Et voici la fin...
Ca fait tout bizarre de me le dire, mais il faut bien après une si longue fic que je suis bien fière d'avoir su mener !
J'ai dans le projet de vous concocter une autre fic, peut-être plus comique, plus dramatique...mais en tout cas avec toujours autant de Swan/Queen !
Bonne lecture :)
Chapitre 19
« Un Instant pour la fin »
- Merde ! m'écriais-je, en tapant le tissu avec mon blouson tout en repoussant la blonde du feu.
Alors que les lueurs dorées s'éteignaient, je soupirai, dépitée.
Notre soirée à deux venait encore d'être gâchée…
- Je suis désolée pour ça…Je suis vraiment…
Je n'arrivais même pas à trouver une excuse pour me justifier tant j'étais penaude.
Emma souria.
- C'était parfait. Il peut se passer n'importe quoi, tant que je suis avec toi…le reste m'importe peu.
Je retrouvai alors un peu de ma bonne humeur.
- Désolé d'avoir utilisé ta veste pour éteindre le feu, j'ai vraiment…
Emma me coupa en m'embrassant tendrement :
- Tu m'as sauvée, tu n'as pas à t'excuser !
- Ça devient une habitude, je devrais limite changer de métier ! dis-je, sur un ton railleur.
- Ah non ! Ce côté « sauveuse » m'est réservé ! répondit Emma, en souriant niaisement.
Je me figeai un instant.
On s'amusait de la situation, mais pourtant, elle aurait pu dégénérée et être plus grave, à nouveau.
- J'espère ne plus jamais devoir l'utiliser parce que je tiens à toi comme je tiens à ma propre vie et…répliquais-je, sur un ton sincère.
- J'ai froid.
Je lui tendis le blouson en cuir, légèrement abimé, pour la recouvrir.
- Non, il est à toi ! lança la blonde platine en repoussant le vêtement.
J'eus un sourire un coin alors qu'elle rajoutait, d'une voix douce :
- Tout comme je suis à toi.
Je l'enlaçai vivement, sa déclaration me touchait.
- On rentre ? J'ai un autre plan en tête là… « Made in Swan » ce coup- ci ! clama Emma, coquinement.
J'éclatai de rire devant l'expression alors que je m'empressai de ranger les affaires.
Je n'avais qu'une envie, retourner au chaud et me délecter de la présence d'Emma…
La blonde regarda un long moment l'horizon, alors que je l'interpellai de nombreuses fois dans le but de retourner à la voiture.
Je m'approchai doucement pour ne pas la faire sursauter et l'encercla.
Ma tête se posa nonchalamment au creux de son cou alors que mes mains se posèrent sur son ventre.
Le temps sembla s'arrêter…
Puis, la blonde enserra ses mains contre les miennes avant de clamer :
- Un jour, on reviendra ici, devant ce paysage et on expliquera à nos enfants comment maman Regina à fait craquer maman Emma !
J'écarquillai les yeux.
- Des enfants ?
Il y avait de quoi me surprendre…
- Oui tu sais, ces petites choses qui rendent ta vie impossible, mais que t'aime à en mourir…
La définition qu'elle concevait du terme « enfant » me fit sourire.
Je restai un instant à sourire bêtement en nous imaginant, ensemble, élever d'autres enfants.
Oui, j'arrivais à concevoir l'idée !
- Oui je vois…J'imagine une magnifique petite blonde aux yeux clairs qui me retournera la tête ! répondis-je, sur un ton ironique.
- Comme sa maman, hein ?! rétorqua mon interlocutrice, sur un ton enfantin.
J'éclatai à nouveau de rire alors qu'Emma caressait affectueusement mes doigts.
- C'est beau de voir que tu n'es pas contre ! clama t – elle.
- Il vaut mieux qu'ils aient ton sang plutôt que le mien vu comment ma mère joue avec moi ! répondis-je, la gorge nouée.
Emma essuya une larme qui venait de s'échapper.
- Rentrons ! clamait –elle, alors qu'elle retournait vivement dans la voiture.
Il était plus prudent de partir car non seulement un sentiment profond de tristesse m'envahissait, mais je me sentais observée.
- Noooon !
Une voix hurlait à travers les bois et sa propriétaire semblait se déchainer contre un arbre.
- Emma était parée à s'enfuir et ma fille me trahit à nouveau ! Pire, elle me délaisse…Elle n'a pas su choisir son camp !
Cora Mills semblait furieuse, à s'agiter sans pouvoir se calmer.
Une voix lui parvient à ses oreilles : « C'est ainsi que toute histoire finie. Les méchants finissent par payer ».
Cora s'arrêta un instant, comprenant que cette voix ressemblait à celle de John Preston.
Comment pouvait –elle l'entendre alors qu'elle était en plein milieu de la forêt ?
Cora Mills souria dangereusement, caressant la lame qui pouvait transpercer si facilement le cœur du shérif…
Et si le petit Henry n'avait pas tort ? Et si la magie existait réellement en ces lieux ?
- Je t'aime ! me chuchota la brune alors qu'elle ouvrait la porte de son appartement.
Je caressai le fin visage pour n'y lire que de la sincérité, observa à nouveau la bague qui brillait étrangement depuis notre retour à mon annulaire avant de l'embrasser.
La brune me plaqua alors contre le mur du vestibule pour me prouver son amour à l'aide d'un long baiser qui me fit gémir.
Il avait suffi d'un instant pour que nos destins soient liés et il ne suffirait que d'un instant pour que notre mariage soit scellé.
Tout comme étrangement, il ne suffit que d'un instant pour que la porte d'entrée se referme violemment, toute seule.
Comme par magie ?
Fin.