Coucou tout le monde !

Je reprend cette fiction comme un peu toutes les autres que j'ai laissée à l'abandon.
Donc je suis vraiment désolé d'avoir tardé.
J'essaierais de poster le plus souvent possible, même si, avec la FAC, je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire.

Bonne lecture.

Bisous bisous.

Lilly.


~ Chapitre 3 ~

POV Hermione.

J'arrivai dans la cuisine du QG et commença à me préparer un thé, alors que la bouilloire commençait à faire un bruit d'enfer, je m'appuya sur le plan de travail et retint les larmes qui menaçaient de couler. Vingt minutes passés avec Draco Malefoy et j'avais déjà la tête à l'envers... Magnifique.

-Comment ça c'est passé ?, s'enquit une douce voix.

Je sursautai en me retournant.

-Mon Dieu, Ginny !, m'exclamai-je, elle pencha la tête sur le côté. Tu es au courant, hein ?

-Que tu es allée rejoindre Malefoy ce soir parce qu'il a vu Cassie ? Oui, Harry m'a expliqué.

-Tu vas me faire la morale toi aussi ?

-Non, je vais te prendre dans mes bras parce que c'est ce dont tu as besoin et c'est ce qu'est censé faire une meilleure amie.

Elle approcha et me serra contre elle. Son contact me fit du bien, énormément de bien.

-Tu veux en parler ?

-Étant donné que tu raconte tout à Harry et qu'il n'est pas aussi compréhensif que toi... Non, mais merci.

-SI tu ne veux pas que j'en parle à Harry, je ne lui dirais rien.

-Tu y arrivera ?

-Évidemment.

Je nous servis à toutes deux une tasse de thé et on s'installa à table.

-Il a comprit que c'était sa fille, en même temps c'était pas compliqué...

-Effectivement, oui, disons que ça crève les yeux.

-Il m'a dit que le seul moyen qu'il soit dans la vie de sa fille sans que nous soyons, elle et moi, en danger serait d'habiter avec lui, qu'il nous reconnaisse officiellement comme sa famille et que l'on joue à la petite famille parfaite.

-Comme si son père le laisserait faire. Rit-elle.

-L'idée vient de lui, justement.

Son rire s'étrangla dans sa gorge.

-Mon Dieu !, s'exclama-t-elle, choquée.

-EH oui...

-Que lui as-tu répondu ?

-Que c'était hors de question, c'est vous ma famille, je ne pourrais pas vous quitter.

-Et ?

-Il m'a dit d'au moins y réfléchir, j'ai accepté et je suis partis.

-Et donc tu y réfléchis ?

-Pas vraiment, ça me semble inconcevable. Qu'est-ce que j'irais foutre à jouer à la famille parfaite avec mon ex que je n'ai pas vu depuis 5 ans et ma fille qui ne connaît même pas son père ? Sans oublier que je vivrais avec ses parents qui sont, comme tu le sais, tout ce qu'il y a de plus charmant.

-Ouai. Opina-t-elle. Tout le monde sait à quel point ils sont adorable. Mais Hermione... Soupira-t-elle. Je me souviens encore du jour où tu m'as dis que tu étais amoureuse de lui et de celui ou tu m'as dis que c'était fini... Tu l'aimais tellement, enfin je veux dire que, tu l'aime tellement.

-Aimais.

-Aime. Assura-t-elle. Je suis ta meilleure amie, Hermione.

-Aimais. A un moment, il m'aurait demandé de faire ça et je l'aurais fait sans même y penser à deux fois parce que j'aurais été au bout du monde pour lui, mais aujourd'hui... C'est différent.

-Ce n'est pas que tu ne l'aime plus, c'est qu'il ta fait du mal et que tu as grandis. Et aussi que tu nous aime énormément, bien sûr.

-Bien sûr. Ris-je.

-Réfléchis-y, Hermione.

-Tu sais ce qui me fait le plus douter au milieu de toute cette merde ?, demandai-je.

-Les parents psychopathes ? Les Mangemorts ?

-Si j'accepte, je deviendrais votre ennemi et je ne pourrais plus vous voir.

Son visage se décompose comme si elle ne y avait même pas pensée.

-Alors c'est lui ou nous, c'est ça ? Il n'y a pas d'autre choix ?, s'enquit-elle.

-Non... Je ne pourrais pas vivre sans vous... Tes câlins de réconfort, le soutiens d'Harry, l'inquiétude de Ron, la bienveillance de Molly, la bizarrerie distrayante de Luna, le raisonnement d'Arthur, les blagues de Fred et George... Je serais perdu sans vous tous.

-Mais sans lui tu souffre.

-Il n'est pas question de lui et moi parce que c'est terminé. Il n'est que question d'une petite fille qui doit, ou pas, vivre avec son père. Et vous êtes sa famille également, alors quoi je dois choisir entre son père et sa famille ? C'est vraiment ça ?

-Pense simplement à ce qui y a de mieux pour elle comme pour toi... Tu verras, ça finira par devenir plus clair.

-J'espère. Soupirai-je.

...

-Alors comment ça c'est passé avec l'amour de ta vie hier ?, demanda Ron.

