Désolée, pour le gros retard que j'ai accumulé, mais j'ai eu quelques soucis ... Mais bon, l'important est que le chapitre soit enfin posté, et que le prochain est en cours d'écriture (bon, je l'avoue sur des feuilles, mais je ne devrait pas tarder à commencer à le taper sur l'ordi) en attendant bonne lecture :)


Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.

Je ne sais pas quoi faire. Je suis perdu entre culpabilité et désir. J'éprouve toujours du désir face à Sasuke, j'aimerais tellement que l'après-midi que l'on a passé ensemble se refasse. Et, au contraire, je ressens de la culpabilité face à ce sentiment, et face à Ino. Mais, plus le temps passe, plus je me dis que je devrais arrêter toute relation amoureuse avec elle … Après tout, je l'ai trompée déjà une fois, qui me dit que je ne vais pas recommencer ? Même si je l'aime encore un peu, pas autant qu'il y a quatre mois, mais toujours quand même. Cependant, je n'arrive pas à m'y résigner … C'est cruel ce que je lui fais, mais je ne veux pas la perdre, parce que je suis sûr que si je lui dis que si je l'ai trompée, elle m'en voudra, et n'aura certainement pas envie que l'on reste ami …

C'est donc, la peur au ventre que je me dirigeais vers la salle de cours de ma future ex-petite-amie. A vrai dire, malgré le fait que j'ai la peur qui me tiraille, je pense que ce que je vais faire est juste. Après tout, Ino mérite mieux que moi, comme petit ami. C'est vrai, c'est une super fille, elle est super belle et drôle et, elle a encore plein de qualités. J'arrivais donc, devant sa salle de cours, à première vue, son prof n'a pas encore libéré sa classe.

Je hais ce genre de professeur qui, continue leur cours malgré le fait que ça ait déjà sonné. C'est vrai quoi ! Ils ont déjà près de 57 minutes pour leur charabia inintéressant, et dès que c'est la récréation, source de détente, on nous prive de précieuses minutes. Il va falloir signer une pétition un jour … Alors que je ruminais mes pensées afin que ces pratiques changent, les personnes commençaient à sortir de la classe.

Dès que je remarquais ma copine dans la pièce, j'y entrais, sous le regard ahuri du professeur encore présent. Ben quoi, il me prive de ma petite-amie là, je ne vais tout de même pas lui demander l'autorisation. Bon je l'accorde, Ino est ma petite-amie mais plus pour longtemps, mais elle l'est encore maintenant. Donc, comme je le disais, je rejoignis Ino à sa place et passai mon bras par-dessus ses épaules tout en lui embrasant la tempe.

Une fois qu'elle eût fini de ranger, je lui pris la main, avec tout de même une petite hésitation, et on se dirigeait tous les deux vers le toit. J'avais déjà prévenu les autres que l'on aurait un peu de retard, donc qu'ils ne s'inquiètent pas. Dès que l'on fut arrivé au lieu-dit, je respirais profondément afin de me donner du courage. Mais, le temps que j'expire l'air accumulé, Ino avait pris la parole.

-Naruto, je crois que nous deux ce n'est plus possible… Je suis vraiment désolée, mais plus je passe du temps avec toi et, plus je m'aperçois que je ne ressens qu'une forte amitié envers toi … Je suis vraiment désolée … J'espère que l'on pourra rester amis quand même …

Je dois avouer qu'elle m'a pris de court …. Moi qui voulait arrêter cette histoire afin de ne pas la faire souffrir d'avantage, c'est elle-même qui terminée. Bien entendu, je lui affirmais que l'on resterait ami, après tout, Ino est une supère amie. Et, si je l'avais perdue à cause d'un flirt entre ado, j'aurais eu le blues … Après m'être fait plaquer (parce qu'il n'y a pas d'autres mots pour désigner ce que je viens de vivre), on repartait vers la bande, que l'on a abandonné sur le banc habituel.

