Bonjour à tous =D

et non vous ne rêvez pas, je suis bien de retour avec la suite :)

je vais cessez avec le blabla et vous dire uniquement

BONNE LECTURE

on se retrouve en bas

Sabrinabella


Chapitre 15 : Le calme après la tempête

La semaine qui s'écoula après la pleine lune fut des plus calmes à Camelot.

Aucun danger ne vint planer sur Camelot alors qu'Arthur réhabilita doucement la magie dans ces murs comme il l'avait précisé auprès des autres Seigneurs des Royaumes voisins lors de la réunion suivant la pleine lune. Autant que de gracier Merlin et Sefa sur les accusations d'attentat envers la personne du Roi et de Camelot, réunion qui n'avait pas été une mince affaire surtout avec les vieux conseillers de l'époque de son père qui était toujours dans l'idée de faire déguerpir cette "vermine" de leur mur. Détail qui ne plus guère aux souverains autant que des chevaliers de la table ronde qui étaient présent dans la salle du trône, et qui avaient des instincts de meurtres envers ces derniers, Arthur dut se mettre à hurler après ces derniers pour empêcher ces soldats de leur charger dessus et d'en faire de la charpie par la même occasion. Avant que le Roi n'indique que le premier à désobéir à ces ordres, quiconque viendrait à menacer la vie de Merlin, d'Arwen, de Sefa ou d'Hunith viendraient à faire face à sa colère et cela ne serait pas très beau à voir. Surtout pour ceux qui attirerait ces foudres s'ils venaient à désobéir à son ordre donner.

Après ces sujets, ils vinrent à parler du renforcement de leurs troupes aux frontières et de renforcer leurs soldats pour prévoir des potentiels attaques de Morgane et de ces sbires, comme de se tenir prêt à tout éventuelle départ de troupe pour les autres pays alliés si ces derniers avaient besoin de soutien. Comme de devoir surveiller les alentours de la Tour d'Ismère et des Royaumes du Nord où se trouvait le Royaume d'Odin et de ces seigneurs qu'ils allaient aussi devoir surveiller à présent, maintenant qu'ils savaient tous qu'ils étaient de conspiration avec Morgane. Ils allaient tous devoir tous redoubler de prudence et fortifier d'avantage leur liens avec leurs alliés, ainsi qu'avec les magiciens de Merlin et tous les siens.

Ils allaient devoir mettre de côté toutes les dernières années de conflits et de tensions pour faire face aux atrocités et autres terreurs que leur réservaient Morgane et ces alliés pour s'emparer du pouvoir. Le peuple de Camelot allait devoir s'habituer à devoir fréquenter de nouveaux les magiciens et la magie maintenant que la loi de l'interdiction de la magie a été abolie par Arthur. Celui-ci allait d'ailleurs faire son annonce devant tout le peuple de Camelot le lendemain matin avec la famille de Merlin à ces côtés, en présence de sa Reine et de ces chevaliers avec Gaius, attendant que le magicien soit assez remis de cette nuit pour pouvoir lui demander de l'accompagner.

Quand ils avaient fini par quitter la réunion après le petit moment attendrissant entre les premières embrassades de Merlin et de sa fille, Arthur avait alors ordonné à ces cuisinier un grand festin pour le diner du soir-même ou le Roi voulait convier ces proches pour célébrer une petite fête du retour de Merlin et sa famille à Camelot, ainsi que la déclaration de la réhabilitation de la Magie le lendemain matin. Laissant à Guenièvre et ces chevaliers de se charger de la salle, Arthur partit au laboratoire du médecin de la cour pour aller récupérer les derniers invités de son repas, quand venant à entrer dans la demeure après avoir toquer, Arthur constata que Gaius se trouvait sagement installer à sa table, discutant avec Hunith autour d'une tasse de thé alors qu'il n'y avait plus aucune trace de Merlin, de son épouse et de sa fille, autant que de Ténébreux et d'Alator, inquiétant quelque peu le Roi.

_ Ou sont... ?

_ Ténébreux à ramener Alator au Sanctuaire sur la demande de Merlin qu'il vient à veiller avec Aithusa sur le Sanctuaire, pendant que Kilgarrah et Ténébreux doivent surveiller les environs ; rapporta Gaius ayant facilement identifier la question qu'allait poser son Roi.

_ Quant à Sefa et Arwen, elles sont en train de se reposer avec Merlin, nous n'avons nullement voulus les déranger ; rapporta Hunith, tout en lui désignant la porte de la chambre adjacente au laboratoire qui se trouvait fermer sur eux. Vous souhaitiez quelque chose Votre Majesté ?

_ Vous invitez tous à ma table ce soir pour un repas avec moi, Guenièvre et mes chevaliers ; les invita Arthur sur la proposition qu'il était venu leur donner. Nous serons entre amis donc nous pourrons laisser tomber les titres et autres rangs pour cette soirée, qu'en dîtes-vous ?

_ Je... Nous en serions tout à fait honorés d'accepter votre offre Votre Majesté, qu'en penses-tu Hunith ?

_ Je pense que c'est une excellente idée Gaius mais il faudrait pour cela aller les réveiller...

_ Je m'en charge ; se proposa Arthur d'aller réveiller les trois dormeurs dans la chambre, tout en passant au côté de Gaius et d'Hunith, il termina par pousser doucement la porte en évitant de faire grincer celle-ci et jeta un coup d'oeil dans la salle avant d'y pénétrer doucement, un doux sourire aux lèvres à la scène se dévoilant devant lui.

Merlin avait quitté une position de sommeil des plus humains pour dormir une nouvelle fois comme un loup, sauf que cette fois-ci, il ne se trouvait pas tout seul sur la couchette, qui se trouvait, un petit peu plus volumineux dans la largeur que le matin même où il était passé dans la salle pour le voir. Si Sefa se trouvait allonger sur son côté gauche et lover contre le flanc gauche de Merlin avec sa main droite poser doucement sur sa tête, celui-ci se trouvait recourber sur lui-même, les oreillers placer sous sa personne alors qu'il avait tourné sa tête vers sa droite, la reposant doucement à côté des propres jambes replier d'Arwen. Sa fille qui dormait à point fermer contre le flanc droit de son Père, ces bras accrocher à la fourrure de son encolure tandis que la queue touffue du loup se reposait sur les jambes d'Arwen, comme pour lui faire une couverture de poil qui la tiendrait au chaud en plus des couvertures qui se trouvaient étendus sur eux.

Se rapprochant doucement d'eux, Arthur décida de réveiller d'abord Merlin, dont il pouvait toujours discerner les bandages à travers l'encolure de son col, posant doucement une main sur sa tête et lui grattant les oreilles qui le firent remuer à ce geste avant que le loup ne vienne à réémerger doucement du sommeil. Vrillant un regard bleu toujours groguis et ensommeiller, Merlin finit par reprendre pied doucement avec la réalité lorsqu'il avisa la personne qui était en train de le réveiller en cet instant.

_ Arthur ? Qu'est-ce que... ?

_ Tout va bien Merlin, je voulais seulement venir vous chercher toi et les tiens pour vous inviter à diner avec moi, Guenièvre et les chevaliers à notre table ce soir ? Lui proposa doucement Arthur pour ne pas l'inquiéter et lui donner une attaque par la même occasion, alors que le redressement de Merlin suffit pour réveiller Sefa et Arwen qui vinrent à redresser à leurs tours leurs attentions encore groguis par le sommeil pour croiser l'attention du Roi dans la chambre. J'ai pensé que vous seriez partant pour un bon repas avec nous comme dans le bon vieux temps, qu'est-ce que vous en dîtes ?

_ Tu veux que je vous resserve comme autrefois Arthur ?

_ Non Merlin. Tu seras assis à mes côtés avec le reste de ta famille avec les nôtres à table, donc tu n'as pas vraiment le droit de rejeter mon invitation, n'est-ce pas ? Tout le monde est plus qu'impatient de faire la rencontre avec la petite Arwen, surtout Guenièvre, elle a réellement hâte, tu voudrais pas lui gâcher cela, n'est-ce pas ?

_ Arthur, je...

_ Oh oui Papa, moi aussi je veux les rencontrer, on peut ?

_ Eh bien Arwen, je...

_ Alors Merlin, même ta fille est partante, tu ne peux plus refuser mon invitation, non ? Lui demanda Arthur amuser et un sourire rieur, sachant pertinemment que le père ne pourrait rien refuser à sa fille.

