Titre : Température

Rating : M

Pairing : Merthur

Résumé : Une chaleur anormale paralyse Camelot depuis des jours et met tout le monde à cran.

Disclaimer : La série Merlin appartient à la BBC.

Note de l'auteur : Me revoilà, alors que je n'ai pas posté depuis longtemps, avec une fanfiction sur mon fandom du moment, Merlin. Tout est partit d'une image de Merlin nu sur son lit, qui m'a frappé un soir avant de m'endormir. J'ai ensuite développé sans vraiment savoir où j'allais. Je partage cette fic avec vous telle qu'elle est venue. Les chapitres sont courts mais fort. J'espère que vous apprécierez ma vision particulière du duo que forme Arthur et Merlin. Cette histoire ce situe au début de la saison 3. Je posterai régulièrement vu que j'écris plutôt vite. Bonne lecture et n'hésitez pas à donner votre avis, même négatif.


Température

Chapitre 1 : Canicule

Qui était l'imbécile qui avait un jour prétendu qu'il ne faisait jamais chaud dans un pays aussi au Nord que Camelot ? Nous étions en plein cœur du mois d'août et une canicule, totalement anormale pour la région, paralysait le peuple depuis deux semaines maintenant. Les anciens étaient bien incapables de sortir de leurs lits et les plus jeunes se déplaçaient comme s'ils portaient un poids bien trop lourd sur leurs épaules. Tandis que le Roi Uther Pendragon criait à la sorcellerie et que le Prince Arthur avait bien du mal à diriger les entraînements quotidiens de ses chevaliers sans mourir d'inanition son fidèle serviteur, sorcier de son état, j'ai nommé Merlin, avait de plus en plus de mal à suivre le rythme. Malgré la protection toute relative de sa magie, son organisme, bien moins résistant que ceux des guerriers chargés de protéger le royaume, commençait sérieusement à lui faire défaut. C'est ainsi qu'un matin, croulant sous la chaleur insupportable, il ne trouva pas le courage de se lever. Cela faisait quelques jours qu'il s'était résigné à dormir nu, mais même le simple drap recouvrant sa maigre personne devenait insupportable. Il était donc affalé sur le ventre, ses membres étalés sur la totalité du matelas pour avoir le moins chaud possible, le tissu blanc, humide de sueur, ne cachant que la partie la plus charnue de son corps. C'est dans cette position que le trouva un Arthur passablement énervé par son retard, venu le chercher par la peau des fesses s'il le fallait. Mais, à la vu de son valet, paisiblement endormit dans le halo d'un rayon de soleil implacable filtrant par sa fenêtre, son épiderme presque doré sous cette lumière, sa réplique cinglante mourut sur ses lèvres. Il se racla bruyamment la gorge pour se redonner contenance, réveillant en sursaut le brun, qui, oubliant momentanément sa tenue, ou plutôt l'absence de celle-ci, sortit précipitamment de son lit pour faire face à son maître.

« Arthur ! Je suis désolé, j'allais me lever ! C'est cette chaleur, elle me tue, je… Arthur ? »

Le Prince n'avait pas prononcé une parole. Il était comme figé au pied de la couche de son servant, la bouche ouverte, mais sans qu'aucun son n'en sorte, quand son regard migrât lentement vers le Sud. Les yeux de Merlin suivant le même chemin, il se rendit compte de sa nudité. Il poussa alors un cri fort peu masculin en s'emparant rapidement d'un coussin pour retrouver un peu de dignité.

« Heu…Je suis…heu… »

Semblant reprendre ses esprits, le blond parla enfin.

« Je t'attends dans ma chambre dans cinq minutes. »

Se rendant compte que son ordre pouvait porter à confusion il se sentit obliger d'ajouter :

« Pour me servir mon petit déjeuner et m'aider à enfiler mon armure, je dois être à l'entrainement dans une heure. »

Sur ces mots, tel un automate, il fit demi-tour et sortit de la chambre presque en courant.