Bon j'avoue que je m'attendais à un peu plus de reviews, mais surement que le chapitre 11 n'a pas été à la hauteur des autres. Je comprends :D
N'empêche je suis toujours au taquet sur ma fic. Donc vous vous débarrasserait pas de moi aussi vite ^^
J'espère en tout cas, que vous allez apprécier ce chapitre. JE VOUS LAISSE ET BONNE SOIRÉE .
GROS BISOUS A TOUS !
REPONSE AUX 3 REVIEWS :
LillyHiip.x3 : Désolé du temps avant de publier mais voici la suite, j'espère qu'elle te plaira.
sabrina-visiteur : arrêté trop tôt ? oui bon j'avoue je trouve que j'aurais pu continuer aussi mais le problème c'est de savoir quand s'arréter lol. J'espère que tu seras là pour le prochain chapitre qui arrive juste en dessous. BISOUS
Floriane13 : la mémoire risque de lui revenir et je pense que le chapitre 13 va être drôle et mouvementé. :D déjà lis celui-ci et dis moi ce que tu en penses. GROS BISOUS
EN BAS DU CHAPITRE, JE VOUS RESERVE UN PETIT JEU POUR LE PROCHAIN CHAPITRE. ATTENTION, il faut d'abord lire ce chapitre avant de comprendre ce que je demande. :D
Rappel :
Ils étaient tous les deux assis en face de l'autre dans un café jazz. Toute la journée, plusieurs petits groupes passaient chacun leur tour. C'était un bon moyen pour commencer et se faire connaître.
- Alors si tu me disais ce qui t'est arrivé.
- Tu es vraiment obstiné.
- Quand j'ai une idée en tête love, rien ne peut m'en détourner. Il vit Caroline le dévisager plus comme si elle essayait de le déchiffrer. Ce qu'elle n'avait pas l'air de réussir.
- Je ne sais pas ce que c'était, mais je me suis réveillée dans une salle de bal. Klaus la fixa bizarrement.
- Une salle de bal ?
- Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. Tu dois me prendre pour une folle.
- Non, je t'assure, ça m'intéresse ce que tu dis. Et c'était vrai, Caroline avait toujours su attirer l'attention de Klaus. Très peu de monde pouvait encore l'étonné, mais elle, dans toute sa splendeur avait réussi ce que les autres avaient échoué.
- Bin quand je me suis évanouie, c'était comme si j'avais atterri dans une salle de bal. Il y avait sur chaque mur, des fleurs blanches qui grimpaient jusqu'au plafond pour rejoindre des lustres de diamant. Ce n'était pas des vraies fleurs, mais des pleins de petites lampes en forme de j'oubliais, et il y avait une reprise de we found love.
En entendant, la description de Caroline, le visage de Klaus se décomposa. Se pouvait-il qu'elle se souvienne de lui ? La description qu'elle faisait était le soit du bal que Rebecca avait organisé et où Caroline et lui avait fait l'amour pour la première fois.
- Ca va ? tu as l'aire bizarre d'un coup ?
- Oui, oui sa va. Je viens juste de me rappeler que j'ai un truc urgent à faire et j'ai complétement oublier. Je suis désolé Caroline, je dois te laisser. Ce fut un plaisir. On continue cette discussion plus tard. Il laissa un billet sur la table et partit.
Caroline se demanda ce qu'elle avait dit de mal pour qu'il prenne ses jambes à son cou si précipitamment. Elle hésita à le suivre pour lui demander mais il la croirait collante et sans ami alors elle se ravisa et se dit que la prochaine fois qu'elle le verrait, elle aurait une petite discussion à ce sujet.
Klaus arriva dans les bois à toute bringue, il n'était n'y paniquer, ni inquiet simplement en colère. Il se dirigea vers une maison grossièrement construite. Elle ressemblait plus à une planque qu'à une réelle habitation. De la mousse verte recouvrait la presque totalité du toit en ardoise. Il ne prit pas la peine de frapper et entra sans ménagement. Le plancher de cette vaste planque n'avait jamais été balayé, l'air y était glacial.