Je relève les yeux de mon bol et le foudroie du regard.

-Avec quiii ?, demanda Cassie, surprise.

-Personne chérie, tonton Ron plaisante. C'est une plaisanterie de très mauvais goût, certes, mais tu connais tonton Ron. Répondis-je.

-Et bien tonton Ron tu devrais t'occuper de l'amour de ta vie à toi !, lui dit Cassie d'un ton de reproche.

Nous rions tous et elle nous dévisagea avec incompréhension.

-Tu n'as que 5 ans. Répondit Ron.

-Quatre ans trois quart et je suis plus intelligente que toi d'abord !, Rétorqua-t-elle.

-Ça, c'est sûr. Opina-t-il.

Fière d'elle, mon bébé se leva et alla jouer avec ses poupées.

-Pour répondre à ta question, Ronald, ça ne te regarde pas. Dis-je d'une voix neutre.

-Bien sûr que ça me regarde, je suis ton meilleur ami ! Nous somme le Trio ! Si toi tu flanche on est plus le Trio d'or mais simplement un Duo de deux guignols.

-Pas faux, et la précision « deux » ne servait à rien, parce que « duo » sous-entend déjà ce chiffre. Plaisantai-je.

-Tu vois, nous serions perdus sans toi !, s'exclama-t-il, je lui souri.

-Ça, je le sais Ronald.

-Et cesses de m'appeler comme ça !

-C'est pourtant ton nom, chéri, c'est moi qui te l'ai donné. Intervient Molly en entrant dans la cuisine.

-D'ailleurs, où est l'amour de ta vie, Ron ? Ça fait un moment que je ne l'ai pas vus. M'enquis-je.

-Elle dort encore, elle était en mission hier.

-Oh d'accord.

-On parle de moi ?, s'enquit Luna en entrant dans la pièce.

Je me leva d'un bond.

-Hermione !, s'écria-t-elle.

Je me précipita sur elle et la serra contre moi.

-Oh mon Dieu, Hermione, tu m'as trop manquée !

-Toi aussi.

-Quand es-tu rentrée ?

-Hier.

-Je suis trop contente !

...

Harry entra dans ma chambre et ferma la porte derrière lui.

-Tu vas m'en parler à moi ?, s'enquit-il. Je veux dire, je sais que tu en a parlé à Ginny et elle veut pas m'en parler.

Je lui souris.

-Non.

-Non tu ne m'en parleras pas ?

-Non, je ne t'en parlerais pas. Confirmai-je.

-Mais... Je suis comme ton frère !

-Tu n'es pas comme mon frère Harry, tu l'es un point c'est tout.

-Tu sais que je suis là.

-Je le sais, et je te le dirais si j'en ressens le besoin.

-Ok.

Il me pris dans ses bras.

-Oh, Harry en fait, il faut que tu enlève un sors qui m'a été jeté.

-Lequel ?

-Le sort de traçage.

-Et tu es sortis ?

-La première fois, pour aller chercher les potions, je ne le savais pas et ensuite, avec Draco, c'était dans un lieu protégé.

-Mais tu ne me diras pas lequel ?

-Non.

Un coup de baguette et le sort était partit.

-Fais attention à toi, Hermione.

-Ne t'en fais pas.

Il embrassa mon front et partit. Je chercha dans ma commode et en sortis un téléphone portable moldu, en espérant que Draco ait gardé le sien. Après plusieurs tonalité, j'entends sa voix.

-Tu sais que tu as de la chance que je réponde après que je t'ai appelé un million de fois il y a cinq ans sans réponse.

-Je sais. Souris-je.

-Comment vas-tu ?

-Sa va... Mais Draco, si j'appelle c'est que j'ai pris ma décision.

-Ok, on se retrouve à la tour.

-On peut en parler par téléphone.

-A la tour, Mia. Insista-t-il avant de raccrocher.

Je soupirai avant de me mettre d'accord avec Ginny pour qu'elle garde mon bébé et de transplanner.

-Tu sais qu'on aurait pus en parler par téléphone ?, dis-je d'un ton dur en m'approchant de lui.

-C'est tellement plus plaisant de me voir.

-Pas sûr.

-Donc tu as pris ta décision ?

-Je... Je reste avec ma famille. Je suis désolé.

-Bien... Je m'en doutais. C'est pour quoi, avec ma mère, nous avons chercher un autre moyen.

-Je t'écoute. Soupirai-je.

-Mon père a acheté une « maison de vacance » qu'il a protégé par un sort, chaque fois que l'un de nous iras il sera indétectable et personne ne pourra y pénétrer a pars ceux que le sors protège.

-Et qui me dis que ce n'est pas un piège ?

-Mia !, s'exclama-t-il outré.

-Je te ferais simplement remarquer que tu n'ai pas la personne qui a jeté ces sorts.

-Et alors ?

-Alors ce n'est pas en toi que je n'ai pas confiance.

-Mais mon père, hein ? Ne t'en fais pas.

-Facile à dire.

-Ai confiance en moi, s'il te plaît. Eux aussi ils veulent la rencontrer tu sais.

-Bien, d'accord.