DES GARCONS ET DES LOUPS

PARTIE II

Teddy fronça les sourcils en levant les yeux vers la fenêtre dont les volets étaient fermés. Son père était à une réunion avec l'école et avait accepté de laisser Teddy seul à la maison. Ce n'était pas la première fois, mais quelque chose fit frissonner Teddy et il soupira lourdement, remuant sur le canapé. Il n'avait qu'à passer un coup de cheminette à sa tante et son oncle si quelque chose n'allait pas, mais il ne voulait pas les déranger.

Pourtant quelque chose n'allait pas. Les volets se mirent soudainement à claquer contre la fenêtre et un bruit sourd résonna au-dessus de sa tête.

« Oh merde, merde, merde. » Murmura-t-il en se levant brusquement, se précipitant vers la cheminée. Il entendit soudainement des pas précipités à l'étage et une terreur effroyable l'envahit.

« Papa, papa, papa. » Continua-t-il en attrapant de la poudre de cheminette. Il se jeta dans le feu vert et se retourna au moment où deux Loups immenses à moitié transformés, se précipitaient vers lui. Il hurla le nom de la maison de sa tante et son oncle et lâcha un cri quand les griffes tendus d'un des loups déchira son pantalon.

Son salon disparut et des pleurs hystériques s'échappèrent de sa gorge, alors qu'il regardait défiler les nombreuses cheminettes des Etats Unis. Il y eut un courant froid ensuite, et plus rien pendant un moment, avant qu'il ne soit soudainement expulsé de la cheminée et il reconnut immédiatement le plafond du bureau de son oncle.

« ONCLE RON ! » Hurla-t-il avant de se remettre à pleurer. Et il reconnaissait n'être pas du tout courageux, mais des Loup-Garoux monstrueux étaient dans sa maison et son père allait probablement rentré et il voulait son père.

« Teddy ! » S'exclama Ron en entrant brusquement dans son bureau, suivit de prêt par Hermione puis Rose et Hugo. Teddy entendit Hermione envoyer gentiment les petits dans leur chambre alors que Ron le soulevait rapidement dans ses bras, l'asseyant sur ses genoux alors qu'il se laissait tomber sur le canapé.

« Teddy, hey, Teddy, regarde-moi. » Lui dit Oncle Ron en prenant son visage dans ses mains. Une nouvelle vague de larmes roula sur les joues de Teddy et il se mit de nouveau à pleurer.

« Il faut appeler papa et lui dire de pas rentrer à la maison. » Pleura-t-il, son visage déformé par la peur et l'inquiétude. « Okay, mon cœur, j'appelle ton père tout de suite, » lui dit Hermione en attrapant le téléphone posé sur le bureau de Ron. Elle composa le numéro rapidement et Ron laissa Teddy l'observer l'appel, le ramenant gentiment contre sa poitrine et caressant son dos.

« Ca va aller Teddy, okay, tu es en sécurité, tu as très bien fait. Tout va bien. » Murmura Ron contre ses cheveux. Teddy hocha la tête, la gorge encore serrée par la peur mais ses pleurs le quittant peu à peu.

« Harry, oh dieu soit loué tu réponds – non, quelque chose est arrivé chez toi. Teddy est là et il va bien, ne t'inquiètes pas, mais il est arrivé paniqué en nous demandant de te dire de ne pas rentrer chez toi. »

Hermione écouta un instant avant de faire le tour du bureau et de tendre le combiné à Teddy.

« Ton père veut te parler, Teddy, » dit-elle d'une voix douce. Teddy se redressa un peu sur les genoux de Ron et attrapa le téléphone, avant de le placer contre sa joue et de déglutir plusieurs fois.

« Papa. »

« Hey mon cœur, qu'est-ce qui s'est passé ? » Son père semblait totalement paniqué au téléphone, et Teddy pouvait presque sentir l'effort qu'il mettait pour garder sa voix calme.