Malheureusement pour Klaus, Il y avait déjà des vampires en consultation. Il ne s'en soucia guère, ces affaires passaient avant tous les autres. Il ne leur jeta même pas un regard et les congédia.
- Dehors, tout de suite.
L'homme aux cheveux hirsute se leva pour contester mais sa femme assise à côté, lui attrapa le bras pour l'attirer vers elle et lui glissa à l'oreille quelques paroles inentendable à l'oreille humaine. L'homme surpris regarda sa femme puis Klaus puis sa femme et recommença se va et vient avant de décréter qu'il était temps pour eux de partir.
Louise, sorcière la plus ancienne qui existe, à peine plus jeune que Klaus était assise derrière la table en érable et croisa ses bras. Elle ne lâcha pas Klaus du regard. Depuis le temps que Klaus et elle se fréquentait, elle avait l'habitude de l'accueil qu'il réservait à quiconque il croisait. Ni particulièrement affectif ni particulièrement méchant, simplement indifférent, froid. Avec le temps Louise avait appris à faire avec et n'en portait plus attention.
- Klaus ! Combien de fois je dois te répéter que tu ne peux pas venir ici et interrompre mes consultations. Par ta faute, j'ai perdu 4 clients le mois dernier.
Klaus se retourna arborant un air maussade. Qu'importe ce que Louise pouvait dire ça entra par une oreille et ressortit par l'autre.
- Elle se souvient. C'est impossible. Comment ça ce fait qu'elle se souvient ? Il se mit à tourner en rond en répétant cette question comme s'il n'y croyait pas lui-même. Encore sur le choc, il fit tout son possible pour ne pas montrer qu'intérieurement, il se sentait fébrile.
- Qui Klaus ? Qui se souvient ?
- Caroline lança-t-il la voix criarde.
- Caroline ? Impossible. Tu m'as pourtant dit que tu lui avais ôté toute mémoire de toi. Klaus se dirigea vers la table. Il plaça ses mains sur celle-ci.
- Je l'ai contrainte, j'ai contraint ses amis. Je me suis assuré que personne ne lui ferait aucune allusion à moi, mes frères, mon entourage. Je ne comprends pas. Il se laissa tomber sur la chaise, les bras ballants avant de se frotter le front nerveusement.
- Elle est venue vers toi et te l'as dit ?
- Non, elle n'a pas récupéré réellement la mémoire. Je l'ai croisé par hasard dans la rue. Je ne pensais pas là trouver à Richmond ce weekend. Bonnie et Elena sont rentrées. J'ai essayé de me dégager d'elle le plus vite possible. Seulement, elle s'est évanouie dans mes bras.
Louise la coupa.
- Donc elle ne se souvient pas ? Vient au fait, je n'ai que faire savoir qui était là où qui ne devrait pas être...
- Elle m'a raconté quand s'évanouissant, elle a vécu une scène. En me la racontant, ça m'a paru clair, car je l'ai vécu. C'était moi avec elle au bal de ma sœur Rebecca. Seulement, elle ne perçoit aucun visage sur les personnes. Elle entend seulement les voix.
- Et tu viens me déranger juste parce que tu crois qu'elle se souvient d'une scène dont les visages sont flous. Tu sais quoi, tu me fais perdre mon temps Klaus. Elle se leva et se dirigea vers le fond de sa maison.
Klaus la rattrapa et la plaqua contre l'armoire où plusieurs bocaux remplis de substance noirâtre et puante tombèrent. Il serra suffisamment fort son coup pour qu'elle ne puisse plus bouger.
- Ne me redis plus jamais que je te fais perdre ton temps. Si je me souviens bien, c'est grâce à moi que tu es toujours en vie. Il relâcha un peu son étreinte pour qu'elle puisse parler.
- Que veux-tu que je fasse ? Je n'ai jamais vu ça de toute ma vie.
- Trouve une solution. Interroge tes anciens, fait des incantations, je ne sais pas, mais trouve moi la raison de ses évanouissements et surtout dit-moi si ça peut empirer. Je repasse ce soir à 0h00. Si d'ici là, tu n'as pas trouvé de réponse, je te tuerai.
