Auteur : Visionairy (lien sur mon profil)

Traductrice : Toumies

Disclaimer : Les personnages et lieux ne sont, bien entendu, pas à moi et l'histoire de cette fanfiction appartient à Visionairy. Seule la traduction est de moi.

/!\ Comme je regarde la série Supernatural en VO, je ne connais pas les termes français utilisés dans la VF alors j'ai cherché pour certains (comme l'horrible "banane" de la VF. Brrr) et traduit directement pour d'autres.

To Visionairy: I'm so sorry for being so late in translating your story. Anyway, here is it! Thank you again for letting me translate it! :)

Note de la traductrice : Je republie ce chapitre, mais cette fois corrigé ! :D

Bêta-correctrice : dinahe

Bonne lecture !


Chapitre 1 – Pas le choix

« T'as pris tes devoirs, tes livres, ta calculatrice, des feuilles ? »

Dean sourit en regardant le garçon qui le suivait dehors. Seul un regard de marbre lui répondit.

Dean avait obtenu son diplôme au printemps dernier et il n'était pas prêt d'arrêter de le rappeler à son petit frère. Évidemment, ce serait plus drôle si cela l'ennuyait plus que ça. C'était embêtant d'avoir un frère qui aimait vraiment aller à l'école, et il n'arrivait pas à se souvenir d'un jour où Sam n'était pas complètement prêt pour aller en cours.

A quatorze ans, Sam était plus mature que la plupart des adolescents de l'âge de Dean. Et à dix-huit ans, Dean était maintenant un adulte. Un adulte qui devait encore une fois s'occuper de son petit frère, et cette fois-ci, durant les deux ou trois prochaines semaines.

Leur père était partit samedi soir, après avoir reçu un appel de Bobby Singer qui lui demandait de l'aide sur une chasse isolée, qui se passait trois états plus loin. Ils devaient s'enfoncer assez loin dans une région sauvage pour découvrir ce qui avait tué des chasseurs de gros gibier. Ces trois derniers mois, cinq chasseurs qui s'y étaient rendus avaient disparu et seulement trois corps avaient été retrouvés. Après un temps considérable de recherche, Bobby pensait avoir une bonne idée de la créature qui tuait les chasseurs mais il demanda de l'aide à John car la région était loin de toute civilisation. Il y avait beaucoup d'équipements lourds à transporter et les renforts étaient toujours importants lorsque l'on était trop éloigné pour recevoir de l'aide.

Dean balaya les feuilles qui étaient sur le toit de l'Impala et déverrouilla les portes. Sam jeta son sac à dos sur le siège arrière et se laissa tomber sur son siège.

Sam, à quatorze ans, faisait presque la même taille que Dean mais il était plutôt maigre à cause de sa dernière poussée de croissance. Ils virent un bus scolaire les dépasser par l'arrière.

« Tu sais, mec, je devrais vraiment te laisser prendre le bus, au lieu d'abandonner mon sommeil réparateur pour te servir de chauffeur tous les jours.

– Ouais, ben, si tous les jours tu me laissais juste conduire la voiture jusqu'à l'école, tu n'aurais pas besoin de te lever. »

Dean feignit un regard d'horreur.

« Toi... conduire l'Impala ! Je ne pense pas, non. Tu ne verras même pas la couleur du permis pour une autre année, et à ce moment-là, t'apprendras à conduire avec le 4x4 de papa et avec papa. »

Il prononça les deux derniers mot comme s'il se trouvait dans un film d'horreur et il fit semblant de frissonner.

« Quoi qu'il en soit, Dean. Je sais conduire depuis deux ans maintenant. Avance ou tu vas encore devoir me signer un autre billet de retard.

– Ta gratitude me fait chaud au cœur. »

Dean démarra et se dirigea vers l'école actuelle de Sam. Dean avait eu son diplôme l'année d'avant, d'une école de deux déménagements plus tôt.

