Bonjour à tous!
Je tiens à m'excuser auprès d'une certaine corporation (toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé…) pour ce qui va suivre, tout ceci n'a d'autre but que de faire rire. Ne m'en veuillez pas…
Bonne lecture!
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C'EST PAS MON GENRE
Chapitre 5
Ce fut un rayon de soleil levant qui le réveilla, perçant à travers ses paupières closes. Sanji mit une seconde pour réaliser où il se trouvait et surtout pour constater que son oreiller était un torse balafré et bronzé. Il ne put s'empêcher de sourire béatement, profitant de ce que l'autre ne le voyait pas, sinon il n'aurait pas manqué de se foutre de lui. Mais bon, il aurait fait pareil, fierté oblige.
Il l'avait fait! Il avait fait l'amour avec un homme et il avait aimé. Un homme… Non, c'est avec Zoro qu'il avait aimé le faire car il savait, il était persuadé qu'il continuerait de remarquer les jolies filles, de les désirer. Zoro n'était pas une femme, ah non alors, mais Sanji savait au fond de ses tripes qu'il ne désirerait jamais un autre homme que lui. Personne ne pourrait lui faire cet effet là, peut-être parce qu'ils se connaissaient depuis longtemps, qu'ils se détestaient tellement que la rivalité s'était transformée…Il n'aurait su expliquer mais il savait que l'escrimeur venait de prendre une place importante et que si quelque chose survenait, le manque serait encore plus douloureux que celui qu'il avait ressenti tantôt.
Chassant les pensées désagréables, il s'étira et… cessa aussitôt, tiraillé par une douleur qui lui vrilla le bas des reins comme un coup de poignard. Il en eut le souffle coupé.
« Oï Cook, ça va?
Évidemment que ça n'allait pas! Et de sa faute!
- Ouais, plus ou moins, grinça le cuistot. Ben dis donc, t'es réveillé? Miraculeux!
Son ton était dur, plus pour cacher qu'il avait un mal de chien que par réelle mauvaise humeur.
- Forcément, t'as dormi sur moi, j'ai le bras tout ankylosé, ça aide pas à dormir.
- Excuse-moi Marimo! Je voudrais pas déranger!
Et il roula sur le côté pour s'éloigner mais deux bras fermes encerclèrent sa taille et il se retrouva le dos plaqué contre le torse du sabreur.
- Bah, fais pas la gueule et reste là, j'ai froid.
- Pff! T'es vraiment con quand tu t'y mets!
Il disait une chose et faisait tout le contraire, se logeant dans le creux du ventre du sabreur et tirant le drap sur eux. Il entendit doucement rire Zoro qui embrassa ses cheveux.
- Toi aussi. Mais j'aime bien quand t'es con, j'aime bien. »
Sa voix était traînante, il se rendormait et Sanji souriait. Un compliment, car il l'avait pris comme tel, de la part de l'épéiste, c'était une journée qui s'annonçait bien.
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Il avait fallu se lever, non sans mal pour un certain cuisinier, incapable de se tenir droit, qui boitait et grimaçait déjà rien qu'à l'idée de s'asseoir. Il était allé prendre sa douche pendant que Zoro émergeait (cette fois avec difficulté) et le jet chaud avait un peu apaisé la douleur sans pour autant la faire disparaître. Un inconvénient majeur au sexe entre hommes, mais les avantages l'emportaient donc il choisit de faire avec. Ça avait été si…, il ne trouvait pas les mots, il était juste heureux, voilà tout.
Quand il revint dans la chambre, il admira un instant le corps de son amant qui dormait sur le ventre, le drap ne cachant pas grand chose de la peau hâlée. Et il ne pouvait cesser de se répéter qu'il le trouvait si beau…et il n'avait qu'une idée, le rejoindre sur la couche. Pourtant, il n'en fit rien, il fallait rentrer.
« Allez Marimo, lève-toi, on doit y aller.
- Trop tôt, se contenta-t-il de grogner, la voix toute ensommeillée.
- Il est déjà onze heures! J'étais déjà pas là pour le petit-déjeuner, les autres ont assez de raisons de m'en vouloir comme ça.
- T'es chiant.
- Tu disais que t'aimais bien!
- J'aime bien quand t'es con, pas quand t'es chiant.
Sanji soupira, cherchant un moyen de faire se lever l'Algue sans en venir aux mains. Pas envie de se battre. Trop mal au…
- J'ai une course à faire en rentrant et faut que tu m'aides.
