Ça y est, nous voilà à la conclusion d'une fic qui a perduré une semaine non sans être mouvementé ^^ ! D'Alois qui espionnait Marechal Rattus à Claude qui était friand de salades de pâtes, elle touche à sa fin T-T ! Je vous remercie énormément pour toutes vos reviews et de m'avoir suivie jusqu'ici :) !
Alois : Tu sembles oublier que nous sommes encore là la laideron !
Xian : Gasp !
Claude : Ou est mon maître ?
Xian : Non ! Pas toi Oo !
Alois : Claude ! Tu est vivant !
Claude : Ravie de vous savoir en bonne santé !
Xian : Faux-cul, il y a même pas deux jours tu t'en fichais -_-
Alois : Si tu savais comme tu m'as manqué, j'étais perdu sans toi !
Xian : Ils sont doués pour mentir ces deux-là -_-
Claude : J'ai quelque chose à vous avouer.
Alois : Moi aussi !
(Xian se cache de peur qu'ils aient dans l'idée de la transformer en salade pour se venger)
Claude : ... Je vous aime !
Xian : Hein Oo ?
Alois : Moi aussi mon Claude !
Xian : Quoi Oo''' ?
Claude : Nous vivrons d'un amour éternel et sans limite !
Alois : Plus encore, vers l'infini et l'au delà !
Xian : C'est quoi ce délire Oo ?
(Claude et Alois partent derrière les buissons)
Xian : Je ne veux pas savoir ce qu'ils vont faire Oo'
(prend un appareil photo et observe mine de rien)
rosalunamikaelis : Eh oui, tu auras ta réponse dans ce chap ultime ^^ !
Marechal Rattus : Bon, je crois que Rattus n'aura pas besoin d'intervenir ce coup-ci, en revanche (regarde toujours derrière ces fameux buissons d'un air dubitative) si tu veux regarder avec moi si tu veux, ça t'inspirera peut-être pour combler ta perversité muahaha *_* !
coccinelle : *Lance la musique de fond* Et voilà, t'es parfaitement dans l'ambiance pour ce final \o/ !
Alice L. Nightray : C'est vrai qu'il est vraiment loin d'être répugnant notre Sebby *_* ! Ciel en tenue de chat ? ... Miaou xD ! L'image est intéressante ma foi *_* !
Cyanhi8 : Pour une fois tes prédictions ne se sont pas réalisés, dommage ^^ ! Undertaker est si étrange que ça ne m'étonnerait même pas s'il avait ses propres mixtures diaboliques xD ! Et j'avoue que je me suis inspirée du making-of, bonne déduction ;D !
Pamplea : Tiens je te donne la boîte à musique pour te remercier de m'avoir aidée ^^ ! Va savoirce que Ciel pourrait lui offrir :D ... Tiens, c'est vrai, en parlant d'Undertaker...
Xian : Eh Undertaker, j'exige un dédommagement !
Undertaker : Oh ? Si tu arrives à me faire rire je pourrais offrir à toi et tes reviewveuses de magnifiques cercueils pour me faire pardonner he he he.
Xian : Oo... Bon, qui est partante pour avoir un cercueil collector dans sa chambre ?
BlackButlerFreak : C'est vrai, que fera-t-il ? Héhé, la réponse est juste en dessous !
LadyIchi : Mais il y a tout plein de pages facebook avec Sebastian, j'arrive pas à trouver °_°''' ! C'était aussi traumatisant cette histoire de pâtes xD ? En ce qui concerne Undertaker, c'est drôle mais je me sens souvent inspirée dès que je le fais apparaître *_* !
Guest : Si tu as pu deviner pour l'anniv' de Sebastian, voyons si tu as trouvée le cadeau de Ciel hohoho *_* !
tohru15 : Et moi je te dis que la fin sera plutôt inattendue (malgré votre imagination pour le moins très fertile concernant le fameux cadeau xD)
aviva94 : Tu vas enfin avoir ta réponse en savourant ce chapitre ^^ !
bissenshi : Chaud ou froid, c'est à déguster sans modération *_* !
En espérant que ce final sera à la hauteur de votre attente ^^ ! C'est parti =D !
Dimanche
Je circulais dans les couloirs, perdu dans mes songes.