Je dois dire que lorsque l'on est revenu, Ino et moi, nos amis nous ont regardés bizarrement… Et ça se comprend, après tout, j'avais toujours un bras autour des épaules d'Ino, ou ma main dans la sienne. Alors que là, ben …, j'avais les mains dans les poches, tandis que la petite blondinette écrivait un message. Lorsque l'on arrivait près d'eux, ni Neji, ni Gaara n'ont posé de question. Et d'ailleurs, c'était tant mieux. C'est vrai que ça devient vite chiant lorsque l'on n'arrête pas de nous poser des questions sur notre vie sentimentale ! Alors, le fait que les mecs ne demandent rien était plutôt cool.

C'est ainsi que la récréation passa plutôt rapidement. Bien que seuls deux d'entre nous parlaient vraiment, Ino apportait quelques commentaires mais elle était plus plongée dans ses messages, qu'elles recevaient. Et, Gaara … Ben, c'est Gaara, pas très bavard. Encore moins que Sasuke ! Et là, faut le faire ! On dû se séparer, à contre cœur pour moi, puisque je me retrouvais seul en cours. Sasuke étant absent, je devais lui prendre ses cours ! C'était encore plus démoralisant … En plus d'être obligé d'aller en cours, je devais utiliser mes stylos … Rien qu'à imaginer ce blasphème, je soupirai, sous le regard amusé de ma petite bande.

La fin des cours arriva trop lentement à mon goût. Et, en plus d'avoir dû supporter huit heures de cours de non-stop, sauf pendant la pause de midi, j'avais la main droite en compote. A force d'avoir écrit sans doute … On ne le dit jamais assez, mais écrire, c'est mauvais pour la santé ! Avant de rentrer directement chez moi, je fis un détour chez Sasuke. Après tout, si je me suis cassé le cul à prendre ses cours, c'est pour qu'il puisse les avoir. Donc, je ne vais pas les garder dans mon sac, en attendant qu'il revienne, autant ne pas les prendre à ce compte-là !

J'arrivais devant chez lui et, alors que je m'attendais à tomber sur son frère, ce fut un jeune homme blond qui m'ouvrit la porte. D'abord, je fus interloqué, après tout, il était inimaginable pour moi, qu'un Uchiwa soit blond. En tout cas, le temps que j'essaye de comprendre qui il était, le blond était déjà rentré, tout en laissant la porte ouverte. Pas à pas, je rentrai, m'attendant à retrouver la personne qui m'a ouverte mais non, il avait déjà remonté les escaliers. Sympathique l'accueil, il n'y a pas à dire !

J'étais, donc, tout seul, dans l'entrée, comme un con. Enfin, jusqu'au moment où j'aperçus le grand frère de Sasuke, à son aise, dans le canapé. Il me fit un signe de la main, auquel je répondis par un hochement de tête, tout en lui disant que je venais donner les cours pour son frère cadet. Il me désigna les escaliers, tout en m'informant que c'était la deuxième porte à droite. Je le remerciai par un simple hochement de tête avant de suivre la direction qu'il m'a désignée.

Une fois arrivé devant la chambre de mon ami, j'allais toquer afin de signaler de ma présence mais, ce que je vais, me laissa sur le cul. Je vis par l'entrebâillement de la porte, Sasuke assis, avec un gant de toilette sur le front. Jusque-là, rien de plus normal. Alors, peut-on m'expliquer pourquoi le blond qui m'a ouvert était en train de l'embrasser ?! J'étais choqué, et j'avais comme l'impression d'être trahi … Pourquoi Sasuke ne m'avait pas dit qu'il avait un copain ?! Suis-je à ce point pas digne de sa confiance ?

Je redescendis sans faire de bruit. Malgré que Sasuke me l'ai caché ce n'était pas une bonne raison pour les déranger. Je ne suis pas à ce point bâtard tout de même ! Lorsque j'arrivai à la fin des marches, j'allais dire au revoir au grand frère de mon ami, seulement, il me proposa de rester encore un peu avant de partir. Ce n'est pas vrai ! Aujourd'hui tout le monde me prend de court ! Est-ce que je suis lent à ce point ?

