Bijour tout le monde.

Comme convenue, un nouveau chapitre! c'est cool hein.

Bon je pars en vacance le 8 aout et je reviens le 23 donc pendant se temps je pense pas écrire même si il y a le wifi gratuit. J'aurai pas envie.

Sur ceux, bonne Lecture !

Merci à ma super traductrice =)

« Soit, j'accepte de m'occuper de Harry, le familier de mon filleul, à condition que l'on respecte chacune de mes conditions et que me soit accordé une période d'essai de un mois, où j'aurai le droit de résilier notre accord sans parlote inutile. » accepta-t-il sans revenir sur ce que le directeur avait dit.

Le directeur et Draco eurent le tact de ne rien dire mais n'en pensaient pas moins.

Finalement, la discussion s'était bien finie. Un accord était sur le point d'être finalisé. Seules restaient à savoir qu'elles étaient les fameuses conditions du maître des potions de Poudlard.

Chapitre 30: La première séparation

Le soleil s'était à peine levé que Draco était déjà habillé et prêt à assister à son premier cour. Il avait l'impression que cela faisait une éternité qu'il n'avait pas vu le chignon trop serré de Mcgo, et les coins poussiéreux des salles de classe.

Mais grâce à son adoré parrain, il allait enfin pouvoir profiter de l'air frais et de la compagnie de ses amis, trop longtemps délaissés.

En effet, après que Snape ait émis ses conditions, Draco et Dumbledore ne lui refusèrent rien. Snape aurait pu en profiter mais il ne demanda que peu de choses, finalement : avoir un délai d'une semaine pendant laquelle il pourrait faire tous les arrangements qu'il voulait, ce qui voulait dire qu'il pouvait à tout moment confier Harry à son propriétaire quand il le voulait, même pendant un cour ; ainsi qu'un délai d'un mois, pendant lequel il pourrait annuler leur arrangement.

Bien sur, il avait omis de dire qu'il avait carte blanche pour ce qui était de l'éducation et de la façon dont il allait occuper le temps de Harry. Après tout, il allait s'occuper de lui à peu près 6 heures par jour, c'était la moindre des choses qu'il ait tous les droits.

Étrangement, Draco n'était pas ravi de ce fait. Alors qu'il sortait de sa chambre avec Harry à ses cotés, main dans la main, ainsi que ses amis, il hésitait à confier Harry à son parrain. Non pas qu'il n'avait pas confiance en lui. C'était son parrain après tout. Cependant, il n'était pas confiant quant à la condition physique dans laquelle il allait retrouver son familier, à la fin de la journée.

Son parrain avait une animosité sans égard pour le père de Harry, et il doutait qu'il soit capable de faire la part des choses, même s'il avait changé de comportement après leur discussion dans le bureau du directeur.

« Draco ! Ouhou, Draconounet ? » demanda Pansy, la tête penchée vers son visage.

« Quoi ! » répondit le concerné après qu'une voix féminine l'ait sortit de ses pensées.

« Wah, calme-toi. Je voulais juste savoir pourquoi tu étais si crispé alors que tu attendais ça depuis un moment. J'aurais pensé que tu serais plus enthousiaste. »

« C'est vrai. Ce matin, on aurait dit que tu avais le feu aux fesses, alors que là, même pour un Malefoy, t'es blanc » confirma Blaise.

Draco soupira, excédé par les propos de ses amis, puis ralentit un peu en voyant que Harry avait du mal à le suivre, avant de prendre la parole.

« C'est rien. C'est juste que j'ai pas trop confiance en Snape en ce moment. Rappelez-vous de ce que je vous ai raconté quand il était venu prendre des nouvelles. Il ne lui adressait pas un seul mot, ni regard, comme s'il n'était pas digne de sa présence. Il l'a complètement ignoré. Je ne peux pas supporter ça. Harry est un être humain comme tous les autres. » déclara-t-il les dents serrées tout en regardant un point fixe devant lui.

« Pourtant, tu ne nous as pas dit qu'il avait accepté de s'en occuper pendant ses cours et les tiens ? » demanda Pansy.

« C'est ce que j'ai dit, mais je crains toujours qu'il change d'avis pour une raison quelconque qui n'a de sens que pour lui. »

« Quoi ? » protesta Blaise en coupant la route à Draco pour qu'il s'arrête. Cela lui valu un regard noir mais il ne s'en formalisa pas.

