Voilà la 2ème et dernière partie :) Merci pour vos reviews et vos visites ;)


La semaine suivante, il s'appliqua à éviter Kirishima le plus possible et il y réussissait plutôt bien, vu la charge de travail qui s'accumulait sur son bureau. Un soir, alors qu'il était déjà tard et que tous les employés étaient déjà partis, il se leva de son bureau pour aller chercher un café. Il se dirigea vers la cafétéria d'où il vit sortir Onodera, rouge comme une pivoine et énervé.

- Qu'est-ce qui t'arrive Onodera ? demanda-t-il en le croisant.

- Oh Yokozawa-san...

- Tu fuis toujours Masamune ?

- Non ! Enfin... Excusez-moi, je dois retourner travailler !

- Tu devrais lui dire... que tu l'aimes, sinon je lui dirai que tu me l'as avoué.

Il partit sans laisser au jeune éditeur le temps de répliquer et entra dans la cafétéria.

- Ah je savais que tu serais là, vu la tête que fait Onodera ! déclara-t-il en entrant.

- Il me fait chier ! Tu vas bien ? Comment s'est passé ta soirée d'Halloween ?

- Très bien, jusqu'au moment où l'autre imbécile est arrivé !

Il mit une pièce dans le distributeur de café et se tourna vers Masamune.

- Qu'est-ce qu'il t'a fait ? demanda celui-ci.

- Je n'ai pas envie d'en parler, rougit Yokozawa.

- Jusqu'à il n'y a pas longtemps, je ne pensais pas que tu pourrais rougir, se moqua-t-il. Tu sais que tu ne le fais que quand on parle de Kirishima ?

- Tais-toi Masamune ! Je ne rougis pas !

- Mais oui, bien sûr... Il t'a fait quoi alors ?

- Rien du tout !

- Ah c'est ça ton problème alors ?! Il ne t'a rien fait ?

Il éclata de rire pendant que Yokozawa le fusillait du regard.

- Masamune... je vais t'étriper, menaça Yokozawa en venant s'asseoir. Tu n'as pas du travail ?

- Si, mais je peux prendre cinq minutes pour écouter tes problèmes avec Kiri...

- Ne prononce pas son nom, je suis à deux doigts de la crise de nerfs.

- Bon, tu vas parler ou il faut que je te supplie ?

- J'aimerais beaucoup que tu me supplies en fait, répondit Yokozawa en souriant légèrement.

Il touilla son café malgré qu'il n'y ait pas de sucre dedans.

- Mon problème, c'est que je ne crois pas qu'il soit amoureux de moi. Après tout, il s'est marié, il a eu un enfant et il serait devenu homosexuel ?

- Et alors ? Si tu essayes de trouver des excuses pour ne pas t'engager avec lui, laisse-moi te dire que tu es un idiot !

- Je ne cherche pas d'excuses, je ne l'aime pas.

- Bien sûr que si, fit Masamune comme si c'était une évidence. Seulement, tu es trop borné pour lui dire !

- Je ne suis pas borné !

Takano se leva de sa chaise et se dirigea vers la sortie.

- Kirishima est quelqu'un de bien, je ne crois pas qu'il se moque de toi, assura-t-il avant de sortir.

- Masamune ? Onodera m'a dit qu'il t'aimait il y a trois mois !

Celui-ci se retourna vivement avec un air étonné sur le visage, puis il sourit et quitta la pièce en faisant un signe de la main. Yokozawa prit son visage dans ses mains, pourquoi avait-il dit ça à Masamune ? Bah de toute façon, il savait très bien qu'Onodera était amoureux de lui, ça ne changerait rien du tout. Il termina son café et fuma une cigarette puis se leva et sortit pour retourner à son bureau. Quand il y arriva, quelqu'un l'y attendait. Il se renfrogna et dit :

- Enlève tes pieds de mon bureau Kirishima !

- Konbanwa Yokozawa.

- Tu n'abandonnes jamais ?

- Ah si j'avais pu choisir celui dont je devais tomber amoureux, ce n'est pas sur toi que j'aurais porté mon choix !

- Merci, ça c'est dit au moins ! Sors d'ici maintenant !

- Je ne voulais pas te vexer...

- Chaque fois que tu ouvres la bouche, je me demande ce qui va encore en sortir pour m'humilier.