En garçon bien élevé, j'allais refuser, après tout je ne voulais pas déranger. Et lorsque, je répondis mes pensées à Itachi, il se mit à ricaner. C'est moi ou il se fout de ma gueule ? Je crois bien qu'il se fout de ma gueule. Après avoir fini de rire (pour des Uchiwa ricaner signifie rire), il m'informa que s'il me l'avait proposé, c'est que ça ne le gênait nullement. Ouais bon … J'ai une excuse : je suis allé en cours.

Je me posai donc sur le canapé, devant la télé. Quel divertissement ! J'avais en tête d'essayer de comprendre le téléfilm, mais Itachi n'arrêtait pas de zapper. Depuis quand, quelqu'un zappe aussi vite ? Il doit avoir l'habitude … A mon grand étonnement, c'est quand on tombait sur un dessin animé qu'il posa la télécommande. Autant dire que j'avais les yeux écarquillés ! Je ne pensais pas du tout qu'il aimait ce genre de programme.

-Ben quoi ?! C'est trop cool les dessins animés !

A première vue, il a remarqué ma réaction. En même temps, il aurait fallu être aveugle pour ne pas la voir. J'haussai paresseusement les épaules et ne dis rien de plus, continuant de regarder la télé. Bien vite, j'en avais un peu marre du programme pour les gosses, donc je décidai de piquer la zapette dans les mains du maître de maison et je changeais. Trop perturbé pour m'en empêcher, je mis un programme qui me plaisait et tant pis pour lui. Mais bon, il devait quand même apprécier vu qu'il n'a pas essayé de reprendre la télécommande. A la place, il prit la parole :

-Au fait, désolé pour la dernière fois, je revenais d'une fête et je n'étais pas très clean, si tu vois ce que je veux dire.

Il finit sa phrase avec un petit clin d'œil. En effet, je voyais clairement ce qu'il voulait dire. Après tout, lorsque Sasuke m'avait informé de l'identité du fou qui avait crié, j'avais tout de suite pensé que les fêtes où il allait n'étaient pas très sages. J'hochais paresseusement la tête, trop fatigué d'être allé en cours, pour lui signaler que j'avais compris le message.

Après ce petit échange, on se remit à regarder la télé dans le silence. Je crois que silence, est un synonyme d'Uchiwa, avant ce n'était qu'une hypothèse, maintenant j'en suis quasiment sûr et certain. Mais bon, depuis le temps que je traîne avec Sasuke, j'ai l'habitude. Tellement pris par notre programme, on ne vit pas les minutes, et bientôt les heures défilées. C'est vers 19h que je m'aperçus de l'heure et me levai du canapé, si confortable.

Mais, avant de partir, je fouillai dans mon sac et sorti les feuilles que je n'avais pas donné à Sasuke. Pour le coup, Itachi me regarda surpris, après tout, j'étais venu exclusivement pour les donner à son petit frère. J'expliquai que je ne voulais pas déranger le malade et son ami, et, bien entendu, j'avais buté sur le mot à utiliser. Je ne savais pas si Sasuke avait fait son coming-out, et s'il ne l'avait pas fait, je ne voulais pas être la cause d'une dispute …

-Ah, je comprends, en temps normal, quand Deidara est là, mieux vaut être sourd.

Itachi me fit encore un clin d'œil, auquel je répondis par un hochement de tête. Il me raccompagna jusqu'à la porte d'entrée, bien que j'aurais pu y aller tout seul, mais bon, on ne va pas se plaindre de la gentillesse de mon hôte. Je repartis, après avoir visé mes écouteurs dans mes oreilles et après avoir allumé une cigarette, les mains dans les poches.

