Salut !

C'est ma première fic de OP. Ça devait être un oneshot, mais finalement je crois bien que si les commentaires sont positifs, il y aura plusieurs autres oneshot lemoneux qui, en soi, formeront une suite… C'est pourquoi la statut de cette fic est et restera ''terminé''. En soi, il n'y a pas vraiment de suite pour le moment. À vous de voir si ça vous intéresse !

Reted M

Sur ce, bonne lecture à tous :)

Shimizuu, merci de tes corrections ^^


- Tu me cherche encore le Cactus ?

- C'est toi qui es venu ici, sourcils frisés !

En fait, Sanji était monté au poste d'observation pour avertir Zorro que le repas était prêt. Et évidemment, ils en venaient à une bagarre sans aucun motif. Le blond chargea le premier, son pied levé vers son adversaire avec rage. Il ne réussit à percuter que son épaule, Zorro ayant fait un pas de côté. Atterrissant souplement plus loin, Sanji savait que lorsqu'il se retournerait, il verrait le vert se tordre de douleur et le supplier…

Loin de souffrir, Zorro n'avait pas perdu une seconde et revenait déjà à la charge avec l'intention de frapper l'insupportable cuistot dans le dos. Mais celui-ci s'était retourné trop rapidement. Surprit, l'épéiste manqua un pas, perdit l'équilibre, et trébucha sur son adversaire.

Sanji devint rouge pivoine. C'é… c'était pas les lèvres de son ennemi, là, collées aux siennes ? Les yeux ronds, il ne savait comment réagir. C'était un accident, mais ô combien gênant !

Zorro, lui, s'en voulait d'avoir perdu pied et d'avoir raté son attaque. Un baiser ? Et alors ? Lui, il aurait voulu frapper, mais comme il visait le bas du dos du blond, en se retournant, il aurait frappé… Enfin, il ne le détestait pas à ce point ! Il était bien surprit de sa position, mais moins étonné que l'autre… C'est sans doute pourquoi il fut le premier à se reprendre et envoya un puissant coup de poing sous le menton du blond. Celui-ci s'envola littéralement. Il heurta violement le plafond, plutôt bas, de la vigie, et retomba au sol, affalé de tout son long, encore assommé, mais pas à cause du coup.

- C'est pas l'heure de faire la sieste, le somma l'épéiste en le ramassant à la gorge et en le soulevant de terre à bout de bras.

- Et c'est pas l'heure de… heu…

Incapable de trouver une insulte à lancer à son assaillant, Sanji riposta avec la seule chose qui lui vint en tête : l'attaque. Il envoya un puissant coup de pied dans l'entre-jambe du vert. D'accord, c'était un coup bas, mais il devait lui faire payer le baiser ! Et descendre de là, l'air commençait à lui manquer.

Surprit, Zorro amena ses mains à son précieux entre-jambe malmené, cherchant son souffle. Même si c'était terriblement douloureux, son entrainement lui avait apprit à endurer la douleur ! Ouais, mais il y avait bien des limites… Les réflexes de l'épéiste firent donc un compromis. Il porta ses deux mains à la partie douloureuse, mais ne lâcha pas le cou du blond, qui se retrouva le nez entre les cuisses du puissant homme.

- MHHPhfff ! Mhhh !

Voyant que Zorro ne l'entendait pas, Sanji réagit rapidement. De son avis, un simple coup à cet endroit ne rachetait pas le baiser involontaire terriblement gênant qu'ils avaient échangé. Le cuistot mordit donc de toutes ses forces. Il ignorait ce qu'il avait mordu précisément, mais il espérait bien qu'au fond c'était sa cuisse ou… son ventre ! Mais pas une partie plus intime. Certes, ça serait plus douloureux mais… beurk ! Mettre une telle partie du Marimo dans sa bouche ?

Poussant un grognement de douleur, cette fois, Zorro lâcha sa proie, pour la reprendre aussitôt, par ce qui était apparemment sa cible d'attaque préférée. Sans comprendre pourquoi ni comment, Sanji se retrouva suspendu dans les airs par son entrejambe. La grande main de l'épéiste le tenait vraiment par… Mais il allait lui arracher ! Et il ne pourrait plus séduire les jolies dames sans cette partie si importante de son anatomie ! Et ça faisait un mal de chien ! Il avait son pantalon, au moins, un peu de son poids était retenu pas le tissu, mais ce n'en était pas moins douloureux.

