Salut à tous ! Me revoilà avec un tout petit chapitre, enjoy !

Chapitre 8 : Où Arthur semble avoir trouvé la Grâce…

C'est par une belle matinée de printemps que nous nous en retournons à Kaamelott. Les grouillots cavalent partout depuis bien avant le lever du soleil mais le bon roi Arthur vient seulement de se réveiller et, Ô joie ! Guenièvre semble s'être éveillée avant lui et avoir subrepticement quitter le pageot en parvenant, miracle, à ne pas réveiller son époux.

C'est donc seul que le roi déjeunera lorsqu'Angarade lui aura apporté son plateau. D'ailleurs, la voici :

Bonjour, Sire.

Bonjour.

Elle pose le plateau contenant le déjeuner royal sur la table de nuit et s'en va sans un mot de plus. Voilà qui est rare !

Après avoir déjeuné, Arthur se rendit à la réunion du Buffet à Vaisselle. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il s'avisa que les chevaliers conviés étaient à l'heure, semblaient savoir pourquoi ils étaient là et avaient hâte de commencer la séance.

Le roi de Logres alla alors de surprise en surprise : Perceval avait raconté une histoire compréhensible, cohérente ET où il n'y avait AUCUN vieux, Karadoc n'avait posé aucune question stupide, Yvain et Gauvain avaient compris le but de la mission qui leur avait été confiée et père Blaise, non seulement n'essaya pas une seule fois d'envoyer son ouvrage à la tête d'un chevalier mais en plus n'avait fait aucune rature sur sa copie !

C'est en cette fin de matinée parfaite que le roi Arthur s'en alla dîner avec sa belle-famille.

Là encore, la surprise fut de taille : Léodagan, d'humeur joviale, lui annonça qu'il avait divisé par deux le nombre de tourelles commandées pour assurer la protection de l'île, la reine ne pipa mot et dame Séli s'excusa presque poliment de n'avoir pas eu le temps de confectionner une tarte pour le dessert.

Ravi, Arthur entama l'après-midi dans la joie et la bonne humeur.

Cette après-midi-là, il devait enseigner l'art de la guerre au chevalier Bohort. Celui-ci, d'ordinaire aussi peureux qu'un lapin, se montra fort courageux et assidu ce qui fit un immense plaisir à son roi. Ce dernier s'apprêtait à aller souper lorsqu'un serviteur lui apporta un message de Merlin. Celui-ci demandait à Arthur de bien vouloir venir le voir en son laboratoire. De très belle humeur, le roi de Bretagne obtempéra.

En arrivant au laboratoire de Merlin, Arthur n'entendit pas d'explosion ni ne sentit d'odeur putride. Le magicien était là, et c'est avec une ardeur contenue qu'il annonça à son souverain qu'il était parvenu à recréer la pierre philosophale. S'en fut trop pour le bon roi Arthur qui tomba dans les pommes.

Quelques minutes plus tard, quand il se réveilla, la Dame du Lac était assise à côté de lui.

Ça va ?

Lui demanda-t-elle.

C'est le plus beau jour de ma vie !

Le légendaire roi Arthur était, en effet, béat.

Euh… Ouais, le problème c'est que rien de tout ce que vous avez vécu aujourd'hui n'était réel…

QUOI ?

La Dame du Lac cru qu'il allait se mettre à pleurer.

Ben… J'ai voulu vous faire plaisir : j'ai ensorcelé les gens pour qu'ils agissent selon vos attentes, mais…

Elle n'eut jamais l'occasion de finir sa phrase : Arthur, furieux, s'était mis à lui balancer les bûches destinées à brûler dans la tronche.

Hélas, trois fois hélas, c'était trop beau pour être vrai.

Voilà, j'espère que ça vous a plu ! Je serai plus longue la prochaine fois, à bientôt !