J'ai décidé de transformer ce qui n'était qu'un petit OS écrit à l'arrache et (très) brouillon en un recueil de différents lemons qui me passent par la tête. Ces lemons n'auront absolument rien à voir les uns avec les autres: les contextes seront différents, sans aucune continuité. En gros, juste un endroit où déposer mes fantasmes :p
Cette fois-ci, c'est encore du Kili/Fili, mais qui sait, un roi elfique pourrait bien pointer le bout de ses oreilles pointues, infligeant mille sévices à un pauvre Thorin torse-nu enchaîné dans un cachot sombre...Je suis démoniaque.
oOo
Quelque part dans dans les jardins de Fondcombe, par une nuit lumineuse:
« Fichue verdure. »
Kili jeta un coup d'œil contrarié aux arbres autour de lui. Le jeune nain s'était éloigné du reste du groupe, s'étant bêtement imaginé qu'il arriverait mieux à dormir au calme - idée qu'il commençait à trouver passablement stupide. Après avoir longuement déambulé dans les jardins d' Imladris, il avait fini par dénicher un petit coin isolé recouvert d'herbe grasse, assez proche néanmoins du reste de la Compagnie pour pouvoir réagir s'il y avait du grabuge. Il laissa tomber négligemment ses affaires de voyage à ses pieds, déroula sa vieille couverture de sol et fronça le nez. La forte odeur de poney, mêlée à celle de sa propre transpiration, avait de quoi faire pleurer un troll. Enfin, presque. Un troll sensible, du moins. Il faudrait un jour qu'il pense à la changer. Bah, mieux vaut ça que de dormir sur du foutu gazon froid et humide. Il la secoua vigoureusement, envoyant voler un nuage de poils et de poussières, qui se découpa en rayons lumineux sous le clair de lune. Il finit par l'étaler, posant de petites pierres sur les coins racornis qui avaient trop tendance à s'enrouler sur eux-mêmes.
Le brun regarda à nouveau autour de lui. Il n'était certes pas loin des autres, mais les arbres qui l'encerclaient avec quelque chose d'angoissant. Il est un nain, bon sang. Les arbres, ça ne fait pas partie de son monde. Les arbres, il les coupe pour le feu, il les débite pour les charpentes. Il n'en fait pas un abri naturel pour dormir. Qu'importe. Il n'a pas le choix, de toute façon. Il finit par s'étendre sur la couverture, et ferma les yeux. Il resta un instant immobile, puis changea de position. De toute évidence, il aurait beau se tourner et se retourner, il n'était pas prêt de trouver le sommeil. Il finit par s'allonger sur le dos, les mains croisées derrière la nuque. Il observa d'un œil distrait le ciel nocturne qui filtrait au travers des branchages, éclaboussant son corps de tâches blanchâtres lumineuses.
Kili soupira. Il se sentait si loin de chez lui. Ses montagnes lui manquaient. Ses cavernes scintillantes, ses longues galeries creusées à la force du poignet, ses hautes salles embrumées du parfum de la forge d'où résonnait sans interruption les grésillements de l'acier qu'on affutait…Un sentiment de vide s'empara de lui. Certes, s'il était jeune et pouvait tout à fait se montrer capable de s'adapter aux changements, il restait toutefois un nain. L'un des enfants d' Aulë le Façonneur, crée dans l'unique but de fondre le métal, creuser sans relâche au plus profond de la terre pour y extirper ses plus grandes richesses. Kili n'avait cependant pas été élevé par Thorin dans cette optique; mais malgré tout l'enseignement guerrier qu'il avait reçu, quelque chose au fond de lui criait qu'il allait à la rencontre du désastre, qu'il aurait mieux fait de rester auprès des siens aux Montagnes Bleues, à apprendre la sidérurgie plutôt que le tir à l'arc.