- Oui, mais moi j'aime bien rabattre le caquet des types comme toi, te faire descendre de ton piédestal, précisa Kirishima en enlevant ses jambes du bureau de Yokozawa.

- Maintenant que tu t'es bien amusé, tu peux t'en aller.

Kirishima se leva et se mit à la hauteur de Yokozawa.

- Alors, c'était Takano ?

- Pardon ?

- Celui que tu aimais et dont tu n'as cessé de me rabattre les oreilles quand on s'est retrouvés dans ce bar il y a trois mois.

- N'importe quoi ! Où as-tu été chercher une telle idée ?

- Disons que c'est mon petit doigt qui me l'a dit.

- Non, ce n'était pas lui !

- Ne t'inquiète pas, je ne dirais rien à propos de ça.

- Je n'ai aucune confiance en toi !

Kirishima sourit et le serra contre lui.

- Moi, je ne te ferai pas souffrir comme il l'a fait, murmura-t-il tendrement.

- Tu le fais déjà et lâche-moi !

- Viens, on rentre ! fit-il en lui attrapant le bras pour le traîner avec lui.

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu fais Kirishima ?! Espèce d'abruti, laisse-moi au moins prendre mon manteau !

Kirishima s'arrêta et le laissa ranger son bureau et prendre ses affaires. Lorsqu'ils arrivèrent au niveau de l'ascenseur, Yokozawa demanda :

- Ne pourrais-tu pas me demander avant de décider de m'emmener quelque part ? Et surtout, me dire où on va ?

- On va chercher Hiyo et on rentre, déclara Kirishima calmement.

- On rentre ?! Mais qu'est-ce que tu racontes ?!

- Eh bien, tu as déjà la clé de chez moi, on peut dire qu'on rentre, non ?

Il entra dans l'ascenseur et Yokozawa mit une main sur son visage.

- C'est pas possible, où est-ce que je vais encore m'embarquer ? Tu as déjà pensé à te faire soigner ?

- Je vais très bien.

- Non, y'a quelque chose qui ne va pas chez toi ! Je ne veux pas m'engager avec toi ! Je ne veux pas avoir affaire avec toi pour autre chose que le travail ! Je pense que...

- Yokozawa ! Le coupa Kirishima. Entre dans l'ascenseur ! Et laisse-moi te dire une chose : tu parles trop !

Il le coinça contre la paroi de l'ascenseur et l'embrassa. Les portes se fermèrent puis se rouvrirent quelques secondes plus tard sur Onodera et Takano, et ce dernier éclata de rire. Les deux autres se séparèrent, Yokozawa ne sachant où se mettre et Kirishima, vaguement agacé d'avoir été dérangé.

- Pourquoi ce maudit ascenseur est-il monté au lieu de descendre ? s'interrogea Yokozawa, sa main cachant son visage effaré.

- Parce que je l'ai appelé ! répondit Takano en riant encore plus.

- Masamune, arrête de rire ! dit Yokozawa d'un ton menaçant.

- Laisse-moi profiter de cet instant !

Kirishima sourit et Onodera avait envie de rire lui aussi, mais il préférait s'abstenir, de peur de s'attirer encore plus les foudres de Yokozawa. Les portes s'ouvrirent enfin au rez-de-chaussée et Yokozawa fut le premier à sortir de l'ascenseur. Kirishima salua le couple d'éditeurs d'Emerald et suivit Yokozawa dehors. Il l'attrapa par le bras, voyant qu'il se dirigeait vers le métro et le ramena jusqu'à la voiture.

- Ne recommence plus jamais ça quand on sera dans le bâtiment de Marukawa ! ordonna Yokozawa.

- D'accord, ça veut dire que je peux t'embrasser n'importe où ailleurs ?

- Non ! Ne recommence plus c'est tout !

- Tu ne penses pas ce que tu dis, n'est-ce pas ?

- Bien sûr que je le pense !

- Pourquoi es-tu dans ma voiture alors ?

- Tu viens de me forcer à y entrer !

- Et je suis très fier de moi, assura Kirishima en mettant le contact. Hiyo est chez ma mère, on va la chercher et on rentrera ensemble.

Yokozawa ne répondit pas, il se contenta d'appuyer son coude sur la fenêtre et posa son menton sur sa main. Pourquoi était-il dans cette voiture ? Le téléphone de Kirishima sonna et celui-ci le lui tendit.

- Tu peux répondre ? Ça doit être Hiyo.