J'arrivais chez moi, vers 19h30, autant dire que mon tuteur était inquiet. Dans les bras de Kakashi qui le consolait certes, mais tout de même inquiet. Avant qu'il ne me pose la question, je l'informais que je me trouvais chez Sasuke pour lui donner les cours qu'il n'avait pas. Bien sûr, sa réaction immédiate fut de se tourner vers mon prof de français pour avoir la confirmation. Confirmation qui ne tarda pas à venir, et, lorsqu'il l'a eût, Iruka m'informa qu'il restait des ramens dans le frigo.

Au mot « ramens », je laissais tomber mon sac de mon épaule et me dirigeais immédiatement vers la cuisine. Plus le temps passait et plus j'étais frustré, qui a eût l'idée de mettre mes précieuses ramens au frigo afin qu'elles refroidissent ? Maintenant, il faut attendre au micro-onde ! Bientôt, ma patience fut récompenser, et je pus savourer mon délicieux diner devant la télé. Dès que mon plat fut fini, je posai mon bol sur la table basse et continuai de regarder l'écran, tout en discutant avec les adultes.

Bien vite, je commençais à somnoler alors je leur dit « bonne nuit » et montai dans ma chambre. Alors que j'étais sous les couvertures, je reçus un sms. Paresseusement, je sortis une de mes mains de sous la couette afin de voir le destinataire, et le contenu du message. Contre toute attente c'était Sasuke qui m'engueulait. Au départ, j'étais quand même dépité, ce petit con, me reprochais de ne pas l'avoir prévenu que je viendrai, et que s'il l'avait su il ne m'aurait pas laissé seul avec Itachi.

Passablement énervé, et aussi fatigué, je lui répondis que si je l'avais prévenu, j'aurai tenu la chandelle entre lui et son copain et que ça m'aurait fait sortir de mes gonds. Et, pour rajouté un peu d'amertume à mon message, je lui demandais aussi depuis quand il était avec, s'ils étaient déjà ensemble la semaine dernière. La réponse vint assez vite et, je dois dire, que je ne m'attendais sûrement pas à ça, il disait que entre lui et Deidara, ce n'étais pas vraiment de l'amour et donc, que je n'aurai pas eût à tenir la chandelle.

Autant le dire, j'ai eût l'air con après la lecture du message. Je m'énervais pour rien en fait. Je lui renvoyais un rapide « ah ok, j'ai compris, maintenant, excuse-moi, mais je vais au lit ». Comme le précédent message, celui-ci vint tout aussi rapidement, et comme je m'y attendais il me dit bonne nuit, mais aussi merci de lui avoir pris ses cours. C'est vrai que, maintenant qu'il le dit, il ne m'avait pas encore remercié. Je fermais le clapet de mon portable et le remis sur ma table de chevet avant de laisser retomber ma tête sur mon oreiller.

Comme chaque matin, mon réveil me sorti de mes rêves afin de me rappeler que j'avais des cours. Je sortis donc de sous ma couette, oh combien protectrice, afin d'éteindre ce fichu portable qui me sert de bourreau, et d'aller prendre ma douche. Dès que mon petit rituel du matin fut terminé, je descendis à la cuisine, pour assister aux papouilles quotidiennes de mon tuteur et de son copain. Je soupirai d'un air blasé, mais ça fait belles lurettes qu'ils s'en fichent.

Une fois mon p'tit déj' engloutit, je pris mon sac et, direction le lycée. Au milieu du chemin, alors que j'essayais vaguement de me souvenir de mon emploi du temps, la révélation se fit : deux heures d'histoire/géo, avec mon prof psychopathe. C'est décidé, je ne vais pas en cours, le matin du moins. Alors, au lieu de continuer tout droit comme j'ai l'habitude de faire, je bifurquais, sur la gauche pour aller au centre-ville.