Le jeune nain se surprit lui-même à avoir ce genre de pensées. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, jamais il ne s'était posé de questions sur l'avenir – il n'allait jamais mourir, il vivrait éternellement les plus folles aventures, partirait avec son oncle et Fili part devant les plus grandes batailles de leur époque, serait acclamé en héros parmi son peuple et les Grandes-Gens.
Mais plus que jamais, ce soir, il se sentait angoissé comme un tout jeune enfant. Peut-être était-ce à cause de son isolement temporaire. Un léger sourire étira ses lèvres. Voilà pourquoi les elfes sont d'éternels émotifs : ils ne font rien d'autre que de regarder les étoiles et penser. On n'a pas le temps de réfléchir quand on travaille dur. La philosophie, c'est pour les oisifs.
A Elbereth Gilthoniel
I chîn a thûl lin míriel
Fanuilos le linnathon
Ne ndor haer thar i aearon
Foutus elfes. Foutus chants larmoyants. Voilà maintenant qu'il se mettait à fredonner une chanson idiote qu'il avait entendu lors du repas.
La rumeur lointaine du rire tonitruant de Bifur parvint à ses oreilles. Au moins, il y a qui s'amusent. Il ferait mieux de faire de même. Il se redressa sur les paumes de ses mains, quand une voix familière l'interrompit brusquement :
- Alors, toi aussi tu n'arrives pas à dormir ?
Kili tourna la tête, et croisa le regard frimeur de son grand-frère. Il se laissa à nouveau retomber sur l'étoffe rapiécée, laissant un peu de place à Fili pour s'y installer à ses côtés. Le nain aux longues tresses blondes s'y affala lourdement, dans un étrange bruit liquide. Il coula vers Kili des yeux légèrement embrumés par l'alcool, avant de porter à ses lèvres le goulot d'une bouteille de vin rouge pleine. Vu son haleine avinée, il venait sans doute de s'en vider une, qu'il avait déniché dieu sait où. Kili fronça les sourcils.
- Depuis quand tu aimes le vin, toi ? demanda-t-il.
- Pas de bière chez les Oreilles-Pointues. On prend ce qu'on trouve.
Fili leva à nouveau le coude, avala une lampée qui s'écoula en partie à ses commissures, teintant de carmin les deux petites tresses de sa longue moustache. Fili observa un instant ses lèvres rehaussées de rouge, avant de secouer la tête pour recouvrer ses esprits.
- Parfum capiteux et caractère ample en bouche. Sans aucun doute un grand cru du Dorwinion.
- Ne fais pas semblant de t'y connaitre, rétorqua Kili en lui prenant la bouteille des mains. Et d'ailleurs, le Dorwinion est la seule région viticole dont tu ais entendu parler.
Le brun avala une longue gorgée, avant de se ressuyer la bouche d'un revers de manche. Le liquide qui descendit dans ses tripes, tel un élixir, lui fit instantanément du bien. Les nains ont une résistance à l'alcool impressionnante, et celui-ci avait même la surprenante faculté de leur remettre les idées en place. A dose raisonnable, bien-sûr.
Kili se tourna pour lui rendre la bouteille, mais Fili refusa d'un geste de la main. Le jeune nain blond sortit d'un des replis de son vêtement une autre fiole, dont il dévissa le bouchon.
« J'ai fait des réserves, qui sait. Cela déridera peut-être Thorin. »
Kili laissa échapper un sourire. L'image d'un Thorin éméché, chantant une chanson paillarde debout sur une table et arrachant sa chemise, lui traversa l'esprit. Apparemment, la même pensée parcourut Fili, et ils se regardèrent, les yeux pétillants. N'y tenant plus, ils basculèrent la tête en arrière et éclatèrent de rire, brisant la sérénité presque déprimante des lieux. Fili devint soudain sérieux, bondit sur ses pieds, sa bouteille fermement serrée dans son poing. Il fit quelques pas trop titubants pour être crédibles, et se lança dans une imitation de leur oncle plutôt savoureuse :
- Salut – hips-, c'est MEUWA Thorin Oakenshiel. Allez les cop-hips- ains, on retourne à Ere…Ere…là-bas ! Non c'est MA bouteille, tu –hips- TOUCHES PAS, ajouta-t-il à un voleur imaginaire.