Un sanglot s'échappa d'entre ses lèvres. « Il y a des Loups papa. Je suis désolé de pas te l'avoir dit, mais ils sont gentils, je suis sûr qu'ils sont gentils. Mais il y a deux Loups qui sont rentrés dans la maison et ils étaient horribles et ils voulaient m'attraper et ils m'ont griffé la jambe. »

« Merde. » Murmura Ron en le soulevant à nouveau alors qu'Harry tentait d'en savoir plus. Il sentit Ron et Hermione soulevé le bas de son pantalon de pyjama et laissa échapper un gémissement de douleur.

« Teddy, dis-moi, quels Loups, quels Loups sont gentils Teddy ? »

« Les copains de Stiles. Scott et Isaac et celui qui vient voir Stiles la nuit, Derek. Mais ils sont gentils et ils sentaient pas pareil que ceux qui sont venus dans la maison. Papa, ils étaient horribles, ils étaient horribles, j'ai peur. » Dit-il, alors qu'Oncle Ron caressait doucement ses cheveux et l'attirait contre sa poitrine. Tante Hermione avait fait apparaître sa trousse de médecine magique et s'occupait à guérir ses blessures. Elle fronça les sourcils lorsqu'elle vit que sa magie, cependant, ne faisait rien.

« Alpha, » murmura Oncle Ron en regardant Hermione. Tante Hermione lâcha un hoquet horrifié et attrapa des bandages dans son sac.

« Est-ce que je peux parler à ton père, Teddy ? »

« Okay. Papa, je te passe tonton Ron, » fit Teddy à son père.

« Harry, Teddy ne guérit pas, et la magie d'Hermione n'y peut rien – oui, un alpha – Attends. Hey Teddy, je sais que tu veux sûrement oublier tout ça, mais est-ce que tu te souviens de la couleur des yeux du Loup qui t'a griffé ? » Demanda tonton Ron, sa main passant toujours calmement dans son dos.

Teddy déglutit et hocha la tête. « Rouge, ils avaient tous les deux les yeux rouges. »

Ron écarquilla un peu les yeux et sa main se figea. « Tous les deux, tu es sûr mon cœur ? » Demanda-t-il. Et Teddy hocha vigoureusement la tête. Il sentit l'inquiétude de Ron et enfonça son visage dans son cou.

« Je veux voir papa, » murmura-t-il. « Je sais. Tu le verras bientôt, promis, » répondit Ron. « Tu as entendu Harry, » continua-t-il.

Et Teddy aurait vraiment, vraiment, voulu entendre la suite de la conversation parce qu'il ne voulait vraiment pas que son père fasse face à des monstres tout seul, mais la fatigue et la panique et la griffure et le voyage l'emportèrent et il ferma les yeux, au chaud contre son oncle, en sécurité, et s'endormit.


« Il a dit que je sentais – délicieux. C'est le mot qu'il a utilisé. Il m'a senti à la nuque, au ventre et au niveau des clavicules et il a dit que je sentais délicieux. » Expliqua Stiles, le visage caché dans ses mains. Derek caressa doucement son dos et l'attira contre lui, ses lèvres contre sa tempe. « Je suis désolé, » murmura Derek contre sa peau.

Stiles secoua la tête et se redressa, fixant les autres tous regroupés autour de lui dans sa chambre. Peter croisa les bras et s'appuya contre le bureau, les sourcils froncés.

« Je ne sens rien de différent. Est-ce que vous sentez quelque chose de différent sur Stiles ? » Demanda Peter en regardant le reste de la meute. Tout le monde secoua la tête, sauf Jackson qui vint s'asseoir sur le lit prêt de Stiles et renifla.

« Tu n'as pas la même odeur qu'avant. Elle a changé quand vous avez commencé à copuler, » dit-il en lançant un regard à Derek.

Scott grogna et fit mine de se couvrir les oreilles, mais il hocha la tête. « Ton odeur a changé i peu près un mois quand vous avez commencé à sortir ensemble. » Dit-il, et il accentua ses mots à l'attention de Jackson, parce qu'il croyait Stiles quand il lui disait que Derek et lui n'avaient encore rien fait.