_ D'accord. D'accord. Nous irons à ce repas.

_ Génial !

_ A qui le dis-tu ? S'amusa Arthur de la répartis de la petite qui s'était empressé de se relever du lit et se mettait à sautiller d'impatience de se joindre à ce repas pour faire convenablement la connaissance des camarades de son père. Alors Merlin, tu te lèves ou moi et la Miss allons devoir te lever de ce lit ?

_ Je me lève Arthur mais tu ne perds rien pour attendre, tu le sais n'est-ce pas ?

_ Je le sais Merlin. Je le sais. Allons dépêchez-nous les autres doivent nous attendre et empêcher Gauvain de débuter le repas sans nous ; leur fit remarquer Arthur sur cette possibilité, faisant sourire les autres de l'attitude du Chevalier alors qu'Arwen continuait de sautiller sur place plus qu'impatient de faire la connaissance des autres. Surtout qu'Arwen meurt d'envie d'y aller alors...

_ Nous y allons ma chérie. Tu es prête à y aller Sefa ?

_ Oui Merlin. Allons-y.

Ne pouvant s'empêcher de lever les yeux au ciel devant l'amusement que cette situation donnait à Arthur, ce fut autour de Merlin de rire lorsqu'Arwen avait saisis la main du Roi sans aucune hésitation, le tirant dans son sillage sans aucune difficulté. La tête que tirait Arthur en cet instant était des plus comique, faisant aussi bien sourire Sefa que Gaius et Hunith, de voir cette petite fille n'ayant aucune crainte ou hésitation dans ces manœuvres spontanées.

Exactement comme son père.

Celui-ci d'ailleurs laissa d'abord Sefa se relever de son lit, tout en remettant un peu d'ordre dans sa coiffure, ce qu'était d'ailleurs en train de se charger Hunith avec celle de sa petite fille qui ressemblait quelque peu à un nid de corbeau, tellement ces tresses étaient emmêlées. Mais Merlin régla très vite le problème, après s'être charger de remettre un peu d'ordre dans sa tenue, composer de son habituel chemise blanche et pantacourt, avec sa tunique bleu roi à manche courte et lui tombant jusqu'à mi-cuisse, son foulard ornant de nouveau sa nuque, avant de pointer d'une griffe vers sa fille et lui lança un petit sort de sa composition. Sortilège qui vint à défaire sa longue chevelure noire qu'il peigna par magie avant de cascader dans son dos en de belle boucle brillante, alors que ces mèches étaient retenues en arrière par de petites broches en forme de papillon multicolore. Les mêmes qui vint à apparaitre sur sa robe de velours à manche courte par-dessus sa longue robe blanche, qui prit une jolie teinte lavande avec des milliers de papillons multicolore volant sur le tissu.

Cadeau qui fit sourire Hunith et Gaius la faisant plus ressembler à une petite princesse qu'à la fille du plus grand magicien du monde, alors que celle-ci observa le sort de son père dans un miroir du médecin de la cour avant d'aller remercier son papa pour son présent.

Lui sautant au bras, en faisant attention de ne pas trop peser sur ces blessures par la même occasion, Merlin lui rendit tendrement son étreinte, encore toujours sous le choc de la révélation qui lui a été faite le matin-même. Que sa crainte concernant le loup en lui n'eût plus de raison d'être, puisque celui-ci n'était nullement une menace pour ces proches, agissant plus comme un gardien envers eux que de les considérer éventuellement pour son casse-croute.

Reposant doucement sa fille sur ces pieds, tout en déposant un doux baiser sur son front, Merlin prit doucement la main de sa fille dans la sienne pendant que Sefa lui prenait tendrement l'autre. La fillette se tenant des plus souriantes entre ces deux parents avant que Gaius et Hunith ne ferment la marche de leur convoi qu'Arthur mena jusqu'à la grande salle à manger, tout en conservant un oeil sur Merlin qui se déplaçait en boitant ce que les autres remarquèrent très vite. Obligeant le Roi à ralentir l'allure et à se rappeler par la même occasion que - même s'il ne le montrait pas avec le sourire idiot qui ornait son museau porter sur son enfant, heureux de pouvoir la tenir si proche de lui - son vieil ami ne se remettait tout juste de blessure sérieuse qu'il avait reçus la veille à peine, ils allaient devoir personnellement veiller à son bon rétablissement.

Hors de question que celui-ci vienne à s'épuiser pour rien et qu'il vienne à retarder le temps de sa guérison, même s'il pensait qu'en cet instant, Merlin aurait dus demeurer au lit, au repos. Mais Arthur souhaitait réellement diner en sa compagnie et avec celles des autres, comme pour lui annoncer la déclaration qu'il allait donner le lendemain matin à l'ensemble de la cour de Camelot. Qu'est-ce qu'il avait hâte de voir sa tête à son annonce ?

Mettant ainsi plus de temps pour atteindre la salle du repas, leur groupe termina tout de même par y arriver, les occupant les attendant à l'intérieur, se retournant à leur entrée et souriant en trouvant la famille du magicien suivre Arthur, terminant par venir à leur rencontre pour les saluer. Surtout que tous les chevaliers de la table ronde avaient hâte de faire la connaissance de la fille de Merlin et de Sefa, la trouvant des plus adorable et mignonne dans la robe colorer qui l'ornait comme une petite princesse avec ces belles petites boucles noires sertis de broches de papillons colorer, faisant amplement ressortir son regard bleu. Tout aussi bleu que les prunelles douces de son père vriller sur elle, complètement adorateur des moindres expressions et mouvements qu'elle avait, attendant lui aussi avec impatience de présenter son plus précieux bien auprès de ces proches de Camelot qui ne l'avaient pas encore eu la chance de faire sa connaissance depuis le matin même dans les quartiers du médecin de la cour lors de son retour avec sa mère et grand-mère, ramener par Ténébreux après qu'il l'avait mise, elle et les autres enfants, à l'abri de la vengeance de Morgane.

_ Merlin ! Tu es debout ? Comment te sens-tu ? Est-ce que tu vas bien ? Est-ce que… ?

_ Doucement Guenièvre, tu vas nous le faire fuir si tu continus ainsi s'amusa Arthur en venant arrêter son épouse dans ces questions, tout en s'étant mis devant elle pour la stopper si jamais elle venait à charger de plein fouet sur le loup-magicien. Mais Guenièvre a raison Merlin, comment te sens-tu ? C'est compliquer de voir si tu es malade ou non avec la fourrure qui te recouvre vint-il à admettre.

_ Et c'est seulement maintenant que tu lui demandes comment il va, après lui avoir fait traverser le château dans son état ? Arthur !

_ J'étais tellement euphorique qu'il accepte mon invitation que j'ai oublié de lui demander Guenièvre ?

_ Arthur ! S'exclama de nouveau Guenièvre éberluer devant l'attitude de son époux à l'encontre de son ami, faisant secouer la tête de leurs amis chevaliers, consterner par ces réprimandes.

_ ça va aller Guenièvre, rassures-toi, je suis plus coriace que ça lui rassura Merlin pour tenter de l'apaiser, même s'il était tout de même quelque peu mal, tout en essayant de ne pas le laisser paraitre aux yeux des autres. J'ai connu pire, je te rassure.

_ Comme quoi exactement ?

_ Comme me faire malmener comme cible vivante par Arthur, Gauvain lui répliqua amuser Merlin devant la question de son camarade, faisant rire tous les autres par la même occasion, à l'exception d'une personne en particulier.

_ Merlin ?

_ Oui Arthur ?

_ La ferme !

_ D'accord.

Mais l'acceptation du loup-magicien n'était pas réellement accorder puisque, aux vus du pétillement amuser dans le regard de Merlin et le sourire qu'il tentait de contenir à son museau, il était fortement amusé par la situation. Et il n'était pas le seul, loin de là, Arthur adorait par-dessus tous ces piques qu'ils ne cessaient de se lancer avant ce jour ou tout avait changé il y a cinq and et qu'ils avaient repris durant le mois de préparation pour la soirée de la pleine lune.

Sauf qu'il y avait eu toujours une tension dans l'air, tension qui venait du doute que Merlin détenait sur le loup en lui alors qu'il refusait de se laisser réellement libre cours à la possibilité que tout pourrait aller bien, lorsqu'il était question des idées saugrenues d'Arthur qui avait une chance sur dix de réussir, sans un coup de pouce de la magie de Merlin pour éviter la casse. Surtout que, à chaque fois, il s'agissait de la vie du magicien qui se risquait pour éviter qu'Arthur vienne à risquer la sienne.