Kili n'y tint plus. Il se laissa retomber sur la couverture, le corps secoué de convulsions et se tenant les côtes.
- A…arrête, hoqueta-t-il. J'en ai mal au ventre.
Fili, toujours titubant, se dirigea vers un arbre avant de prendre une attitude faussement timide :
- Salut Bifur –hips-, tes tresses sont très en beauté ce soir…
Cette fois-ci, s'en était trop. Fili ne parvint pas à garder son sérieux, et rejoignit son jeune frère dans son état presque transcendantal. Ils se roulèrent de rire un moment, avant de se calmer lentement. Les deux frères se regardèrent, le visage ruisselant de larmes. Ils restèrent un instant ainsi, un léger sourire aux lèvres. Kili fut le premier à détourner le regard, les joues brûlantes mais cachées par la pénombre ambiante. Les deux frères se couchèrent sur le dos, les yeux levés vers la canopée.
Ils restèrent assis là un moment, silencieux, chacun perdu dans ses pensées. Fili fut le premier à rompre le silence :
- Alors, que fais-tu tout seul ici ?
- Pour être tout seul.
- Oh.
Fili se redressa lentement – trop lentement pour être honnête.
- Non…Non ! s'exclama Kili. Reste. S'il te plait.
Le brun se sentit soudain idiot. Pourquoi avait-il réagit aussi brusquement ? Il tourna la tête, et tripota la couverture pour se donner une contenance.
- Non, en fait, je comptais rejoindre les autres, bredouilla-t-il maladroitement. Avance, je te rejoins.
Fili esquissa un sourire amusé, avant de revenir s'asseoir auprès de son frère.
- Si tu veux dormir, je te le déconseille. Bombur digère mal la verdure. Crois-moi, tu es mieux ici.
Puis il bascula la tête en arrière, vida la bouteille complète et se laissa retomber sur la couverture en une exclamation satisfaite. Kili tourna vers lui un regard agacé.
- Tu en as bu combien ?
- Je ne sais pas, répondit Fili. Une ou deux. Ou trois. Ou quatre. Et je me sens bien comme jamais.
Le blond lui asséna une brusque tape dans le dos, riant d'une voix éraillé.
- Allez p'tit frère, ça te fera du bien !
Kili baissa les épaules et soupira. Après tout, Fili avait raison… Cela faisait d'ailleurs longtemps qu'il n'avait pas eu de sensation d'ivresse. Ces impressions ne lui apportaient pas toutes de bons souvenirs, mais au moins, il pourrait penser à des choses plus positives pendant quelques heures. Et trouver le sommeil, surtout. Mais il faudrait beaucoup de bouteilles. Beaucoup. Fili sembla comprendre ses pensées, et sur un sourire canaille, ouvrit un sac que Kili n'avait pas encore remarqué. Dedans, à la lueur de la lune, miroitaient une dizaine de flacons rouge-sombre. Kili écarquilla les yeux de stupeur.
- Mais où est-ce que tu as récu-
- Ferme-la et sert-toi, coupa Fili et lui lançant la moitié du butin.
Kili attrapa les bouteilles au vol, secoua la tête et laissa échapper un rire. Sans savoir pourquoi, il se sentait déjà mieux. Il termina son flacon, en déboucha un autre et le vida aussi rapidement. Les bouteilles commencèrent à s'amonceler à leurs pieds, tandis que leurs mouvements devenaient plus lents et leurs rires plus rauques.
- J'ai peur, lança brusquement Kili.
- Pardon ?
Le brun regretta aussitôt ses paroles. Le vin commençait déjà sans doute à faire son effet, mais maintenant qu'il était lancé…
- J'ai peur de mourir, continua-t-il.
