Coucou^^.
Tout d'abbord désoler du retard^^. Ensuite je vous remercie pour tout vos avis et encouragement^^. J'espère que ce Chapitre vous plaira et que vous me laisserez autant d'avis que le Chapitre précédent^^.
Passez une Bonne Journée.
Bisous.
Saphira.
Corriger par: noemieb85.
POV Caroline
Je n'avais pas bien dormi. J'étais perturbée par ma dispute avec Klaus et j'en étais même arrivée à penser que c'était de ma faute.
Je ne voulais pas me lever, bien trop épuisée, mais d'un autre côté j'avais besoin de prendre l'air. J'entendis frapper à ma porte, ce qui me poussa à me lever. Je mis une chemise de nuit et une robe de chambre avant d'aller ouvrir la porte. Une fois cette dernière ouverte, je vis qu'Elijah se tenait devant moi avec une lettre dans les mains.
- Mon frère n'est pas là ? demanda-t-il, surpris.
- Euh... Non. On s'est un peu disputé hier et il est parti, lui avouai-je.
- Voilà qui est fâcheux, me répondit-il.
- Désolée.
- Ne t'excuse pas, je sais que mon frère n'est pas facile. Mais j'ai des nouvelles pour lui qui sont importantes, m'expliqua-t-il.
- Je peux lui en parler quand il sera de retour.
- Non. C'est quelque chose de privé qui ne regarde que mon frère et moi.
- Je suis sa femme, je devrais être concernée...
- Pas pour ce genre de choses.
- Bien, fis-je, déçue.
- Tu n'aurais pas vu Rebekah et Kol ?
- Je ne suis pas sortie de ma chambre, donc non.
- Ils sont partis hier soir et ils ne sont toujours pas rentrés.
- Finn et Sage sont toujours là ?
- Oui.
- Donc il n'y a pas de raison de s'inquiéter.
Une domestique passa dans le couloir d'une façon rapide.
- Hey, vous ! l'interpelai-je.
La domestique s'arrêta et me regarda avec crainte.
- Préparez-moi un bain et des vêtements pour une balade à cheval, ordonnai-je.
- Bien madame, répondit-elle.
Elijah me regarda, surpris, et il sembla même être troublé.
- Depuis quand es-tu aussi désagréable avec les domestiques ? s'étonna-t-il.
- Depuis qu'on se permet de mal me parler et de m'ignorer c'est-à-dire depuis hier soir, lançai-je d'un ton glacial.
- Elle n'y est pour rien, tu pourrais être plus agréable.
- Écoute, Elijah, je ne suis pas d'humeur à supporter que tu me fasses la morale. Là, je n'ai qu'une seule envie : prendre un bain, m'habiller et aller me balader à cheval.
- Très bien. Mais un conseil : évite d'être désagréable, sinon tu donneras une raison à Rebekah de te détester.
- Ce n'est pas contre toi Elijah. Désolée si je m'en suis prise à toi mais je suis fatiguée et la dispute d'hier m'a perturbée, je l'avoue.
- Tu veux en parler ?
- Disons que je veux rendre visite à ma mère et Klaus ne veut pas que j'y aille seule...
- Je vois. Il a dû mal le prendre...
- Oui, il s'est emporté.
- Il faut que tu comprennes que s'il réagit comme ça c'est pour te protéger.
- Mais Elijah. Je ne risque rien...
- Tu te trompes. Tu risques beaucoup plus que nous car tu es humaine.
- Je sais que je suis humaine. Mais dans le village où je suis née je ne risque vraiment rien...
- Tu as risqué ta vie à la seconde où tu as épousé mon frère.
Je le regardai d'un air étonné. Je ne voyais pas de quoi il parlait. Pourquoi disait-il une telle chose ? Je ne comprenais vraiment rien...
Il baissa les yeux, comme s'il regrettait de me l'avoir dit.
- Comment ça ? demandai-je.
- Je n'aurais jamais dû te le dire.
- Explique-moi Elijah, j'ai le droit de savoir.
- Il y a une personne qui en veut à Klaus. Il nous traque depuis des siècles, enfin, il traque plutôt Klaus, révéla-t-il.
- Qui donc ?
- Notre père. Il en veut à mon frère car il n'est pas son vrai fils. Ma mère a eu une liaison avec un autre homme du village et quand mon père l'a su il est devenu fou de rage, au point de s'en prendre à notre mère et aussi au village entier.
- Il vous traque toujours ?