Mais à présent, il n'y avait plus aucune retenus et tension dans le pétillement et le sourire en coin de Merlin étaient plus léger que tous ceux qu'il s'était permis de donner au cours de ce mois-ci en présence des autres à Camelot. Il avait l'esprit plus léger concernant son problème de loup, maintenant qu'il savait que son autre moitié animale n'était plus une menace pour sa famille.

Ni pour sa fille.

Ni pour son Roi.

Il allait pouvoir s'occuper du cas de Morgane et de Mordred complètement, maintenant qu'il n'aurait plus à craindre de son loup, même s'il allait devoir demeurer des plus prudent tout de même. Autant éviter le diable, surtout que, tant qu'il se trouvait toujours sous l'effet de la malédiction de Morgane dont il lui restait deux ans à vivre sous cette forme, avant la possible éternité de demeurer ainsi s'il ne venait pas à rompre le sort dans les délais. Et seul Arthur pouvait le libérer de cette malédiction, sachant qu'il devait renouer les liens avec lui et que cela n'allait sans doute pas se faire en quelques jours.

Ils allaient devoir rattraper cinq ans d'absence et de silence, avant de réellement pouvoir avancer de nouveau ensemble, mais pour l'instant, en ce moment précis, la seule chose au quelle pensa Merlin, s'était à l'instant présent. Et à la tête de nouveau sérieuse qu'était en train de lui faire Arthur.

_ Non, sérieusement Merlin, comment te sens-tu ? Lui redemanda une nouvelle fois Arthur avec sérieux.

_ Comme quelqu'un qui s'est reçus une lance en argent dans le dos, sans compter les entailles faites par l'épée de Morgane avant sa pluie de flèche. Sinon, tout baigne Arthur, excepter que je commence réellement à fatiguer et à m'épuiser à demeurer debout, alors si nous pouvions…

_ Merlin !

Le cri alarmer des chevaliers alors que Gaius et Arthur, qui se trouvaient être les plus proches de sa personne, l'avaient saisi par les bras, le retenant debout et l'aidant à le demeurer alors qu'il chancelait quelque peu sur place aux yeux de tous. Ou Gauvain s'empressa d'aller prendre une chaise avant que Perceval ne saisisse facilement Merlin avant que celui-ci n'ait pu dire quoi que ce soit, se retrouvant assis sur celle-ci. Leon lui confiant un verre d'eau alors qu'Elyan était en train de tendre des serviettes à Gaius qui se mettait à éponger son front, constatant sans peine que sa fourrure ne pouvait nullement masquer la fine sueur qui était en train de le saisir.

_ Par les Dieux Merlin, pourquoi ne nous as-tu pas dis d'ambler que tu n'allais pas bien ? Lui demanda Gaius fort énerver par l'attitude plus que suicidaire de son protégé. Nous allons te ramener à tes quartiers et…

_ Non Gaius. Je vous assure que mon état n'est rien du tout, mon corps a vu bien pire et je suis toujours sous les effets de la lune, ce qui en résulte principalement de ma fatigue et de se vertige vint à les rassurer une nouvelle fois Merlin doucement, tout en remerciant les chevaliers autour de lui qui l'avaient aidé à stopper son éventuelle crise. Mes blessures sont soignées et ma magie veille à leur guérison, alors…

_ On peur reporter le diner Papa, tu sais ? Nous aurons tout le temps maintenant de faire ample connaissance avec tes amis, n'est-ce pas ? Lui proposa doucement Arwen en venant à la rencontre de son Père, sachant pertinemment qu'il avait accepté ce repas avec le Roi, la Reine et les Chevaliers parce que sa fille avait tellement hâte de faire la connaissance des personnes que son Père admirait tant.

_ Non Arwen. Nous allons faire cela dans les règles ma chérie et il est à présent tant que tu fasses officiellement la connaissance de mes vieux camarades lui admit Merlin de ce qu'il pensait réellement de la situation. Que tu les rencontre dignement et non à cause d'une situation d'urgence comme il s'est passé hier, alors…

Remettant doucement une mèche de cheveu de sa fille derrière son oreille, en lui souriant tendrement et avec plein d'amour, Merlin vint doucement à tourner Arwen vers Arthur, Guenièvre et les chevaliers qui attendaient, tous patiemment, de faire la rencontre de la fillette courageuse qui n'avait nullement fuis devant Morgane la veille, lors dû face à face pendant la pleine lune.

_ Ma puce, je ne crois pas que tu as besoin de moi réellement pour savoir qui est qui, n'est-ce pas ? Lui demanda tendrement Merlin, les mains sur les épaules de sa fille, sachant pertinemment qu'elle serait reconnaitre, qui, était qui en face d'elle, à la surprise des autres qui observèrent la petite hocher de la tête à ces mots.

_ Je crois savoir Papa qui est qui ? Souria Arwen, son attention toutes river sur les quatre chevaliers qui la regardèrent, attendant de voir si elle serait donnée leur nom à chacun. Vous êtes Sire Léon, le Capitaine des chevaliers et le plus ancien du groupe.

_ Et le plus vieux ! S'amusa Gauvain aux paroles de la fillette à l'encontre de son camarade qui vint à le fusiller du regard, comme le reste de la fraternité qui allait lui ordonner de se taire quand la fille de Merlin l'identifia à son tour sans aucune peine.

_ Vous êtes Sire Gauvain, le plus blagueur et enfantin des chevaliers.

_ Pour être enfantin, c'est sûr qu'il l'est. Pire qu'un enfant en réalité rapporta Elyan sur les mauvaises habitudes de son frère d'arme.

_ Vous êtes Sire Elyan, le frère de Guenièvre et le plus doux de la bande vint à le définir Arwen en faisant sourire Elyan, autant que les autres, tout de même fort curieux de savoir comment elle parvenait à les reconnaitre les uns par rapport aux autres.

_ Elle est douée souria Perceval qui était toujours aussi gaga des enfants.

_ Et vous, vous êtes Sire Perceval, le plus fort et le protecteur des enfants.

_ Pourquoi c'est moi qui hérite des termes « blagueur et enfantin » alors que vous autres, non ? C'est du favoritisme ! S'écria Gauvain réellement mauvais joueur devant les caractères qu'avaient donnés la fille de Merlin pour les qualifier chacun.

_ Cesses dont d'être mauvais joueur Gauvain ? C'est tout de même la vérité qu'elle vient de rapporter, tu es le plus « blagueur et gamin » des chevaliers lui remarqua Léon à ce propos.

_ Ce n'est guère drôle Léon ?

_ Ce n'était pas des qualités péjoratives vous savez Sire Gauvain ? C'est dans le plus grand bien que mon Papa vous montrait à mes yeux.

_ Te montrait ? Questionna curieux Perceval autant que les autres d'ailleurs qui levaient un regard vers Merlin pour des explications.

_ Je lui montrais quelques souvenirs de moment passer avec vous par magie, pour lui montrer quels hommes de valeur se trouvaient à Camelot. Grâce à la magie, je souhaitais qu'elle vous connaisse même si je croyais qu'il y avait de forte chance pour qu'elle ne fasse réellement jamais votre connaissance.

_ Tu ne voulais pas nous la présenter Merlin ?

_ Jusqu'à preuve du contraire Arthur, je ne pouvais remettre les pieds à Camelot puisque vous nous aviez bannis moi et Sefa… Sans compter que vous saviez à présent pour ma magie, alors…

_ Je vous ai réhabiliter tous les deux, Merlin.

_ Alors, non je ne pouvais pas… Qu'est-ce que vous avez dit Arthur ?

_ Et en plus, tu veux me faire répéter Merlin ?

_ Arthur ?

_ Je sais Guenièvre. Je te disais donc que, toi et Sefa, vous ne serez plus considérerez comme des traitres et réhabiliter à revenir à Camelot avec Arwen, si vous le désirez et…

_ Vous ne vous attendez tout de même pas à ce qu'on redevienne tout de même vos serviteurs personnels tous les deux ?

_ Cela te dérangerait Merlin ?

_ Dois-je vous rappeler à son crétin royal que vous êtes Arthur que je suis à présent un magicien à part entière et que je ne…

_ La magie aussi sera réhabiliter à revenir à Camelot.