Cela faisait seulement deux mois qu'ils vivaient dans cette petite ville et Sam recommençait tout juste à participer aux activités scolaires. Maintenant qu'il était au lycée, Dean savait que les déménagements fréquents allaient devenir de plus en plus difficile, surtout pour Sam, qui n'avait pas la même facilité que Dean à s'adapter. Quand Sam mentionna qu'il irait à un match de basketball après l'école ce jour-là, Dean était content que Sam commence à vouloir se joindre aux autres.

Dean baissa le son de la radio quand ils arrivèrent près de l'école.

« Alors, à quelle heure je viens te chercher après le match ?

– Je ne sais pas, je t'appellerai. Ça devrait finir vers huit heures. D'ailleurs, je pense que Mike pourra me ramener.

– Mike qui ? »

Dean jeta un coup d'œil vers son frère. Après tout, Sam était sous sa responsabilité, ce qui incluait l'emmener et venir le chercher à l'école.

« C'est le gars qui vit trois kilomètres plus loin dans la rue. Lui et certains de ses amis veulent aussi aller au match. »

D'un geste de la main, Dean suggéra qu'il devait plus élaborer.

Sam leva les yeux au ciel.

« C'est le gars avec la Mustang bleue de 68.

– Aaah, ça c'est un mec qui va faire attention en conduisant. D'accord, Sammy, mais tu m'appelles quand t'arrives à la maison. Aujourd'hui, je peux gagner un peu d'argent en aidant un mec pour un travail qui paie vraiment. Quand t'appelleras, je prendrai des pizzas et je te retrouverai à la maison. Et, il attrapa le bras de son frère qui essayait de s'enfuir rapidement,… ne reste pas trop tard dehors.

– Crois-moi, avec les contrôles que j'ai demain, je ne vais aller nulle part à part la maison après le match. »

Sam dégagea son poignet de la prise de son frère, avec une patience exagérée.

« J'dois y aller, Dean.

– A plus, 'spèce d'asperge. »

Dean n'avait jamais été un fan de l'école ou des notes mais il était fier des réussites de Sam, et sachant ce que la plupart des adolescents de 14 ans faisait, comme lui-même par exemple, il se dit qu'il l'avait eu plutôt facile au niveau de la « surveillance de frère ».

Quand cinq heures trente sonnèrent, Dean était frustré. Tom, le gars qui l'avait employé pour la journée, n'avait pas amené assez d'équipement et d'approvisionnement pour le boulot alors il avait dû faire trois allers retours au magasin. Dean doutait qu'ils allaient pouvoir terminer le travail à temps. Dean regarda encore sa montre mais il se rendit compte que Sam n'appellerait probablement pas encore avant deux heures. Il espérait alors qu'il aurait fini lorsque Sam allait appeler.

Alors que Dean, ennuyé, regardait par la fenêtre, surveillant encore l'arrivée de l'approvisionnement, son téléphone sonna. Il y jeta un coup d'œil, surpris que Sam l'appelle déjà, il vit alors que c'était le numéro du presbytère de pasteur Jim qui s'affichait.

« Jim ? »

Ce n'était pas comme s'il n'était pas heureux d'entendre des nouvelles de son bon ami ; mais dans leur domaine, un appel imprévu était plus souvent une mauvaise nouvelle qu'autre chose.

« Dean, c'est Maggie, » fit une voix anxieuse résonnant à travers l'écouteur.

Dean avait reconnu la voix de la secrétaire de l'église de Pasteur Jim, qui avait l'air d'une grand-mère et qui travaillait à temps partiel au presbytère.

« Sais-tu où est-ce que je pourrais joindre ton père ?

– Maggie, je suis heureux de vous entendre mais papa est occupé sur une autre affaire en ce moment. Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Maggie soupira.