Sa seule option, encore une fois, fut d'envoyer un puissant coup de pied à son attaquant. Étant à l'horizontale dans les airs, Sanji ne vit pas ce qu'il toucha, mais il se retrouva au sol, et Zorro alla s'écraser contre le mur opposé de la cabine, la mâchoire douloureuse.

- T'as un problème avec les femmes alors tu décides de t'intéresser aux hommes, enfoiré ? questionna Sanji avec une certaine douceur mauvaise.

- C'est pas moi qui se fais toujours repousser par Nami et Robin, rétorqua le vert, toujours au sol.

- Tu veux jouer à ça ? commença le blond. Alors, tu…

- … devrais remonter ton pantalon.

- Quoi ?

Sanji baissa les yeux et vit qu'en effet, quand il avait envoyé Zorro valser, il avait arraché sans le vouloir le bouton de son pantalon et celui-ci était tombé.

Rouge de rage et de honte, il voulu le remonter, mais Zorro, assis face à lui, en profita pour le cueillir d'un coup de pied au creux des genoux et le faire tomber. Basculant vers l'avant, seule sa gêne l'empêcha de rester sur pieds, troublé d'avoir une attaque si étrange. Un combat tournant autour du point faible le plus sensible de l'homme.

- Ne te gêne pas, surtout, love-cook.

Encore plus rouge, Sanji se releva à l'aide de ses bras, faisant émerger son visage d'entre les cuisses musclées du vert. Il l'avait fait exprès ! Pour le faire tomber précisément à cet endroit, le blond en était certain, l'autre l'avait fait exprès. Et en voyant son visage satisfait, un sourire méchant aux lèvres, une rage sans nom s'empara du cuistot.

En fait Zorro trouvait cet affrontement très amusant. Il avait le dessus, c'était clair. Et il n'était pas dérangé par la gêne, il était bien peu pudique et à vrai dire, il avait touché plus d'hommes que de femmes dans sa vie. Touché et couché. Ainsi, avoir un homme entre ses jambes était loin de le gêner. Même si c'était Sanji. Surtout si c'était Sanji. Si ça pouvait le faire enrager, c'était parfait !

- Tu vas voir, enfoiré ! menaça Sanji.

Le blond se redressa devant le vert, les jambes écartées de chaque côtés des siennes, les mains de chaque côté de son bassin. L'autre, toujours assis au sol, dos appuyé au mur et sourire aux lèvres, saisit le caleçon du cuistot et le baissa d'un geste sec, presque violent.

Le regard emplis de défi et un sourire méprisant, les yeux de l'épéiste se plantèrent dans ceux de son adversaire, ou plutôt, de sa victime, se délectant de chaque parcelle d'horreur, de gêne et de fureur qu'il pouvait y trouver. Mais il y avait quelque chose d'autre… comme… de la résignation ? Ou de la détermination ?

Sanji se releva complètement, sa virilité pleinement exposée à la hauteur du visage de l'homme au sol… qui arqua un sourire autant interrogateur qu'inquiet. Puis, sans crier gare, le membre mou du cuisinier alla s'écraser contre le visage de l'autre.

- C'est ça que tu veux ? Ça t'excite les mecs ?

Zorro se contenta de fermer hermétiquement les yeux et la bouche pour empêcher le blondinet de lui crever un œil ou… Minute là ! Il était entrain de prendre le dessus ? Ah non, pas question ! Qu'est-ce qui pourrait bien l'énerver maintenant ? Le frapper ? Non, c'était ce que le cuistot voulait, que Zorro l'écarte. Il aurait alors une bonne raison de remonter son pantalon tout en narguant celui qui ne voulait par-dessus tout ne pas être nargué. Alors Zorro fit la seule chose qui lui vint en tête pour l'énerver encore plus.

- Ouais…

Et ce faisant, en ouvrant la bouche pour répondre, le membre du cuistot y pénétra. Un regard provocateur du vert irrita le blond. Comment osait-il ?

Bien qu'ayant un passé avec les hommes, Sanji n'était pas aussi ouvert que Zorro. Plus jeune… quand il était sur le bateau de Zeff, sans aucune femme à bord, il avait bien entendu expérimenté, ou était en manque de chaleur humaine, simple question de point de vue.

Mais lui, il aimait les femmes et… et puis merde ! Il ne laisserait pas ce fichu Marimo l'avoir de cette manière !