Il lui décrocha un sourire vicieux et repartit lentement de la maison, laissant derrière lui, une sorcière terroriser et agonisant de n'avoir pas eu assez d'air durant les dernières minutes qui venaient de s'écouler.
Si beaucoup vampire et de sorcières se demandait pourquoi Louise était si fidèle à Klaus et n'avait jamais tenté de le tuer avec sa magie. C'est qu'elle ne le pouvait pas. Pour comprendre, il faut remonter quelques siècles auparavant à l'an 1300. Retour en arrière :
Le XIIe siècle était une époque de grand raffinement et de développement culturelle. La chevalerie donnait le ton en protégeant le faible et en honorant la femme
On sait à quel titre Édouard II a été assassiné. Ce souverain anglais du XIVe fut emprisonné puis le 21 septembre 1327, soit environ cinq mois après l'arrivée à Berkeley, on annonça sa mort subite et on l'enterra avec les honneurs dus à un ancien souverain.
La rumeur court encore aujourd'hui, qu'Édouard a été tué par l'insertion d'une pièce de cuivre dans son anus, supposée être la fin méritée d'un sodomite. Mais tout ceci n'est qu'une rumeur.
Cette méthode, ce passe par l'insertion d'une barre de fer rouge dans l'anus, supposée être la fin méritée d'un homosexuel. À cette époque, Édouard II était emprisonné. Mais, comme des bruits couraient que des royalistes restés fidèles allaient le délivrer, il a été dit que celui-ci fut transféré au château de Berkeley. Ce qui en réalité ne se passa pas.
Les royalistes le libérèrent sur le chemin du château grâce à une embuscade. Ils remplacèrent Édouard par un autre homme le plus ressemblant possible. Il faut croire ça à fonctionner, car aujourd'hui, personne n'est au courant pour cet imposteur.
Suite à cette embuscade, Édouard et ces quelques compagnons de route détruisirent tout sur leurs routes ne laissant aucun survivant. Hormis les femmes qu'Édouard laissait à ces hommes pour leurs besoins personnels.
Louise, fille de forgeron n'avait alors que 16 ans. Et pourtant, ces pouvoirs étaient déjà grands. Sa grand-mère et mentor de sorcellerie était décédée quelques mois plus tôt. Louise avait cessé de pratiquer toute forme de magie depuis ce jour. Elle vivait avec ses parents dans une petite ferme perdue en pleine campagne. Pour rejoindre la plus proche des villes, il fallait 2 heures à pied et 1 heures à cheval. À cette époque, les cheveux de louise étaient noirs comme le plumage de corbeau, mais, au contact du soleil, des reflets flamboyants comme le soleil apparaissaient. C'était surement dû au fait que sa mère était brune et son père roux. Louise faisait partie de ces rares filles à ne pas être mariée depuis l'âge des 14 ans. Pourtant, elle n'avait rien à envier à toutes ces filles. Les bonnes familles de paysans la courtisaient, car elle était bonne couturière et cuisinière et savait s'occuper des chevaux. De plus, elle était d'une extrême beauté.
Pendant que son père coupait du bois pour entretenir le four à chaleur qui lui servait à fondre et construire les lames des paysans, des chevaliers... Louise brossait le crin de cheval de sa jument, « royale ».
Elle entendit une troupe de chevaux approcher leurs maisons. Louise pensa que c'était des commerçants et venaient marchander comme il y en avait beaucoup dans le coin. Elle n'eut pas le temps de comprendre qu'elle entendit des cris et des pleurs. Elle sortit en courant dans la cour et vit un homme tranché la gorge de sa mère. Son père gisait déjà sur le sol. Son instinct lui dicta de partir en courant. Elle traversa le hangar et essaya de se hisser en haut de l'échelle, mais quelqu'un lui agrippa le pied et la fit tomber au sol. Sa tête percuta violemment au sol provoquant un bruit sourd dans son crâne. Elle entendit juste l'homme qui se tenait au-dessus elle, demander la permission pour la violer. L'homme qui se tenait élégamment à côté d'elle et la regardait droit dans les yeux fit juste un geste d'accord avant de se tourner et se diriger vers la sortie.