_ … Que je ne souhaite nullement continuer de me faire passer pour… Qu'avez-vous dit Arthur ?

_Que la magie pourra revenir à Camelot, Merlin. Mais seulement ceux qui souhaiteront la mettre au service du bien et toute accusation de magie maléfique sera juger avec impartialité avant une possible sentence ou sanction quel qu'elle soit.

_ Vous êtes sérieux Arthur ?

_ Et que tu seras mon conseiller personnel dans la magie aussi Merlin. Cela devrait un peu réfréner les désirs de vengeance de Morgane et de ces sbires pendant un petit moment… Ou en tout cas, je l'espère espéra Arthur sur cette question de savoir quelle sera le prochain coup de la sorcière à leurs attentions.

_ Vous… Qu'est-ce qui vous as fait changer d'avis sur la magie Arthur ? Durant ce mois-ci, je ne vous ais jamais réellement vus ou tenter de changer cela et…

_ C'est parce que cela ne cessait de tourner dans mon esprit durant tout ce mois-ci Merlin, que cela ne voulait pas dire que je n'y réfléchissais pas sérieusement et… Avoir eu ces discussions avec Ténébreux, Alator et les autres sor… Je veux dire magiciens de ton clan m'ont un peu fait ouvrir les yeux mais je dois admettre que c'est lorsque j'ai vu Arwen que j'avais décidé de prendre ma décision sur ce sujet rapporta doucement Arthur, tout en baissant le regard sur la fillette qui se trouvait toujours sagement devant son père.

_ Et quelles ont été ces pensées Arthur ?

_ Que je ne suis pas mon père, ni moins Dieu. Je n'ai pas le droit de vie et de mort sur des personnes qui sont venus au monde avec un talent en plus. Que je le désire ou non, la magie fera toujours partis de ce monde et je dois d'accepter cette vérité, comme celle que, comme une épée, la magie peut tuer aussi bien que défendre et protéger autrui. Que les magiciens de mon royaume sont aussi mes sujets que tous les autres et que je me dois de tous les protéger, pour leur permettre de vivre en paix et de donner un avenir meilleur à leurs enfants. Personne avec un cœur n'oserait mettre un enfant comme Arwen à mort parce qu'elle est venue au monde avec de la magie…

_ Cela n'a pas empêcher votre père de le faire ?

_ Sefa ?

_ Cela n'est pas un reproche Hunith que je faisais, seulement une constation. Cet homme avait tout de même un cœur pour aimer son fils et son peuple mais cela ne s'arrêtait seulement là. Quand il était question de magie, seul la vengeance et la mort étaient ces alliés rappela simplement Sefa sur la terreur au temps du règne d'Uther.

_ C'est parce qu'il ne voulait pas admettre que s'était de sa faute que son épouse était morte, maman. Il a laissé la rancœur l'aveugler et…

_ Arwen ?

_ De quoi parle-t'elle Merlin ? L'interrogea curieux Arthur aux paroles de la petite, lorsqu'il finit par comprendre ce qu'elle était en train de rapporter, tandis que Merlin avait poser doucement sa patte sur sa bouche pour l'empêcher de poursuivre. Ce que m'a rapporter Morgause sur ma Mère était vraie ? C'est grâce à la magie que j'ai été conçue ? Pourquoi… ?

_ Pourquoi vous ai-je empêcher de tuer Uther ce jour-là lorsque vous l'avez appris Arthur ? Termina Merlin la question qu'Arthur ne parvenait à finir. Parce que vous ne pouviez tuer votre père même s'il était réellement une personne horrible et insensible que j'ai haï de tout mon être à cet instant précis où il m'avait menacé de m'exécuter si je venais à rapporter à quiconque cette vérité et la véritable raison pour laquelle la Grande Purge a été lancer et pour quelle raison tant des miens ont été massacré par la suite. Uther était un homme orgueilleux qui à demander à la Sorcière Nimueh de lui permettre d'avoir un héritier grâce à la magie parce qu'il ne voulait nullement répudier votre mère et que sa lignée prospère. Sauf que lorsqu'une vie est demandée à la Magie, une autre doit être donner en retour pour que l'équilibre demeure, et votre père n'a pas tenus compte de cela alors qu'il le savait. Même s'il ignorait que la Magie réclamerait la vie de votre mère en retour, il a préféré rejeter la faute de sa souffrance sur des personnes qui n'étaient nullement pour rien dans son malheur au lieu d'accepter ces propres torts. Alors oui Arthur, même si j'étais plus qu'impatient de voir le règne d'Uther passer et le vôtre débuter, je ne vous aurais jamais laisser le tuer parce qu'aussi cruel a-t'il été, il demeurait votre père. Vous l'aimiez et il vous aimait plus que tout, et je refusais de devenir comme lui ou tous les autres magiciens qui ont sombrés dans l'obscurité à cause de ce sort. Je ne me laisserais jamais corrompre par les ténèbres Arthur, et c'était mon rôle de vous empêcher de faire les mêmes erreurs que lui, et cela l'est toujours d'ailleurs finit-il enfin par admettre de toute la souffrance et la rancœur qu'il avait conservé pour les choix et les décisions qu'avaient prise l'ancien Roi pour effacer sa propre culpabilité dans cette affaire.

A ces paroles sincères, Arthur ne sut nullement quoi répondre, se doutant pertinemment que, aux vus de toute cette vérité, il ne pouvait nullement accuser les autres magiciens ou plutôt les sorciers, comme Morgane, de se venger de toute la souffrance et a destruction que son père avait causé. Tout cela parce qu'il avait demandé à la magie de lui donner un fils et un fils qu'il avait eu d'ailleurs grâce à elle, prenant la vie de sa mère en retour.

Quand sa mère le lui avait dit cette vérité, grâce au sort de Morgause, lors de leur retour à Camelot alors que la colère et la souffrance étreignaient son âme, une pensée n'avait pu s'empêcher de filtrer dans son esprit à cette révélation. Et si la magie n'avait point demandé le sacrifice de sa mère mais de son père, si celle-ci avait choisis de prendre la vie d'Uther en échange, tout aurait pu alors être différent. Il aurait été élever dans la douceur et l'amour juste de sa mère, à veiller sur ces sujets et sur les magiciens de Camelot qui n'auraient jamais été massacrés et ces Oncles auraient tous veillés sur lui dès sa naissance au lieu de vouloir sa mort.

Tout aurait pu être différent et meilleur pour Camelot mais la magie avait choisi de prendre la vie d'Ygerne et tout n'avait été que dégringolade par la suite. Et la magie bannis de Camelot et son peuple traquer et massacrer. Combien d'hommes, de femmes et d'enfants avaient péris pour le prix de sa propre naissance ? Et combien de ces derniers, Arthur avait-il lui-même pris la vie ?

Toutes ces révélations le dégoutaient et lui donnaient envie de vomir. Non pas sur la magie mais sur sa propre famille, les Pendragon. Tous ces torts et cette souffrance avaient émergé de sa famille et il lui revenait donc à présent, de réparer tous ces torts et d'empêcher de nouvelle scène de massacre comme cela avait été le cas par le passé.

Si la magie était de nouveau acceptée dans le royaume pour protéger et veiller sur le peuple, alors peut-être que les moins rancunier parmi les troupes de Morgane viendraient à déserter ces rangs pour retrouver la paix qu'ils désiraient tous. Même si Arthur se doutait que beaucoup de ces acolytes préféraient le voir mort que de gouter à cette paix qu'il leur offrait.

_ Arthur ? Est-ce que… ?

_ Je vais bien Guenièvre, rassure-toi. Je ne suis seulement plus aussi étonné qu'autrefois de savoir que, tu préfèrerais me protéger et m'empêcher de sombrer dans la violence que de me permettre de ramener la magie à Camelot avec le sang de mon père sur mes mains ?

_ Vos sujets et les conseillers de votre père vous auraient considérés sous l'influence de la magie, et que Morgause vous aurait pousser à l'éliminer sans aucune preuve réelle de ce que vous avanciez Arthur. Alors la magie n'aurait jamais pu être réellement accepter et ce n'était pas de cette manière qu'elle devait revenir. Sans compter que vous n'étiez nullement prêt à monter sur le trône à cette époque donc…

_ Mais aujourd'hui, il est temps que la magie reprenne sa place à Camelot, Merlin. Que tu reprennes ta place à mes côtés pour montrer à tous que la magie est de nouveau autorisée entre ces murs et dans mon royaume lui annonça Arthur déterminer à ce que son idiot de camarade accepte le nouveau poste qu'il lui offrait.