Mon maître m'a donné rendez-vous dans ma chambre afin de me donner mon cadeau d'anniversaire. À quoi peut bien ressembler ce présent pour me le montrer en privé ? Ce ne serait tout de même pas...
Je sortis un mouchoir de ma poche afin d'essuyer mon nez qui a tendance à trop se fragiliser ces derniers temps. Non, c'est tout bonnement impensable, un majordome de mon rang devrait avoir honte d'une telle pensée envers son maître ! Sauf que les démons ne connaissent pas ce genre de sentiments ceci-dit. Mais quand même !
Sans que je m'en aperçoives, j'étais déjà au seuil de ma porte. Et maintenant ?
Pourquoi cette hésitation soudaine ? Comment réagirais-je ? Le moment serait-il venu ? Je sens la présence de Monsieur à l'intérieur. Il doit certainement m'attendre, il serait impoli de le faire patienter. Mais j'ai un mauvais pressentiment.
Non. Il est temps de faire face. J'ouvris la porte avec précaution.
SATAN ! DITES MOI QUE CE N'EST PAS CE QUE JE VOIS ?!
Je me figeais, l'horreur me tordant l'estomac.
M-Mon jeune maître.
Ici.
Assis tout autour de mes boules de poils adorés, l'armoire étant vide.
I-Il cherche à se suicider avec son asthme ?!
Il prend un des chats dans ses bras ! J'ouvre mes lèvres pour lui crier de se stopper, mais aucun son ne vint ! J'étais statufié devant ce cauchemar ! Que compte-t-il fai...
Smack.
Il... a... embrassé son museau ? Il le cajola ensuite, sous mon air ahuri.
Aucune réaction ? Ni d'éternuements ? Pas de crise ?! M-Mais comment ?
Il fini par se détacher du regard du chat pour fixer les miennes. Il sourit.
- Joyeux anniversaire Sebastian.
- V-Vous n'êtes plus allergique ? Répondis-je à la fois sur les fesses et soulagé.
- C'est à croire que la médecine chinoise sait faire des miracles.
- C'était donc ça ?
- Eh oui, la fameuse chose secrète de Lau.
- Vous le saviez ?
- Je ne suis pas ton maître pour rien, tu devrais pourtant le savoir non ? Me rétorqua-t-il d'un air amusé.
- Oui, en effet.
- Et tu sais ce que cela veut dire ?
Sans que je répondes, il se releva avec le chat, me faisant face. Il me le mit dans les bras tout ne lâchant pas sa prise, enlaçant les miennes par la même occasion. Par ce contact chaleureux, il reprit d'une voix douce.
- Que tu vas pouvoir laisser tes chats se promener librement dans le manoir désormais.
- C-C'est vrai ?
- Puisque je te l'autorise. Considère cela comme mon cadeau.
Je crus rêver en entendant ces paroles. Même dans mes fantasmes les plus fous je ne l'aurais jamais soupçonné.
- Je...je suis très touché. Mais je...
- Je quoi ?
- Je ne suis qu'un simple majordome, vous n'y étiez pas obligé.
- Tu est bien plus que cela pour moi.
- Que voulez-vous dire ?
Nos bras se serraient de plus belle, le chat nous séparant toujours. Un moment de silence s'installa. Je serais plus qu'un majordome à ses yeux ? Se rend-t-il compte de ce qu'il vient de dire ?
La boule de poils finit par se dérober et rejoignit ses compères qui sortirent de ma chambre pour jouer entre eux, nous laissant seuls. Il semble serein. Jamais je ne l'ai connu avec une telle expression.
- Agenouilles toi.
- Pardon ?
- Fais ce que je te dis.
J'exécutais cet ordre en posant mes genoux à terre, me retrouvant du coup à sa hauteur.
- Ferme les yeux.
Je sentis sa main caresser mes cheveux.
Une douce chaleur s'empara de mes lèvres. Une sensation de bien-être m'envahit. C'est agréable.
Il se recula alors que je rouvris les yeux. Sa peau était teintée de rouge, attendant ma réaction.
- Sebastian, je...
- Shh. Lui coupais-je, l'index sur ses lèvres avant de l'embrasser à mon tour.
À ce baiser je posais mes mains gantés sur ses hanches pour ensuite l'enlacer. Notre échange dura quelques temps avant de se séparer, nous regardant droit dans les yeux.