« Tu penses vraiment qu'il pourrait le frapper ? Le familier à son filleul ? La chose à laquelle tu tiens le plus au monde ? Tu serais pas devenu un peu paranoïaque pendant la nuit. »

« tssss... » grogna Draco, puis il poussa Blaise d'un coup d'épaule pour reprendre son chemin, la main de Harry toujours bien encrée dans la sienne.

« Bien sur que non, je pense juste que ses paroles peuvent être parfois plus blessantes que ses sortilèges. Harry ne fait pas confiance aux adultes. Même quand il n'était qu'une panthère, il ne s'en approchait pas outre mesure. Seulement, mon parrain était la seule exception à la règle, ne me demandez pas pourquoi. Avec ce qui s'est passé récemment, Harry a besoin de cette confiance. Malheureusement, elle s'est déjà effritée. Un seul mot de travers et tout peu s'écrouler. Et je ne veux vraiment pas ça. »

« Hum certes, mais t'es sûr qu'il n'y a pas quelque chose en plus qui nourrit ton angoisse ? »

« Comme quoi ? » demanda Draco à Blaise sur un ton un peu plus calme qu'avant.

« Eh bien, tu as vécu avec Harry 24h/24 dans une même petite chambre à t'en occuper. C'est logique que tu te sentes angoissé maintenant qu'il ne sera plus à tes cotés. »

« Non, c'est ridicule » finit-il.

Blaise allait rétorquer qu'il était de mauvaise foi quand ils arrivèrent devant les doubles portes, qui laissaient passer les bruits des élèves qui commençaient à manger. Avec une classe toute Malefoyniènne, Draco ouvrit un des battants des portes et tira Harry à coté de lui. Le silence se fit alors dans la salle.

Pour la première fois, les élèves voyaient Harry Potter, l'enfant qui avait survécu et tué le plus grand mage noir. Normalement, ils auraient dû chuchoter sur son passage et le montrer du doigt, mais ils craignaient tous le regard noir du blond qui les fusillait sur place. De plus les griffes et les yeux fendus, ne rassuraient aucun élève. On leur avait toujours dit que Harry Potter était l'enfant miracle, l'élu né pour tous les sauver. Ils avaient donc imaginé un être parfait, sans défaut avec le courage des Gryffondors et la haine contre les Serpentards.

Finalement, c'était loin de la vérité. Harry n'avait rien de tout cela, il était chétif, ne portait pas de chaussures, que des chaussettes et avait des atouts non humain qui lui rappelaient indéniablement ce qu'il était, la panthère de Draco Malefoy.

Et parmis les élèves, la panthère n'était pas aimée, loin de là. Même si les premiers temps, ils avaient été plus curieux que méfiants. Rapidement, le regard verts et les grognements dissuadèrent rapidement les élèves de l'approcher et de l'apprécier. Ne parlons même pas de son maître, qui crachait sa haine et ses mots crus à tout bout de champ. C'était sa panthère, pas un vulgaire chat de Poussoufle.

Il y avait bien eu une annonce qui leur avait résumé la situation sommairement, mais ce n'était rien comparé à leur sensation lorsqu'ils le virent en vrai. Surtout pour les Gryffondors, et un certain rouquin, qui avait idéalisé leur sauveur comme la parfaite réplique de Godric. Ron avait même imaginé qu'il aurait banni ou tué tous les Serpentards. Un rêve d'enfant qui n'allait jamais se réaliser.

Le silence se rompu une fois que la bande se soit assise, Draco dos à la foule avec Harry à ses cotés. Après un rapide sort de silence autour d'eux, ils purent manger tranquillement sans les bruits incessants des conversations.

« Tiens ta fourchette mieux que ça Harry » ordonna Draco. Il n'avait pas honte de sa panthère, mais il ne supportait pas l'échec et cela faisait 3 jours qu'il lui apprenait à tenir correctement les couverts.

Peut-être était-il un peu trop impatient, cependant, il était un jeune homme de 13 ans qui savait bien se comporter depuis ses 5 ans, et c'était dur pour lui de voir un enfant de son âge se comporter ainsi.

« Graco... » grogna-t-il tristement, les yeux de chiots battus plongés dans ceux de son maître.