Yokozawa prit le téléphone et répondit sans grande conviction.

- Papa ?

- Non, Hiyo c'est Yokozawa.

- Onii-chan ! Je suis contente de te parler ! Tu vas bien ?

- On va dire que oui.

- Moi aussi ! Je voulais demander à papa si je pouvais rester avec mamie aujourd'hui ?

Yokozawa rapporta la demande de Hiyo et Kirishima fit oui de la tête, ajoutant qu'il irait la chercher le lendemain matin.

- Ah merci ! dit-elle après avoir entendu la réponse de son père. Tu viendras aussi Onii-chan ?

- Chez tes grands-parents ? Non, non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

- Pourquoi ? Ils sont gentils tu sais !

- Je n'en doute pas, mais non.

- Je peux parler à papa ?

- Non, il conduit, c'est pour ça que j'ai répondu.

- Tu peux lui mettre l'appareil à l'oreille, je veux lui dire quelque chose.

- Euh d'accord.

Il obtempéra et se demanda ce qu'elle avait à lui dire. Kirishima se mit à rire et Yokozawa pensa que ce n'était pas bon pour lui, il en était sûr et certain.

- D'accord, ma chérie, à demain.

Yokozawa dit au revoir à Hiyo et raccrocha puis jeta un regard en biais à Kirishima.

- Tu ne veux pas savoir ce qu'elle m'a dit ? Questionna celui-ci avec un sourire amusé aux lèvres.

- Pas vraiment, je me doute un peu que je vais encore en prendre plein la figure.

- Mais non, elle veut juste que je fasse en sorte que tu ne t'éclipses pas pour qu'elle puisse te voir demain.

Yokozawa préféra ne pas répondre et attendit patiemment d'être arrivé à destination, sans prononcer plus aucun mot. Un quart d'heure plus tard, il se trouvait dans le salon de Kirishima, en se demandant ce qu'il allait faire pour se sortir de cette situation. Le mieux était peut-être d'avoir une vraie discussion avec Kirishima, afin que celui-ci lui fiche la paix.

- Tu veux boire quelque chose ? lui demanda le propriétaire des lieux.

- Non, je voudrais juste qu'on parle, et rentrer chez moi ensuite.

- D'accord. Je t'écoute, dit Kirishima en s'installant sur un fauteuil et lui faisant signe de faire de même.

- Euh...

Il ne savait pas quoi dire en fait. Il avait plutôt pensé que ce serait Kirishima qui parlerait et qu'il pourrait réfuter tout ce qu'il lui dirait.

- Tu as perdu ta langue ? Railla Kirishima.

- Bon sang je te déteste, tu fais de ma vie un enfer en ce moment ! Tu ne pourrais pas me lâcher et trouver quelqu'un d'autre avec qui t'amuser ?

- Ca va me poser un problème, parce que je t'aime.

Yokozawa ferma les yeux et secoua la tête, sursautant quand Kirishima vint s'asseoir à côté de lui sur le sofa.

- De quoi tu as peur Yokozawa ?

- De rien du tout !

- Attends, je vais répondre pour toi... Tu as peur de souffrir encore une fois, après que Takano t'ai rejeté, donc maintenant, tu refuses de me faire confiance.

- Et tu as trouvé ça tout seul ? Je te signale que depuis ce fameux soir, tu as divulgué une photo de moi portant un tablier rose, tu m'as fait du chantage pour que je passe des soirées avec toi et ta fille, tu as...

- Et alors ? Le coupa Kirishima. Tu ne vas pas me dire que tu ne t'es pas amusé lorsque tu étais avec nous !

- Ce qui ne me plaît pas, c'est ta façon de faire !

- D'accord, et si je te dis que je n'ai pris aucune photo de toi, tu me crois ?

- Quoi ?!

- Il faut que je le répète ? Je n'ai aucune photo de toi qui pourrait servir à te faire chanter. Et on n'a pas couché ensemble, tu étais trop ivre. C'est bien dommage d'ailleurs.

- Attends... Tu m'as menti depuis le début ? Et après ça, tu veux que je te fasse confiance ?!

- A vrai dire, si je n'avais pas fait ça, tu aurais passé du temps avec nous ?

- J'en sais rien, on ne se connaît même pas !

- Bien, si c'est ça qui te dérange, prenons le temps de se connaître un peu mieux alors, proposa Kirishima.

