Hello. :)
Qui est la chanceuse qui a du réécrire le chapitre 14 avec son mobile pour pouvoir enfin vous le poster? OUI, c'est moi. Longud histoire haha! Et pour un chapitre aussi petit, ça m'a pris sept heures. Alors désolée si y'a des erreurs, j'ai fait ce que je pouvais. Merci encore de votre immense support! Et désolée ppur ce chapitre si court & surtout centré sur CE moment.
Dites moi si vous êtes toujours intéressé par la suite! :)
Je reste figée et silencieuse. Je dépose mon regard au niveau de son visage, par respect. Elle semble amusée alors que moi, l'envie de partir en courant me traverse l'esprit. Plus d'une fois, à vrai dire. J'esquisse un sourire à la commissure de mes lèvres et je finis par prendre la parole, alors qu'on dirait qu'une éternité vient de passer, bien que ce ne soit que quelques secondes.
Q ; "Si c'est un pyjama que tu voulais, fallait me demander. Pas besoin d'être autant démonstrative." dis-je, en étouffant un rire gêné.
Elle continue de me regarder, de haut en bas. Elle ne parle pas. Elle sait que je ne suis pas bien dans cette situation, mais elle semble en tirer un malin plaisir.
Q ; "Tiens, j'ai ça." dis-je, en lui tendant une camisole blanche et une paire de short noir.
Elle me regarde mais ne les prend pas.
R ; "T'as un problème contre le fait que je veuille dormir nue?" me dit-elle, alors.
Je ne prends même pas le temps de penser que je réplique instinctivement.
Q ; "Bien franchement, oui." dis-je, sèchement.
Elle semble surprise. Je le suis aussi. Parce que réellement, je n'ai aucun problème à l'idée d'admirer ses formes toute la nuit, mais je ne peux pas y cèder.
R ; "Pourquoi?" dit-elle.
Et c'est à cette question que je comprends tout. Depuis le début de la soirée, Rachel se la joue "carte de la provocation". Mais reste que de la voir aller jusqu'au point de se mettre nue face à moi, me semblait irréel jusqu'à maintenant.
Q ; "Fais pas chier. Tu sais très bien pourquoi."
Elle rigole.
R ; "Non, c'est pour ça que j'ai envie que tu m'expliques ce qui te dérange dans ma nudité." dit-elle, en se foutant ouvertement de ma gueule.
J'essaie encore de comprendre comment je fais pour rester de marbre. C'est peut-être cette impression d'être à mon tour désirée qui me fait réagir de la sorte. Si elle me provoque, c'est probablement parce qu'elle désire me voir perdre à lui résister, non?
Q ; "Rach', enfile ces vêtements." dis-je, sur un ton de dominance.
Son rire me tombe sur les nerfs cette fois-ci. Oui, elle est saoule. Mais ce n'est pas une raison pour s'amuser avec moi de cette façon. Il y a toujours bien quelques limites à ne pas dépasser.
Q ; "Tu veux dormir nue? Parfait, je vais dormir dans le lit de Santana." dis-je, réussissant enfin à changer son air narcissique.
Elle m'affiche alors une mine faussement choquée. Mon regard descend quelques fois jusqu'au niveau de son cou, mais je réussis à garder ma fierté et à ne pas descendre plus bas.
Elle s'approche tranquillement de moi, s'arrêtant à quelques centimètres à peine. Elle me regarde d'une façon persistante et c'est là que je comprends qu'elle ne joue plus.
R ; "Tu es sûre de vouloir dormir seule dans le lit de Sanny?" me demande-t-elle, espérant probablement une réponse négative de ma part.
Q ; "Non, c'est toi qui me pousse à aller dormir là." dis-je, toujours sur le même ton de marbre.
Elle s'approche de mon oreille droite et me susurre quelques mots.
R ; "J'étais sûre que ton cadeau te plairait. Dommage." dit-elle sur un ton invitant, qui me fait frissonner.
Merde. Merde. Merde. Elle quitte mon côté droit et se recule à quelques centimètres de moi. Elle sait qu'elle a gagné. Mon regard quitte ses yeux et glisse tranquillement jusqu'à son cou. Et descend tranquillement jusqu'à sa poitrine, ce qui me crée une chaleur intense en bas ventre. Mordant légèrement ma lèvre inférieure, je l'aperçois sourire.
Encore un seul problème. Elle est saoule. Et jamais je ne profiterai d'elle.
R ; "Qu'est-ce que t'attends?" me dit-elle, m'invitant carrément à lui sauter dessus.
Q ; "J'ai..- t'es magnifique, mais t'es saoule." dis-je, l'entendant ensuite soupirer fortement.