« Est-ce que le fait d'être amoureux peut changer l'odeur d'un humain ? » demanda Isaac en levant son visage vers Peter. Et Stiles ne put s'empêcher de remarquer à quel point toujours, depuis qu'Isaac avait obtenu son émancipation, Isaac se tournait vers Peter lorsqu'il avait une question. Et cela faisait mal quelque part, à Stiles, de penser que peut-être parfois Peter s'imaginait qu'il s'agissait de l'un de ses fils qui l'interrogeait

Peter fronça les sourcils. « Peut-être. Mais on sait tous que Stiles n'est pas tombé amoureux de Derek il y a un mois, » répondit Peter avec un sourire. Stiles rougit et baissa la tête.

« Quoique ce soit, il ne faut pas que ça se reproduise. Je veux un de vous toutes les nuits avec lui, c'est clair. »

« Derek, mon père rentre déjà toutes les nuits, je n'ai pas besoin de – » Il fut coupé par la main de Derek sur sa bouche.

« Stiles. »

Stiles soupira et finit par hocher la tête, Derek retirant sa main.

« Je prends la première nuit ! » S'exclama Isaac en allant s'étaler sur le lit à côté de Stiles. Il fronça le nez légèrement, lançant un regard en coin à Stiles et Derek, avant de se retourner et d'échanger un sourire complice avec Peter. L'ainé des Loups secoua la tête et soupira.

« Derek, il serait judicieux de tenter de les localiser une bonne fois pour toute. Mieux vaut attaquer avant qu'il ne nous attaque à nouveau. » Dit-il, et quelque chose de chaud remua dans Stiles en entendant Peter se référer à son attaque comme une attaque contre la meute en général.

« Okay, tout le monde dehors. Stiles a besoin de se reposer après son séjour à l'hôpital. Stiles vous remercie d'être passé et vous souhaite une bonne journée. » Dit Stiles avant de se tourner vers Derek, de l'embrasser rapidement, et de glisser sous les couvertures, se tournant et se blottissant contre Isaac.

Le bras d'Isaac vint entourer sa taille et ils observèrent tous les deux le reste de la meute quitter la chambre.


Son père était en danger. Son père était en danger. Son père était en danger. Sonpèreétaitendanger.

Teddy ne voulait pas que son père soit en danger parce que les personnes qui étaient en danger autour de lui et de son père avaient tendance à mourir et son père pouvait mourir face à ces monstres.

Mais Teddy était coincé chez son oncle et sa tante et il n'avait pas le droit de repartir avant que les monstres ne soient capturés ou tués, et Teddy voulait son père. Il n'était passé le voir que quelques dizaines de minutes la nuit de l'incident avant de repartir et de lui promettre qu'il s'occuperait des monstres – des alphas – aussi vite que possible.

Oncle Ron était parti avec lui. Mais Oncle Ron et son père n'était pas assez contre les Alphas, c'était ce qu'il avait dit à son père. Son père lui avait expliqué qu'il ne pouvait pas prévenir les autorités magiques américaines parce que cela mettrait en danger les amis de Stiles et comme Teddy était sûr que les amis de Stiles n'étaient pas des monstres, son père voulait être sûr qu'il ne leurs arrive rien.

Et son père était vraiment génial, un vrai héros. Mais le fait de ne prévenir personne le mettait en danger et il ne voulait pas que son père soit un héros. Il savait déjà ce à quoi un parent héros ressemblait. C'était mort.

Alors quand quatre jours se furent écoulés et que son père n'était toujours pas rentré – et même s'il l'avait eu au téléphone le matin même - Teddy décida de partir. C'était idiot et dangereux et Teddy était terrifié de se retrouver nez à nez avec les monstres dès qu'il aurait passé la cheminée mais il ne voulait pas que son père meurt loin de lui. Il ne voulait pas que son père soit un héros. Et il voulait juste le trouver pour pouvoir le lui dire.