Fili soupira et tendit le bras dans sa direction.
- Aller, viens faire un câlin à ton grand-frère.
Kili fronça les sourcils et hésita un instant. Mais le regard conciliant de son frère finit par le décider, et il s'approcha pour se serrer contre lui. Fili enserra ses épaules, avant de poser une main rassurante sur ses cheveux bruns, comme il le faisait autrefois quand son petit-frère faisait des cauchemars la nuit.
- Personne ne va mourir, dit-il doucement. Même le petit Bilbo ne mourra pas.
- Comment tu peux en être si certain ?
- Parce que nous serons là. S'il se passe quelque chose, je serai là pour te protéger. Et toi aussi, tu me défendras. Pour toujours.
Kili se tut, puis ajouta :
- Pour toujours.
Une mèche de cheveux blonds retomba devant Fili.
Sa crinière léonine, flamboyante à la lueur de la lune… Une brusque envie d'y glisser sa main saisit Kili. D'y faire couler ses longues mèches blondes entre ses doigts…
Non. Il n'a pas le droit de penser ça. C'est sale. C'est écœurant. C'est Anormal.
Kili respira son odeur masculine, écouta les puissants battements de son cœur, le bruit de sa profonde respiration. Il se sentait bien. Il se sentait rassuré. Il se pelotonna un peu plus dans les robustes bras de son grand-frère, les joues désespérément brûlantes et son propre cœur prêt à bondir hors de sa poitrine. Il réalisa soudain qu'il tremblait, et il savait que cela ne pouvait pas échapper à Fili. Pourquoi ressentait-il cela ? Il réagissait comme un puceau face à sa première ribaude… ! Si seulement Fili pouvait le repousser, le remettre à sa place comme devrait le faire un grand-frère normal… Au lieu de cela, il semblait même à Kili qu'il resserrait un peu plus son étreinte autour de ses épaules.
« Fili… »
Il avait murmuré le nom de son frère dans un souffle, le menton tremblant. Le blond s'écarta un peu, plongea son regard dans le sien et posa un doigt sur ses lèvres, lui intimant l'ordre de se taire.
C'était mieux ainsi.
Fili n'avait toujours pas enlevé son doigt. Il commença à lui effleurer le menton avec douceur, puis la joue, avant de se perdre sur sa nuque et dans ses cheveux sombres. Kili, tendu à l'extrême, ferma les yeux et pinça les lèvres. Se méprenant sur sa réaction, Fili enleva aussitôt sa main, et s'apprêta à bafouiller de vagues excuses.
- Non, ne t'arrête pas…
Le blond hésita un instant, comme s'il s'apprêtait à bondir par-dessus un précipice. Puis, lentement, il porta la main à la nuque de son jeune frère et approcha son visage du sien. Leurs lèvres se caressèrent une première fois, accompagnées du battement affolé de cœurs au bord de l'implosion.
Il était encore temps d'arrêter là. De tenter d'oublier, ou de mettre cela sur le compte de l'alcool qui embrouillait leurs esprits.
Mais Kili pressa un peu plus ses lèvres contre son frère. Fili entrouvrit les siennes, laissant la langue du brun s'aventurer un peu plus loin.
Voilà. Il n'y avait plus de retour en arrière possible. A l'instant même, des décennies de fraternité s'envolèrent en fumée, laissant place à deux jeunes gens en pleine force de l'âge, brûlants de désir l'un pour l'autre. Kili, les yeux toujours fermé, chercha à tâtons la peau de Fili sous sa chemise. Il effleura du bout des doigts ses tétons dressés par les frissons et l'excitation, son torse puissant et recouvert d'une épaisse toison claire, avant de descendre lentement plus bas. Beaucoup plus bas.