Louise criait de toutes ses forces. La bête qu'était l'homme en face d'elle prêt à prendre sa virginité, commença par lui donner quelques caresses avant de se jeter ardemment sur son décolleté. Louise fermait les yeux, attendant que l'enfer se termine. Elle sentit soudain la pression du poids de l'homme sur son corps frêle disparaitre. Elle ouvrit un œil, puis l'autre, et constata avec horreur que la tête de son violeur était à l'opposer du reste de son corps. Elle vit un homme en chemise blanche et pantalon de cavalier, tuer un par un les hommes qui avaient tué ses parents avec un tel sans froid que ça lui glaça le sang. Recroquevillé sur elle-même, Louise pensait que son heure était venue. Elle préférait tout de même mourir que de subir les avances d'un goujat.
L'homme à la tenue imbiber de sang approcha d'elle et lui tendit la main. Louise le regarda apeurer. Il s'approcha encore un peu plus et lui dit qu'il n'allait lui faire aucun mal et qu'il allait lui offrir la vie dont elle rêver. Il la prit dans ses bras et l'entraina hors de la ferme.
Louise se regarda dans la glace. La jeune fille de 16 ans avec le teint de pêche, les pommettes saillantes et le regard vif avaient disparu. Elle laissait place aujourd'hui à une dame plus âgée, les yeux durcis avec le temps, la peau livide et tirant vers le bas. Louise se souviendrait toujours de cette journée, pas tellement par le fait que ses parents étaient morts, mais par le fait que Klaus lui avait offert une nouvelle vie. Et elle lui avait offert sa fidélité. Louise vieillissait lentement très lentement. Tous les 30 ans, elle prenait une année de vie humaine. Elle resta figée quelques instants, la main poser sur son visage avant de sortie tous les livres qu'elles avaient sur la sorcellerie et le surnaturel. Elle n'avait plus que 7 heures avant que Klaus ne revienne.
Pov caroline
Caroline était restée depuis tout ce temps au bar enchainant verre après verre. Elle se sentait honteuse d'avoir raconté cette histoire à Klaus. Elle culpabilisait d'être aussi gauche. Elle comprenait pourquoi elle faisait fuir tous les hommes. Si seulement elle apprenait à fermer sa bouche de temps à autre.
- Non mais c'est vrai quoi ! Je suis sexy. Si j'étais un homme, je voudrais coucher avec moi. Alors je ne vois pas où est le problème si je parle trop.
Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait parlé tout haut dans tout le bar. Toutes les personnes présentes s'étaient retournées vers elle. Trois clients la dévisageaient méchamment depuis leur table. Certains mêmes riaient tout bas. Elle enfouit la tête entre ses mains et resta ainsi pendant une éternité. Elle venait entrer dans la catégorie grosse bourdasse.
Lorsqu'elle releva la tête les mêmes curieux la scrutait encore. La nuit commençait à tomber. En regardant sa montre, elle remarqua qu'il était déjà 19h00. Elle se leva en gardant la tête baissée, mis l'argent qu'elle devait dans l'assiette et partit sans adresser d'au revoir au patron du bar. Elle sentit en traversant le bar jusqu'au détour de la rue, les regards posés sur elle. Si les yeux étaient des flammes, elle aurait brulé avec incandescence.
Arrivée dans sa chambre, elle s'arrêta devant sa glace et se contempla.
- Tu sais depuis combien de temps, tu n'as pas fait quelque chose d'un peu fou ?
Elle se rua dans la salle de bains, vida les placards et parfuma l'eau de son bain avec bloc effervescent qu'elle avait trouvé dans les affaires des filles. En attendant, que le bain coule, elle alla choisir une panoplie de séductrices. Elle consacra une vingtaine de minutes à son maquillage, presque autant à se coiffer.
Elle enfila ensuite après s'être tartinée de crème pour le corps à la noix de coco, une lingerie de chez darjeeling couleur prune. Ça ira parfaitement avec la robe noire qu'elle avait l'intention de m'être.