_ En tant que Magicien de la cour ?

_ En tant que mon conseiller personnel de la magie Merlin. Alors qu'elle est ta réponse ?

_ Quand l'annonce sera-t'elle faite exactement ?

_ Demain matin rapporta Arthur à la question du loup-magicien. J'ai fait demander à ce que tout le peuple soit présent dans la cour pour ma déclaration. Même s'il y aura des superstitieux et autres grognements à cette annonce venant de la vieille garde de mon père, nous allons aller tout de même en douceur avec la magie pour éviter des éventuelles casses et…

_ Je ferais prévenir Alator et les autres du Sanctuaire de cette nouvelle, autant que de ne pas trop effrayer les gens autour d'eux s'ils venaient à Camelot avec la magie. Autant demeurer prudent, on ne sait jamais accepta Merlin des précautions qu'ils allaient devoir prendre pour éviter de nouvelle casse.

_ Donc, tu acceptes mon poste Merlin ?

_ Laissez-moi y réfléchir Arthur, d'accord ? Je vous donnerais ma réponse demain matin lui offrit Merlin pour avoir tout de même un temps de réflexion à la proposition du Roi de Camelot.

_ Dans ce cas, je te laisse la réflexion jusqu'à demain matin Merlin finit par accepter Arthur à ce propos, avant de river toute son attention vers la fille de Merlin, lui souriant de nouveau avec autant de douceur qu'il le pouvait. Dis-moi Arwen, veux-tu diner entre moi et Guenièvre ce soir ?

_ Je peux, c'est vrai ? Lui demanda la petite, tout en passant du Roi à la Reine, cherchant un possible refus entre l'un et l'autre.

_ Bien évidemment ma puce, si tes parents sont d'ailleurs d'accord pour cela ? Demanda Guenièvre en tournant son attention vers les deux concerner attendant de connaitre leurs avis sur la question.

Pour réponse, Sefa ne fit que tourner son attention sur Merlin, lui donnant ainsi le choix d'accepter ou non la proposition offerte par ces deux amis, alors que tous les regards s'étaient rivés sur ce dernier.

_ Je…

_ S'il-te-plait Papa, j'aimerai bien faire plus ample connaissance avec mon parrain et ma marraine, s'il-te-plait ?

_ Son parrain et sa marraine ? Questionna Guenièvre intriguer par les paroles de l'enfant, autant que tous les autres d'ailleurs.

_ C'est une vieille tradition des druides qui rapportait que si un enfant venait à détenir son prénom de deux prénoms qui détenaient un quelconque lien avec les parents alors ces derniers étaient reconnus, par la magie, à être le parrain et la marraine de l'enfant leur expliqua Sefa en rivant son attention sur son conjoint.

_ Ce n'était pas ne tradition que je connaissais de moi-même, c'est d'ailleurs l'un des professeurs druides d'Arwen qui le lui a fait remarquer durant l'un de ces cours et que j'ai questionner pour en connaitre d'avantage et…

_ Et… ? Lui questionna Arthur sentant parfaitement qu'il y avait quelque chose que Merlin, autant que Sefa leur cachait d'ailleurs.

_ Que s'il venait à nous arriver à tous les deux quelque chose, à moi ou à Merlin, Arwen ne pourrait qu'être en sécurité qu'auprès de vous deux, Votre Majesté. La Magie veillera à votre sécurité, autant que la sienne leur expliqua Sefa sur ce qui pouvait risquer d'arriver si par malheur quelque chose leur survenait à tous les deux.

_ Ce n'est pas quelque chose de dangereux ou de malsain, rassurez-vous tous les deux, seulement une sorte de sort protecteur qui s'enclenchera autour de notre fille et autour de vous si nous venions à disparaitre tous deux. Vous feriez office de tuteur légale alors…

_ Et tu voulais nous l'annoncer quand de ce petit cadeau Merlin ?

_ Cela n'était pas réellement dans mes priorités Arthur, puisque je n'ai nullement l'intention de me faire tuer et…

_ Il n'empêche qu'avec la sale habitude que tu as de te mettre devant le danger pour prendre les coups des autres à leur place…

_ Arthur ?

_ Je sais Guenièvre. Je me tais accepta volontiers Arthur avant de tourner de nouveau son regard sur la petite puce. Tu viens avec nous Arwen, nous allons manger avant que tout ne vienne à refroidir ?

Et observant son père qui hocha de la tête en réponse, Arwen accepta la main tendue que lui offrait Arthur, attrapant celle que Guenièvre lui tendait aussi et marchant entre le Roi et la Reine de Camelot, ces derniers vinrent à la conduire à table. Là ou des serviteurs s'étaient empresser de placer une place entre les sièges du Roi et de la Reine avant qu'ils ne viennent à le demander tous les deux. Pendant que Gauvain et Gaius vinrent à aider Merlin à se relever de sa place et de le conduire à sa propre place, à la gauche d'Arthur avec Gaius s'installant à ces côtés et que Sefa alla à la droite de Guenièvre avec Hunith.

Et après que tous furent enfin installer à leur place, le repas commença enfin et les discussions reprirent très vite.

.xXx.

_ Dis-moi Merlin, je suis curieux d'une chose ?

_ Et laquelle Gauvain ?

Le repas s'était passé sans encombre alors que Guenièvre discutait beaucoup avec Arwen et Sefa sur des discussions de « fille » sous le sourire attendri d'Hunith, pendant qu'Arthur les écoutait d'une oreille attentive, bien qu'il fût d'avantage concentrer sur les paroles qu'échangeaient le médecin de la cour avec le loup-magicien à sa droite.

Après que Merlin avait accepter de faire une petite démonstration de magie devant les yeux de tous pour les divertir à la demande d'Arthur, celui-ci avait finis par accepter, tout en demandant à sa fille d'observer, tout en lui promettant qu'il viendrait à lui apprendre par la suite.

L'instant d'après, le loup-magicien avait refermer ces pattes devant son museau et murmurant quelque chose alors que son regard bleu vira à l'or à l'utilisation de sa magie, tous les regards se firent curieux pendant qu'Arthur finit par comprendre ce qu'il était en train de faire lorsqu'il rouvrit ces pattes. Une bonne dizaine de petit moineau aux couleurs de l'arc-en-ciel se mirent à s'envoler des paumes de ses mains sous le regard surpris et étonner de tous d'une telle chose, alors qu'Arwen ne put s'empêcher de s'émerveiller en applaudissant les invocations de son père.

Mais son spectacle ne s'arrêta pas là, bien au contraire.

Les petits moineaux multicolores s'envolèrent devant, se mettant à s'éparpiller dans toute la salle, laissant tomber dans leur sillage une pluie fine de poussière brillante qui, au contact du marbre et des colonnes qui se mirent à pousser pendant que les colonnes laissèrent place à de robuste chêne qui se retrouvèrent sertis de guirlandes de fleur autour de leur tronc. Tandis que leurs branches et leurs feuillages, s'étendant à perte de vue au-dessus de leurs têtes furent recouvert de guirlandes et de lampion colorer qui leur donnait cette impression de se retrouver en pleine forêt sous les étoiles, alors que les oiseaux continuaient de voler autour d'eux.

Seulement, la magie de Merlin ne s'arrêta pas encore là, car les fleurs colorer formant le sol sous leurs pieds en un tapis d'arc-en-ciel, se mirent à s'envoler, les pétales se mettant à danser dans le vent magique qui souffla avant que ces dernières ne viennent à se rassembler, formant une multitude de silhouette sous les yeux stupéfait du Roi et de la Reine, autant que de leurs chevaliers présents et des serviteurs les servant à table.

Car les silhouettes former par les pétales colorer leur firent apparaitre des femmes, des danseuses qui se mouvèrent avec grâce et élégance sous l'air entrainante qui se mit à s'élever autour d'eux. Le tout auréoler de petit feu d'artifice que les moineaux laissaient « exploser » dans leur sillage en tournoyant au-dessus des têtes des convives et des danseuses de pétales de fleur.