Bien sûr, sur le chemin j'envoyais un sms à Sasuke pour lui dire de ne pas m'attendre ce matin et, comme la veille, la réponse vint plutôt rapidement, à savoir « je ne me suis pas levé à cette heure indécente pour glander », ni plus, ni moins. J'aime quand il va droit au but. Sans mauvais jeu de mot, bien sûr. Je venais de finir le texto de mon ami, lorsqu'un objet non identifié me sauta dessus en pleine rue piétonne. Dépité, je tournais lentement la tête, pour voir un rideau de cheveux noirs me tombés dessus.

-Dis donc, Naruto, tu ne devrais pas être en cours ?

Et, pour la deuxième fois de la journée, je soupirai de lassitude. Et, bien sûr, je ne répondis pas. A quoi bon de toute manière ? Itachi sait très bien que oui, normalement j'ai cours, vu qu'il a sans doute entendu, ou vu, son petit frère partir. Par contre, j'avais oublié quelques petites choses le fait qu'Itachi soit sur mon dos, le fait que l'on soit tous les deux étalés dans la rue piétonne, qu'il attendait une réponse et, surtout, le fait que c'est quelqu'un de très têtu, pire que son frère !

-Deux heures d'histoire, pas envie.

Je capitulais donc, mais je fis en sorte de lui fournir une réponse avec le moins de mots possible. Il est encore trop tôt pour dire de jolies et longues phrases. Il dû être satisfait de cette réponse parce qu'aussitôt, il se décalait afin que je puisse, de nouveau tenir sur mes jambes. Le temps que je me dépoussière, parce que oui, par terre, il y a de la poussière, Itachi me présenta un de ses amis, Kisame, si j'ai bien retenu.

Autant dire que dès que j'ai levé les yeux vers lui, j'ai eu l'impression de me tenir face à une armoire à glace. Déjà à cause de sa stature il était plus grand que la moyenne, beaucoup plus grand que la moyenne, je me sens ridicule avec mon petit un mètre soixante-dix-huit, sa carrure aussi est pas mal. Je me demande combien d'heure de musculation, il fait par jour, pour avoir autant de muscles. Et, le dernier point qui fait qu'il ressemble à une armoire à glace ben, c'est sa couleur … Peu commune, on va dire. Après tout, bleu, ce n'est pas très répandu comme couleur de peau, n'est-ce pas ?

Après cette petite présentation, Itachi m'embarqua avec eux. Super … Moi qui voulais flâner tranquillement attendant la récré que je puisse aller voir mes potes… C'est mort, à première vue… Et, pour la troisième, je soupirai de lassitude. Je sens que ça va devenir une habitude… Mais bon, je me résignais et les suivis. Après tout, je n'avais rien de mieux à faire, alors pourquoi pas.

Malgré l'heure qu'il était, c'est-à-dire, relativement tôt, quelques magasins étaient déjà ouverts, des magasins de fringues, de jeux vidéo, ou encore, des grandes surfaces. Et, celles-ci, pour le plus grands bonheur de mes accompagnateurs, vu qu'ils s'y dirigeaient dès le moment où je les ai rejoint. Sur le chemin de la supérette, ils m'informèrent qu'ils avaient seulement besoin de faire quelques courses rapides, et qu'ils avaient besoin d'aller seulement dans un seul rayon. Ah ben c'est cool ça, je serai peut-être à l'heure pour aller à mes derniers cours de la matinée.

A peine les portes automatiques passées, Kisame nous embarqua dans le rayon boisson. Jusque-là, rien d'anormal, jusqu'au moment où je m'aperçois que toutes les boissons étaient alcoolisées. C'était ça, leurs seules courses qu'ils devaient faire ?! Voyant mon regard, de nouveau, blasé, Itachi pris la peine de se justifier :

-Non mais on n'est pas des alcooliques pour vouloir boire à cette heure, on prépare juste la fête de ce soir.