- Je vous aime, jeune maître.
- Je t'aime aussi, Sebastian.
Nous restions dans cette position, à nous enlacer.
- Qu'allez-vous dire à Mademoiselle Elisabeth à présent ?
- Nos fiançailles ont été rompus ce matin.
- Rompus ?
- Et aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est que c'est Lizzie elle-même qui l'a décidée. Elle savait pour nous deux. Elle m'a avouée l'avoir un peu mal prise au début mais qu'elle avait réalisé que c'était bien mieux ainsi en nous voyant ensemble, je ne l'avais même jamais vu aussi heureuse.
- Mais comment aurait-elle su ?
- L'intuition féminine m'a-t-elle dit.
L'intuition féminine... Encore une bizarrerie du genre humain... Mais elle a réussie a sonder les sentiments de mon maître bien avant moi... j'aurais jamais cru dire ça, surtout pour elle, mais je lui tire mon chapeau...
- Et les autres ?
- « Du moment que vous ayez mûrement réfléchi à cette décision, je ne peux que vous encourager. Après tout, nous ne vous voulions que du bonheur et si vous l'êtes, rien ne nous rendra plus heureux. » Imita-t-il en prenant une voix assez âgé.
- C'était censé être Monsieur Tanaka ça ? M'amusais-je
- Et que dis-tu de ceci ? « Après tout, je ne suis qu'un diable de majordome ».
Je pouffais face à cette imitation plutôt réussie (voir trop même), ce qu'il fit aussi. Il avait vraiment bien prévu son coup.
- Quelle ironie quand j'y pense.
- Quoi donc ?
- Dire que je m'étais donné jusqu'à la fin de cette semaine pour avoir votre cœur... mais finalement... c'est vous qui avez volé le mien.
Il s'empourpra à ces mots. Un second silence s'installa. Intime moment. Nous nous échangeons quelques baisers papillons par ci et par là sur le visage, à sentir le contact de l'autre. Depuis le temps que nous en rêvons. Je voudrais que cet instant de tendresse ne cesse jamais.
Alors que nous nous ré-apprêtions à nous embrasser de nouveau, une truffe noire nous sépara, le chat s'étant glissé entre-nous. Il lui donna une caresse.
- Tu sais, pendant longtemps je m'étais demandé pourquoi tu étais dingue des chats. J'en étais presque devenu jaloux à force de te les voir cajoler.
- Jaloux ? Seriez-vous aussi sentimental que ça ?
- Et toi, tu l'étais certainement quand Lizzie et moi étions encore ensemble. Répliqua-t-il aussitôt avec un rictus.
Touché. Je capitule.
- Mais, quand j'ai enfin pu m'approcher d'eux grâce au remède de Lau, j'ai commencé à comprendre pourquoi tu les aimais tant, ce que je n'avais jamais saisi en y étant allergique.
- C'est vrai qu'ils sont si mignons.
- Et très doux.
- Oh ? Auriez-vous attrapé mon « syndrome » ?
- Je crains que oui... Termina-t-il tout en continuant de caresser le félin qui se mettait à ronronner doublement...
Deux ronronnements ?
Je sentis le dos de mon maître frétiller entre mes doigts... NON ?
- Jeune maître, vous ronronnez ?!
- Encore ces effets secondaires... Maugréa-t-il dans sa barbe.
- Effets secondaires ? Serait-ce dû au médicament ?
- C'est bien le seul défaut que je lui ait trouvé. Bien que je me maîtrise un peu mieux, il m'arrive quelquefois d'être pris par des pulsions... plutôt étranges, voir sauvage.
- Ne me dites pas que c'est...
- Moi qui ait dévalisé la viande dans le placard hier, oui.
- Cela explique donc aussi votre soudaine envie de jouer à chat perché sur les arbres... Et du soir précédent. Ajoutais-je dans un sourire plein de sous-entendus.
- Oh ça va hein ?! Déjà que j'ai du passer la matinée entière à chercher tes chats !
- Mes chats ?
- Oups.
- Maintenant que vous avez craché le morceau, autant tout avouer.
- J'ai même été obligée d'en parler aux domestiques afin de m'aider à les retrouver, c'est peu dire !