- M'en fous de tes courses, répondit le sabreur, les yeux toujours fermés, la tête dans l'oreiller.
- Faut que je ramène de l'huile d'olive. Deux caisses.
Zoro repoussa aussitôt le drap et se précipita sur ses vêtements dispersés sur le sol.
- Donne-moi cinq minutes. Douche, et on y va.
Et il se précipita dans la salle de bain.
- Note pour plus tard: les termes à connotation sexuelle ont une grande influence sur les têtes de gazon! »
Sanji parlait tout seul, normal, il venait de faire une découverte essentielle. Vraiment, c'était une belle journée!
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Les deux hommes marchaient dans la rue, les bras chargés de leurs courses, d'un pas tout sauf alerte.
« Magne-toi, love-Cook, tu marches aussi vite qu'un escargot qui aurait de l'arthrite!
- La ferme! Si tu te crois drôle! La prochaine fois, c'est toi qui sera en-dessous et on verra bien si tu fais toujours le malin.
- Tu es le citron, je suis la courge, c'est pas demain que ça changera!
- Y'a pas de quoi être fier de vouloir être un cucurbitacée!
Le sabreur stoppa net et prit une mine stupéfaite.
- Alors là, j'en reviens pas! Tu donnes des noms cochons à tes légumes?
- Quoi? Mais t'es vraiment à la masse, c'est… un vrai nom, cucurbitacée, c'est le nom de famille de ce légume.
- Et courge, c'est le prénom?, railla Zoro, tout sourire. Il aimait bien énerver le cuistot.
Sanji ferma les yeux un instant. Non, cette conversation ne pouvait pas être réelle. Rien ne l'était, d'ailleurs.
- Dis Marimo, et on fait quoi pour les autres? On leur dit qu'on a…, enfin, tu vois, quoi.
- Ben, je sais pas trop. On pourrait aussi leur faire un petit dessin, avec les légendes.
- Je suis sérieux!
- Et moi je m'en fous! Je compte pas me cacher ni faire publier un article dans le journal. On verra bien, c'est tout.
- Mais comment vont réagir Nami et Robin?
Le chef était réellement inquiet. Déjà qu'il avait lui-même du mal à se faire à l'idée, alors… Et si ça changeait tout, que les autres ne les regardent plus de la même façon?
- Faut vraiment que tu me parles des femmes de ta vie? Maintenant?
Le ton s'était durci et Sanji réalisa un peu tard qu'il avait manqué de tact. Mais tout était si embrouillé dans sa tête.
- Elles sont importantes pour moi, comme elles l'étaient hier. Et il n'y a pas qu'elles, le reste de l'équipage aussi.
Zoro soupira.
- Fais comme tu veux. Je peux être discret, tu sais. T'as qu'à demander. Je peux même faire comme si je te connaissais pas, pas de problème. »
La conversation s'envenimait et Sanji ne trouvait pas les mots, il était perdu. Et comme il ne répondait pas, Zoro reprit sa route, attendant juste le cuistot pour ne pas s'égarer. Mais il ne lui adressa pas un mot de plus et son visage se ferma. Il lui aurait bien mis une râclée si son état physique l'avait permis mais on ne frappe pas un homme à terre. Tout compte fait, il s'était pris la tête pour rien, le Blondinet serait juste le coup d'un soir. Et il le regrettait.
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Ils étaient enfin revenus sur le bateau, tous les deux perdus dans leurs pensées et d'une humeur massacrante. Mais ils cessèrent de gamberger quand ils virent Brook se précipiter vers eux avec des Yohoho affolés.
« Mes amis, vous voilà, on allait partir sans vous!
Les deux hommes échangèrent un regard inquiet.
- Qu'est-ce qui se passe?, demanda Sanji alors que le reste de l'équipage approchait. Luffy avait son chapeau de paille rabattu sur les yeux et c'est lui qui répondit. Ça sentait la mauvaise nouvelle.
- Chopper a appelé, il s'est fait arrêter. On va le chercher.
- Comment ça, il s'est fait arrêter?
Robin prit la parole.
Il nous a prévenu par l'escargophone. Il pleurait tellement que je n'ai pas tout compris. Il a juste dit qu'il n'avait droit qu'à un seul appel et qu'il avait besoin d'aide.
- Et il pleurait?
- Peut-être qu'il se faisait torturer, répondit-elle, un petit sourire aux lèvres.
Usopp poussa un cri.
- Mais comment tu peux dire ça si calmement?!
- Hé bien, c'est une possibilité.
- T'es méchante Robin, pleura le canonnier, consolé par un bras osseux de Brook qui lui tapotait l'épaule.