Il attendit qu'Hermione doive rappeler à l'ordre Rose et Hugo qui se disputait avant de disparaître aussi rapidement que possible de la pièce, sa jambe encore douloureuse. Il monta les escaliers et pénétra dans le bureau de Ron à sa droite, saisit un peu de poudre et la lança dans la cheminée. Son père ne serait pas un héros.

« Stiles ! Stiles ! » Retentit une voix alors que de violents coups retentissaient contre la porte de la maison. Cela ne faisait pas une heure que la meute les avait laissés et Stiles et Isaac s'étaient levés pour manger un morceau.

Isaac échangea un regard avec Stiles et fronça les sourcils. « Je crois que c'est mon voisin, » murmura-t-il en se déplaçant vers la porte. Mais Isaac fut plus rapide et passa devant lui, ne le laissant pas approcher plus de la porte alors qu'il attrapait la poignée.

« Stiles ! Stiles ! » Résonna de nouveau la voix à travers la porte, et Stiles hocha la tête.

« C'est Teddy, c'est mon voisin. Ouvres Isaac. » Demanda Stiles. Et Isaac s'exécuta doucement, ouvrant à peine suffisamment la porte pour que Teddy puisse se faufiler à l'intérieur.

Le garçon se figea cependant après que la porte se soit refermé derrière lui, ses yeux fixant avec effroi le poignet de Stiles. « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Demanda-t-il, avançant en boitant vers Stiles. Stiles fronça les sourcils et observa Teddy, ses yeux descendant vers sa jambe.

« Teddy, qu'est-ce que tu fais là ? Mon père m'a dit que tu avais dû partir chez ton oncle et ta tante. »

Teddy saisit son poignet. « qu'est-ce qui s'est passé ? C'est eux qui t'ont fait ça ? » Demanda-t-il, déjà à moitié paniqué. Les alphas avaient fait du mal à Stiles et peut-être avait-il fait du mal à son père aussi.

« Eux qui, Teddy. Hey, Teddy, de qui tu parles, calmes-toi, » murmura Stiles en l'entrainant gentiment vers le salon.

« Les alphas. » Répondit Teddy. Stiles l'observa un moment, certain de mal avoir compris, avant qu'il n'écarquille les yeux et ne les lève sur Isaac.

Isaac, toujours près de la porte, figé, les yeux rivés sur son petit voisin.

« Isaac ? » Murmura Stiles.

« C'est lui. » Répondit Isaac, semblant sortir de sa stupeur.

« Lui qui Isaac ? »

« Tu as dit que l'alpha avait dit que tu sentais 'délicieux'. Je crois qu'il sentait Teddy sur toi. » Expliqua Isaac et Teddy écarquilla les yeux et recula contre Stiles.

« Quoi ? Isaac, c'est juste Teddy, » répliqua Stiles en entourant son bras plâtré autour des épaules du garçon.

Isaac hocha la tête et avança vers eux, les sourcils froncés. « Tu es un loup garou, Teddy ? » Demanda gentiment Isaac, en leur passant à côté pour venir s'asseoir sur le canapé.

Stiles eut un sursaut et fronça les sourcils. Parce que non, certainement son petit voisin n'était pas aussi un loup garou.

« Je suis un demi loup. Mon père était un Loup-Garou. Mais je ne crains pas la pleine lune, je peux me transformer quand je veux. »

Stiles leva les yeux au ciel et s'écarta de Teddy avant de se laisser tomber sur le canapé à côté d'Isaac. « Punaise, ma vie est un film de fantasy. » Se lamenta-t-il. Isaac laissa échapper un petit rire, mais Teddy ne réagit pas, et Stiles releva la tête vers le garçon.