Il retira son membre de la bouche du vert et s'accroupit à coté de lui, se retournant à moitié pour cacher sa gène. Il détacha le pantalon de l'autre et y enfonça sa main pour y trouver le sexe de Zorro, qu'il trouva étonnamment chaud. C'était normal, bien sûr, mais ça le surprit. Il attrapa de sa main le membre mou et tira dessus de toutes ses forces. Ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas touché la virilité d'un autre homme… et sans vraiment y penser, il se demandait quelle taille pouvait atteindre celui de Zorro à pleine grosseur. Mais il chassa cette pensée. L'autre émit un hoquet, mais son regard reprit son air malicieux, limite cruel… Le vert se laissa alors glisser de coté, se maintenant grâce à son coude au sol. Et Sanji senti contre son membre… une langue ?

Instant de panique, il cessa de tirer la virilité de Zorro, ne pensa même pas à la lâcher. Son cerveau avait cessé de fonctionner, comme lors du baiser. Faisait-il… vraiment… ?

Oui. Une langue. Douce et caressante. Langoureuse. Joueuse aussi. De plus en plus téméraire et… entreprenante… Qui… qui caressait son sexe… et une bouche chaude et humide, experte, vient s'ajouter à la torture…

Les yeux à demi fermés, Sanji ne réalisait même pas qu'il durcissait. Oui, dans la bouche de cet homme qu'il détestait, son sexe en redemandait. Il ne réalisait pas non plus qu'un très léger bruit, semblable à un soupire venait de franchir le seuil de ses lèvres humides et rougies. Ne réalisait pas que la dernière fois qu'il avait ressentit autant de sensations dans la bouche de quelqu'un, c'était dans celle d'un autre homme… Ne réalisait pas non plus… que le vert avait entamé un mouvement de va-et-vient avec son bassin. Un mouvement suggestif… Ne réalisait pas… qu'il tenait encore un membre dans sa main, un membre qui bougeait, se frottait dans sa main, se gonflait…

Tout était tellement lent, suspendu dans le temps. Bon, aussi. Qui, où ? Il ne savait plus trop, il perdait la raison le pauvre blond, mais ce ballet de sensations dans tout son corps… Et puis…

- AAAAHHHRGG ! AHH ! Lâche moi ! ARRÊTE ! Ça fait mal ! SALE CACTUS, JE TE TUERAI !

Tout sourire, Zorro serrait fermement ses dents sur la virilité qu'il tenait en bouche. N'étaient-ils pas en pleine bagarre après tout ? Sanji le frappa sur la tête, ce qui n'eut pour effet que de resserrer l'emprise des dents sur lui. Il tenta de reculer son bassin mais, si les dents glissèrent douloureusement, elles se heurtèrent au gland. Le blond lança un regard impuissant autour de lui et… encore sa langue ? Oui, mais les dents ne desserraient pas ! Et la langue jouait avec son gland dans une caresse tellement… douloureuse ! Qu'il le laisse enfin !

Désespéré, le blond écrasa du talon les doigts posés au sol près de son pied. Sous la surprise, enfin, la mâchoire s'ouvrit. Sanji en profita pour reculer, un regard enragé fixé sur son agresseur qui se frottait la main. Aucune insulte ne paraissait assez forte. Zorro se releva, et se pencha en saisissant son propre pantalon, descendu à mi-cuisse… Bonne idée ! Remonter ses pantalons était…

- Mais qu'est-ce que tu fou ? s'exclama le cuistot, les yeux ronds.

- Si je veux te battre, je dois m'assurer que mon pantalon ne me gênera pas.

- Mais remet-le, ne l'enlève pas !

- Non.

- …

- J'ai trouvé comment t'embêter, je ne vois pas pourquoi j'arrêterais.

Sur ce, alors que Zorro venait de retirer complètement son pantalon ainsi que son caleçon, il plongea vers les chevilles du blond et lui retira son propre pantalon ainsi que sous-vêtement, qu'il n'avait pas encore remontés. Sur la violence du geste, Sanji retomba au sol, fâché et… craintif ? Inquiet ? Zorro se hissa sur lui et s'y étendit de tout son long en souriant.

- Et puis, avec des vêtements, comment je vais faire pour te violer ? susurra-t-il sensuellement.

Tout en parlant, il avait détaché la chemise du blond. Il se pencha vers son torse… approcha doucement ses lèvres d'un bouton de chair rosé, le frôla doucement… Et le mordit fougueusement. Fougueusement ? Non, plutôt méchamment… Mais avec amusement ! Un amusement malsain qui n'a nulle part sa place dans ce type de rapprochement charnel… en théorie.