Puis ce fut Nami qui s'approcha et se ficha devant les deux nouveaux arrivants, l'air menaçant.
- Vous étiez où, vous deux? Non, ne répondez pas, je m'occuperai de vous plus tard. Là, on va chercher Chopper. »
Zoro se contenta de soupirer, Sanji fit de même, juste un peu plus discrètement. La journée avait si bien commencé…
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Ils avaient demandé à un vieil homme sur le port où se trouvait le quartier général de la Marine.
« Ben, y'en n'a pas ici ma p'tite dame. Mais on a une gendarmerie qui fait régner l'ordre de par chez nous. Vous pouvez pas la louper, elle se trouve au bout de la grand rue, un grand bâtiment en briques rouges. »
Nami avait remercié et ils étaient tous partis vers la direction indiquée.
La bâtisse était immense, impossible de savoir combien de forces elle recelait et surtout Chopper pouvait servir d'otage, et il était hors de question de mettre sa vie en danger. Le renne était tout à fait capable de se défendre grâce à son fruit du démon mais le fait qu'il pleurait et les avait appelés à l'aide les rendait prudents (comme quoi, tout arrive!).
En premier lieu, Luffy avait voulu foncer tête baissée mais avait stoppé son offensive après avoir reçu un bon coup de poing sur le crâne et Nami avait expliqué son plan. Le capitaine parut ravi de l'idée et tous se dirigeaient vers la porte d'entrée, en file indienne, dans le calme et sans précipitation.
Sanji fermait la marche, s'assurant que le sabreur qui le précédait suivait le mouvement, non pas de peur qu'il se perde (quoi que…) mais surtout pour juguler son humeur… belliqueuse.
« J'ai jamais été aussi humilié de ma vie!
- La ferme, Marimo!
- Vous me la recopierez celle-là!
- Avance et boucle-la! »
Ils pénétrèrent dans une pièce où ils durent s'entasser car ils étaient bloqués par un grand comptoir derrière lequel se tenait un gendarme en uniforme réglementaire. Zoro s'était adossé au mur, les bras croisés et le regard des très mauvais jours. Sanji se tenait à côté de lui, prêt à lui en foutre une s'il ne se tenait pas tranquille.
Franky s'approcha d'eux et chuchota.
« Hé cuistot, t'as vu le type? Il t'a piqué une de tes casseroles pour se la foutre à l'envers sur la tronche. »
Sanji ricana en regardant le képi, Zoro ne bougea pas un cil. Pas d'humour, tant pis.
« Je peux vous aider messieurs-dames?, demanda le gendarme.
Luffy s'avança, son énorme sourire banane collé sur le visage.
- On est les pirates au chapeau de paille et on est venu se rendre!
- Pff!
L'expression outrée provenait d'un sabreur à bout de nerfs. Se rendre! Jamais il ne s'était rendu à qui que ce soit et son andouille de capitaine semblait vivre le plus beau jour de sa vie. Pas de fierté, pas d'honneur, rien dans le pantalon!
Sanji était sur le qui-vive, prêt à bastonner son nakama à la moindre alerte en priant pour que son arrière-train suive le mouvement. Vraiment, la journée avait perdu toutes ses promesses.
Comme l'Algue n'avait pas bougé d'un pouce, le cuisinier se concentra sur ce qui se passait devant eux.
- Attendez ici, disait le gendarme, je vais prévenir mon chef.
Et celui-ci s'enfonça dans un sombre couloir derrière lui.
Luffy se rengorgea et sourit à son équipage. Ben oui, normal, à eux tous ils valaient plusieurs centaines de millions de Berrys alors c'était légitime de traiter avec le supérieur en grade.
Ce dernier s'avança, bedonnant, képi sur la tête et les deux mains derrière le dos.
- Je suis l'adjudant-chef Bouvard. Mon subordonné dit que vous êtes des pirates?
- C'est ça, répondit Luffy.
- Et vous voulez vous rendre?
- Pff!
- C'est ça, oui.
- Hé bien, désolé, nous ne sommes pas habilités à vous arrêter. Nous ne sommes pas de la Marine.
Cette fois, le sabreur se retourna et tapa son front contre le mur.
- La honte! J'ai jamais été aussi humilié de ma vie! On va bientôt être obligés de les supplier de nous mettre en tôle. La honte!
Sanji sentait que tout partait en sucette. Leur opération d'infiltration (le plan!) venait de leur péter à la tronche, et l'épéiste n'allait pas tarder à en faire autant. Il choisit d'intervenir.