La vendeuse qui lui avait vendu les sous-vêtements lui avait dit que c'était grâce à des dessous en dentelle mauve qu'elle était tomber enceinte pour la troisième fois. Caroline les avait achetées même si ce n'était pas dans son intention d'avoir autant d'enfant. D'ailleurs même si elle le voulait, elle ne pourrait pas.
Une fois finie, elle alla s'examiner devant la glace.
- Bon, si dit-elle. S'il ne veut pas de toi, c'est qu'il est gay. L'autre soir, je n'ai pas réussi à conclure avec le goujat de l'équipe de foot. Cette nuit, m'appartient. Ça ne débouchera peut-être pas à quelque chose, mais, ai-je, vraiment, envie d'une histoire sérieuse. Juste un peu de plaisir de tendresse. Il n'y a rien de mal à ça.
Une fois terminer son monologue devant la glace, elle enfila son cardigan bleu marine et enfila ses escarpins.
Elle appela un taxi pour l'emmener dans tous les hôtels de la ville. Oui parce que le problème, maintenant, était pour elle de trouver où était son hôtel. Pendant la marche jusqu'au bar, il lui avait dit qu'il était à l'hôtel. Cependant comme Richmond n'est pas une très grande ville, il ne serait pas difficile de le trouver se dit-elle.
Elle entra dans le taxi qui l'attendait en bas du dortoir.
- Bonsoir
- Bonsoir mademoiselle, quelle destination ?
- Dites-moi, combien il y a-t-il d'hôtels en ville ?
- Euh 15..
- Comment ?
- ah non-pardon, je me suis trompé.
- Ouf, j'ai eu peur, je mettais dit... Le taxi-man lui coupa la parole.
- 23 hôtels exactement.
Caroline faillit s'étrangler. Autant d'hôtel ! Çà allait lui prendre toute la nuit. Par chance, elle savait son nom et son prénom.
- Où souhaiter vous que je vous emmène ma petite dame ?
- bin je dois passer dans tous les hôtels de la ville pour trouver quelqu'un. Elle s'enfonça dans le siège en cuir, et prit une expression rieuse.
POV KLAUS
Assis à son bureau, la musique classique en bruit de fond, Klaus lisait quelques manuscrits. Il se renversa sur sa chaise et fixa rêveusement le plafond. Les heures lui semblaient interminables. Il était déjà 22h45. Et pourtant encore une heure et quart à attendre avant d'avoir une réponse.
Son visage, son odeur, sa voix... Il en était littéralement accro.
Entre-temps, et pour éviter toutes complications, il décida de quitter l'hôtel le lendemain matin. Satisfais d'avoir pris la bonne décision, il se leva et s'étira. Lorsqu'il entendit des coups frappés à sa porte, il se dit que ça devait être la femme de chambre.
Il colla son œil au judas. Il faillit avaler sa langue de surprise. Que faisait-elle à sa porte ? Comment savait-elle où il logeait ?
Mon dieu !
Il passa sa main de ses cheveux, inspecta toute la chambre, rangea les photos de caroline, les tableaux, tout ce qui avait de personnel et en rapport avec leurs passés.
Il se décida enfin à ouvrir la porte au bout du 4e coup.
Lorsqu'il ouvrit le souffle lui manqua pour de bon
Caroline ?
Klaus.
Qu'est-ce que tu fais là ?
Elle passa sa main dans les cheveux pour remettre la mèche de cheveux derrière son oreille et avança lascivement et langoureusement dans la chambre. On aurait dit une tigresse.
Klaus tenant toujours la porte n'avait pas lâché du regard, reluquant sans ménagement les courbes de la femme qui l'aime se déhancher dans toute la pièce. De ce qu'elle portait, il ne distinguait que du noir, et des courbes voluptueuses. Il n'y avait presque rien à cacher. Ses yeux n'avaient jamais été aussi bleus, étincelants. Il prit la décision de fermer la porte. Elle se retourna et fit un pas vers lui et Klaus en recula d'autant. Ce qui était pour caroline extrêmement flatteur.
Lorsqu'elle s'installa sur le rebord du lit, toujours en ne la lâchant pas des yeux, il prit une grande inspiration et secoua la tête. Son parfum lui monta au cerveau.