Le blond serrait les dents. Ce qu'il pouvait haïr l'autre ! Mais bien, s'il voulait le violer, qu'il essai ! Passé la surprise, Sanji pouvait très bien jouer au même jeu. Et si c'était lui qui le violait en premier hein ? Ses doigts glissèrent dans le dos musclé du vert et passèrent sous son chandail, appréciant ses courbes et sa peau brulante. Enfin, le vert desserra les dents et lécha un peu le mamelon de Sanji. Il se redressa en position assise sur le blond et retira son propre chandail, se mettant complètement à nu. La chemise de Sanji ? Non, il pouvait bien la garder, tant qu'elle restait déboutonnée… Ça lui donnait encore plus l'air d'être violé, et donc dominé.

- Approche, quémanda le blond d'une voix fiévreuse en posant ses mains sur les épaules de l'autre.

Il se doutait bien qu'il ne bernerait pas le vert ainsi, mais il se pencha néanmoins vers lui. Le cuistot avait des doigts habiles, ils trouvèrent les creux du dos de l'épéiste, et se promenèrent entre les muscles, où la peau était plus réceptive. Ils glissaient, exploraient cette peau basanée qui avait souffert du soleil lors des entrainements torse nu à l'extérieur. Zorro observait le visage de Sanji et, pour la première fois, douta. Il semblait… enfin… il ressemblait plus à un amoureux qu'à un combattant à cet instant… Et…

Mais des ongles étonnement longs se plantèrent dans le bas de son dos en même temps que les sourcils frisés de fronçaient. Sanji passa de l'amoureux éperdu au furieux guerrier fier de son coup, un sourire sadique aux lèvres, l'air de dire : «Ça alors, tu t'es vraiment laissé avoir ?».

Pour mettre fin à la douleur, Zorro eu le réflexe de renverser les positions. Erreur de débutant. D'accord, son dos ne pouvait plus être malmené, mais il se retrouvait sous Sanji. Le blond libéra ses mains du poids de Zorro et se redressa un peu pour regarder ses doigts. Des gouttelettes de sang y glissaient doucement jusqu'à sa paume. Fier de son coup, il ne laissa pas le temps à l'épéiste de répliquer qu'il se pencha sur lui et captura ses lèvres des siennes avec brutalité. Il força le barrage, peu étanche, de ses lèvres et alla trouver sa langue pour l'unir à la sienne. Ce n'était pas un baiser passionné. C'était une lutte féroce pour obtenir le contrôle de baiser, un simple moyen d'assouvir sa domination. L'étape de l'humiliation était passée, tout ce qui comptait, c'était de vaincre l'autre, dans un tout nouveau style de combat.

Et ce fut Sanji, décidé à reprendre le dessus, qui mit brutalement fin au baiser… en mordant avec violence la lèvre inférieure du vert, tirant dessus de toute ses forces. Mais Zorro, qui supportait très bien la douleur, profita de l'accalmie pour renverser de nouveau leurs positions. Toutefois, comme l'autre ne lâchait pas prise, il se rapprocha, recollant ses lèvres aux siennes, l'autre ne pouvant plus se reculer à cause du plancher. Le cuistot finit par laisser tomber la morsure, voyant qu'elle ne gênait pas du tout son adversaire, et celui-ci en profita pour rendre le baiser plus plaisant, bien plus doux que le premier, un baiser cette fois, presque passionné.

Le blond ne put qu'être surprit. Les hommes avec qui il avait déjà couché étaient brutaux et aucunement doux. Zorro l'embrassait comme… comme une fille amoureuse. Doux et plaisant. Lent, sans autre but qu'apprécier le moment… Et encore une fois, Sanji se perdit quelque part où tout était beau et doux, avec des sensations caressantes et les effluves des plus beaux jardins… Un endroit vague et incertain qu'on ne trouve qu'à certains moments, parfois jamais… comme All Blue si on veut.

Mine de rien, Zorro aussi était dans cet endroit merveilleux. Oh il n'avait pas perdu de vue son but premier d'emmerder le blondinet, mais il devait avouer que c'était plaisant et qu'il n'avait pas embrassé, ou senti de peau contre la sienne depuis bien longtemps. Un combat était toujours plaisant, celui-ci aussi l'était, mais d'une autre manière… bien moins avouable.

Lentement, Sanji glissa ses doigts dans les cheveux verts de l'autre homme. Il voulait lui tirer les cheveux, il voulait lui faire mal et lui lancer une insulte ensuite. Mais il n'arrivait pas à trouver le bon moment pour le faire. Il trouvait ce baiser tellement plaisant et… envoutant. Pourquoi ne pas en profiter encore quelques secondes ? Mais trop tard, Zorro s'éloigna doucement. Il s'appuya sur ses coudes de chaque côté du blond et attendit en le fixant dans les yeux, le sourire aux lèvres.