- Oui. Et si jamais il est au courant que tu es la femme de mon frère, il s'en prendra à toi pour se venger de Klaus. C'est pour ça qu'il refuse que tu partes voir ta mère toute seule. Mon frère veut juste te protéger.
Je me suis sentie mal d'un seul coup. Comment avais-je pu être aussi idiote ?! Le pauvre devait croire que je ne l'aimais pas... Il m'aimait au point de risquer sa vie pour me protéger. Il était tellement gentil avec moi que je me trouvais égoïste d'avoir insisté pour rendre visite à ma mère toute seule, sans personne.
- Je comprends, dis-je en baissant les yeux, honteuse.
- Il ne veut que ton bien-être. Mais il faut reconnaître que tu ne lui facilites pas la tâche, dit-il d'un ton amusé.
- Oui je sais. Je suis têtue, avouai-je avec un léger sourire.
- Une vraie tête de mule. Mais il faut bien avouer que mon frère l'est autant que toi. Vous faites la paire tous les deux.
- Merci Elijah de m'avoir expliqué ce qui se passait vraiment.
- De rien Caroline. Je vais essayer de retrouver Kol et Rebekah. Je n'aime pas qu'ils ne rentrent pas pendant des heures. Ils ont beau avoir quelques siècles ils se comportent parfois comme des enfants.
- Ils ne doivent pas être bien loin.
- Je le pense aussi. À plus tard.
Elijah s'en alla alors que je me dirigeais vers la salle de bain. La domestique avait rempli la baignoire d'eau chaude et mis sur un meuble une tenue adaptée pour faire une randonnée à cheval. Elle était à côté de la porte, la tête baissée, n'osant me regarder.
Je me sentis mal de lui avoir parlé ainsi, alors je décidai de lui présenter mes excuses.
- Écoutez, je suis vraiment désolée de vous avoir parlé ainsi. Je ne suis pas de bonne humeur et j'ai passé mes nerfs sur vous. Je suis vraiment désolée, répétai-je.
- Ne vous inquiétez pas madame. J'ai l'habitude avec madame Rebekah. Je me doutais que vous n'étiez pas de très bonne humeur, me répondit-elle.
- Vous avez l'habitude avec Rebekah ? demandai-je, surprise.
- Elle n'est jamais contente. Parfois elle me demande une robe, je la lui apporte et elle me la jette dessus en disant que ce n'est pas celle qu'elle a demandé alors que je n'ai pas fait d'erreur, m'expliqua-t-elle.
- Rebekah est particulière.
- Elle est juste capricieuse, mais elle n'a pas un fond méchant.
- Vous êtes très tolérante !
- Il le faut, je pense.
- Vous pouvez retourner à vos tâches. Merci beaucoup.
- Vous n'avez pas besoin d'aide ?
- Connaissant ma belle-sœur qui n'arrête pas de s'incruster dans la salle de bain alors que je suis en train de me laver, elle ne va pas tarder à venir pour discuter et m'aider.
En effet, quelques secondes plus tard, Sage rentra dans la salle de bain, faisant sourire la domestique ainsi que moi-même. Je commençais à bien connaître Sage ainsi que ses habitudes. De plus, j'étais persuadée qu'elle voudrait savoir ce qui s'était passé la veille. Elle était vraiment curieuse et surtout elle voulait savoir si son plan avait marché.
- Qu'est-ce que je vous disais ! m'exclamai-je auprès de la domestique.
- Vous aviez raison ! Je vous souhaite une bonne balade à cheval, me dit-elle, amusée.
Elle sortit de la pièce, me laissant seule avec ma belle-sœur. J'enlevai ma robe de chambre ainsi que ma chemise de nuit et rentrai dans la baignoire. Sage s'approcha de moi et s'accroupit à ma hauteur avec un sourire amusé.
- Alors ? me questionna-t-elle.
- Alors quoi ? fis-je innocemment.
- Notre plan d'hier ? Il a marché ?
- Hum, disons un peu différemment de ce que nous avions prévu.
- Comment ça ? Je veux tout savoir !
- Et bien, j'ai abandonné au départ, me disant que je n'étais pas prête à recommencer. J'ai donc fait semblant de dormir.
Sage parut étonnée puis elle éclata de rire, complètement amusée. Elle rigolait tellement qu'elle en pleurait. Mais, voyant mon expression mécontente, elle s'arrêta.
- Excuse-moi mais c'est drôle ! Tu voulais vraiment faire croire à un vampire que tu dormais alors que tu étais réveillée ? demanda-t-elle.
- Oui, répondis-je en rougissant.
- Oh non, c'est trop fort ! s'exclama-t-elle avant de rigoler de nouveau.