La magie employer par Merlin laissa sans voix tous ceux qui en furent témoins, tout en ne pouvant s'empêcher de jeter un coup d'œil vers le magicien pour voir que celui-ci n'avait pour yeux que sa fille. Pour noter autant sa réaction qu'autant que son émerveillement, ce qui était la même chose pour Arthur et Guenièvre autour d'elle.

Ces derniers ne s'attendant nullement à ce que Merlin fasse quelque chose dans ce style pour les divertir mais cela était fort réussis. Comme si les « danseuses » dansant devant eux, n'étaient nulle autre qu'une troupe de passage, faisant montrer leur charme devant les chevaliers, qui firent quelque peu rire Arthur et Guenièvre lorsque certains d'entre eux, eurent la bouche grande ouverte au moment où les « filles » venaient en séduire quelques-uns. Dont Perceval et Léon, faisant rire Elyan à la tête saugrenue qu'ils tiraient tous les deux alors que Gauvain râlait pour la forme qu'il voulait lui aussi de l'intention de ces « filles » lorsque l'une d'entre elles vint derrière lui, l'obligeant à se lever avant de le faire danser sous les rires amuser de tous de la scène.

Le repas s'étant poursuivi de la même manière, chacun discutant de tout et de rien, pendant que la magie de Merlin continuait de tournoyer autour d'eux. La question de Gauvain s'était adressé au magicien qui discutait des dernières années avec Gaius, sous l'écoute d'Arthur qui riva son attention sur le chevalier, comme tous les autres d'ailleurs dans la salle.

_ Toi et Sefa, vous êtes mariées n'est-ce pas ?

_ Oui, nous le sommes Gauvain. Même si nous n'avons jamais eu de cérémonie à proprement parler, nous nous considérons comme marier. Pourquoi cette question ?

_ Tu n'as jamais fait ta demande à Sefa depuis toutes ces années ? Lui demanda Léon fort curieux.

_ Eh bien, nous…

_ Merlin ? Tu aimes Sefa ?

_ Qu'est-ce que c'est que ces questions Arthur ? Bien évidemment que je l'aime ! Et vous, vous aimez Gwen, n'est-ce pas ?

_ Bien sûr que j'aime Guenièvre, Merlin ! Mais là n'est pas la question…

_ Ah, non ! Parce que j'aurais cru que…

_ Les garçons ? Les rappela sévèrement à l'ordre Guenièvre, tout en les fusillant du regard pour qu'ils stoppent leur cirque de se disputer comme des enfants devant tous.

Bien que s'était une vieille habitude que la Reine appréciait toujours de regarder.

_ Quelle était réellement votre question Sire Gauvain ? Lui demanda Sefa, en rivant son attention sur ce dernier d'ailleurs qui détourna le regard du Roi et du loup-magicien.

_ Eh bien, je me demandais comment vous faisiez pour…

_ Pour ? Lui demanda Sefa, ne voyant nullement ce dont le Chevalier était en train de sous-entendre, mais que d'autres vinrent très vite à saisir rapidement.

_ Gauvain ! Crièrent ces camarades chevaliers autour de lui, choquer qu'ils osent même leur demander alors que Guenièvre et Arthur étaient en train de le fusiller du regard pour son manque de tact.

Alors que Gaius levait les yeux au ciel et que Merlin se cachait le visage de ces mains, pour masquer la honte qu'était en train de lui donner son camarade chevalier. Pendant que Sefa, quelque peu larguer par la situation, n'avait pas encore réussi à saisir le sous-entendu.

_ Je ne comprends pas ?

Pour toute réponse, Hunith à ces côtés lui souffla la réponse à l'oreille et Sefa devint très vite rouge de gêne, jetant un petit coup d'œil vers Merlin qui le lui rendit, tout en lui offrant un sourire quelque peu désolé.

_ De quoi est-ce qu'il parle Papa ?

_ De rien du tout ma puce, d'une histoire de grand essaya de détourner Merlin faisant quelque peu rire Gauvain aux vus de sa tête qui se reçut très vite des coups de la part de ces autres camarades chevaliers autour de lui pour faire taire.

_ Et vous Sire Gauvain, vous avez aussi des « histoires de grand » ? Lui demanda avec innocence Arwen, voulant bien savoir ce que cette « histoire de grand » voulait dire.

Mais aux vus du rougissement du chevalier gêner et de la crise de fou rire des autres autour d'elle, aucun d'eux ne viendraient à lui répondre sur ce sujet pour l'instant.

.xXx.

Plus tard dans la soirée, Arwen était tombée de sommeil sur son siège, faisant sourire les camarades de Merlin devant l'innocence de la fillette avant que le loup-magicien ne se décide de se lever pour ramener sa fille dans leur quartier pour aller prendre du repos. Donnant ainsi le signal aux autres de la fin de la petite réunion et que tous ne commencent à regagner leurs quartiers, pendant que la magie de Merlin s'éteignant tout autour de la salle, lui redonnant de nouveau l'apparence que tous connaissaient depuis de nombreuses années.

Alors qu'Arthur, Guenièvre et ces chevaliers vinrent à raccompagner Gaius, Merlin et sa famille dans les quartiers du médecin pour la nuit, le loup-magicien somnolant presque durant tout le retour, avant de s'écrouler et de s'endormir à l'instant même où il toucha l'oreiller de son ancien lit. Sa fille lover toujours dans ces bras avant d'être recouvert par Hunith pendant que Sefa était demeurer dehors avec Arthur et les autres qui aimeraient avoir quelques petites explications sur certaines choses que Merlin avait laissé filtrer durant le repas.

_ Pourriez-vous nous expliquez Sefa ? Lui demanda Arthur. Pourquoi vous n'êtes pas mariée tous les deux ?

_ Avoir un enfant pour notre peuple, nous représente comme un mari et sa femme pour notre peuple leur fit remarquer Sefa sur la question.

_ Ce que veut dire Arthur, Sefa, c'est que Merlin vous a-t'il demander votre main ? Lui expliqua Guenièvre à la question que sous-entendait son époux.

_ Merlin préfère me le demander lorsque…

_ Lorsque ?

_ Lorsqu'il ne sera plus sous l'emprise de la malédiction de Morgane leur rapporta doucement Sefa à la question du Roi. Merlin souhaite être de nouveau un homme pour m'épouser que d'être sous sa forme de loup…

_ Pourquoi cela ? Vous vous aimez tous les deux, n'est-ce pas ? Alors pourquoi pas ? Et pourquoi ne vous être pas marier après avoir fui Camelot ?

_ Parce que nous avons passé les mois qui ont suivis à chercher un refuge Sire lui rappela Sefa sur les mois qu'ils avaient vécus après leur fuite de Camelot. Il nous a fallu du temps pour trouver un endroit sécuritaire pour nous, sans compter que nous avions dus récupérer Hunith à Ealdor et que j'étais enceinte. Dès que Merlin à trouver un endroit sûr pour nous et qui deviendrait notre Sanctuaire, il s'est mis à la tâche de retrouver tous les magiciens de Camelot pour les mettre à l'abri de vos soldats. C'est en sauvant d'ailleurs l'un d'entre eux que Morgane l'a piégé et qu'elle l'a maudite leur confia-t'elle tout en se remémorant sans peine ce jour ou tout avait une nouvelle fois basculer dans leur vie.

Alors qu'ils avaient tous les deux crus être enfin en sécurité. Protéger au Sanctuaire avec l'appui de Kilgarrah et de la jeune Aithusa, avec Alator et les autres magiciens qui les avaient rejoints pour construire un nouveau foyer, que les deux dragons s'étaient mis à crier que quelque chose de terrible était en train d'arriver à Merlin. S'étant immédiatement envoler pour porter secours à Emrys, cette inquiétude pour son conjoint avait finis par mettre Sefa au travail, puisque sa grossesse se trouvait à arriver bientôt à son terme et avait mise au monde sa fille aider d'Hunith et d'Alator. Et quelques heures plus tard, les deux dragons étaient revenus au Sanctuaire, avec un Merlin transformer en loup.

Le choc avait été grand chez les magiciens sous la protection d'Emrys avant que tous ne viennent à s'inquiéter lorsqu'ils apprirent que, même Kilgarrah et Aithusa ne pouvaient rompre la malédiction que la Sorcière lui avait lancée. Et tandis qu'Alator l'auscultait que Merlin avait appris que son enfant était née. Sa fille qu'il se refusa d'approcher ne souhaitant nullement lui faire du mal alors que Sefa lui laissa l'honneur de lui donner son prénom.