Le blond tenta de se dégager, mais le poids de l'autre sur lui l'en empêcha. De plus, ses gigotements lui rappela qu'ils étaient nus tous les deux. Alors il cessa de bouger. Sentir son érection frotter celle du Marimo lui donnait une drôle d'impression. Comme s'il était dans un rêve… ou un cauchemar ? Mais pourtant, il ne détestait pas… en fait, outre le fait d'être légèrement mal à l'aise, il s'en fichait bien d'être… Minute ! Lui, le tombeur qui courrait après toutes les femmes… LUI, ça ne le dérangeait pas d'être collé à l'homme nu le plus horriblement stupide au monde ? Il tenta de se libérer de nouveau, mais rien. Il était bien prisonnier du corps de l'autre. Et de son regard. Un bref instant de panique se lut dans ses yeux, mais il se calma aussitôt quand l'épéiste se mit à bouger doucement, frottant leurs deux virilités ensemble.

- … Tu… pourquoi tu fais ça… ? Sale… Marimooooohhh…

- Tu le sais bien, voyons… C'est pour te montrer que je suis plus fort que toi, sourcils en vrille, répondit Zorro, très calme et souriant.

Le blond regardait chaque mouvement de ses lèvres entre ses yeux à demi fermés. Le contact sur son entre jambe se brisa, mais il ne su pas s'il en était vraiment soulagé. Et ces douces lèvres… Mmmoui, mais il était en combat, et il ne perdrait pas. Qu'attendait l'autre ? Il ne le savait que trop bien. Le fixant avec son petit sourire amusé… Il attendait que Sanji en redemande. Mais il ne ferait pas cela, n'est-ce pas ?

- Arrête de me regarder bêtement et bat toi ! ragea le blond en espérant une quelconque réaction de l'autre.

- Me battre ? Tu veux dire… que je continue ça ? demanda le vert en appuyant son bassin à celui de sa victime.

Un hoquet lui échappa et il s'en voulu aussitôt en voyant le regard satisfait de Zorro. Il n'allait pas le supplier quand même ?

- Si tu ne bouge pas, je te jure qu…

- Quoi ? Tu veux seulement que je t'embrasse de nouveau.

Sanji se mordit la lèvre et détourna le regard.

- Je vais t'avouer un truc, Love-cook. T'es encore plus marrant quand tu perds à ce type de combat, se marra l'épéiste avant de lui envoyer un coup de poing en pleine gueule.

Étourdit, le blond ne put répliquer car des lèvres avaient rejoint les siennes. Il réussi à envoyer un coup de talon dans le mollet de l'autre, qui se redressa sous la surprise. Sanji en profita pour se libérer et se remettre sur pieds. Il contourna habillement l'homme toujours au sol et caressa ses fesses bien musclées. Quelle honte sa serait pour lui de… Sans comprendre comment, le blond se retrouva dos au mur, immobilisé, et une voix chuchotait à son oreille. Presque doucement.

- Tu ne me battras pas à ce jeu. Tu n'es encore… qu'un novice…

Tout en parlant, Zorro avait amené la main du blond contre sa propre virilité, gonflée de désirs. Le désir de dominer. La main pâle saisit le membre sans se faire prier, et le serra fort, avant de commencer un mouvement rapide de vas-et-viens. Encore une fois, le dominant fut surprit, mais sa réplique fut une morsure dans le cou du blond. Et un autre hoquet suivit.

- Eh bien ? On dirait que monsieur le cuistot a des tendances masochistes… Ne perds pas de vue que c'est un combat.

- Et toi que dans un combat, on ne remet pas son arme entre les mains de l'adversaire.

Zorro haussa un sourcil interrogateur. Qu'allait-il lui faire ? Pouvait-il encore porter un coup ? Curieux, mais aussi pour le provoquer, l'épéiste donna un coup de rein, puis un autre, accompagnant la main du cuistot… et frappant sa cuisse blanche avec son ''arme''.

Le blond cacha sa surprise et profita plutôt du moment pour saisir les bourses du vert et les écraser entre ses doigts. Un faible gémissement répondit, et des lèvres de posèrent contre celles de Sanji. Ayant choisis de ne plus se laisser surprendre de cette manière, il mordit la lèvre intruse qui s'était collée aux siennes et écrasa le pied de sa victime… qui éclata de rire.