Je ricanais face à son excuse, qu'importe ce qu'il dit, je considère, à partir d'aujourd'hui, Itachi comme un alcoolique. Déjà qu'avant j'avais de sérieux doutes, maintenant j'en ai la confirmation. Par contre, je me demandais comment pouvait être les fêtes des amis d'Itachi, parce que, d'après ce que j'ai pu voir de l'état de celui-ci à la fin, elles doivent être épiques. J'arrêtais mes pensées quand l'armoire à glace de tapota l'épaule.

Je n'avais pas remarqué que l'on avait déjà fini les courses … C'est tout moi ça, à me perdre dans mes pensées. Dès que mes accompagnateurs ont vu que j'étais revenu parmi eux, Itachi me repris le poignet et me tira en pleine rue piétonne. Pourquoi est-ce qu'il me tient de nouveau ? Je ne vais pas m'enfuir. Quoique, vu le sourire de mon bourreau, je devrais peut-être songer à y penser… Lorsqu'enfin il décida de me lâcher, ce fut pour me pousser dans un magasin de fringues.

Devant mon regard interloqué, Itachi m'expliqua que, pendant que j'étais parti rendre visite aux cosmonautes d'Apollo 13, Kisame et lui avaient conclu que j'étais invité à leur fête. Et, comme dit le proverbe « qui ne dit mot consent », maintenant j'étais obligé de venir. C'est, aussi, pour laquelle on est dans ce magasin : trouver une tenue pour ce soir.

-Tu peux aussi dire que je m'habille mal.

-Je n'ai pas dit ça, Naruto, je dis juste que ces fringues te mettent pas en valeur.

Tout en disant sa réplique, Itachi fit descendre son regard sur moi. J'avais l'impression d'être déshabillé du regard… C'est dingue comme les yeux d'un Uchiwa nous font ressentir certaines sensations… Au fur et à mesure, il me tendit certaines fringues pantalons, tee-shirt, ceinture etc. Quand il eût fini de me transformer en porte-manteau, il me dirigea vers les cabines d'essayages.

J'en étais à essayer la dernière tenue qu'il avait prise, lorsqu'Itachi décréta que j'avais mis trop de temps et qu'il entra dans la cabine afin de m'aider. Enfin, d'après ces paroles, parce que pour moi, sa présence était tout sauf aidante. J'arrivai tant bien que mal à mettre le tee-shirt et le pantalon, sous le regard d'Itachi… Dès qu'il eût fini de m'admirer, il me dit que c'était celle-là qui m'allait le mieux, et qu'il me laissait me déshabiller, pendant que lui allait à la caisse. J'ai bien tenté de le dissuader de payer, mais les Uchiwa sont têtus, c'est un fait établi…

J'abdiquais donc, et une fois la cabine libérée, je rejoignis Itachi dans la file d'attente. Une fois les achats terminés, on sortit afin de retrouver Kisame, qui avait préféré nous attendre dehors pendant que l'on faisait nos emplettes. Vu qu'il était déjà midi, et oui, trois heures pour acheter une simple tenue !, mes aînés décidèrent d'aller à un resto rapide dans le centre-ville.

Dès que le repas fut fini, je dus m'éclipser afin de retourner en cours. Bien sûr, je ne pouvais pas emmener mes nouveaux vêtements au lycée, alors Itachi me proposa de les garder et me demanda de venir chez lui à la fin des cours. Comme ça, je ne pourrai pas me perdre pour aller chez Kisame, vu qu'il m'y conduira. Comment diable, sait-il que j'ai un mauvais sens de l'orientation ? Sasuke sûrement…

-Et, ne t'en fais pas, Sasuke n'est pas là ce soir, donc tu n'as aucune raison de refuser.

Tiens, je n'y avais même pas pensé… Heureusement qu'Itachi est là pour me le dire. Sinon je n'imagine pas la tête de mon ami si je débarquais chez lui, afin de partir avec son grand frère pour aller à une fête … Sans lui … Bref, après un hochement de tête, qui signifiait que je viendrai, je partis, direction mo lycée, avec mon billet d'absence pour le matin…