« Est-ce que tu sais ce qui se passe, Teddy ? »

Le garçon secoua la tête et mordit ses lèvres. « Deux alphas sont entrés dans ma maison il y a quatre jours quand papa était pas là et –»

« Quoi !? Comment – Comment tu t'en es sorti, est-ce que ça va ? »

Teddy hocha la tête et s'avança vers Stiles. « Mon père et mon oncle sont là pour s'occuper des Alphas, mais je –» Le garçon ravala visiblement un sanglot et déglutit, et Stiles sursauta presque en entendant Isaac gémir tristement à côté de lui. Son ami se leva ensuite et vint s'agenouiller devant Teddy, prenant gentiment ses mains dans les siennes.

« Hey, tout va bien. Tout va bien. Tu peux nous dire. »

« Mes parents sont morts en se battant contre des méchants. Je ne veux pas que mon père meurt aussi. » Expliqua Teddy, les yeux mouillés mais aucune larme ne coula.

Isaac et Stiles échangèrent un regard. « Je vais appeler Derek. » Dit Stiles. Et il venait à peine de se lever lorsque la fenêtre de la cuisine vola en éclat, un Loup de la taille de Stiles se redressant lentement, les fixant d'un regard rouge.

Le cri que Teddy lâcha, entre le hurlement du Loup et le cri d'effroi d'un enfant, dû résonner dans toute la forêt. Ou du moins Stiles l'espérait-il au plus haut point.

Teddy avait ses mains sur sa bouche et ne devait pas crier. Il paniquait et il avait peur et il était effrayé et il voulait son père. Mais ses mains gardaient tout ça en lui et il ne laisserait pas sortir sa terreur et ne crierait pas ni ne pleurerait pas. Les Loups l'avaient pris. Il l'avait pris lui, et Stiles, et ils avaient fait beaucoup de mal à Isaac qui avait tenté de les défendre.

Comme un héros. Teddy sentit les larmes couler le long de ses joues mais ses mains étaient contre sa bouche et ses sanglots dans ses mains et il ne fit pas un bruit.

Les héros mouraient.

Stiles était inconscient, contre lui, dans l'étroite cage dans laquelle les Alphas – les cinq alphas – les avait jetés avant de disparaître. Ils étaient aussi dans une cave.

Ils étaient dans une cave dans une cage et son père allait tellement être en colère quand il le retrouverait et il n'aurait plus jamais le droit de manger de la glace, ou des pizzas, ou de boire du chocolat ou de regarder la télé. Il n'aurait plus rien le droit de faire et il s'en fichait, parce que tout ce que voulait Teddy était de revoir son père.

Ses mains retinrent à peine un nouveau sanglot et il se recroquevilla contre Stiles, espérant que si les Loups pensaient qu'il était aussi endormi, ils ne lui feraient pas de mal.

Il les sentit avant de les entendre. Ils étaient là. Ils étaient revenus d'où ils étaient partis et Stiles était encore endormi et Teddy ne voulait pas être tout seul à être réveillé.

Il écarta ses mains de sa bouche, pinçant ses lèvres pour que ses pleurs ne retentissent pas dans le silence de la cave et secoua brusquement Stiles, encore et encore, jusqu'à ce que le garçon finisse par remuer légèrement, puis ouvrir les yeux.

Il resta focalisé un instant sur le visage de Teddy avant de devenir soudainement livide et de regarder autour de lui. « Où on est ? » Demanda-t-il.

« Dans une cave, ils arrivent Stiles. Ils sont là. » Murmura Teddy, et les sanglots résonnaient dans sa voix et il referma la bouche, pinçant de nouveau ses lèvres.

Il regarda Stiles se redresser brusquement et fixer les escaliers de la cave, au fond, plus loin, avec appréhension. « Oh merde, oh merde. » Dit-il, en se retournant brusquement, sa main disparaissant dans sa poche de jean. Il en ressortit une poignée de poudre marron et força Teddy à se lever. « Ne touches pas à ça, ok. Reste près de moi. » Lui ordonna-t-il. Et Teddy attrapa le bas du sweat de Stiles et s'y accrocha, le regardant avec appréhension formé un cercle à peine moins large que la cage autour d'eux.