Yokozawa ne savait pas s'il devait se sentir soulagé ou s'il devait lui mettre son poing dans la figure. Tout ce temps, il s'était fichu de lui ? Le voyant un peu perdu dans ses pensées, Kirishima rapprocha son visage du sien, le laissant libre de le repousser, ce que Yokozawa ne fit pas. En fait, il n'avait même plus envie de le repousser, il voulait juste sentir sa bouche sur la sienne, sa langue, ses mains ou toute autre partie de son anatomie. Alors ce fut lui qui colla ses lèvres aux siennes, pendant que Kirishima rapprochait leurs deux corps.

- Ça te convient cette façon d'apprendre à se connaître ? Questionna Kirishima, une main sur la joue de celui qu'il aimait.

- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée à vrai dire.

Yokozawa détourna le regard. Ses joues devaient maintenant être bien plus rouges que l'était une tomate et Kirishima sourit. Il tourna son visage vers lui et captura de nouveau ses lèvres. Quand il lui retira sa veste, il se dit que Yokozawa devrait porter moins de vêtements, il y en avait trop à enlever. La cravate suivit la veste, ainsi que la chemise et il posa ses mains sur son corps, qui lui faisait envie depuis plus de trois mois et encore plus depuis Halloween.

Un frisson parcourut le corps de Yokozawa, il se sentait comme de la pâte à modeler entre les mains de son amant et il ne savait pas pourquoi il n'arrivait pas à faire le moindre geste, ce qui était complètement inhabituel de sa part, lui qui prenait toujours les devants. Il se décida donc à déshabiller son partenaire et lui enleva son t-shirt, pour pouvoir poser ses mains sur lui. Kirishima délaissa ses lèvres pour mordiller le lobe de son oreille puis son cou, où il laissa une petite marque rouge, caressant en même temps ses tétons durcis par le plaisir.

Yokozawa se retrouva bientôt allongé sur le canapé, Kirishima assis entre ses jambes, suçotant sa peau et une main s'égarant dans son pantalon qui fut très vite retiré. Il ôta le reste de ses vêtements et retourna l'embrasser pendant que sa main s'attardait sur son membre, ses gémissements de plaisir étouffés par les baisers de Kirishima.

Il arrêta soudain tout mouvement et Yokozawa ouvrit les yeux qu'il avait fermés sans s'en rendre compte.

- Yokozawa, tu es adorable.

- Kirishima, je vais te tuer, espèce d'imbé...

Le menacé de mort en question n'était déjà plus dans son champ de vision trop occupé à faire courir sa langue sur son membre avant de le prendre totalement en bouche, de nouveaux gémissements lui échappant. Quand il sentit qu'il allait bientôt atteindre le point de non-retour, Yokozawa murmura le nom de son amant et celui-ci arrêta ce qu'il faisait pour venir l'embrasser et se placer entre ses jambes. Il sentit Yokozawa se crisper un peu et plongeant son regard dans le sien, il lui dit :

- J'ai comme l'impression que tu...

- Non, c'est que d'habitude, je ne suis pas... dans cette position.

Kirishima plongea son front dans le cou de Yokozawa, ne pouvant s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Il le pénétra doucement et reprit ensuite ses lèvres dans un baiser avide, tout en commençant de lents mouvements du bassin, les faisant frissonner tous les deux. Il reprit le sexe de son amant et calqua ses coups de rein au même rythme que ceux de sa main. Yokozawa était perdu quelque part dans les méandres du plaisir et ne savait plus où donner de la tête. Bientôt, les mouvements se firent plus rapides et ils jouirent tous les deux en même temps. Kirishima se laissa tomber sur le corps de son amant, reprenant lentement une respiration normale, puis se retira de Yokozawa avant de venir l'embrasser.

- Je t'aime, murmura-t-il tout contre son oreille.

Yokozawa ne répondit pas mais il sourit et le serra dans ses bras.

Le lendemain, il se réveilla gêné par un rayon de soleil qui filtrait par la fenêtre de la chambre. Il sentit un poids sur son ventre et regarda Kirishima qui l'avait pris comme oreiller. Il frotta ses yeux, ne croyant pas à ce qu'il voyait et ses joues prirent une jolie teinte cramoisie quand il se rappela ce qu'il avait fait avec cet homme. Comment ils étaient arrivés dans la chambre, ça par contre, il ne s'en rappelait plus. Il ne voyait pas son visage, juste l'arrière de sa tête, mais il aurait bien voulu sortir de là et partir en catimini. C'était perdu d'avance, il le savait, alors il se résolut à attendre que l'autre se réveille. Ce qui ne tarda pas à arriver.

