Résumé : Suite à une rencontre avec un vampire, Paul perd la mémoire.
Disclamer : Stephenie Meyer détient toujours les droits sur les personnages.
Beta : Rosedeschamps
Bonne lecture
OoO
Chapitre 1
Je rentre enfin chez moi, les shooting photos m' ennuient de plus en plus. Avant je trouvais cela drôle, forcément, j'étais une adolescente et se faire cocooner par tout un tas de gens est forcément agréable. Mais maintenant, je cherche plus de calme. En plus je commence à être reconnu, ce qui ne me plaît pas trop, je peux dire adieu à ma tranquillité.
J'ai besoin de vacances. Mais si jamais j'en prends, mon agent va me tuer et mes contrats seront annulés. Tant pis, je les finis et après, je prends ma retraite. Risible quand on sait que j'ai 21 ans. Puis je pourrais finir mes études d' hôtellerie.
Dire que j' étais devenu mannequin pour faire plaisir à mon père et avoir un peu de son attention. J'en ai eu mais cela n'a pas duré. J'ai appris à faire avec. De toute façon, depuis la mort de ma mère, je n'ai quasiment plus existé à ses yeux.
Plus qu' une heure de route et je vais pouvoir embrasser mon oreiller, le rêve. Je vois plus loin, une chose sur la route, ce qui est bizarre puisque nous sommes au milieu de nulle part. Je ralentis ne voulant pas emboutir ma porche grise. La chose ou plutôt la personne ne bouge pas.
Ok, on approche de L.A., les fous sont de sortis.
Il me semble que c'est un homme plutôt grand qui me regarde, moi ou ma voiture. Un fan détraqué ? Non, quand même, je ne suis pas si célèbre que ça et heureusement.
Même les appels de phares ne semblent pas le perturber, il cligne à peine des yeux - façon de parler vu qu'il fait nuit et que je suis à 40 mètres. Je ralentis encore pour finir par m'arrêter à 10 mètres. Je ne peux pas le contourner, il est en plein milieu et nu, enfin presque, il a juste un bout de tissu difforme accroché à sa cheville.
Attention, hormones en ébullitions. On se calme mais qu'est ce qu'il est bien bâti, grand, la peau mate, les cheveux noirs en bataille, un tatouage sur le bras, tout en muscles.
On peut croquer ?
J' hésite à descendre de la voiture, c'est peut-être un psychopathe. Non, mon instinct me dit d'avoir confiance alors prudemment j'ouvre ma portière et descend. Néanmoins je reste près de ma porche.
- Vous êtes perdu ?
Il ne répond rien, me regarde juste. Même si je ne le vois pas bien, son regard me déstabilise. Sûrement la fatigue, et je dois avoir rêver le grognement qui vient de lui ? Je m'avance doucement.
- Est- ce que vous êtes blessés ?
Pas de réponse. Je le détaille rapidement, évitant de m'arrêter sur les parties stratégiques. Il n'en a pas l'air.
- Je peux vous déposer quelque part ?
Non mais pourquoi j'ai dis ça, moi ? Ce type fait une bonne tête de plus que moi, en plus il est tout en muscle et moi, pauvre petite femme sans défense lui propose mon aide. Un jour ça me perdra.
Vu qu'il ne répond, je m'avance vers lui.
- Monsieur ? Demandais-je une fois en face de lui.
Bien sûr mon regarde tombe sur son torse, il ne bouge pas, sa respiration est forte, comme lorsqu'on sent quelque chose de particulièrement bon. J'espère seulement que ce n'est pas un cannibale ou un fêlé du même type.
Mon dieu, je dois arrêter de lire des livres d' horreurs...
Je finis par voir ses yeux. Magnifiques, parfaits, d'une profondeur, je pourrais m'y perdre. D'ailleurs c'est ce que je suis en train de faire et lui aussi à l'air dans le même état que moi. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je me sens soudainement bien, ne ressentant quasiment plus la fatigue, mes idées moroses du moment s'envolent pour ne laisser que le positif, comme si tout était parfait. Je retire, tout est maintenant parfait. Il m'a prise dans ses bras pour me coller à lui. Sa chaleur passe dans toutes les fibres de mon corps. Je sens son nez dans mes cheveux. Donc, je ne rêvais pas, il me sentait moi et il... Ronronne. Ok, ça c'est bizarre mais je suis bien, j'ai confiance en lui. Chose curieuse vu que je viens de le rencontrer et ne négligeons pas le fait qu'il soit toujours nu.