« Je ne sais pas et je suis peut-être en train réagir excessivement mais le pasteur m'a dit d'appeler ton père s'il n'était pas encore revenu. »

Dean était maintenant inquiet.

Le mari de Maggie, Rick, était un chasseur et elle avait bien conscience de ce que cela voulait dire de ne pas revenir à l'heure prévue. En fait, ce fut comme ça qu'elle travailla pour pasteur Jim, son mari mourut pendant une chasse plusieurs années auparavant.

« Maggie, il n'y a pas de problème. Dis moi ce dont vous avez besoin, dit Dean, commençant à préparer ses affaires.

– Mon chéri, pasteur Jim devait revenir il y a deux jours, s'inquiéta Maggie. Il ne part pas aussi longtemps sans m'appeler. Tu sais ce que je veux dire. Il a dit que s'il ne revenait pas aujourd'hui, il fallait appeler John il devait être inquiet que quelque chose lui arrive. »

Dean se changea immédiatement en chasseur.

« Il est absent depuis combien de temps, Maggie ?

– Il est parti il y a six jours il allait voir un vieux bâtiment désaffecté à Red Hills. Il faut à peu près une journée pour y aller et une autre journée de marche pour arriver jusque là-bas. Il a reçu un message qu'un vieil homme n'arrivait pas gérer une situation tout seul. Franklin avait l'habitude d'aller à l'église régulièrement jusqu'à ce que sa femme meurt, puis il a déménagé là-bas. C'était un excentrique et je pense qu'il ne voulait plus se mélanger aux gens mais pasteur Jim essayait toujours d'avoir des nouvelles de lui de temps en temps.

– Vous savez quelle était la situation du vieil homme, Maggie ?

– Non, il ne m'a rien dit s'il le savait. Il a juste dit que Franklin était contrarié à propos de quelque chose qui se passait dans la région et qu'il était assez inquiet pour contacter pasteur Jim. Et peu de chose effrayait ce vieil homme, soupira Maggie. Tu es sûr que tu ne sais pas comment joindre ton père ?

– Maggie, on ne peut déjà plus contacter papa, il travaille avec Bobby Singer sur une autre affaire. Je n'arrive pas à l'avoir mais je pourr... »

Il s'arrêta. Son premier instinct était d'aider mais qu'en était-il de Sam? Il était supposé s'occuper de lui. Il ne pouvait pas le laisser seul si longtemps. Et s'il lui arrivait quelque chose quand Dean n'était pas là ? C'était pour ça qu'il n'était pas partir chasser avec son père et Bobby. Sam ne pouvait pas y aller, Dean était donc bien entendu resté pour le surveiller. Mais Sam avait quatorze ans maintenant et jusqu'à ses quartorze ans, Dean s'était fréquemment occupé de Sammy tout seul pendant des années. Bon sang, maintenant Sam chassait régulièrement avec eux quand les devoirs le permettaient. Il savait que son père lui avait ordonné de rester avec Sam mais d'un côté, pasteur Jim avait besoin d'aide maintenant et son père aurait aussi voulu l'aider.

Dean était déchiré. Aucun des deux choix étaient bon mais finalement, il décida qu'en ce moment, pasteur Jim avait plus besoin de lui que Sam, il décida de partir. Avec de la chance, ce serait juste des problèmes de voiture ou une mauvaise réception téléphonique et il serait de retour deux jours plus tard.

« Maggie, je sais que vous me voyez probablement toujours comme un enfant mais je suis un adulte maintenant. Vous savez, je chasse depuis des années et je suis allé chasser de nombreuses fois avec papa et même pasteur Jim. Je peux au moins aller voir ce qu'il se passe, et appeler à l'aide si besoin est. »

Bien qu'il ne voyait à qui il pourrait demander de l'aide pour quelque chose comme ça autre qu'à son père, Bobby ou Jim

« Est-ce que Jim a laissé les coordonnées ?