La poudre ne parvint pas à terminer le cercle, et les yeux de Teddy furent attirés vers le fond de la cave, son cri passant ses lèvres sans qu'il n'ait même réalisé qu'il avait crié. Contre lui, Stiles continuait de tourner.

Le grognement enragé du Loup le fit finalement lâcher prise et il voulait essayer de se mettre le plus loin possible dans la cage mais Stiles le saisit et le tint contre lui. « Ne bouge pas. Reste là, okay. Tout va bien. » Murmura Stiles contre ses cheveux. Et Teddy baissa un peu les yeux et vit que le cercle était complet.

Il releva les yeux et Stiles dût le retenir encore, parce que le temps qu'il baisse les yeux sur le cercle, le Loup s'était rapproché, et il était là maintenant, presque contre eux, la porte de la cage grand ouverte et Teddy pouvait sentir son haleine contre sa joue.

« Stiles. » Gémit Teddy.

« Ca va aller Teddy. Il ne peut pas venir, il ne peut pas venir. Ne t'inquiète pas, tout va bien. » Chuchota encore Stiles dans ses cheveux, ses bras le serrant fort contre lui.

Et Stiles était vraiment un bon voisin. Teddy regrettait de ne pas lui avoir plus parlé dans la voiture quand il le ramenait de l'école, et il regrettait aussi de ne jamais avoir rencontré le gentil alpha, parce qu'il n'avait jamais rencontré d'alpha et il aurait aimé en rencontrer un gentil avant de rencontrer des monstres.

« Tu sens si bon. Qu'est-ce que tu es, petit loup, » lui demanda l'un des Loups. Les cinq étaient présents maintenant, et Teddy avait décidé de ne plus rouvrir les yeux.

« Laissez-le tranquille, » siffla Stiles et Teddy pouvait sentir sa voix vibrer contre son dos. Les Loups éclatèrent d'un rire rauque.

« Vraiment petit chaperon ? Tu crois que tu peux nous ordonner de faire quoique ce soit ? » Siffla l'un des alphas, une femme cette fois, au teint si pâle qu'il en paraissait translucide.

« Il le fait peut-être avec Hale ? Est-ce que tu donnes des ordres à ton alpha, gamin ? Hale est-il tellement déplorable qu'il prend les ordres d'un humain ? »

Stiles ne répondit pas et Teddy ne voulait pas qu'il réponde, parce que Stiles allait énerver les Alphas et ils allaient finir par trouver un moyen de contrer la poudre magique de Stiles –« ne respires plus » lui souffla alors Stiles dans les cheveux, et c'était à peine si Teddy l'avait entendu.

Il le sentit sortir brusquement sa main de sa poche et lancer quelque chose devant lui, avant qu'il ne lui crie de courir et le tira contre lui, l'entrainant à sa suite.

Mais Teddy ne pouvait pas courir et ne pas respirer en même temps, et le choc de se mettre à bouger le fit presque tomber à terre et il inhala brusquement une bouffée de poudre qu'il découvrit violette quand il rouvrit les yeux de terreurs.

Il lâcha un gémissement de peine et sentit son monde tournoyer, mais Stiles le tenait toujours et l'entrainait toujours et il le souleva presque pour lui faire monter les escaliers de la cave. Ensuite, Teddy ne sut plus grand-chose, à part qu'il devait s'être à moitié métamorphosé parce qu'il pouvait sentir le vent dans ses oreilles de loups et ses griffes déchirer le sweat de Stiles pour s'y accrocher, alors que le garçon le soulevait brusquement et courait hors de la maison abandonnée dans laquelle ils avaient été emprisonné.