Fili poussa un premier gémissement quand le brun plongea ses doigts dans son pantalon, saisissant son membre dressé à pleine main. Il ferma à son tour les yeux, se détendit et laissa ses bras retomber dans l'herbe. Il releva brusquement la tête et étouffa un cri de surprise quand il sentit la bouche chaude et humide de son frère s'emparer de lui, dans un lent va-et-vient de plus en plus insistant. Le blond prit une grande inspiration, se laissa à nouveau tomber dans l'herbe, la respiration haletante.
N'existait plus que Kili et le sommet de sa tête qui bougeait à un rythme régulier, parsemant son bas-ventre de ses longues mèches brunes. La bouche ouverte, luttant de son mieux pour ne pas faire de bruit, Fili cambrait le dos, les doigts crispés dans la terre meuble à mesure que le plaisir qui lui étreignait les reins s'intensifiait.
« Oh, Kili… »
Son orgasme fut brutal et rapide, tel une délivrance. Fili, respirant avec peine, et se laissa retomber sur le sol, vidé de ses forces. Kili se redressa, s'essuya les lèvres et déposa des baisers sur le ventre dur de son grand-frère. Il leva ensuite les yeux vers lui, dévoilant un regard empli de désir inassouvi.
« J'ai…j'ai envie de… »
Le blond savait ce que voulait Kili. Lui-même en avait parfois rêvé seul la nuit. Il lui adressa un sourire encourageant, quoi que malgré tout légèrement teinté d'appréhension. Kili avança à sa hauteur, le laissant se coucher sur le ventre. Il s'étendit ensuite sur lui, non sans déposer quelques baisers sur sa nuque offerte.
« Mais je…souffla-t-il à son oreille, je ne veux pas te faire mal… »
Fili ne répondit pas immédiatement. Bien sûr qu'il allait avoir mal, mais la curiosité était la plus forte.
« Tu ne me feras pas mal, répondit-il finalement. Ne t'inquiète pas. »
De toute façon, l'envie de Kili était la plus forte. Il l'aurait fait, qu'importe si Fili aurait été d'accord ou non – il l'aurait forcé.
Les doigts de Fili se crispèrent dans l'herbe quand Kili le pénétra, avec toute la douceur dont il lui était possible. Bien qu'il ne puisse pas le voir, Kili imagina le visage de son grand-frère déformé à la fois par la douleur et le plaisir, ces deux sensations si contradictoires qu'il se plaisait pourtant à associer. Il glissa une main dans sa chevelure blonde, et de l'autre, tint fermement ses hanches qui bougeaient au même rythme que lui. Kili lui agrippa brusquement les cheveux, tira sa tête vers lui et embrassa à pleine bouche son épaule dénudée.
Le brun sentait le corps de son frère bouger sous lui, ce corps si rude et parfait qui lui était entièrement offert…Son plaisir s'intensifia jusqu'à l'explosion. Il se crispa, la tête baissé et le corps secoué de spasmes. Il se relaissa tomber sur Fili, épuisé mais apaisé. Ils restèrent ainsi un moment, à recouvrer leur souffle. Puis Kili s'écarta, avant de se rhabiller rapidement. Fili fit de même, avant d'articuler :
- Je crois que…Nous ferions mieux de rejoindre les autres.
Kili ne réagit pas immédiatement, avant de hocher vigoureusement la tête.
- Oui, répondit-il. Je crois que ça vaut mieux.
Fili aida son frère à remballer ses affaires, et le regarda s'éloigner vers l'endroit où le reste de la Compagnie s'était établie pour leur unique nuit à Fondcombe. Les deux frères avaient fait une erreur. Une terrible erreur qui ne serait sans doute pas sans conséquence. Le blond secoua la tête et ne préféra pas y penser. Il se baissa pour ramasser les bouteilles, qu'il jeta pêle-mêle dans son sac. Avant de s'éloigner à son tour, il se demanda s'il serait capable, dorénavant, de regarder Thorin droit dans les yeux. Les épaules basses, il quitta la clairière en trainant les bottes.