– Oui, Dean, merci mon dieu, il l'a fait. Je n'aurais jamais été capable de te dire comment y aller. Je peux même te les envoyer par message. Tu n'aurais jamais pensé m'entendre dire ça, n'est-ce pas ? »

Dean sourit en l'entendant fouiller dans ce qui semblait être son sac à main.

« Mais tu es sûr que c'est bon d'aller le chercher ? Et qu'en est-il de Samuel ?

– Ne vous inquiétez pas, Maggie, il ira bien. Il est assez vieux pour rester seul pendant deux ou trois jours. »

Il devrait juste appeler Sam et lui faire savoir ce qui était arrivé. Sammy comprendrait, il voudrait qu'il aide pasteur Jim, et il aimerait sûrement avoir un peu de temps à lui pour une fois. Et depuis l'année d'avant, leur père avait autorisé Sam à participer aux chasses. Il avait dû se dire qu'à quatorze ans, Sam n'était plus un enfant et qu'il serait assez en sécurité. Certes, il y avait sans-danger et le « sans-danger » des Winchester, reconnut Dean. C'était sans danger pour lui de chasser des loup-garous et des wendigos, mais ça ne l'était pas assez pour qu'il reste seul à la maison. Assez étrangement, ils comprenaient et acceptaient tous cette logique.

Il donna un coup de pied dans le mur et tenta de se persuader qu'il réagissait de manière excessive. Sam s'en sortirait tout seul, et puis enfin, il serait à l'école la plupart du temps de toute façon. Il découvrirait ce qu'il se passe, aiderait pasteur Jim à rentrer, et il serait chez lui dans deux jours, trois jours maximum.

Dean entendit la sonnerie qui le prévenait de la réception d'un nouveau message.

« Je l'ai Maggie, merci. Dés que j'ai prévenu Sam, j'y vais.

– Merci, Dean. Je ne savais pas qui appeler d'autre.

– Fais-moi signe quand tu trouveras quelque chose.

– D'accord. Je vous rappelle bientôt, Maggie. Et, ne vous inquiétez pas, Jim est un fort vieil homme.

– Ne lui dis rien à propos de ce « vieil homme » que tu viens de dire ou il dira sûrement à ton père la fois où tu...

– Désolé Maggie, je dois y aller... la con... xion est.. tr... d'êtr... coup... »

Dean referma son téléphone, un petit sourire aux lèvres.

Puis, se souvenant de ce qu'il devait faire ensuite, Dean baissa les yeux vers son téléphone et, espérant de tout son cœur qu'il faisait le bon choix, fit doucement défiler le répertoire jusqu'au nom de Sammy.

Le téléphone sonna cinq fois avant que Sam ne réponde et tout ce que Dean pouvait entendre était beaucoup de bruit et de chants scandés.

« Sam... SAM !

– Quoi... Dean ? T'es là ?

– Mec, tu m'entends au moins ?, dit Dean, en parlant plus fort.

– Quoi ? »

Le bruit augmenta, un joueur de l'école locale avait dû marquer.

« Dean... qu'est-ce que tu veux ? Tu vas bien ?

– Ouais, mais on doit parler, cria Dean de nouveau dans le téléphone.

– Ouais, ok, une seconde. Je te rappelle tout de suite. »

En attendant, Dean commença à préparer ses affaires. Il trouva une feuille sur laquelle il écrivit une note disant qu'il démissionnait du travail et déplia une carte pour savoir où est-ce qu'il allait.

Quatre minutes et demi plus tard, son téléphone sonna.

« Sam...

– Dean. »

Le bruit de fond avait considérablement diminué.

« Qu'est-ce qu'il se passe ?

– Pasteur Jim a disparu. Je suis sûr qu'il va bien mais il est en retard par rapport à sa date de retour et tu sais comme Maggie s'inquiète. »

Sam savait comment ils s'inquiétaient tous quand un chasseur ne rentrait pas à l'heure, surtout lorsque c'était l'un des amis peu nombreux de la famille. En général, cela voulait dire qu'ils avaient eu des problèmes mais il était presque impossible de prédire la réalité de la situation et du problème.

