Salut à tous et à toutes! Alors petit chapitre de transition très petit en fait . Je pense qu'a partir de maintenant je les ferait plus cours et plus fréquents, je prefère ne pas vous parler de publication régulière parce que si je la tiens pas je ferai des déçus donc voila un petit chapitre assez tristounet. Jai mis une petite playlist qui je trouve va trop bien avec et que j'ai écoutée en boucle en écrivant.

Deathbeds-BMTH

Sweet dreams – Marilyn Manson

Secret – One Republic

I'm not okay- MCR

Tourner la page – ZAHO

Encore du temps- VICTORIA PETROSILLO

Rars :

Louloute : merci euh les lemons hétéro c'est pas mon truc mais bon je peux quand même voir... Sinon voici le chap!

Guest : et bien tu as ta réponse a ce chapitre ma chère, ne pas tuer Harry ! ^_^

Rikokoo : voici le chap 12 et la réaction de Harry

Lee : voilà la suiiiiiite... J'attend ton avis

Et merci à tous pour toutes vos gentilles reviews et je vous l'ai déjà dit personne ne touche au petit Harry.

Gros bisous à ma bêta cherie doudou d'amour qui n'en peux certainement plus de moi, Yurippe san.

Chapitre : 12 : Une trahison et des réflexions…

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-Je t'aime...

-...

La phrase avait été murmurée, cependant l'absence de réponse de Harry la fit résonner en écho dans la pièce. Harry s'était figé au dessus du blond sur lequel il était toujours allongé. Le blond releva les yeux vers lui avec inquiétude. Le brun évita délibérément sont regard. Il mourrait d'envie de lui répondre mais les mot restaient bloqués dans sa gorge. Après tout même si l'Imperfection de Draco n'avait pas fonctionné il y avait peu être un autre remède. Il ne pouvait pas être amoureux du blond.

-Harry..

-Malfoy...

Draco écarquilla brutalement les yeux en le repoussant violemment de sur lui. Il roula sur le dos en se levant, tirant le drap à lui pour se recouvrir et retrouver un minimum de dignité.

-C'était super mais je ne partage pas tes sentiments, c'est...

Harry avait l'impression de s'enfoncer lui même un couteau dans le cœur. Il regarda les yeux aciers passer de l'incompréhension à la douleur la plus pure.

-Arrête! Siffla le Serpentard, arrête... ajouta-t-il d'un ton plus suppliant, brisé.

-Désolé Malfoy.

Harry récupéra ses habits et d'un pas précipité quitta la pièce. Il traversa le rideau avec l'impression d'avoir laissé son âme.

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Draco restait figé. Ce n'était pas possible. Ce. N'était. Pas. Possible.

Il se rendit compte qu'il avait tendu la main dans la direction de la porte. De là où s'était enfui son cœur. Le bout de son âme. Le chaînon manquant de son organisme.

Il sentit alors de l'humidité sur ses joues et son bras et il porta la main à son visage pour se rendre compte qu'il était inondé de larmes.

Et alors il réalisa.

Son souffle se coupa et l'espace d'un instant il cru qu'il ne respirerait plus jamais. Il se mit alors a suffoquer bruyamment recherchant le moindre filet d'air respirable.

Et il s'effondra.

Draco Malfoy, perdit pied, autant littéralement que physiquement. Il tomba au sol comme un poupée de chiffon. Il ne sentit pas la douleur physique que cela lui procura, il était anesthésié par la dose de souffrance reçue par l'information qui venait d'arriver a son cerveau.

Il regarda hagard, ses mains tremblantes. Lentement, il se recroquevilla en position fœtale. Allongé au sol, dans le silence de la tour d'astronomie ses cris de détresse résonnaient.

De l'air. De l'aide.

Tout avait été faux. Au fond de lui il l'avait toujours su. Pourtant Harry était un gryffondor. Draco eut un gémissement qui était censé être un ricanement mais qui sonna avec une telle amertume que Draco éclata de nouveau en sanglot, avec cette impression que la vie ne valait plus rien et cette souffrance qui lui déchirait les entrailles. Cette douleur latente et insupportable qui lui donnait envie de crier à s'en arracher les cordes vocales.

Potter l'avait bien baisé... Dans tous les sens du terme.

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Après le départ des deux tourtereaux, Blaise s'était tourné vers Ron et, prenant son courage à deux mains, d'un signe de tête l'invita à se rapprocher après avoir jeté un coup d'œil au couple enlacé derrière eux. Le rouquin vint vers lui d'un pas hésitant. Il redoutait ce tête à tête et il n'avait pas tord. Ils restèrent d'abord à se fixer, les yeux dans les yeux. Bleu azur contre vert olive. Ron détailla le doux visage devant lui. La peau caramel, les yeux de biche aux longs cils fournis, verts et marrons, la bouche pulpeuse aux lèvres pleines, le nez droit et surtout son regard.

Les promesses dans ce regard. Ces promesses qui disaient des choses auxquelles il se refusait. Qui promettaient un bonheur sans fin et une assurance sans faille mais surtout un tel... Amour... Oui un bel amour, profond mais tellement effrayant.

-Ron... Écoute-moi bien, je sais ce que tu te dis. Tu as peur. Peur d'un «Nous». Oui, c'est allé vite, un ou deux mois?