Après quelques minutes, j'essaye de me reculer mais il raffermit sa prise sur moi.
- Tu sais qu'on ne va pas pouvoir passer la nuit ici, tentais-je de plaisanter.
Il grogne légèrement.
- Et si je te ramenais chez moi ?
Je recule un peu mon visage pour voir le sien.
- Tu pourrais manger et prendre une douche.
À le voir de plus prêt, il a des feuilles dans les cheveux et quelques taches de boues sur le corps. Mais qu'est-ce qu'il a fait et surtout qui est-il ?
Il me regarde ou me dévisage. Je pourrais rougir.
- Tu veux bien ?
Il fait un signe du menton dans ma direction.
- Oui je reste avec toi, sauf peut-être pour la douche.
Doucement je me détache de lui mais il prend rapidement ma main dans la sienne. Je l'installe sur le siège vu qu'il n'a pas l'air de comprendre ce que j'attends de lui. Je ne le vois pas, mais je sens son regard sur moi le temps de venir m'installer de mon côté.
- Tu sais que c'est perturbant ?
Il me regarde mais ne semble pas comprendre.
- Ton regard sur moi.
Il ne fait que hausser les épaules, trouvant cela peut-être normal vu qu' il continu.
Avant de démarrer, je regarde à l'arrière de ma voiture et trouve un gilet que je pose sur lui pour le couvrir un peu. Il est étonné, comme s'il ne comprenait pas le pourquoi de mon geste.
Tout cela est très bizarre. Est-il simple d'esprit ?
Le trajet se fait en silence vu que mon bel inconnu s'est endormi.
OoO
- Eh oh, réveille toi !
Voilà 5 minutes que j'essaye de lui faire ouvrir les yeux, en vain. Je suis à deux doigts de le gifler mais non Monsieur ouvre enfin les yeux. Malgré moi je souris.
- On est arrivé, tu viens ?
Instinctivement, je lui tend ma main qu' il prend de suite. J'ai l'impression qu' il a peur que je m' éloigne vu la force qu'il met dans notre étreinte. Rapidement nous arrivons à mon appartement, dieu merci nous n'avons croisé personne. Il aurait été difficile d' expliquer à mes voisins - qui ont tous un balai dans le cul - que je me promène avec un inconnu nu et qui a l'air parfois idiot.
Une fois la porte fermée, je souffle un bon coup alors que mon inconnu regarde mon salon.
- Tu aimes ?
Je ne sais pas pourquoi mais son opinion compte. Il se retourne vers moi et vient me chercher pour nous asseoir sur le canapé. Il m'oblige - sans vraiment m'y forcer - à m'asseoir sur ses genoux. Il enroule ses bras autour de ma taille et son nez retrouve mes cheveux. J'étouffe un bâillement, ma journée a été longue et épuisante mais ce n'est pas moi qui m'endort la première. Je me détache doucement de lui et avec difficulté je l'allonge sur mon canapé avant de partir lui chercher une couverture et d'aller me coucher.
OoO
Je m'étire doucement, ayant fait un rêve tout à fait curieux et déroutant. Même si mes songes étaient tordus ils n'en restaient pas moins agréable et plein de douceur.
Je finis par ouvrir les yeux et pousse un cri de peur. Le visage de mon inconnu est à quelques centimètres du mien. Il est à quatre pattes au dessus de moi, ses deux mains de part et d'autre de mon visage. Gênée par sa proximité, j'essaye de m'enfoncer dans mon lit.
- Tu as bien dormi ? Demandais-je pour cacher ma gêne.
Il fait oui de la tête. Je m'attends à ce qu'il se décale mais non.
- Tu peux te pousser, s'il te plaît.