- D'où leur comportement étrange...
Je comprenais également le fait d'avoir senti son odeur si particulière sur mes petits protégés en les retrouvant. Il voulait certainement tester l'efficacité du remède avant le jour J. Mais il en avait oublié un. Celui que j'avais repéré après sa chute. Je repensais à ses effets secondaires... qui me font fondre... Mon Maître, agir comme mes magnifiques matous... Il se révèle encore plus adorable qu'eux !
- Dis moi ? Relança-t-il.
- Oui ?
- Et si nous rejoignons les autres à présent ?
- Mais nous sommes très bien ici non ?
- Il y a un bal en ton honneur je te rappelle... De plus, que font les couples lors de ce genre de festivités ?
- Dois-je prendre cela comme une invitation ?
Il m'aida à me relever. Nous joignons nos mains pour ensuite sortir de la chambre, nous dirigeant vers la grande salle.
Tout le monde détournèrent le regard lorsqu'on atteignit le haut des marches.
La musique qui y était présente s'arrêta.
Un silence.
Puis des sourires chaleureux.
C'est le moment que choisirent tous mes chats pour descendre les escaliers en nous contournant, comme pour rendre cet entrée en scène magique.
Des applaudissements. Des félicitations.
Nous descendons avec grâce les marches, la main de Monsieur reposant sur la mienne.
Les autres s'écartèrent cérémonieusement. De Mademoiselle Elisabeth qui rayonnait de joie avec sa tante qui esquissait un sourire en coin, en passant par Le prince Soma et Aghni qui pleuraient à chaudes larmes, sans compter les autres domestiques (excepté une certaine bonne qui semble avoir aussi le nez fragile) et de Lau avec un sourire béat accroché au visage accompagné de sa sœur de cœur, Monsieur Tanaka nous regardait sereinement. Nous sommes au centre de la pièce.
- M'accordez-vous cette danse ? Lui demandais-je la main sur le cœur.
Il inclina la tête en guise d'acquiescement et me donna sa main droite et posa l'autre sur mon épaule. La pose d'une lady. Comme la dernière fois.
Une nouvelle mélodie se lança. Celle du ballet de « La Belle au Bois Dormant » de Tchaïkovski.*
Nous entamions la danse, nous mouvant avec souplesse. Tandis que les notes s'enchaînent, nos pas dansaient sur le sol avec élégance, nos cheveux voletant naturellement au gré des gestes. Je me rapprochais un peu plus de lui, profitant du contact et de la douce sensation qu'il me procure. Nous rêvions. Non. C'est la réalité. Pour la première fois depuis mon existence, je suis tout simplement en paix avec moi-même. Heureux d'être ici, à ses côtés. Plus rien ne pourra nous séparer désormais.
Les autres restèrent à nous contempler, sans voix, admirant cet instant alors que mon jeune maître et moi ne nous quittions point du regard durant tout le morceau, nous regardant amoureusement.
Un baiser vola lorsque vint la dernière note. Nous nous enlacions de nouveau.
- C'est le plus bel anniversaire que vous m'avez offert, jeune maître. Chuchotais-je à son oreille.
- Que serait-ce le chef de la maison Phantomhive si il n'était même pas capable d'une telle chose ? Murmura-t-il avec ironie, le sourire aux lèvres.
- Puis-je vous tutoyer ?
- Comme tu veux. M'autorisa-t-il. Tu peux même m'appeler par mon prénom si ça te chante.
- Je t'aime, Ciel.
- Moi aussi, Sebastian.
Oui. Cette semaine à été la plus merveilleuse que j'ai vécu.
FIN
(*) Pour être plus précise sur la chanson, c'est « J'en ai rêvé » du film Disney du même nom (même si je sais qu'il était purement inutile de le préciser xD)
Moi, droguée aux contes de fées ? Mais pas du tout ! (revoit Cendrillon avec sa petite cousine)
Sinon, pourquoi j'ai l'impression que les persos ont tous été un peu OOC dans ce happy-end xD ? M'enfin tant pis, j'avais envie de le tourner comme ça, tout le monde y trouve son compte na *_* ! N'empêche, ça vous a surpris le cadeau de Ciel :) ?
J'espère qu'elle vous a plu et je vous dis à bientôt pour de nouvelles fics \o/ !