaud ou froid, doux ou brillant. Une symphonie complète. Aucun sons disgracieux ne vient troubler cette étrange musicalité symphonique. Pas même les hurlements des gens dans la rue, les bruit de moteur des voitures, motos, scooters, mobylettes ne peuvent obscurcir ce tableau musical.
Laissant ses doigts courir, caresser avec grâce les touches blanches et noires du piano, il ferme doucement les yeux et laisse la musique s'emparer de son être tout entier. Il sent sa mélodie danser en lui, faisant battre son cœur à forte allure, accélérant son rythme cardiaque, lui faisant perdre la tête, le fil de la réalité pour le transporter dans une imagination étrange, haute en couleur.
OoooOoooOOoooOoooO
Ils le regardent. Ils le regardent jouer du piano. Cela fait plus de cinq minutes que Tetsuya joue cette musique si étrange et pourtant si majestueuse. La musique les transperçait de par en par, les faisant basculer dans un autre monde. Leurs yeux se fermèrent. Leurs cœurs s'affolent, battent à l'unisson. Leurs corps tremblent par impatientes et appréhensions. Leurs lèvres s'entrouvrent pour pouvoir avaler l'air qui ne semblait pu vouloir passer par leurs voies nasales. Tout ceci se faisant, ils perdent toutes réalités. Grâce à leurs imaginations individuels et à cette symphonie tout aussi étrange que destructrice, l'irréel prend place dans leurs esprits.
Plusieurs éléments se succèdent formant un tout et un rien. Des ronds, des carrés, des triangles, des losange, des rectangles toutes formes géométriques quelles qu'elles soient. Des trais prennent formes s'arquant, slalomant autour des formes rigoureuses qui apparaissent et disparaissent au fil des notes entendues. En plus de ces apparitions des couleurs commencèrent à entrer en compte dans leurs imaginations. Les coloris variaient selon les sons qu'effectuaient le jeune pianiste. La variance entre les nuances de couleurs par rapport aux sons étaient totalement incohérent.
Les dièses, les bémols, les Mi, les Sol et toutes les autres nuances que produit le piano ne pouvaient être rangées par les formes, dessins, les couleurs ou partitions qu'elles produisaient. Les ronds pouvaient être produit par des notes basses avec un tempo rapide comme l'inverse, leurs couleurs sombre pouvaient être produits par les sons aux tons macabres ou par les sons aux tons dansants. Rien n'étaient répertoriés, schématisés avec logique. Tout ce qu'ils voyaient semblaient être lancés à l'aveuglette sans se soucier de l'harmonie visuel qui, normalement, doit compléter celle auditive.
Il rouvrit ses magnifiques yeux vairons qui se posèrent automatiquement sur la fine silhouette de leur joueur fantôme qui est aussi son amant, leur amant. Tetsuya avait toujours été spécial. Il exilait dans tout ce qu'ils entreprenait que ce soit au basket - malgré que personne ne soit, à part eux, au courant de ses capacités bien plus développés que celles d'Aomine dans ce sport-, dans les études ou dans la musique. Un petit sourire, qui abrite toute la tendresse qu'il à envers le jeune basketteur, apparaît sur ses lèvres. Doucement, il s'approche de ce jeune prodige, qui ne veut être connu que par eux, et le prend dans ses bras.
Le joueur de l'ombre, sentant des bras, assez musclés, l'entourer ainsi que des petits baisers papillons dans son cou, décide qu'il est temps d'arrêter de jouer et de passer à une activité tout aussi intéressante que le piano avec un petit sourire pervers sur ses magnifiques lèvres rosées. Il termine sa partition sur une note assez étrange mélangeant un sons macabre avec un son paisible et chantonnant. Il pivote sa tête de quelques centimètres sur la droite et embrasse son capitaine avec douceur et fougue.
OoooOoooOOoooOoooO
Il le regarde se rendormir entre ses bras. Il était rassuré que le bleu turquoise se soit réveillé après ses douze heurs de sommeil consécutive pour manger un peu. Le blond contempla ce visage si gracieux, si majestueux. Bien sûr, ils étaient tous majestueux, gracieux, féerique et autres adjectifs allant avec la beauté. Mais, Kuroko, malgré qu'il ait décidé de jouer en tant que l'ombre d'une lumière, brillait bien plus qu'eux. Il était leur Créateur. Il était celui qui les faisaient vivre ici. Sans lui, ils n'existeraient pas. Ils étaient artificiels sans l'être totalement. Il sourit en regardant leur créateur. Son regard fut accaparé par les lèvres fines, roses et pulpeuse de leur Divinité et amant. Il avait l'envie irrésistible de l'embrasser, de le dévorer.
/Oh ! A quoi penses-tu espèce de pervers ! Il est malade alors tu ne tentes rien !/
Malgré qu'il essayait de se convaincre de ne pas abuser de son amant pendant son sommeil réparateur, les lèvres du bleuté semblait l'appeler. Le blond ne put résister plus longtemps. Il se pencha vers le visage de leur Fondateur pour poser, avec délicatesse, ses lèvres contre les siennes en une caresse aérienne pour ne pas réveiller le bel endormi. Quel régal ! Ce goût framboiser était tout bonnement succulent ! Sans le vouloir, et emporter par cette sucrerie délicieuse, il pressa un peut plus ses lèvres contre celle de Tetsuya, les caressants de sa langue aventurière et gourmande, les mordillant légèrement.