- Alors le cuistot, tu te rebelles ? Tu sais, tu ne gagneras pas, tu n'as même pas compris l'enjeu de ce combat.

- … l'enjeu ?

Un sourire répondit au blond violent avant que des bras l'enserrent presque avec tendresse. Son torse se colla à l'autre, bien plus musclé, ses cuisses, son front, sa virilité… Tout trouva exactement l'endroit où aller s'appuyer contre le corps de son ennemi, s'y emboita, frissonnant.

Sanji ouvrit la bouche mais un baiser le surprit. Il devait battre l'autre ! Pourquoi être si doux alors ? Les lèvres se retirèrent un instant et il ne remarqua qu'à ce moment qu'il avait fermé les yeux. Il voulu les rouvrir, mais la douce bouche, tellement habile, de l'homme s'était recollée à la sienne, et il était retourné rêver et profiter de ces merveilleuses sensations sur son corps.

C'est à ce moment que Sanji senti des doigts humides. Ces intrus qui cherchaient à entrer là où son être était le plus intime. Où d'autres doigts avaient trouvé leur chemin il y avait de cela bien des années… Il se détendit. Il savait qu'il devait se détendre ou ça ferait très mal. Il savait que son corps accepterait ces doigts s'il se concentrait et…

- Le véritable but de cette bataille, ce n'est pas de blesser l'autre, tu saisis ? murmura doucement Zorro contre les lèvres rosées du blond.

Un doigt trouva son chemin entre les fesses de l'homme, qui, par réflexe, releva une jambe pour en entourer la taille de l'autre afin de faciliter l'accès. Ça ne faisait pas mal.

- En fait, il suffit de prouver à l'autre… sa dominance…

Un second doigt joignit le premier. Les yeux toujours fermés, le cuistot gémit doucement. Ça ne tirait toujours pas. Il était prêt, déjà, pour la suite. Son corps se souvenait, il avait une bonne maitrise, son corps tremblait d'appréhension.

- … de le soumettre complètement afin de le battre…

Le troisième doigt. Déjà Sanji était impatient, il ne voyait rien, n'entendait pas vraiment. Ses mains étaient sur les épaules nues de l'autre homme. Il parlait… que disait-il ? Était-ce vraiment le moment ? Il n'avait pas mal. L'autre le sentait. Il voyait que le blond était bien détendu…

- …autant sur le plan psychologique…

Enfin, les doigts se retirèrent. Sanji, par instinct, car son corps s'en souvenait, leva son autre jambe pour terminer d'entourer la taille de son partenaire, qui lui, avait posé ses mains sur les fesses rondes de sa victime afin de l'aider à se maintenir à la bonne hauteur. Le mur était derrière lui, l'épéiste devant, l'entourant deses jambes, il était bien en équilibre…

- … que sur le plan physique.

Sanji ouvrit de grands yeux horrifiés. Il s'était laissé avoir !

Et le membre fièrement dressé de Zorro offrit l'ultime point d'appuis à la position du blond. Tout se passa très vite. Le regard fier et dominateur du prédateur se planta dans celui de sa victime, tellement facile à embrocher. Proie, victime dégouté de lui-même, et pourtant, comblé. Remplis de haine, et de plaisir. Il ouvrait la bouche, respirait très rapidement, la refermait. L'ouvrait de nouveau. La chemise avait glissée d'une de ses épaules, laissant une trainée de frissons sur sa peau.

- Alors, ça fait quoi de perdre ? demanda, tout sourire, le vert, debout et fier, souriant.

L'autre ne trouvait pas ses mots mais, par pure charité, Zorro lui vient en aide… et donna un puissant coup de rein. Le blond ne put retenir un petit cri, sa bouche étant restée ouverte.

- Je…

Un autre coup de rein le percuta de plein fouet, et il dû enfoncer ses ongles dans les épaules de l'autre pour ne pas crier de plaisir.

- Je comprends maintenant, répondit finalement Sanji, suspendu au-dessus du sol. Que veux tu, quand c'est notre premier combat et qu'on ne connait pas les règles, on ne peut que le perdre, n'est-ce pas ?

Zorro ne répondit rien d'autre qu'un sourire de prédateur, ponctué d'un nouveau coup de rein, qui se transforma en un lentva-et-vient. Il voulait laisser une chance à Sanji de terminer de parler. C'était tellement amusant de le voir faire l'indifférent, alors qu'il était rouge et troublé, haletait bruyamment et était prit de spasmes de plaisir très mal dissimulés.