Il lui donna le prénom d'Arwen. Association des prénoms des deux personnes les plus chers à son cœur. Arthur et Guenièvre.

_ Après cela, Merlin a quitté le Sanctuaire pendant plusieurs semaines avec Kilgarrah pour tenter de contrôler son nouvel état, pendant qu'Aithusa veillait sur le Sanctuaire alors que Morgane et ces sbires ne cessaient de nous narguer poursuivit à leur rapporter Sefa sur ce qui s'était produit dans les premiers temps.

_ Elle pouvait vous attaquez ?

_ Nullement sire. Morgane et ces acolytes n'ont jamais pu mettre un pied dans le Sanctuaire. La magie de Merlin les en empêchait de nous atteindre…

_ Excepter ce qui sait produit hier lors de la pleine lune lui fit remarquer Leon sur la traitrise de l'un des occupants du Sanctuaire.

_ La Magie de Merlin empêche à nos résidents de trahir la position du Sanctuaire ou même d'y emmener des étrangers, seul Merlin, les dragons et Ténébreux peuvent le faire. Alors croyez-moi, Alator et les autres doivent être en ce moment même en train de sonder l'esprit de tous pour voir si ce traitre avait, oui ou non des complices. Et s'il y en a, je n'aimerais pas être à leur place.

_ Donc, le Sanctuaire est toujours un lieu sécuriser ?

_ Tant que nous ne faisons plus entrer le loup dans la bergerie, oui Sire Elyan, le Sanctuaire demeurera l'endroit le plus sûr au monde. A l'exception de Camelot admit Sefa, tout en désignant le château autour d'elle.

_ Grâce à la magie rajouta Arthur, sachant pertinemment que c'était grâce à elle que son château n'avait pas sombrer lors des attaques mener par Morgane et ces sbires.

_ Grâce à la magie approuva doucement Sefa.

_ Et Ténébreux ? Comment est-il arrivé ? Comment Merlin l'a-t'il rencontré ? Lui demanda Arthur curieux de savoir comment la licorne noire avait finis par les rejoindre ?

_ C'est en revenant justement de ces semaines de contrôle que Merlin et Kilgarrah sont rentrés avec Ténébreux vint à rapporter Sefa sur l'origine de la licorne noire. Ils ne nous ont jamais réellement raconter comment ils l'ont rencontré ? Aujourd'hui encore, cette licorne est un mystère pour nous tous, autant qu'une bénédiction. Depuis qu'il nous a rejoint, il y a presque cinq ans maintenant qu'il ne nous a plus jamais quitté. Il fait à présent partis de notre famille et il veille sur nous tous leur raconta-t'elle sur l'histoire de Ténébreux.

_ Donc, Merlin ne vous a plus jamais…

_ Touchez ? Il peut me prendre dans ces bras comme le reste mais il se refuse d'aller plus loin, cela doit répondre à votre question Sire Gauvain rapporta la jeune druide en se détournant de la Reine qui avait saisis ce que les autres n'avaient pas encore compris. Merlin a bien trop peur de laisser l'animal en lui prendre le dessus dans nos instants intimes et de me blesser, alors je vous saurais gré de ne point aborder de nouveau ce sujet en notre présence. Nous nous aimons tous les deux d'un amour pur et fort, et nous sommes prêt à attendre jusqu'au jour ou Merlin sera de nouveau libérer de ces entraves pour nous retrouver comme autrefois. Mais jusqu'à ce jour, nous continuerons de prendre soin l'un de l'autre, quoi qu'il advienne leur expliqua-t'elle sur d'elle et déterminer dans ces propos pour veiller sur sa famille et prendre soin d'elle jusqu'au bout.

_ Sauf que je suis celui qui peut le libérer de sa malédiction. Il aurait pu revenir plus tôt et…

_ Seulement Sire, nous nous sommes mis tous les deux d'accord sur une chose. Celle de toujours mettre la vie et la protection de notre fille avant la nôtre ou même de notre bien-être. Elle est tout ce qui nous importe réellement, alors nous passerons toujours le bonheur de notre fille avant la nôtre. C'est pour cela aussi que Merlin n'est pas revenus plus tôt, pour veiller sur notre fille et les nôtres lui admit Sefa sur les choix et les sacrifices qu'ils avaient tous les deux accepter de faire pour leur enfant.

_ Cette petite a de la chance d'avoir des parents telles que vous.

_ Notre bon vieux Perceval est tombé sous le charme de la petite !

_ Je te signale que toi aussi Gauvain. J'ai adoré comment elle t'a remis à ta place avec toute l'innocence d'une petite de son âge.

_ Très drôle Léon ! Cette gamine est exactement comme son père. Personne ne peut lui résister.

.xXx.

_ Peuple de Camelot, vous êtes tous réunis aujourd'hui pour connaitre la nouvelle loi qui prendra effet immédiat à partir de ce jour dans notre Royaume salua la voix haute et claire d'Arthur, le lendemain matin du diner avec la famille de Merlin et ces chevaliers pour annoncer le retour de la magie.

S'était à présent au peuple de le savoir en cette matinée ou tous, du simple serviteur et paysan au plus haut gradé et Seigneur étaient tous rassemblée dans la cour intérieure du château. Juste sous le balcon ou Arthur se tenait avec Guenièvre à ces côtés et Merlin de l'autre, et ces camarades chevaliers dans leurs dos.

Gaius se tenait au premier rang avec Hunith, Sefa et Arwen, encadrer par Alator et les magiciens qui avaient combattus au côté des chevaliers durant l'attaque de Morgane, lors de la pleine lune. Les yeux de tous river sur le couple royal et le loup-magicien à leur côté au discours du Roi.

Ayant abandonné son long manteau à capuchon depuis que tous savaient à quoi il ressemblait, Merlin avait revêtus sa chemise blanche et son pantacourt sous sa tunique bleue à manche courte et lui allant jusqu'aux genoux. Alors qu'il réabordait ces habituels foulards qu'il avait l'habitude de porter durant ces années de service auprès d'Arthur, s'accordant avec sa tunique et faisant ressortir ces yeux bleus autant que son pelage noir, qui fixaient un point droit devant lui, se concentrant uniquement sur les paroles du Roi.

Tandis que celui-ci portait son habituel cotte de maille et sa cape rouge aux couleurs de sa famille, son épée attacher à sa taille et sa tête haute et altier, ne pouvant s'empêcher de poindre un léger sourire au coin des lèvres. Alors que Guenièvre avait opté pour l'une de ces plus belles robes bleu royale pour ainsi s'accorder avec la tenue de son meilleur ami, tous les deux encadrant Arthur lors de son discours.

_ Comme vous le savez tous à présent, mon précédent serviteur Merlin est un sorcier. Un homme venu au monde avec un talent que les lois de Camelot condamnait à mort parce qu'il était né avec la magie en lui. Une magie contre laquelle mon père, le Roi Uther y a déclarer la guerre, il y a plus d'une vingtaine d'années. Beaucoup diront encore que cela était une sage décision mais aujourd'hui à mes yeux, cela ne l'est pas. Combien d'hommes, de femmes, d'enfants et de bébés ont été tués parce que, tout comme Merlin, étaient venus au monde avec ces capacités hors du commun ? Combien de famille, d'alliance avons-nous briser par nos lois ? Je ne réfute nullement que parmis eux, quelques-uns étaient malveillant et nous voulaient du tort mais beaucoup d'entre eux n'étaient rien d'autres que des innocents qui ont sombrés à cause de nous dans l'obscurité et l'errance la plus totale, donnant ainsi à nos véritables ennemis plus d'alliés pour nous détruire. Par notre aveuglement, nous avons causé tous ces torts et aujourd'hui encore, beaucoup de ces cœurs déchirer nous attaquent et nous méprisent au désir de vouloir notre perte. Nous récoltons aujourd'hui, les graines de la discorde qu'ont semer autrefois l'ancienne génération, ma génération et les suivantes qui devront réparer ces erreurs pour donner à nos enfants et à toutes les prochaines générations, un monde de paix et de sérénité.

Reprenant sa respiration à la déclaration qu'il venait de faire à son peuple qui avait tous le regard river sur lui, Arthur tourna son attention sur sa gauche, là où se tenait Merlin. Celui-ci à qui n'avait pas bougé d'un pouce, ni même sourciller à ces paroles mais son regard brillant prouvait qu'il était à l'écoute et attendait patiemment que le Roi vienne à lâcher le but de toutes ces paroles à l'encontre de tout Camelot. Et déposant une main confiante et rassurer sur l'épaule du loup-magicien, ce dernier tourna son attention vers son camarade lui rendant le sourire qu'Arthur lui donna avant de poursuivre son discours qu'il n'avait nullement l'intention d'arrêter.