Il fut surprit lorsque les lèvres qu'il goûtait de nouveaux avec gourmandise s'entrouvrirent. Son sourire se prononça pendant que sa langue allait rejoindre sa consœur pour danser une valse lente et remplit de douceur. Sentant l'air leurs manqués, il se sépare de leur Dieu et Démon. Ses yeux s'ancrèrent dans le regard fiévreux de leur bien-aimé. Son regard exprimait tout l'Amour qu'il leur portait. Ils lui rendaient parfaitement cet Amour avec un grand A. Il était impossible que cela ne soit qu'une simple amourette. Ils s'aiment pour toujours cela est certain et pourtant où le bleuté habite réellement personne ne doit le savoir.
Kuroko se tourna pour être face à Ryota et se mit à califourchon sur les grandes et fines jambes fuselées du blond qui mit ses mains sur ses anches tandis que lui, il passait ses bras autour de son cou. Tout à coup, ils entendirent des bruits étranges. Tendant l'oreille, ils captèrent de légers gémissement qui provenaient de cinq voix différentes. Un sourire amusé prit place sur leurs lèvres avant de disparaître dans un baisé emplit de désir. Il faut dire aussi qu'entendre de tels gémissement de la part de leurs autres amants avaient de quoi les exciter un peu plus.
Leurs mains se firent baladeuses, passant sous leurs t-shirt pour caresser leurs ventres plats mais musclés passant par leurs torses, les dos, leurs reins, leurs côtés. Toutes ses caresses leurs envoyaient des frissons de plaisirs, les faisant haleter à chaque fois qu'ils se séparaient après un baiser enflammé avant de reprendre d'assaut leurs lèvres. Se séparant après un énième baiser passionné, les lèvres de Kise allèrent embrassées la jonction entre le coup et l'épaule de l'ombre faisant tressaillir de plaisir celui-ci.
OoooOoooOOoooOoooO
Il gémit. Il en voulait plus. Tellement plus. Son tortionnaire le sait et c'est avec mesquinerie qu'il ralentit ses gestes le faisant languir de plaisir et d'impatience. Tout en continuant les vas et viens de sa main sur le sexe tendu au possible de son amant, ses lèvres partent de nouveaux à l'exploration de la peau mat ressemblant à s'y m'éprendre au caramel. De sa langue, il retrace chacun des muscles du bleuté avec lenteur, léchant par la même occasion la fine pellicule de sueur provoqué par le désir qui ruisselle doucement le long de son corps.
- Tet...Ah !
Un sourire pervers naquit sur les lèvres du bourreau alors qu'il réitérait son geste : passer un de ses long doigt d'artiste sur le petit paquet de nerfs se situant sous les testicules. Sans prévenir, sa bouche remplaça sa main faisant presque hurler sa lumière. Il suçota le prépuce comme s'il s'agissait d'une petite sucrerie avant de lécher la fente et de mimer l'acte sexuel faisant entrer et sortir sa langue de la petite fente faisant gémir Daiki de plus en plus fort.
Décident qu'il avait assez fait languir son amour, il prit la verge entièrement dans sa bouche obtenant une complainte plaisante de la part du bronzé. Tout en continuant son oeuvre, il lui présenta ses doigts en caressant ses douces lèvres. L'homme au tain basané les pris entre ses lèvres et les suçota comme une sucette aux goût exquis tout en gémissement du bien procuré par son amant. Après plusieurs minutes à sucer c'est longs doigts fins, il les relâcha dans un râle de plaisir plus prononcé que les autres tout en se libérant dans la bouche de son Créateur, leur Souverain.
Kuroko retira doucement le sexe d'Aomine tout en avalant le sperme au goût acidulé. Ces doigt humidifiés par la salive du soumis glissèrent sur sa peau offerte avant d'arriver à...
OoooOoooOOoooOoooO
Un râle de mécontentement se fit entendre dans la pénombre de la chambre du jeune bleuté. Celui-ci sortit sa tête d'entre les couvertures, attrapa le malheureux (Nda : Vous l'aurez reconnu, je parle bien sûr de ce foutu réveil de mer...credi) qui eut l'audace de le tirer de son monde et le balança contre le mur en fasse de lui. Pourquoi ce foutu truc se mettait à sonner au moment où tout devenait subitement plus intéressant ? Ils ont pas dû apprécier qu'il parte d'un coup. Il soupire, il faudra attendre se soir pour qu'ils puissent retourner dans ce monde ou rien n'est imaginer appart ses amants qui existent pourtant mais qui sont tellement fictif à la foi. Mais pour le moment, il allait devoir résoudre un problème d'érection assez conséquent avant d'aller à sa vie si ennuyeuse. Se soir, il pourra retourner voir ses amours et vivre son amour si étrange et pourtant, malgré ce que disent les autres, si réel.
Voili, voilou ! Alors, je sais pas si j'ai réussi à bien m'exprimer sur l'Amour étrange que je veux faire passer mais bon ^^ J'espère que ce petit o.s vous plaira ^^ Bye !