Il préféra rester debout plutôt que de s'installer à côté d'elle. Malgré que la tentation était trop forte. Il fallait qu'il soit direct et ferme. Pas question de profiter d'elle alors qu'elle sentait l'alcool à dix kilomètres.
- Que veux-tu Caroline ?
- Tu ne m'offres pas un verre ? Tu es parti si vite cette après-midi, il faut bien que tu rattrapes.
- Je crois que tu as suffisamment bu. Dit-il sèchement.
- Tu me traites d'alcoolique, c'est ça ? Si c'est comme ça, je m'en vais. Je ne vais pas me faire insulter de la sorte après avoir passé des heures à me pomponner.
Qu'est qu'elle pouvait être têtue quand elle s'y mettait se dit Klaus.
Elle se leva furibond, mais ne put pas passer l'entrée de la chambre que, Klaus l'attrapa par le poignet et la retourna pour lui faire face. Klaus ne pouvait pas être plus amusé par la situation. Ce qui l'amusait le plus était que Caroline avait pris presque deux ans avant de tomber amoureuse de lui alors que maintenant sans le connaitre, elle tombe aussi facilement dans ses bras. Était-elle téméraire ou était-ce la destinée pour eux d'être ensemble qu'importent les circonstances. C'est la question que se posait Klaus, en la regardant sombrer contre son torse, tellement l'alcool l'avait eu d'effet sur sa sobriété. Il appela un taxi pour la ramener au campus.
POV CAROLINE
Elle se réveilla en sursaut pris de douleur à la tête. Des flashs envahissaient son esprit. Ils allaient à une telle vitesse, c'est comme si elle emmagasinait un tas de données. Elle n'était pas sûre qu'un ordinateur n'aille aussi vite. Des images, des visages, des sons, des sensations défilaient dans sa mémoire. Effrayée, elle se leva de son lit et se dirigea vers la porte de sa chambre pour aller trouver de l'aide. Elle titubait, sa vision devenait trouble à cause de ce mal qui ne faisait qu'augmenter.
Elle ne prit pas la peine de se vêtir et d'enfiler un blouson ou une robe de chambre par-dessus son mini pyjama composé d'un short et d'un débardeur. Elle avança dans le couloir en se tenant au mur pour ne pas tomber. Elle appela à l'aide, une fois, deux fois, au bout de la cinquième fois, elle se rendit compte qu'aucun son ne sortait de sa bouche. C'était simplement son imagination qui lui fit penser qu'elle criait. À présent, elle ne savait pas plus où elle allait. Elle se laissait guider par ses pieds en espérant que cette douleur insoutenable ne disparaisse dans les secondes qui viennent.
POV KLAUS
Il avait laissé à regret Caroline dans un taxi.
Il était presque minuit, il hâta le pas pour rejoindre Louise. Son cœur palpitait et plus la distance se resserrait de la maison dans les bois, plus sa respiration se faisant haletante. Il ne savait pas pourquoi il craignait la découverte de Louise. Il la trouva derrière son bureau, des feuilles et des bouquins jonchaient le sol, le bureau. Il n'y avait presque plus de places pour bouger. Elle n'avait pas dû passer une seconde sans rechercher des réponses. Le visage écraser contre un livre et les lunettes dans les mains, Louise s'était assoupie profondément. Klaus la réveilla avec douceur en lui mettant un gobelet de café chaud, qu'il s'était arrêté prendre en chemin, sous le nez de Louise.
- Je savais qu'au fond tu n'étais pas le connard que tu prétends être. Elle lui sourit avant d'ouvrir délicatement les yeux et de lever tout son cœur dans un profond soupir de réveil. Klaus lui rendit le même sourire enjôleur. Il s'était apaisé depuis son intervention de l'après-midi. Il savait que parfois, il en demander trop à Louise. Il la considérait comme un membre de sa famille. Malgré que tout le monde sait qu'il ne réserve pas non plus de la chaleur ni de l'amour envers son propre sang.
- Tu as trouvé quelque chose ?