La plupart du temps, c'était juste un peu plus de travail à faire mais d'autres fois... il ne voulait pas y penser.

« Viens me chercher, alors. Je peux être prêt à partir dés que tu arrives.

– Non, Sam. Je peux le faire tout seul, ce n'est pas grave. Je vais juste voir ce qu'il se passe là-bas... et tu sais que tu ne devrais pas encore manquer l'école. »

Il se dit que ça passerait mieux de dire ça plutôt que de lui dire qu'il n'allait l'emmener avec lui pour cette chasse. D'ailleurs, c'était une chose de le laisser seul à la maison et c'en était une autre s'il prenait la responsabilité d'amener Sam à une chasse que leur père n'avait pas personnellement étudié. Dean savait très bien où se trouvaient les limites.

« Tu penses que ton ami, Mike, pourras te ramener à la maison ?

– Dean, je me débrouille à l'école. Je peux surveiller tes arrières. Laisse-moi...

– Sam ! Ça n'arrivera pas. Imagine ce que dirait papa. »

Dean se tut, laissant le sous-entendu faire son chemin..

« Ouais, Dean, j'ai compris, fit-il d'un ton découragé.

– Essaie de ne pas t'attirer de problèmes quand je ne serai pas là. »

La réclamation était seulement à moitié une plaisanterie.

« Ouais, d'accord, et étudier pour les examens de mi-trimestre me laisse plein de temps pour ça. Ne t'inquiètes pas pour moi, va juste retrouver Pasteur Jim, ok. »

Ne pas s'inquiéter pour Sam ? Ouais, comme si ça allait arriver un jour. Merde, si quelque chose arrivait à son frère quand il n'était pas là, Dean ne se le pardonnerait jamais. Pourtant, il savait que Sam pouvait se débrouiller tout seul, et là, Pasteur Jim avait sûrement plus besoin de lui.

« Ouais, ben, désolé de te laisser comme ça mais si tu fous le bordel quand je suis pas là, je trouverais un moyen particulièrement créatif de prendre ma revanche.

– Ducon, répondit son frère. Hé, tu m'appelles quand tu le trouves et tu me dis comment il va.

– Je doute qu'il y aura du réseau téléphonique en montagne mais je te tiendrais au courant dès que je l'aurais sortit de là.

– Okay Dean, mais... sois prudent.

– Mec, tu penses que je peux pas prendre soin de moi ? Je vais t'arranger quand je te verrais dans quelques jours. Pendant ce temps, n'aies pas d'ennui durant mon absence. Les lignes de sel, les portes verrouillées et tous les charmes et les symboles, m'entends ; chaque nuit !

– Comme si je ne savais déjà pas tout ça maintenant, murmura Sam. Ça alors, Dean, c'est de plus en plus fort ici. »

Sam retournait évidemment sur le terrain puisque le bruit de la foule augmenta considérablement.

« Désolé peux plus t'entendre. »

Mais Sam put tout de même entendre un « banane » étouffé quand il retrouva ses amis dans les gradins. Il sourit. Il adorait son frère et d'habitude, il était content d'être en sa compagnie. Mais il fallait beaucoup de chose pour avoir la paix et le silence, et ça serait bien d'avoir du temps pour lui pour une fois.

Dean s'arrêta chez lui, prit ses affaires et il était sur la route en moins de trente minutes.

En sortant de la ville avec l'Impala, il eut encore ce pressentiment désagréable.

Il savait que le plus tôt il arrivait là-bas, le plus vite il pourrait revenir. Et alors cet inquiétant, épineux et sinistre sentiment qu'il ressentait dans son estomac, à chaque fois qu'il laissait Sam seul, partirait lui aussi.

A suivre...