Bonjour ! Merci pour vos reviews ! ça me donne envie de continuer ! C'est très interactif. Je me dis : je vais m'arrêter là, je vais m'arrêter là, je vais m'arrêter là… Mais il faut croire que le comique de répétition a vraiment du bon. Donc, voilà, suite à la requête de Black-cherry8, les petites vacances à la française avec Arthur en pov.
Donc, le rating a fait un bond jusqu'à T parce que ce ne sont que des allusions.
Et bon, vu que le pardon de Francis a l'air d'intéresser Maelyna, ça risque de m'intéresser aussi.
P.S. : Je n'ai rien contre la Reine d'Arthur, ne voyez pas de mal.
« Je vais… juste… prendre l'air ! »
Francis avait simplement soulevé le drap avec un rire détestable, et il l'avait agité pour ventiler le corps nu d'Arthur. Ils étaient mal partis pour trouver un compromis acceptable. Surtout si le français se servait du linge pour faire ça ! Et ça ! Et puis, ça ! Oh, et puis tant pis, il embrassait trop bien…
« Je vais… juste…. chercher à manger. »
Francis avait dit à Arthur que c'était une très bonne idée mais qu'il allait le faire lui-même. Evidemment, il s'était ramené avec le pot de chantilly et les fraises restantes. Et il avait forcément sa petite idée pour les manger de façon agréable au vu de son sourire. Damn it !
« Je vais… juste… me dégourdir les jambes. »
Francis lui assura qu'il pouvait tout à fait s'en charger, il avait quelque notion de gymnastique douce dans différentes positions, et Arthur en oublierait tout fourmillement intempestif. Avec un sourire pervers, ce vieux fourbe. Tentation quand tu nous tiens prisonnier de ta chambre…
« Je vais… juste…. au toilette ! »
Francis soupira. Là, il était feinté. Arthur connaissait assez les goûts de son amant pour savoir qu'il ne versait pas dans certaines pratiques. C'est quoi ce seau ? Jamais de la vie ! Non, ce n'est pas plus sensible quand on en a envie…. Si, en fait !
« Je vais… juste… me reposer ! »
Avec une moue adorable due à ses précédentes activités, Arthur se mit à réfléchir pendant la trêve à une tactique digne du grand empire britannique pour vaincre son rival français une bonne fois pour toute…. Francis l'avait couvert de câlins tendres qui l'avaient empêché de trouver une feinte quelque part pour s'échapper de ce lieu de perdition.
« Je vais… juste… appeler ma Reine ! »
Francis fit une moue ennuyée, puis il sourit avec cette expression qui lui était unique. Le sourire de pervers. Il s'était ramené avec une robe blanche et une couronne. Non, on n'insultait pas ainsi sa Reine ! Garde tes jeux pour toi ! Mais c'est vrai que tu ressembles à une fille ! Apparemment, Francis n'en avait pas honte du tout…
« Je vais… juste… lire ! »
C'était la dernière fois qu'il demandait cela à un Francis échaudé. Au moins, il savait où il planquait sa littérature érotique et ses magazines pornographiques. Non, ça, ils n'allaient pas tester tous les deux… Francis avait toujours eu plus d'arguments que lui quand il s'agissait de sexe. Il était perdu corps et âmes dans les bras de ce démon !
« Je vais… juste… tout refuser à partir de maintenant ! »
Malheureusement, Francis l'avait pris comme un désir enfoui chez lui de nation anglaise enfin épanoui à la lueur du grand jour de la lampe de chevet de toujours lui dire non quoi qu'il arrive, de lui résister en toute circonstances, de lui rendre les choses difficiles… Et que ce serait encore plus fun de le faire céder ! Francis l'avait vu comme un grand challenge ! Et Arthur s'était pris au jeu malgré lui…
« Je vais… juste… mourir ! »
Non, pas la petite mort ! Ça suffit ! Je ne savais pas que tu cachais ça là-dessous… Oh, et ça vibre, en plus !
« Je vais… juste…
Surrender ! Non, il n'allait pas se rendre ! Il avait encore trois heures, quarante-trois minutes et une trentaine de secondes à tenir avant de prendre son train !
… préparer mes bagages ! »
Francis dut se rendre à l'évidence après cinq minutes de conversations adultes et mâtures que son bel anglais avait des devoirs nationaux qui l'attendaient de pied ferme à son retour de vacances. Arthur avait gagné le droit de rentrer sain et sauf sur ses terres. Ce fut une âpre bataille où son adversaire avait usé de ruses plus perfides les unes que les autres pour le maintenir prisonnier et accroché à son lit par une menotte pendant trois jours. Arthur avait admirablement tenu le coup pour affaiblir psychologiquement et physiquement son adversaire en râlant tous les quatre matins. Il avait triomphé (rien ne garantissait que Francis le laisse partir à la fin des vacances, il en avait déjà fait l'expérience…).
Sur le quai de la gare, Arthur maudit la sncf ! Le train était en retard ! Et vu le regard du français sur lui, il avait une petite idée de comment ils allaient occuper ce temps-là. Est-ce qu'il ne l'aurait pas fait exprès ?