- La prochaine fois, ça sera ta fête, le Marimo. Tu me donne une clope dans la poche de mon pantalon au sol, s'il te plait ?

Comme seule réponse, Zorro retira sa main d'une de ses fesseset saisit sa cravate, que le blond portait toujours. Il le tira à lui et murmura doucement contre ses lèvres, tout en accélérant imperceptiblement son mouvement des hanches.

- Le perdant a son prix de consolation seulement après que le gagnant ait récupéré son prix…

- Et… et il… humm… il veut quoi le ga… gagnant ?

- Ça, je te laisse le deviner…

Sur ce, le vert embrassa passionnément le blond tout en accélérant. Il devait cesser de parler sans quoi son trouble paraîtrait autant que celui de Sanji. Et il ne lui donnerait pas cette satisfaction. Il sentait la chaleur monter en lui, prenant sa source dans son bas-ventre à l'endroit même où son membre disparaissait dans le cuistot. Et cette chaleur montait, dans tout son corps, partout où sa peau touchait celle du blond, il sentait cette chaleur le bruler, mais pour rien au monde il n'aurait voulu s'en dégager. Et une idée terrifiante le frappa: il aimait terriblement le plaisir que lui procurait le sexe. Il l'avait oublié, depuis le temps… à quel point c'était bon… Et s'il ne pouvait plus s'en passer ? Il verrait plus tard, ce n'était pas le moment de penser.

Sanji gémissait. La prochaine fois, c'est lui qui dominerait l'autre. Mais… qui parlait d'une prochaine fois ? Un hoquet. C'était tellement bon. Oui, une prochaine fois pour… prendre sa revanche. C'est tout. Non pas qu'il aimait ce type de contact, si Nami savait ! Mais seulement dans le but de… Ce que c'était bon ! Humiliant ? Au début seulement. Sanji ne pensait plus. Les coups de reins de Zorro se répercutaient profondément en lui, et sa propre virilité frottait avec insistance sur le ventre musclé de l'autre.

Le blond ferma à demi les yeux, oubliant de garder sa bouche fermée, elle s'entre-ouvrit. Un ballet mélodieux de plaintes soufflées en sortit, faisant la joie de l'autre. Sanji laissa alors une des épaules du vert pour porter sa main tremblotante à sa bouche, ne réussissant qu'à frôler ses lèvres de ses doigts.

Zorro se tenait droit, concentré sur sa tâche, mais il devait bien admettre que l'autre homme était tout à fait excitant. D'abord parce qu'il était soumit et égaré, ça se lisait dans son visage, ça se voyait dans tout l'abandon désespéré de son corps, dans chaque muscle contracté qui tressautait. Mais le côté excitant venait également du fait qu'il ne réalisait pas qu'il avait perdu, il était ailleurs. Avec son petit air de chien battu et larmoyant, ses plaintes… Il en redemandait. Il savait peut-être au fond de lui qu'il avait perdu… Mais il ne voulait pas le réaliser tout de suite, il voulait profiter de sa défaite, parce qu'il aimait cela.

Pour cacher son propre air désireux, et surtout son plaisir, Zorro se pencha vers l'épaule nue du blond. Il avait rarement vu un tel abandon chez ses anciens partenaires. Sanji n'avait pas cet air concentré de celui qui veut être à la hauteur. Il se laissait totalement dominer… Peut-être était-ce le choc de la situation, ou alors…

La porte s'ouvrit. Doucement, pourtant, mais l'effet qu'elle fit aux deux hommes fut plus efficace qu'un coup de fouet. Zorro en lâcha presque Sanji. Presque. Il délaissa son cou, où il avait entreprit de laisser sa marque, et tourna vivement la tête.

Trop terrifié pour protester, le cuistot ouvrit les yeux et vit par dessus l'épaule de Zorro… rien. Il se redressa un peu pour regarder plus bas et…

- Si tu dis quoique ce soit, je te jure que je cuisine du renne pas plus tard que ce soir, menaça Sanji, la voix glaciale.

- AAAAAAAAAAAAHHH ! Je… Je dirai rien ! C'est promit ! cria Chopper en se cachant derrière la portesemi-ouverte… du mauvais côté. Je ne suis pas comestible ! Je venais juste vous chercher pour manger comme Sanji ne revenait pas et…

- On arrive dans quelques minutes, trancha Zorro, la voix étonnement glaciale. Maintenant sort, et ferme la porte. Et Chopper ! Si tu dis quelque chose, sache que c'est moi qui te découperai en morceaux pour le repas.