… et notre relation est gravée dans nos molécules, comme contre nature. Un serpentard, un gryffondor. Deux personnes diamétralement opposées. Cependant c'est aussi ce fait qui fait qu'on ne fait rien comme tout le monde. Un vert et argent avec un rouge et or, ça ne peut faire que des étincelles. Pourquoi devrions nous rester bloqués dans nos mentalités fermées alors qu'on sait tous les deux à quel point on se veut l'un l'autre. Notre relation est courte, jeune, neuve, bizarre et incroyablement forte. Et je l'aime. L'un des meilleurs moments de ma vie à été celui où, serré dans tes bras, toi en moi étions en communion. Tu m'as percé et mis à jours, tu m'as sorti de cette carapace que je mettais entre ce monde et moi. Ce monde que je ne veux pas découvrir sans toi.

-Blaise...

- Laisse-moi finir.

Le Serpentard saisit sa main et la plaqua sur son cœur.

-Sent moi, Ron. Je me met à nu, je prend le risque car j'ai confiance en toi et je sais qu'au fond de toi ton cœur te dit ce qu'il désire vraiment. Alors sent, sent mon cœur qui bat dans ma poitrine et qui ne réclame que toi. Tu as peur? Moi aussi. Mais on sera deux, deux à se battre contre les ténèbres et les doutes qui voudrait briser notre amour. Oui notre amour, tu en doutes encore? Regarde-nous. Tu es ma bouffée d'oxygène. L'être pour qui chaque matin j'ai une pensée, pour qui je me demande chaque instant si il va bien, s'il est heureux. Je n'explique pas ses sentiments, Ron, je les accepte. Je veux vivre. Avec ton amour. J'en ai assez de me cacher et de fuir toute forme de sentiments. Je... S'il te plait Ron, réfléchis bien... Ce soir il est trop tôt, mais demain est un jour nouveau... alors Si tu veux... Rejoins moi dans la salle sur demande à 16h00..

Avant que Ron ne puisse répliquer, le métisse avait quitté la salle.

RWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRWRW

Ron était assis au bord du lac gelé de Poudlard. Emmitouflé dans une laine et couvert par un sort de chaleur. Il réfléchissait. [Oui récemment il s'était découvert un cerveau et il apprenait a l'utiliser]. Il repensait à ce que Blaise lui avait dit. Le roux ne savait pas quoi penser. Les paroles de Blaise l'avaient atteint en plein cœur. Il avait eu envie de le prendre dans ses bras et de l'embrasser à en perdre la raison. Et de lui montrer avec son corps son amour. Son... Il... aimait Blaise ?

Il aimait Blaise.

A cette pensée, son cœur s'emplit d'effroi et de joie. Il hésitait entre sauter sur place ou pleurer. Ron eut l'impression que quelqu'un s'était saisi de ses intestins et faisait des nœuds avec. Il ressentit de violentes crampes au ventre.

La peur. Il avait la trouille. Et si ça ne marchait pas ? Et si c'était trop tôt ? Et si ce n'était pas ça l'amour ? Et si c'était...

A ces pensées se superposèrent les souvenirs des moments passés ensembles. Les baisers volés, les éclats de rire, le visage de Blaise, les leçons ensembles... Et le bonheur de ces moments hors du temps. Il avait été heureux.

Ils ne pouvaient pas être ensemble et s'aimer.

Pourquoi encore?

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La respiration erratique, le front moite de sueur et l'impression qu'un concert de métal se jouait dans son crâne, le jeune Serpentard blond releva la tête. Il ne savait pas combien d'heure s'étaient écoulées depuis... ce moment là.

Il avait mal, comme jamais il n'avait souffert depuis longtemps. Il venait de recevoir une énorme claque. De Har... Potter. Et ça faisait mal. Il n'avait pas voulu croire en un changement aussi radical de Potter. Mais le cœur humain était faible. Et il était amoureux. Sa bouche se tordit en un rictus amer.

Il avait préféré... Il avait eu tord.

Draco ouvrit brusquement les yeux. Il était un Malfoy.

«Les malfoy ne pleurent jamais, fils»

Il se trouva pitoyable. Il venait de pleurer pour Potter. Pendant des heures et des heures il c'était enfoncé dans la complainte.

C'était d'un ridicule...

Il se releva, tituba sur quelque pas et prit appui sur le mur. Il enfila ses vêtements lentement d'un geste incertain, comme dans un autre monde. Il conjura alors un miroir. Et il s'observa. Les yeux d'un gris clairs était cerclés de rouges et vitreux, il avait les joues rouges et humides de larmes. Ses cheveux étaient collés à son front par la sueur. Et malgré ses joues et ses yeux rouges, il était d'une pâleur cadavérique. Et il avait une douleur lancinante qui lui vrillait le cerveau.

Il s'observa longuement les yeux dans les yeux. Il put alors observer l'immensité de la douleur qui se lisait dans son regard. Il s'appliqua à mettre son masque Malfoyen de figurine en porcelaine et après plusieurs essais, il se sourit.

Un sourire blessé, amer et dégouté.

Potter: 1 Malfoy: 0

Il se vengerai.

HPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHPDMHP

Uh... Donc voilà pour ce chapitre avec la réaction tant attendue (et redoutée) de Harry... Maintenant voyont comment Draco se relèvera. Dites moi ce que vous en avez pensé :)