- Klaus ! Elle le regarda d'un air navré. Je te jure que j'ai cherché partout, je me suis renseigné auprès des plus sages et des plus anciens. Aucun n'a de réponse. Je n'ai aucune solution à te proposer.
Ce que craignait le plus Klaus venait de se passer. Aucune réponse. Il détestait n'avoir aucune réponse.
Il détourna le regard et laissa ses pensées voltiger en regardant la pluie martelée contre la fenêtre.
Louise surprise du calme de Klaus se leva et posa la main sur son épaule. Il attrapa la main de celle-ci pour qu'elle ne la retire pas.
- Il n'y a pas un instant où je me demande si je n'ai pas fait la plus grosse des erreurs. J'ai voulu lui donner sa liberté, mais je me demande si ce n'est pas moi qui ai eu peur de perdre la mienne. Il posa la tête contre la main de louise avant de se retourner pour lui faire face. Il avait les yeux luisants.
Louise était très près de Klaus. Elle mit les deux mains aux visages de Klaus pour le forcer à la regarder droit dans les yeux. Il ne lui avait pas seulement sauver la vie, mais avaient été aussi amants.
- Tu sais Klaus, nous deux ça n'a jamais fonctionné. Tu ne m'as jamais laissé entrer dans ta vie. On le savait, c'était couru d'avance, on n'est pas de la même race si on peut dire ça. Ne fais pas la même erreur qu'avec moi. Tu as attendu presque plus de 1000 ans pour trouver la personne qui te correspondait.
- Je ne peux pas lui rendre la mémoire. Elle me détestera. C'est trop tôt. Il obligea louise a retira ses mains et se repositionna devant la fenêtre. Toute cette douleur qu'il s'obligeait à cacher derrière la rage et la cruauté disparaissaient au contact de louise.
Klaus et louise avaient été amants. C'est ce qui se passe lorsqu'on passe plusieurs centaines années ensemble. Il lui achetait les robes. Il l'avait élevé, nourrit, logé. Lorsqu'ils se promenaient, elle lui tenait le bras.
Et puis un soir, après une soirée habillé, ils s'étaient laissés aller à explorer mutuellement leurs corps. Mais quelque temps après Klaus avaient préféré être sincère avec Louise, car il voyait qu'elle partageait des sentiments qu'il n'avait pas en retour.
Ce jour-là a brisé quelques choses entre eux. Elle s'était recluse dans cette petite maison qui était protégée par les anciens. Klaus et elle avait depuis entretenu une relation purement amicale.
POV CAROLINE
Caroline titubait toujours.
Elle avait atterri dehors depuis plus d'une demi-heure, évitant voiture, bus, banc. Les images devenaient de plus en plus claires et précise. Son esprit combattait contre une force puissante
Elle ne savait pas la direction qu'elle prenait. Elle sentait juste de l'herbe ou de la mousse en dessous de ces pieds. Elle en déduisit qu'elle était soit dans le forêt soit dans une prairie. Par le manque d'obstacle quelle rencontrait, elle en déduisit qu'elle était plutôt dans une prairie.
Soudain, les visions s'arrêtèrent, elle se laissa tomber à genoux. Des veines se formèrent en dessous ses yeux. Ses dents aiguisées sortirent de ses gentilles.
Les yeux rouges sang et rempli de colère, elle cria :
- Klausssssssssssssssssss. Sa voix résonna dans toute la prairie faisant fuir tout animaux à proximité.
Elle se souvenait...
Suite au prochain épisode.
JE VAIS JOUER MAINTENANT A UN PETIT JEU :
Pour le prochain chapitre, comme vous l'aurez compris, Caroline va être très énervée et voudra se venger.
Trouvez moi une petite vengeance de Caroline à Klaus.
JE CHOISIRAIS LA PLUS DRÔLE ET LA PLUS ORIGINALE ET JE LA METTRAIS DANS MON PROCHAIN CHAPITRE avec une petite dédicace à la personne qui l'auras trouvé.
Ce qui veut aussi dire, que plus vite j'aurais des réponses, plus vite j'écrirais le prochain chapitre ^^
GROS BISOUS ET LAISSEZ VOTRE IMAGINATION PARLER.