Heureusement, heureusement heureusement heureusement, qu'il gardait toujours une poignée de cendre d'eucalyptus et d'aconit en poudre dans sa poche. Et il allait pouvoir rire au nez de Peter la prochaine fois qu'il le verrait froncer du nez en le sentant. Parce que ça lui avait servi et ça leur sauverait peut-être la vie, si Stiles arriverait à développer soudainement des pouvoirs magiques et à accélérer ses pas, à rendre le poids de Teddy contre lui plus léger qu'il ne l'était, parce qu'il était un garçon de douze ans, et même si il avait l'air petit, il était lourd et distancer des alphas alors qu'il était ralenti par Teddy était du pur délire.

Les pas précipités derrière lui, les bruits des feuilles éparpillées, du craquement des branches, des respirations fortes des Loups et des grognements de colère l'en convainquirent.

Ils allaient mourir.

Il sentit Teddy grogner légèrement contre lui et le garçon secoua violemment la tête, avant de lâcher un gémissement alors qu'il venait certainement d'apercevoir les Alphas les poursuivant.

« Lâches-moi. » Lui dit alors Teddy, se reculant légèrement dans ses bras. Stiles manqua perdre son équilibre et resserra ses bras.

« Non, Teddy. » Réussit-il à lâcher entre deux goulées d'air. Mais le garçon se débattit et Stiles ne pouvait pas le tenir plus longtemps parce qu'il allait tomber, et ils mourraient. « Fais-moi confiance Stiles ! » Cria presque Teddy dans son oreille, et Stiles déglutit, parce que Dieu, il ne voulait pas voir le gosse se faire déchiqueter ou pire par les Alphas.

Il sentit alors le corps de Teddy rétrécir et se recouvrir brusquement de poil. Devenu trop petit trop vite, Stiles ne put que lâcher un cri d'effroi lorsqu'il sentit Teddy lui échapper. Mais le loup – parce que c'était un petit loup maintenant - se remit immédiatement sur ses pattes et jappa avec force, enjoignant visiblement Stiles à ne surtout pas ralentir.

Ils coururent, Teddy boitant à peine, encore et encore et encore et Stiles ne savait pas si il avait de plus en plus de mal à respirer parce qu'il avait l'impression d'avoir couru des kilomètres ou parce qu'il succombait finalement à une attaque de panique.

Lorsqu'ils traversèrent une dernière rangée d'arbres, et qu'ils se retrouvèrent coincés par une haute falaise, l'attaque lui parut la plus plausible des réponses. Il tourna des yeux terrifiés sur Teddy qui lâcha un grognement de frustration mêlée à de la terreur. Stiles attrapa le louveteau et le colla contre lui alors qu'il se postait dos contre la falaise et peut-être l'avalerait-elle si il y croyait suffisamment fort.

Il ferma les yeux, déglutit et il n'eut pas besoin de les voir pour savoir que les Alphas les avaient finalement rejoints, et qu'ils s'étaient de toute façon bien amusé avec eux, à les faire courir sans jamais vraiment les rattraper.

Parce qu'évidemment, ils auraient pu les rattraper, les dévorer, et les tuer bien avant.

« C'est toujours plus agréable de courir après sa proie, ça ajoute du piment par la suite. »

La suite : la mort.

Entre ses bras, Teddy se débâtit un peu et grogna. C'était comme si maintenant qu'il était loup, le petit garçon se sentait beaucoup moins apeuré. Ou bien était-ce que la peur lui donnait envie de se battre lorsqu'il était un loup ? Les animaux réagissaient toujours au fait d'être effrayé en attaquant. Peut-être était-ce que Teddy voulait faire.

Attaquer les cinq alphas tout seul.

« Restes là. » Siffla Stiles en resserrant ses bras, déglutissant avec peine.

« Tu es plein de surprise, petit humain. »

Teddy grogna en réponse, même si Stiles était presque sûr que les Alphas s'adressaient à lui.

« On va faire un marché. Tu nous donnes le louveteau, et on te laisse…Allez, 5 minutes d'avance. » Proposa l'un des Alphas. Et Stiles fronça les sourcils en s'apercevant que deux d'entre eux étaient apparemment jumeaux. Des jumeaux psychopathes, charmant.