Sans rien demander de plus, le petit animal referma la porte et couru. Les deux hommes se regardèrent un instant dans les yeux, échangeant une menace silencieuse. Si quelqu'un savait quelque chose, l'autre y passerait avec Chopper.

- Où j'en était avec mon prix ? demanda finalement Zorro, le regard dur.

Sanji fronça les sourcils, le regard tout aussi dur.

- T'en était à me donner une clope.

- Ça j'en doute, love-cook.

Et le vert donna un puissant coup de rein qui se répercuta en cri dans la gorge du blond. Un cri de pur plaisir. Plus profond, encore… Plus…

- J'ai pas bien compris, nargua Zorro, se concentrant pour être le plus neutre possible.

- Mais le renne a certainement entendu, lui, pourtant…

Pour faire taire le blond, et l'embêter, Zorro recommença un mouvement rapide et ample du bassin. Il laissa tomber son air dur, et de nouveau revint son attitude plus… chaude ? Sensuelle ? Suspendu dans les airs, coincée entre le mur et Zorro, la victime ne put que laisser tomber une suite de sons mélodieux qui ne laissèrent nullement le vert indifférent. Des sons qui étaient passés de souffles à réels cris, sans même passer le stade du gémissement. La chemise ouverte, immaculée, glissait lentement et dénudait l'épaule blanche, presque frêle, que Zorro contempla un instant en se léchant les lèvres… Avant de plonger dessus comme un aigle.

- Ohh… humm… Sale Marimo, ce que tu peux être… insupportable…

La chaleur montait, Zorro étouffa même quelques plaintes contre l'épaule, alors que Sanji mordait sa propre main pour retenir les siens et enlever un peu de satisfaction au vainqueur. Mais il éprouvait un plaisir… un plaisir, mais aussi un désir… sans nom. Et comment nommer l'innommable ? Un acte déroutant, de la sueur, un membre rougit qui frottait contre un torse au rythme accéléré des battements de son cœur.

- Ce que c'est bon… De te battre… Humm… de cette manière…

- Tu ne paie rien pour attendre.

- Tais-toi, sourcils en vrille. Ce que t'es serré… T'as un vrai cul de minette…

Mais l'autre ne put répondre. Il ne pouvait l'expliquer mais, se faire traiter de noms ainsi l'excitait terriblement. Il sentit la jouissance exploser dans son bas ventre. Le torse du vert s'en trouva maculé de liquide blanc. Tout comme son visage, qui ouvrait de grands yeux intéressés, ainsi qu'un sourire supérieur, faisant encore plus rougir l'autre homme. Mais le vert mit encore plusieurs secondes avant de venir à l'intérieur de Sanji, plusieurs secondes où il lui fit clairement sentir sa supériorité, le fixant, sans ralentir ses coups de bassin.

Sanji se tordait. C'était trop. Il allait mourir. C'était à la fois terriblement bon, trop bon, et douloureux. Quand Zorrovint finalement, ce fut comme une seconde jouissance. Il eu à peine le temps de laisser échapper un soupire et d'ouvrir les yeux pour voir l'autre, qu'il se retrouva au sol sans comprendre, déçu de ne pas avoir pu observer la jouissance sur le visage du vert. Zorro s'approchait déjà, tout sourire en observant le cuistot étourdit.

- Maintenant, tu vas devoir nettoyer ton dégât.

- M… mon… ?

Le vert s'approcha, mais pas pour l'embrasser. Il lui présenta sa joue maculée de liquide blanchâtre.

- Non ! C'est hors de question que je… mon propre…

- Le tien, le mien, celui d'un autre… quelle importance ? Allez !

Sans savoir réellement pourquoi, Sanji pointa sa langue et lécha la joue du vert, faisant la grimace. L'autre éclata de rire et lui ébouriffa les cheveux presque affectueusement. Presque.

- J'aurais jamais cru que tu ferais ça ! J'ai dû te faire tout un effet si t'en es à ce point rendu inconscient, s'esclaffa Zorro. Le repas va être froid, dépêche.

Sur ca, Zorro se saisit d'une serviette qui traînait dont il se servait pour ses entraînements et se nettoya avant de s'habiller et de sortir sans un regard en arrière.

Sanji resta assis quelques minutes, pensif. Il finit par se lever et s'habiller. Clope à la main, il descendit du point d'observation.

- Nouveau style de combat hein… ? Intéressant…


Ça vous a plus ? ^^ On fait une suite ?