« Non, tiens ta fourchette comme ça. »

Après un autre soupir d'agacement, Draco prit sèchement la main de son familier, et lui mit la fourchette comme il fallait.

Ses gestes étaient secs et sans aucune tendresse, comme s'il s'occupait d'une personne particulièrement agaçante avec qui on avait pas du tout envie d'être. Cela blessa Harry qui ne comprenait vraiment pas pourquoi il devait tenir la fourchette d'une certaine façon pour manger sa viande. Il y arrivait très bien sans suivre ses indications. Encore mieux, s'il n'était pas obligé de manger avec les couverts, il aurait depuis longtemps finit son repas.

Pourquoi son maître voulait-il changer sa façon d'être ? Il avait toujours mangé comme il voulait. Les règles incessantes que Draco avait instauré depuis sa transformation, le rendait confus et un peu malade. Chaques gestes devaient être réfléchi avant d'être effectués, même ce qu'il disait. Avant, il avait juste à grogner pour montrer son indignation ou ses humeurs tout simplement, maintenant il devait prononcer des mots comme les autres deux jambes qu'il détestait tant.

Malgré son demi-deux jambes et son homme en noir, plus vraiment le sien dernièrement, il ne faisait toujours pas confiance à cette race. Son maître était un être à part bien sûr. Et puis son homme en noir était fort et rassurant. Les autres lui faisaient peur, même le vieux coloré qui ne paraissait pas dangereux à première vue, lui tirait de désagréables frissons.

Tout simplement, il aimait être une panthère, et il détestait être un humain. La seule chose qui le retenait de faire une crise monumentale, de libérer toute la souffrance et toute l'agitation qui se cachaient dans son esprit, était son maître. Son adorable maître qui s'occupait de lui comme avant, qui le punissait quand il faisait des bêtises et qui le câlinait tout en jouant à la balle ou aux crayons de couleurs, son nouveau jeu favoris.

Cependant, plus les jours passaient, plus il sentait qu'il allait craquer, mais Harry ne voulait pas ça. C'était encore une sensation nouvelle qu'il avait depuis sa transformation.

Heureusement, il pouvait compter sur les amis de son maître pour l'aider quelques fois.

« Draco, c'est son premier jour à Poudlard en tant qu'élève dirons-nous, laisse le respirer. » intervint Blaise.

« Nan Blaise, Draco a raison. Si Harry ne peut pas se comporter comme un humain, il n'a rien à faire à notre table. Hein Draco ? »

« Harry a le droit de manger où il le souhaite Pansy. Et Blaise, je fais ça pour son bien. »

« Je pense plutôt que tu te décharges un peu de ton ressentiment sur lui et comme il ne peut rien dire, c'est bien pratique »

« Blaise ... » grogna Draco sans ajouter un mot. Voyant qu'il n'était soutenu ni par Pansy ni par Théo qui haussait les épaules, Blaise abandonna et se concentra sur sa nourriture.

Après ça, les discussions se firent plus légères et portèrent sur les cours qu'ils allaient avoir, ainsi que sur le prochain match de Quidditch.

Au lieu de prendre son temps, comme les autres élèves, Draco finit son petit déjeuner en deux temps trois mouvements et pressa Harry d'en faire autant. Très vite, ils durent quitter la table juste après que leur professeur de potion en ait fait de même. Il fallait compter le double du temps pour arriver jusqu'à sa salle de cour, donc s'il ne voulait pas être trop en retard, Draco devait partir juste après son professeur.

Arrivés devant la salle, Draco remarqua directement qu'ils étaient attendus. Le professeur avait laissé la porte ouverte alors qu'il la laissait toujours fermée, et il n'était pas dans sa réserve de potion mais bien dans la classe, derrière son bureau à ranger des papiers quelconques.

Après un petit raclement de gorge discret, Draco avança dans la salle sans invitation.

« Bonjour parrain, comment allez-vous ? » demanda-t-il le plus aimablement possible et sans trop de sarcasme.

« Bonjour, cela pourrait être mieux. » lui retourna Snape sans lever les yeux de ses parchemins.

« Bien... »

Draco était quelque peu mal à l'aise devant le bureau de son parrain qui ne daignait pas à lui accorder la moindre attention. Il savait que c'était de sa faute si Severus était contrarié, mais il ne pouvait vraiment pas supporter d'être enfermé plus longtemps.