Et d'admettre tout ce que cette situation et tout ce qui s'était dérouler dans sa vie grâce à la magie de Merlin.

_ Malgré ces talents, Merlin est venus à Camelot pour se mettre sous la tutelle de Gaius le médecin de la cour, avant de me sauver la vie de la vengeance d'une mère qui avait sombré de la perte de son fils que mon père avait mis à mort parce qu'il était un sorcier se rappela sans peine Arthur de la première tentative d'assassinat à son encontre et que son camarade et futur serviteur avait pu lui éviter. Et pour le remercier de m'avoir sauvé, mon père me l'a fourré comme serviteur à titrer et croyez-moi, au début je ne voulais nullement avoir cet idiot dans mes pattes s'amusa-t'il à admettre alors que ceux qui s'en rappelait facilement puisqu'ils avaient été présent des débuts problématiques et rocambolesque entre le Prince et son nouveau serviteur. J'admets que les premiers jours, j'avais tous mis en œuvre pour me débarrasser de lui. Parce qu'en plus d'être une véritable pipelette, incapable de se taire et disant tout ce qu'il pensait à voix haute me donnant son opinion et ne cessant de m'appeler « crétin », Merlin ne s'était jamais dégonflé devant les menaces qui venaient à moi et me défendant en usant même de sa magie dans l'ombre pour me protéger moi et mes camarades. Se mettant lui-même en péril pour veiller sur moi toutes les fois qu'il le pouvait et même j'ignore encore toutes les fois où il l'a fait, Merlin est demeurer dans l'ombre en usant de sa magie pour protéger Camelot de nos ennemis. Si nous sommes encore tous vivant, vous et moi, c'est parce que Merlin nous protégeait et pour cela, il s'est fait de nombreux ennemis dont Morgane ma demi-sœur qui l'a maudite pour nous avoir protéger d'elle toutes ces années. Et je refuse, je refuse catégoriquement que mon plus grand protecteur et ces alliés demeurent toujours dans l'ombre pour nous protéger leur confia Arthur déterminer avant de lâcher Merlin du regard, sans pour autant retirer sa main de son épaule et riva toute son attention sur ces sujets. C'est pour cette raison qu'en ce jour-ci, je grâce l'honneur de Merlin et son épouse Sefa de toutes actes de traitrise, et je réhabilite la Magie dans mon Royaume. Que tous les magiciens qui souhaitent défendre et protéger Camelot seront les bienvenus mais que tous ceux qui commettront des actes malveillants seront mener devant la justice pour recevoir un jugement de leurs propres paires qui leur donneront la sanction adéquate à leurs crimes. Et je nomme Merlin mon conseiller personne de la Magie. Que mes paroles soient porter à tout notre Royaume et nous célébrons tous ensemble le retour de la magie à Camelot ce soir, et tout le peuple, simple homme et magicien y seront conviés. Bonne journée à tous finit par leur déclarer solennellement le Roi alors que les magiciens présents ne purent s'empêcher de s'exclamer de joie à cette grande nouvelle, se mettant très vite à lancer à voix haute « Longue Vie au Roi Arthur » et des « Longue vie à Merlin le magicien » qui fut très vite repris par le peuple.

Tandis que, comme l'avait prévenu Arthur, la vieille génération de son père était sceptique à cette nouvelle loi qui savait pertinemment que ces derniers l'attendraient au tournant si jamais quelque chose de terrible venait à arriver.

_ Un autre banquet ? Vous êtes sérieux Arthur ?

_ Bien évidemment Merlin. Nous allons fêter cela tous ensemble et je sais que tu pourras amuser les foules de ta magie comme tu l'as fait à notre diner d'hier soir rapporta Arthur à ce propos, tout en lui ayant rattraper les épaules et en le rapatriant à l'intérieur. Nous avons ensuite beaucoup de chose à accomplir après cette célébration, il va falloir renforcer d'avantage nos alliances avec nos alliés, comme de les prévenir du retour de la magie à Camelot d'ailleurs, même si quelque chose me dit que ces derniers s'en seront fortement douter et…

_ Arthur, cela est bien trop rapide comme changement. Votre peuple risque de…

_ Cela fait plus d'un mois que les habitants de Camelot se sont habituer à toi, à Alator et à tous les autres durant vos heures de travail à la forge, Merlin lui rappela Arthur sur la question avant de lui répliquer. Cesse donc d'être aussi terre à terre et profites de l'instant présent Merlin parce que dans les prochains jours nous allons être fortement occuper donc…

_ Et moi qui avait espéré d'un peu plus de calme après la tempête souffla de lassitude Merlin de se remettre aussi rapidement au travail alors qu'il aurait souhaité réellement prendre quelques jours avec ces proches avant de devoir se reconcentrer de nouveau sur les problèmes.

_ Nous en aurons Merlin lorsque nous aurons terminé cette histoire avec Morgane. Allons rejoindre les tiens, j'ai hâte de connaitre l'avis de ta fille sur mon petit discours ? J'espère que cela lui aura plus ?

_ Je n'en doute pas une seule seconde Arthur. Arwen vous adore.

_ Tu en es sur Merlin ? Parce qu'hier soir, j'ai plus l'impression que…

_ Arthur !

Se retournant à la petite voix en train de l'appeler, le Roi de Camelot eut tout juste le temps de voir une petite frimousse recouverte d'une longue chevelure de jais qu'il se reçut un poids sur l'estomac, le faisant ouvrir les yeux en grand lorsqu'il baissa son attention sur l'enfant qui venait de lui rentrer dedans en entourant son torse de ces petits bras.

_ Arwen ? Doucement ma chérie, tu as bien failli…

_ Merci ! Merci ! Merci pour tout Arthur ! Lui remercia chaleureusement Arwen, toujours accrocher au Roi sous le regard stupéfait et attendris de tous les témoins de la scène. Papa a eu raison de croire en vous jusqu'au bout. Moi aussi je deviendrais une grande magicienne et je protégerais Camelot avec vous et Papa vint à promettre la petite fille qui ressemblait beaucoup à un serment faisant sourire Merlin, autant qu'Arthur d'ailleurs.

Pour toute réponse, Arthur posa ces mains sur les épaules de la fillette la faisant reculer quelque peu de lui et le relâchant, avant que le Roi ne s'agenouille devant elle conservant toujours ces mains sur ces épaules.

_ Merci pour ta confiance Arwen mais tu peux promettre quelque chose en retour,

_ Bien sûr. Quoi donc ?

_ Si toi et d'autres enfants de la magie souhaiter défendre Camelot, je ne serais contre mais vous devrez étudier et contrôler vos pouvoirs et, c'est seulement quand vous aurez atteints votre majorité que vous pourrez rejoindre les rangs, d'accord ? Lui demanda Arthur sachant pertinemment que Merlin et les autres ne mettraient leurs enfants sur les conflits tant que ces derniers n'étaient pas pleinement adultes.

_ C'est une demande raisonnable. Et moi je peux demander quelque chose aussi ?

_ Bien sûr Arwen que veux-tu ?

_ Que vous brisiez le sort de mon papa. J'aime le loup beaucoup mais je voudrais mon papa.

_ Je te promets que je ferais de mon possible pour délivrer Merlin de sa malédiction. Tu retrouveras ton papa lui jura Arthur plus que déterminer de rompre le sort de sa demi-sœur sur le magicien.

Et lui offrant son plus beau sourire, Arwen se rapprocha d'Arthur et lui déposa un bisou sur la joue sous l'attention de tous alors que le Roi fut fort surpris de sa manœuvre, nullement gêner de faire cela devant tous.

_ Merci.


La magie est de nouveau autoriser mais il y a pas mal de boulot à faire encore pour que toutes ces années de conflit soient réellement de l'histoire ancienne ;)

V'là pour ce chapitre en tout cas =D qu'en avez vous pensez ?

en tout cas le chapitre suivant est toujours en cours d'écris donc je ne sais pas encore quand je pourrais le poster :)

v'là pour aujourd'hui

bon dimanche à tous et bonne vacance à tous =D

big bis

Sabrinabella