La seule chose qui bouge, c'est sa main droite qui vient caresser mon visage. Son touché est électrique et se propage dans tout mon corps. Vu sa tête, il est aussi étonné que moi.
Étant donné qu'il ne bouge pas et que j'ai envie de faire pipi, je me dégage comme je peux et cours aux toilettes. C'est sans compter sur Mr muscle qui me suit.
- Euh, tu es bien mignon mais sur ce coup, je n'ai pas besoin de toi. Mais après promis on mange. Ok ?
Il grimace avant de sortir. Une fois la porte claquée et ma vessie soulagée, je vais à la cuisine, le rejoindre.
Mon dieu qu'est ce qu'il mange. Heureusement que mes placards sont pleins. Une fois nos estomacs rassasiés, je remarque qu'il est lavé mais toujours peu habillé, en gros il est nu et vraiment bien... Stop, je ne dois pas m'aventurer sur ce terrain. Je suis vraiment distraite avec lui, et me sens vraiment trop à l'aise en sa présence. Moi qui ai toujours détesté les hommes qui prenaient rapidement leurs aises, je suis servi. Pourtant je ne me plains pas, et suis même ravie de cet effet.
Une fois mon dressing retourné, je trouve des affaires d'hommes. Comme quoi ne rien jeter à ces avantages. Sauf mes ex, eux j'ai bien fait...
- Tiens.
Je lui donne un caleçon.
- Tu veux d'autres vêtements ?
Vu le regard sur le vêtement, je pose la question. Il fait non de la tête mais ce n'est pas pour autant qu'il le met.
- Il est propre.
Toujours pas de réaction. Ok, on va faire comme avec les enfants. Certes j'en veux, mais plus tard ! Je m'accroupis devant lui et garde les yeux fixés sur ses pieds, ma bouche trop près de son service trois pièces. C'est avec du mal que j'arrive à lui enfiler le bout de tissus. C'est définitivement plus facile de déshabiller quelqu'un.
- Tu me le revaudras, dis-je à moi même.
OoO
Le reste de l'après-midi est calme, je passe la plus part du temps perdu dans mes pensées à m'interroger sur lui, son mutisme et son comportement. Après quelques recherches, j'en suis venu à la conclusion qu'il est amnésique. C'est logique vu qu' à chaque question posée, il ne sait pas. Par contre, je n'explique pas son mutisme et notre attirance réciproque qui est venue juste après un regard. Un coup de foudre ? Je n'y crois pas, c'est quelque chose d'autre, de différent.
Merde, maintenant je dois arrêter de lire des romans fantastiques.
Lui, est – pour ce que j'en sais – égal à lui même, calme, à me fixer ou à regarder un peu partout dans mon appartement mais toujours à proximité de moi. J'ai du mal à déchiffrer son regard si pénétrant, je veux tellement savoir ce qui se passe dans sa tête.
Ce soir, je commande des pizzas, n'étant pas douée pour la cuisine. Je brûle tout ce que j'essaye de faire cuire sauf peut être les pâtes, et encore... Et malgré tout ce que j'ai pu lire, voir ou entendre, rien ne m'a préparé à ce qui va suivre.
Le livreur sonne, je vais lui ouvrir. Je vois bien que ce type me regarde plus qu'il ne devrait et me sors des phrases pré faites de drague. Pathétique, mais ce n'est pas le premier à être ainsi. Il ne voit pas mon inconnu en plein milieu du salon - la porte le cache - qui commence à être furieux. Possessif ? Non, plus que ça, mais je ne sais pas quoi, comme s'il entrait dans une colère noire. En plus il se met à grogner. Pourquoi ce son me fait frissonner de plaisir ? Heureusement que le livreur n'y fait pas attention, sûrement trop intéressé par ma poitrine.
Je le remercie rapidement et prend mes pizzas mais il me tend son numéro de téléphone et dit d'une voix qu' il veut sexy :
- Appelle-moi.
À ce moment j'ai un entendu un déchirement, quand je me suis retournée, j'ai vu un énorme loup gris de la taille d'un cheval en plein milieu de mon salon.
OoO
Et voilà pour 1er chapitre !
Ai je piqué votre curiosité ?
Vous voulez la suite ?