En espérant casser son malaise, Draco tira Harry devant lui et reprit :

« Dis bonjour Harry. »

Contre tout attente, Harry ne réagit pas du tout comme Draco l'avait prévu. Timidement, le jeune transformé contourna doucement le bureau sous l'oeil attentif de l'homme en noir, sans pour autant le regarder directement, puis se posta devant lui sans faire de bruit. Intrigué de plus en plus par son étrange comportement, Snape lui prêta toute son attention. Ainsi il eut tout le temps de voir le jeune homme s'approcher jusqu'à ce que leur jambes se touchent. Avisant le mouvement descendant qu'il faisait pour approcher son visage du sien, Snape se recula précipitamment avec sa chaise puis se leva tout aussi rapidement.

« Mais ! Qu'est-ce que vous croyez faire ? Draco ! »

« Désolé parrain » s'excusa le maître, gêné de la bourde que venait faire son familier. Il était sûr maintenant que jamais son parrain allait accepter de le garder. Mais quelle idée aussi avait-il eu ?

Il avait voulu être poli, vraiment trop poli, et avec le stress, il avait déjà fait une bourde.

Quel idiot il faisait ! Bien sûr que Harry n'allait pas lui dire bonjour ou lui tendre la main. Les seules fois ou il disait bonjour, était à ses amis qui n'attendaient jamais de réponse ou lui touchaient les cheveux d'un geste affectif.

Et ne parlons même pas de leur bonjour matinal qui consistait à ce que Harry frotte son visage dans son cou et le lui lèche parfois. Certes au début, il avait été choqué car il y avait une grande différence entre un humain et une panthère, mais il avait eu le temps de s'habituer. Puis c'était Harry, Kuro, il n'avait pas à être gêné.

Et Harry aurait trouvé ça étrange qu'il n'accepte plus cette marque d'affection.

Draco voyait maintenant ce que cela aurait fait dans le cas échéant où il l'aurait repoussé. Sous ses yeux, Harry devenait blanc et regardait son parrain droit dans les yeux, les griffes faisant des mouvements dans l'air comme s'il voulait attraper quelque chose. Son corps ne bougeait pas, comme figé dans l'attente de quelque chose, d'un geste qui lui montrerait ce qu'il devait faire maintenant.

Peut-être que l'homme ne voulait pas qu'il lui lèche la main, c'est vrai que Draco n'aimait pas ça, mais il ne voulait même pas qu'il s'approche.

Malgré son pincement au cœur, Harry fit une dernière tentative pour lui dire bonjour comme son maître disait, et s'accroupit pour venir se frotter à ses jambes.

Heureusement pour Snape, Draco l'arrêta avant qu'il ne l'atteigne.

« C'est bon Harry. C'est pas grave, viens t'asseoir sur une chaise plutôt » dit-il en le tenant pas son collier pour qu'il se relève à sa suite. Le geste aurait pu paraître bizarre et incongru, cependant Harry n'agissait pas comme tout le monde, un mélange d'enfant et d'animal dans un corps de pré-adolescent. Puis Draco se dirigea vers une des chaises qui se trouvaient devant le bureau, loin de Snape qui était prêt à faire une syncope, suivie de Harry.

Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait un jeune homme, hybride ou pas, se comporter comme un animal de compagnie. Cette première journée ne s'annonçait vraiment pas très bien. Et pourquoi le garçon avait-il les cheveux longs, sans attache qui plus est ? Il voulait interférer avec une de ses potions ou mettre ses cheveux de partout ? Comme pour marquer son territoire ? Quelle idée incongrue. Ils étaient dans un laboratoire de potion, pas chez Barb&Cheveut, un couple qui portait bien leur nom de famille.

Il fallait qu'il en discute avec Draco, déjà qu'il n'avait pas bien éduqué le garçon, si en plus il devait s'occuper de son physique, il n'était pas au bout de ses peines. A sa place, en 3 jours tout au plus, il aurait déjà fait du garçon un être sachant se tenir correctement. Cela ne devait pas bien être compliqué, un cour, une leçon par-ci par-là et le tour était joué. Il était loin de se douter de ce qui allait l'attendre tout comme le reste du monde, Dumbledore et Draco comprit.