Kirishima s'assit sur le lit, bailla et étira ses bras avant de se tourner vers Yokozawa, qui rougit encore, rien que sous l'intensité de son regard.

- Je vais y aller, décida Yokozawa tout à coup.

Il se leva et retourna dans le salon, suivi peu de temps après par Kirishima, qui avait pris le temps d'enfiler un pantalon et un t-shirt.

- Ne sois pas si pressé, amour. Tu ne veux pas préparer le petit-déjeuner ?

Yokozawa ferma les yeux, il n'en croyait pas ses oreilles. Il regarda Kirishima s'installer sur un fauteuil et prendre un journal pour le lire.

- Tu te crois où exactement ?! S'exclama Yokozawa.

- D'habitude, c'est Hiyo qui prépare le petit-déjeuner !

- Toute seule ?!

- Oui, bien sûr !

- Elle n'a que dix ans ! Tu n'as pas honte de compter sur elle comme ça alors qu'elle est si jeune ? Tu ne peux pas préparer le petit-déjeuner tout seul ?

- A vrai dire, la dernière fois que j'ai préparé un repas, le riz était trop cuit et trop salé, l'omelette a brûlé et je ne te raconte même pas le reste.

- Tu es... Je ne trouve même pas le mot, fit Yokozawa qui le regardait avec un air consterné.

Kirishima sourit et l'attira vers lui pour lui voler un baiser.

- Arrête !

- Pourquoi ?

- Parce que !

- C'est pas une réponse ça, fit Kirishima dans un rire.

- Il faudra t'en contenter !

- D'accord, si tu restes avec moi, je n'insiste pas et on a qu'à prendre le petit-déjeuner quelque part, accepta Kirishima en appuyant son front dans le cou de Yokozawa.

- C'est bon, je vais le préparer le petit-déjeuner !

Il se détacha des bras de son amant et alla dans la cuisine, un air renfrogné sur le visage. Mais il ne resta pas seul longtemps, Kirishima venant le rejoindre rapidement.

- Yokozawa ? L'appela-t-il en le prenant dans ses bras, le dos de son amant contre lui.

- Quoi ?

- Je t'aime.

Yokozawa ne répondit pas, que lui répondrait-il d'ailleurs ? Rien que de repenser à ce qu'ils avaient fait la veille, il sentaient ses joues chauffer dangereusement.

- Yokozawa ?

- Quoi ?

Kirishima le fit se tourner vers lui et lui sourit.

- Tu n'as toujours pas confiance en moi ?

- Pourquoi tu me demandes ça ? Ne voulais-tu pas un petit-déjeuner ?

- Si, mais je veux aussi que tu me répondes !

- A quoi ?! demanda-t-il en essayant de fuir son regard.

Il n'avait jamais été aussi gêné et ça ne lui ressemblait pas du tout et tout ça, c'était de sa faute ! Kirishima l'embrassa, se rapprochant de lui, et il sentit son corps réagir un peu trop vigoureusement.

- Yokozawa ? L'appela-t-il une fois de plus.

- Enlève ce sourire de ta bouche ! S'énerva-t-il en rougissant encore plus.

- Ah non, je te trouve tellement adorable, je ne peux pas m'empêcher d'être heureux quand je suis avec toi. Je t'aime Yokozawa.

- Je... t'aime aussi.

Il ouvrit de grands yeux. Ce n'était pas ça du tout qu'il voulait dire, en fait, il voulait dire qu'il le détestait. Oui, c'était ça, il le détestait. Mais quand Kirishima l'embrassa de nouveau, il pensa que non. Il ne le détestait pas du tout. Il l'aimait. Depuis quand, ça, il ne savait pas, mais ce n'était pas important.


C'était mon premier lemon, j'espère que ce n'est pas trop naze -' et à ce sujet, je n'ai jamais pensé que Takano pouvait être le uke avec Yokozawa, même si c'est plus que probable, je préfère garder mes illusions xD J'ai donc écris le lemon pour faire plaisir à une amie qui soutient dur comme fer que son Yokozawa était le seme ^^ J'espère que vous avez aimé cette petite histoire sans prétention, à bientôt :)