R ; "Je ne suis pas saoule. Promis. Oui, j'ai bu. Mais pas au point d'être saoule." dit-elle, prenant mes mains dans les siennes, les déposant sur ses hanches dénudées. Ce contact lui semble d'un soulagement énorme. Elle peut encore percevoir cette lueur d'hésitation qui habite mon visage. Je finis par accepter l'inévitable. J'ai envie de Rachel Berry. Ainsi est la vie.
J'attache enfin mes lèvres aux siennes. Je ressens le même effet qui m'avait traverser la dernière fois que j'avais partagé ce genre de contact avec elle. Je peux la sentir sourire, ce qui me fait sourire à mon tour.
Elle me pousse finalement dans mon lit. Un sourire enjoué s'empare de son visage. Et pourtant, son corps semble ne vouloir qu'une chose ; que mes mains l'obligent à venir me rejoindre. Elle se retourne finalement pour éteindre la lumière de la chambre. Je me décide donc d'ouvrir la lampe qui décore ma table de nuit. Elle me regarde qu'un court instant et se glisse entièrement sur moi.
Une vague humide et chaleureuse s'installe rapidement entre mes jambes. Rachel prends encore le contrôle m'obligeant à parcourir de mes mains son corps entier. Elle m'embrasse, sauvagement. Nos baisers deviennent rapidement un échange humide de gémissements. J'aggripe l'une de mes mains à ses fesses tandis que l'autre se mêle passionnément à sa chevelure.
Un énorme gémissement franchit mes lèvres sans mon accord alors qu'elle dépose son genou contre mon entrejambe. Malgré le tissu qui sépare sa peau de la mienne, l'effet se montre très intense. Elle effectue de plus en plus de pression à chaque frottement, alors que ma bouche se dirige machinalement vers son cou afin d'y parsemer une fièvre de baisers désireux. Elle relève mon t-shirt et me l'enlève avec talent. Je me retrouve automatiquement qu'avec une paire de short.
Rachel m'attaque de baisers au niveau du cou et du torse jusqu'à finalement descendre sur mon ventre. La simple pensée de savoir qu'elle se tient près de mon intimité me fait gémir à nouveau.
Honnêtement, je n'ai pas la moindre idée de ce que je dois faire, mais tout semble se faire comme si j'en ai l'expérience. Malgré le fait que seulement des hommes étaient passés dans mon lit avant Rachel.
Elle remonte finalement à mes lèvres, me donnant la chance de prendre un peu de contrôle. Je la fais verser à mes côtés, embarquant pratiquement tout mon corps sur elle. Elle essaie de m'embrasser, mais je me refuse. Elle essaie une deuxième fois, et obtient encore une fois mon refus.
R ; "Laisse moi t'embrasser." dit-elle dans un soupire de désespoir.
Je souris mais ne réplique pas. Je préfère descendre déposer quelques baisers autour de sa poitrine, ce qui réussit à la faire taire. Je laisse glisser ma langue jusqu'à la partie plus pointue de son sein et la sent automatiquement vibrer. Je m'amuse à donner quelques coups de langue, pour ensuite tendrement mordiller, ce qui semble énormément lui plaire vue la façon dont elle aggripe mes cheveux.
Elle m'oblige à remonter jusqu'à elle, mais non pas pour m'embrasser, mais pour bien que ma poitrine arrive au niveau de son visage. Remarquant qu'elle ne semble pas aimer que j'aie le contrôle, je me laisse quand même faire au moment où sa langue entre en contact avec mon sein droit. Sensation tout simplement indescriptible. Mes mains se referment en serrant la couverture, tentant de ne pas m'écraser d'impuissance sur son visage. Je libère tout de même l'une de mes mains pour continuer de caresser fermement sa poitrine.
Elle ramène mon visage à la hauteur du sien et m'embrasse passionnément. Je mordille légèrement sa lèvre supérieure, ne pouvant m'empécher de gémir à chaque contact que sa langue a avec la mienne.
R ; "Pénètre moi." marmonne-t-elle, toujours en train de m'embrasser.
Je me décolle et voit son regard qui ne semble plus capable d'en rester à cette étape plus longtemps. Hésitante, je fais tranquillement glisser ma main le long de son corps, jusqu'à en arriver à son intimité. Bien que j'ai l'impression que tout va beaucoup trop vite, je ne peux m'empêcher de lui obéir. Je laisse timidement mes doigts s'y aventurer, découvrant une piscine d'excitation. Elle recommence à m'embrasser, mais cette fois, férocement. Je laisse mes doigts tournés autour de l'endroit clé, remarquant que Rachel commence à avoir de plus en plus de difficulté à respirer normalement.