- Vous avez pourtant arrêté un membre de notre équipage.
- Ah, le raton-laveur?
- Le renne.
- Ah?
- Oui, mais bon… Pourquoi vous le retenez alors?
- Pour port et usage de substances prohibées.
- C'est quoi ça?, demanda le cuisinier un peu perdu.
- Le… renne avait sur lui de la drogue.
- De quoi il parle?, intervint Zoro qui avait autant de mal à suivre que les autres mais qui, surtout, avait eu la bonne idée d'arrêter de défoncer le mur avec son crâne. Tout progrès mérite qu'on s'y attarde. Sanji lui répondit de son air de ne pas y toucher.
- Je ne suis pas très sûr. J'ai déjà entendu parler de ça. C'est un genre… de cigarette fourrée à la ciboulette, un truc dans le genre, quoi.
- Ah? Et ça sert à quoi?
- Ben… il paraît que ça détend, que ça fait rire. D'ailleurs, fais moi penser à t'en acheter.
- Très drôle.
- Merci, je sais. Dîtes-moi, monsieur le chef, et que faut-il faire pour qu'il sorte?
- Rien. Il ne sort pas, il va en prison jusqu'à ce qu'il soit jugé.
- Ah. Zoro?
- Quoi?
- C'est bon, tu peux foncer dans le tas. »
Le sourire carnassier réapparut pour le plus grand malheur des gendarmes.
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Inutile de s'appesantir sur le sujet, l'infiltration avortée avait rendue les choses un peu plus habituelles, connues de tous. Au premier bruit de sabre qui sort du fourreau, Luffy, très réactif lorsqu'il s'agit de baston, avait envoyé son poing élastique dans la tronche de l'adjudant, qui était tombé sur son subalterne, qui avait défoncé le bureau derrière eux et personne ne s'était relevé, laissant le champs libre à un équipage de pirates surexcités.
Sanji, avec son élégance de dandy, avait soulevé le panneau du comptoir qui servait de porte et fait un geste gracieux pour laisser passer les demoiselles. En ce jour précis, il se félicita d'être aussi galant car sauter par-dessus un comptoir élevé et large lui semblait… non, valait mieux pas essayer.
Et ce fut un carnage de coups de poings, de sabres, de billes incendiaires (Usopp, imbécile! tu veux tous nous faire cramer?!),… tout ceci dans un bruit indescriptible.
Ce fut Nami qui trouva Chopper en ouvrant une porte au hasard. Et là, la scène de torture imaginée tantôt lui éclata au visage.
Le petit renne était assis sur une chaise, le visage barbouillé, un gendarme lui tendant un énième morceau de chocolat.
« Nami!, s'écria la boule de poil en se précipitant vers elle.
La navigatrice fit un rapide tour d'horizon. Une grande table, le sac de Chopper ouvert avec les rumble-balls renversées et quatre gendarmes en uniforme, avachis sur leur chaise avec une bouteille de rhum dans la main et plusieurs vides devant eux. Aucun signe agressif, ils avaient l'air tellement imbibés qu'ils ne semblaient même pas réaliser la situation.
- Chopper, tu vas bien?
- Oui, oui, pas de soucis.
- Dîtes-moi, messieurs les gendarmes, vous êtes des militaires?
- Oui, madame.
- On dirait que vous êtes moins disciplinés que dans la marine. Vous avez le droit de boire?
- Non madame, jamais pendant le service.
- Et donc vous avez fini votre journée, là.
- Non madame. On est arrivés en avance pour rigoler un peu avec le raton-laveur, il est sympa. On prend notre service dans cinq minutes.
- Vous vous entendriez super bien avec notre sabreur. D'ailleurs, où il est cet andouille? On va encore mettre une heure pour le retrouver! Viens Chopper, on rentre. ZOROOO! »
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Le sauvetage réussi, une gendarmerie en ruines, et l'équipage était retourné au bateau le cœur léger, se chargeant au passage du ravitaillement et le Sunny avait rapidement quitté le port. Et comme prévu, l'escrimeur avait ignoré et évité le cuisinier jusqu'à l'heure du souper, poussé vers la cuisine par une furieuse envie de boire.
Le dîner commençait, tous réunis autour de la table, le chef au service et tous écoutaient l'aventure du petit renne.
« Ils ont cru que mes rumble-balls étaient, je dis ce qu'ils ont dit, une substance toxique. Alors j'ai voulu leur prouver que c'était faux et j'ai montré mes sept transformations. Ils m'ont encerclés et ils m'ont mis en prison.