- Hey !
- Attends que Kol apprenne ça. Il va bien rigoler.
- Tu n'oserais pas ?
- Si, mais vu que tu ne sembles pas vouloir que tout le monde le sache, je ne dirai rien à personne, me rassura-t-elle, sérieuse cette fois.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, Sage.
- Écoute, Caroline, sache que tu ne peux pas duper un vampire. Même si tu restes immobile, il entendra les battements de ton cœur. C'est pour ça que Klaus a tout compris.
- Oh...
- Et oui, c'est difficile de duper un vampire ! Mais raconte la suite, s'il te plaît !
- Il a tout découvert. Nous avons discuté et je lui ai avoué ma crainte de recommencer.
- Franchement, qu'est-ce que tu craignais ? Tu n'aurais pas eu mal de nouveau.
- Justement j'avais peur de ça. Mais passons. Il m'a dit que je n'avais rien à craindre alors je lui ai fait confiance.
- Je vois. Donc tu as cédé la première ?
- Oui...
- Caroline, tu devais le faire te supplier, pas lui céder tout de suite !
- Mais comprends-moi : il était tellement gentil, doux et attentionné. Il m'a dit que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée. On ne m'a jamais parlé comme ça…
- Mon beau-frère a toujours eu un don pour les autres fassent ce qu'il voulait. Pas de doute, il est très doué. Toi, il sait comment faire pour que tu lui cèdes tout. Il utilise la douceur, remarqua-t-elle, amusée.
- Que veux-tu dire ?
- Il est malin, il a compris comment tu marchais. Il fait de toi ce qu'il veut !
- Tu veux dire qu'il ne tient pas à moi ?
- Quoi ?! Mais non, bien sûr qu'il tient à toi ! Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ! s'exclama-t-elle, choquée.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Il t'aime à un point que tu n'imagines pas. Seulement, avec Finn on se demandait lequel de vous deux aurait le dessus sur l'autre, étant donné que vous aimez tous les deux tout contrôler. Mais visiblement Finn a raison : Klaus a le dessus car il utilise tes sentiments ainsi que les siens pour te contrôler.
- Il n'y a pas d'histoire de contrôle entre nous, on s'aime. Et puis s'il y avait une histoire de contrôle, tu crois qu'on se serait disputé juste après ?! m'exclamai-je, agacée.
- Pardon ? Vous vous êtes disputés ? demanda-t-elle, surprise.
- Oui par rapport au fait que je veuille voir ma mère seule.
- Ah, alors je vais peut-être gagner mon pari, s'amusa-t-elle.
- Sage ! Ne me dis pas que tu as parié sur qui aura le dessus ?!
- Si. Avec Finn et aussi avec Kol.
- Kol !
- Et Rebekah.
- Non mais vous n'avez que ça à faire ?!
- Hier, c'était drôle de vous voir. Finn et Rebekah pensent que Klaus aura le dessus mais Kol et moi sommes sûrs que c'est toi qui auras le dessus.
Je posai ma main sur mon front, exaspérée par le comportement de mes beaux-frères et belles-sœurs : moi je m'engueule avec mon mari et eux font des paris. Ils n'ont que ça à faire apparemment.
- Vous vous comportez comme des enfants, m'indignai-je
- C'est drôle, c'est ce que nous a dit Elijah quand on lui a demandé sur qui il voulait parier. Mais il n'a pas voulu choisir.
- C'est un peu normal…
- J'avais au départ fait le pari avec Finn mais Kol et Rebekah ont entendu notre discussion et du coup ils ont également voulu parier. Mais passons, pourquoi ne veux-tu pas aller voir ta mère avec Klaus ?
- J'ai peur de sa réaction. Elle ne le voit pas comme moi je le vois. Pour elle c'est un monstre alors que pour moi c'est quelqu'un de bien. Je l'aime.
- Tu devrais le lui dire.
- Je lui ai dit mais il n'a rien voulu entendre...
- Je ne te parle pas de cette partie de la phrase. Je te parle du fait que tu l'aimes. Si tu le lui disais, peut-être te ferait-il plus confiance...
- Je... C'est compliqué.
- Non ce n'est pas compliqué quand on aime. C'est même plutôt simple. Dis-lui, Caroline, et tu verras que ça sera plus simple pour vous deux.
Je poussai un long soupir. Elle avait raison. Je l'aimais et je ne le lui avais pas encore avoué. Si je le faisais, peut-être qu'il se sentirait mieux. Tout comme moi, d'ailleurs... Sage avait raison, ça serait plus simple si je lui disais que je l'aimais. Alors dès que je le verrais je lui dirais tout ce que j'avais sur le cœur.