R ; "Pénètre moi." me dit-elle, le souffle court et suppliante.
Je m'exécute presque, laissant mes doigts à l'entrée. Je la sens devenir impatiente. Elle dépose sa main sur la mienne et me force à la satisfaire, ce qui m'excite davantage. Au moment même où deux de mes doigts se retrouvent en elle, son corps se courbe. Je m'exécute à de petits va et viens. Ses mains sont occupées à faire glisser mes shorts suivit de mes sous-vêtements. Elle ne quitte pas une seconde mes lèvres, où elle laisse échaper bon nombre de gémissements.
R ; "Plus vite!" dit-elle, avec une voix qui semble se trouver près du summum.
J'accélère la cadence jusqu'au point d'en avoir rapidement mal au poignet. Je la sens se resserer contre moi et graffigner le haut de mon dos.
R ; "Je vais.." dit-elle, ne pouvant finir sa phrase qu'elle se retrouve dans une trans entière de spasmes et où sa voix est remplacée par ses bruits de jouissances qui éclatent au travers de nos baisers.
Au moment où elle se calme, je ralentis la pénétration et retire mes doigts. Rachel reste paisible quelques secondes et s'approprie délicatement un baiser. Elle semble instantanément avoir retrouvé une bonne partie de son énergie. C'est au moment de sentir ses doigts glisser jusqu'à mes cuisses que je sais qu'elle a envie, voir même besoin de me satisfaire à mon tour. Seulement, je ne suis déjà pas loin de l'orgasme.
R ; "Viens t'asseoir." dit-elle avec un sourire en se tapotant les lèvres.
Je la regarde, envahie par une simple question.
Q ; "Où?" dis-je, essayant de ne pas paraître trop bête.
R ; "Ici." dit-elle, en se tapotant encore une fois la bouche.
Je comprends finalement. Mais un stress étrange m'envahit. Et si je l'écrase? Et si je l'étouffe et qu'elle meurt. Et il y a aussi le fait de s'offrir entièrement. D'être totalement exposée.
Q ; "Je ne veux pas t'écraser." dis-je, ayant peur de briser le moment avec mes insécurités.
Rachel dépose quelques doux baisers à mon cou et susure légèrement au creux de mon oreille.
R ; "Tu ne vas pas m'étouffer. Obéis et laisse moi t'offrir ton cadeau." me dit-elle, faiblissant sur le moment.
Elle m'embrasse à nouveau et mets ses mains sur mes hanches. Tranquillement elle me fait glisser, jusqu'à ce que mon intimité se retrouve au niveau de sa poitrine. Je soulève mon bassin et me laisse guider par mes pulsions qui m'obligent à m'asseoir sur son visage. Au moment même où je me dépose sur ses lèvres, sa langue chaleureuse se promène dans tous les coins. Je frémis de désir automatiquement, me laissant guider par Rachel qui semble avoir la situation en mains. Trente secondes s'étaient écoulées que je me sentais déjà sur le point d'exploser.
Mes genoux se mirent à se serrer autour de sa tête, légèrement, puisque j'essayais de me contrôler le plus possible.
Et à la dernière seconde, je me retire de son visage et me couche à ses côtés. Elle me regarde et ne comprends pas.
R ; "Est-ce que je t'ai fait mal?!" dit-elle dans un élan de panique.
Je souris tendrement pour la réassurer.
Q ; "Non pas du tout! Au contraire. Seulement, je ne me sens pas prête à.." dis-je, gênée sur le coup.
R ; "Prête à quoi?" dit Rachel qui s'était déjà calmée.
Je reste silencieuse.
R ; "T'as jamais eu .. d'orgasmes?"
Elle a tout compris. J'acquiesse.
Q ; "Wow, je viens de carrément gâcher le moment.." dis-je, carrément mal.
Rachel dépose un baiser rapide sur mes lèvres.
R ; "Mais non, pas du tout. C'est plutôt mignon. Et flatteur. Parce que si tu t'es enlevée, c'est parce que t'étais près.." dit-elle en étouffant un petit rire.
Je souris. Et je suis probablement rouge de gêne et de chaleur.
R ; "Ce sera une autre fois. Voilà tout." dit-elld avec un sourire qui me semble incroyablement paisible.
Je souris dès que j'entends le "une autre fois". Je suis d'accord.
Je dirige ma tête au creu de son épaule droite et y dépose deux baisers avant de m'y étendre pour reprendre des forces.
R ; "Tu m'en veux encore si je m'endors nue?"
Q ; "Non au contraire." dis-je en étouffant de rire face à ma réaction d'avant.
Quinze minutes plus tard, le sommeil nous avait emporté.