Chopper avait les yeux tout humides mais son devoir de médecin reprit bientôt le dessus, le coin de l'œil attiré par un détail.
- Sanji, tu es blessé? Tu boites!
Ce fut le moment idéal pour un sabreur de recracher le rhum qu'il était en train de boire, pour Usopp de l'insulter car il s'était tout pris en pleine face et pour un cuisinier de chercher un explication plausible et parfaitement fausse afin de ne pas être tenu de montrer son… fondement à son jeune nakama. La fierté, ça se commande pas!
- Mais non, c'est rien, juste une contracture musculaire.
- Viens à l'infirmerie, je vais t'ausculter.
- Non, pas la peine, mais merci quand même.
- Assieds-toi au moins.
- Non! Encore moins.
- C'est marrant, intervint alors Franky, je ne t'ai pas vu te battre à la gendarmerie, t'as pas pu te blesser là-bas. T'as p't-être pris froid, cette nuit? Vu que t'es pas rentré, ni Zoro d'ailleurs…
L'allusion à peine camouflée, son sourire de pervers, aucun doute, le cyborg se doutait de quelque chose. Tout le monde regardait le maître-coq, attendant une réponse qu'il ne trouvait pas. Cette journée ne finira donc jamais?
Alors, plutôt que mentir, il choisit une autre option. Après tout, c'était de sa faute! Et il ferait d'une pierre, deux coups, tout s'arrangerait.
Il s'avança vers Zoro, qui le regardait faire avec une certaine suspicion, se pencha et… l'embrassa à pleine bouche!
Puis il se redressa et partit vers la porte.
- Je vais m'en griller une. Si vous voulez savoir, demandez à Tronche de Gazon. »
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« Baka-Cook, t'es un sacré salopard!
Zoro s'approchait à grands pas du cuistot, accoudé au bastingage.
- Ben quoi Marimo, je pensais pas que tu serais gêné, tu te fous de tout d'habitude, c'est toi-même qui l'a dit!
- J'ai pas été gêné, crétin, et de toutes façons, j'aurais pas eu le temps vu que Luffy m'a sauté à la gorge parce qu'il croyait que je t'avais blessé! La bizarre a été obligée de sortir au moins trente bras pour le faire lâcher, et Chopper s'est bouffé deux bouboules pour l'aider! Tiens, regarde, j'ai les marques!
Et il releva la tête pour en effet montrer les traces. Sanji eut une bouffée de chaleur et, se penchant, posa ses lèvres sur la gorge du sabreur.
- Tiens, je te fais un-bisou-qui-guérit-tout.
- Hmm. J'ai encore mal, un peu plus haut.
Le cuistot rigola mais continua le traitement de bon gré. Puis les bouches se retrouvèrent pour une toute autre sorte de baiser.
- Je suis de garde ce soir. Si tu venais me retrouver dans la vigie?, proposa Zoro.
- Non, mais t'es pas bien? Tu veux ma mort ou quoi?
- Et si je te disais que je veux bien prendre le rôle du citron?
Là, Sanji se dit que ça valait le coup d'y réfléchir une seconde.
- Toi, tu ferais ça? Je croyais que c'était pas ton genre?
- Ben, en principe, ça l'est pas, mais… moi désirer toi, vachement même, alors si toi partant, je veux bien faire une exception pour toi. »
Et cette parole rappelait beaucoup une certaine phrase d'un cuisinier qui avait jeté aux orties tout ce qu'il croyait ferme et établi, pour un beau sabreur…
FIN
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Et voili, voilou, c'est finitou!
Comme d'habitude, les personnages sont à Oda, homme que j'envierai le reste de ma vie pour avoir autant d'imagination. (ou alors, je veux la marque de ses cigarettes à la ciboulette, si quelqu'un connaît, contactez-moi)
Je veux remercier les revieweuses anonymes car je ne peux pas leur répondre en personne et je le regrette. (Mais inscrivez-vous, bordel!)
Petite explication de texte : c'était une première fois et, selon moi, je suis d'avis que tout est alors porté sur le désir. Donc, pas de déballage de grands sentiments, je pense qu'ils viennent plus tard. Non pas que l'amour n'est pas là au début mais il faut attendre que les hormones se calment pour qu'il s'exprime. Mais ceci n'est que mon avis…
De plus, le but étant de faire rire, difficile de balancer, là au milieu, un moment romantique et tout, et tout,… Arf, j'arrive pas.
A bientôt peut-être…ou pas!