- Tu as raison affirmai-je. Dès qu'il rentre, je le lui dis.
- Bien, maintenant je vais te laisser tranquille.
Sur ce, Sage s'en alla, me laissant seule. Je me lavai puis m'habillai.
Une fois prête, je me rendis dans les écuries. J'allai vers le magnifique cheval que Klaus m'avait acheté. Je le caressai avant de le préparer pour la randonner. Puis, une fois prête, je le sortis de l'écurie et le montai. Je partis ensuite au galop et sortis du château. Mon cheval était rapide et j'adorais ça. J'allai dans la forêt et le cheval galopait toujours en évitant les obstacles quand il y en avait. J'arrivai dans une magnifique clairière, alors je décidai de laisser mon cheval se reposer. J'en descendis puis lui caressai l'encolure.
- Tu as bien couru, je ne m'attendais pas à ce que tu sois aussi rapide, lui dis-je.
Soudain, j'entendis un drôle de bruit. Je me retournai et regardai autour de moi.
- Il y a quelqu'un ? me renseignai-je.
Aucun bruit. Peut-être s'agissait-il d'un animal ? Je retournai mon attention à mon cheval quand j'entendis de nouveau ce bruit. Là ce n'était pas normal : entendre deux fois le même genre de bruit n'était guère bon signe… J'entendis un autre bruit, plus proche de moi cette fois. Un bruit de craquement de brindilles. Comme si on avait marché dessus.
Rapidement je déchirai un bout de manche de ma robe et l'attachai au harnais du cheval. Quand j'entendis le bruit devenir plus fort, je vis des silhouettes s'approcher de moi. Alors je fis fuir le cheval. Il partit à temps, tandis que je voyais des hommes sortir des buissons. Je commençai à courir mais je fus rapidement encerclée.
- Que voulez-vous ?! hurlai-je, furieuse.
- Tu es la femme de Klaus, dit un homme aux cheveux noirs.
- Oui, et si vous ne voulez pas qu'il vous tue tous jusqu'au dernier je vous conseille de me laisser partir !
Les hommes se mirent à rigoler avant que trois d'entre eux ne m'attrapent. J'essayai de me défaire de leurs prises mais sans y parvenir. L'homme aux cheveux noirs s'approcha de moi et me saisit brusquement le visage.
- Notre chef va être content d'avoir la femme de Klaus. Surtout qu'elle est plus jolie qu'on le pensait !
- Il va tous vous massacrer ! Il me retrouvera !
- C'est ça ! s'exclama-t-il d'un ton moqueur.
Il n'enleva pas sa main sur mon visage alors je la lui mordis jusqu'au sang. Il retira sa main brusquement en hurlant de douleur. Il me regarda d'un air furieux avant de me gifler violemment. Ma lèvre se mit à saigner alors que lui arrachait un bout de tissu de sa chemise pour l'enrouler autour de sa main blessée.
- Tu as de la chance que notre chef te veuille vivante, sinon je t'apprendrais à mordre ! Je prendrais un grand plaisir à te dresser, espèce de salope ! hurla-t-il, fou de rage.
Je ne dis rien et me contentai de le foudroyer du regard.
- Allons-y, apportons cette garce au chef ! ordonna-t-il.
Ils m'emmenèrent plus loin, jusqu'à arriver près de chevaux. L'un des hommes m'attacha les mains alors qu'un autre s'occupa de mes pieds.
- Je la prends avec moi, c'est plus sûr ! fit l'homme aux cheveux noirs avant de monter sur son cheval.
Il arriva près de moi et me tira vers lui. Je me débattis mais cela ne suffisait pas et je me retrouvai sur le cheval. Il partit et je ne pus faire autrement que de partir avec lui.
J'étais terrifiée et je ne savais pas ce qu'ils voulaient de moi. Mais l'histoire qu'Elijah m'avait racontée me revint à l'esprit : et si c'était leur père qui m'avait retrouvée ? Et s'il voulait se servir de moi pour s'en prendre à Klaus ? Non, ça ne pouvait être ça... Je ne voulais pas qu'il souffre à cause de moi...
Je sentis les larmes me monter aux yeux. J'espérais qu'il me retrouverait rapidement.
Oui, il me retrouverait car il m'aimait, et quand il le ferait, je lui dirais que je l'aimais. Comme ça il ne douterait plus jamais de mon amour pour lui. Je l'aimais tellement.