Après que tous se soient assis là où ils devaient être, la conversation reprit ou plutôt commença.

« Je vois que j'ai surestimé tes compétences Draco. Je m'attendais à mieux. Comment veux-tu que je m'en occupe en plus des élèves ? Il va déclencher plus d'accidents qu'il ne faut de temps pour dire Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcé-Le-Nom. »

Les yeux de Snape auraient pu transpercer un mur à cet instant. Cependant, Draco était trop excité par le fait qu'il allait bientôt rejoindre ses amis pour avoir peur de son parrain.

« Mais non, tu te fais du soucis pour rien. Harry est sage comme un ange, rappelles-toi de ses trois dernières années. Kuro a toujours été un modèle de patience. » déclara Draco sûr de lui .

Cela lui valu un petit ricanement fort déplaisant, dont il ne comprenait pas le sens.

« Tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez mon cher filleul. En ce temps-là, Harry était une panthère, un animal qui a été domestiqué et dont les seules occupations étaient de manger, dormir, et jouer. Il dormait environ 70% du temps. Maintenant qu'il est un humain, ce temps-là va se raccourcir de plus en plus jusqu'à être à un niveau stable et normal pour un enfant de 13 ans. Que vais-je faire pour l'occuper ? Il ne peut pas faire de potion, il ne sait même pas tenir un couteau. »

Les propos de Snape étaient vrais, réalisa Draco. C'est vrai que Harry avait dormi de moins en moins pendant ces trois jours, mais c'était tellement minime comme changement qu'il n'avait pas fait particulièrement attention. Il s'était concentré sur ses cours à rattraper et sur l'entraînement physique de Harry pour ainsi sortir le plus vite possible.

« Et bien, je sais qu'il aime bien dessiner. » proposa-t-il hasardeusement.

« Il va dessiner pendant 4h ? Ne fais pas l'idiot Draco. »

« Je ne sais pas. Vous avez une meilleure idée peut-être ? » demanda-t-il avec une pointe d'arrogance.

« Peut-être » lui dit Snape avec un regard sans fond dont on ne pouvait deviner s'il était sérieux ou s'il se foutait de sa gueule.

« Laquelle? »

« Je la garde pour moi veux-tu. Je veux avoir carte blanche. Tu ne pourras rien dire sur mes méthodes ou sur ce que je lui donnerais pour s'occuper, sous peine que j'annule notre accord. J'ai un mois te rappelles-tu ? » Le sourire de Snape à ce moment-là était tellement satisfait, et même sadique que Draco peinait à se contrôler. Il aurait bien voulu partir en claquant la porte mais il devait se calmer pour Harry, et surtout pour lui.

« Bien » dit-il avec les dents serrées.

« Tu connais mon emploi du temps si tu as besoin de moi, sinon je viendrais le chercher à la cloche de midi et te le ramènerait dès qu'on aura finit de manger. Sur-ce, bonne matinée professeur. Bonne matinée Harry, sois sage. » se reprit Draco d'un ton plus calme et apaisant vers la fin. Il ne fallait pas qu'il commence à faire stresser Harry pour rien.

Alors que le blond partait d'un pas serein et un brin excité sans attendre le retour de politesse, il se fit arrêter par la voix incertaine de son familier.

« GRraco ? » demanda Harry d'une petite voix. Il avait peur de comprendre. Son maître allait partir, le laisser avec l'homme en noir qui ne l'aimait plus ? Pourquoi faisait-il ça ? Avait-il fait quelque chose de mal ?

« Je reviendrais dans quelques heures Harry, ne t'en fais pas. Snape s'occupera bien de toi. Il l'a promis. »

Cette fois-ci, Harry n'eut pas le temps de l'arrêter, Draco avait déjà passé la porte en la fermant derrière lui pour être sûr que Harry n'allait pas le suivre ou que lui même fasse demi-tour, si jamais il l'entendait encore l'appeler de cette petite voix là qui l'attendrissait.

Harry regarda ses pieds tristement pendant un long moment sans bouger, debout le dos tourné au bureau avant que la voix de l'homme en noir ne le fasse pivoter en sa direction.

« Bien, à nous deux Harry. »

(mot pour mot: 3300) et voila, c'est tout pour le moment =)

bientôt un nouveau chapitre qui suit celui la, dans la même ligne de temps.