« Vous devriez partir, ma meute va arriver, » leur répondit fermement Stiles. Son cœur battait certainement bien trop vite pour que quiconque croit à ses mots, mais vu qu'il n'y croyait pas lui-même, cela n'avait pas grande importance.

Oh il ne doutait pas que la cavalerie allait finir par arriver. Il était juste de plus en plus sûr qu'elle le trouverait déchiqueté, à moitié dévoré et peut-être aussi éviscéré. Et il ne savait pas bien si il était en train de devenir hystérique ou totalement désespéré.

Les deux, sans doute.

Les Alphas lâchèrent un rire que Stiles qualifia de machiavélique et il regretta de ne pas avoir la force de Buffy – et sa capacité à se sortir des pires situations. En même temps, il n'était pas et ne serait jamais un héros, quoique son père en dise, et il avait fait la paix avec cela. Il était juste vraiment vraiment très inquiet du mal que pourrait faire les Alphas au petit louveteau qu'il tenait dans ses bras.

Et à leurs pères respectifs.

Le grognement, beaucoup trop proche, qui le sortit de ses pensées (des méandres hystériques de son cerveau) le fit reculer encore un peu plus contre la falaise et il sentit l'attaque de panique frapper contre sa cage thoracique.

« Bien, fini de jouer, » fit l'alpha d'une voix rauque.

Le claquement sec qui retentit derrière eux, et le bruit caractéristique de la meute raclant les feuilles dans son sillage le fit soupirer de soulagement.

« Oui, fini de jouer. » Retentit une voix, et Stiles écarquilla les yeux lorsqu'il aperçut le père de Teddy et son père, accompagné d'un second homme aux cheveux roux, qui venait apparemment d'apparaître au milieu de la forêt.


Teddy était recroquevillé contre Derek, les bras repliés contre son torse et le nez caché dans sa nuque et Merlin, Morgane et Dumbledore, qu'est-ce que ça sentait bon. C'était un peu le même genre d'odeur que celle qui entourait constamment son père, mais avec quelque chose de différent, de plus plein.

Comme si jusqu'à maintenant, mais si son père avait été là constamment depuis qu'il l'avait adopté, Teddy avait toujours un petit bout de vide en lui qui venait de se combler.

Derek était un Alpha, et apparemment, de ce que Teddy avait compris au-delà de son esprit encore un peu drogué par l'aconit, Teddy l'avait instinctivement choisi

Son père le regardait malgré ses yeux inquiets avec un petit sourire, une tasse de café bien chaud entre ses mains, et appuyé contre le comptoir de la cuisine, il écoutait d'une oreille attentive le sheriff s'émerveiller et s'horrifier tout à la fois de ce qu'il venait de découvrir. Contre lui, il sentit le bras de Derek venir entourer les épaules de Stiles, blottit à leurs côtés.

Un instant, Teddy se sentit triste à l'idée que son père n'ait jamais pu connaître ce sentiment, cette impression d'être plus plein, plein d'amour et de soulagement et de ce sentiment d'appartenir qui caractérisait apparemment une meute.

Mais le sourire de son père, et la chaleur de son Alpha et les sentiments chauds de la meute tout autour d'eux et la présence de Stiles et du Sheriff, cette famille qu'il avait trouvé en suivant son père de l'autre côté de la mer, Teddy se dit que Remus en serait heureux.

Et c'était tout ce qui comptait.


EPILOGUE

10 ans plus tard

A vingt-sept ans - et Stiles avait dû mal à réaliser qu'il était presque vieux, qu'il avait presque déjà atteint trente ans – Stiles était, cliché mis à part, un homme comblé.

Il se perdait toujours autant dans ses pensées, et se concentrait toujours sur les plus petites choses et bavardait toujours autant de tout et de n'importe quoi, mais désormais il n'était plus seul ou n'avait plus seulement Scott à ses côtés, ni son père sans sa mère ni le souvenir de sa mère à l'intérieur de lui.

Non, maintenant il avait bien plus, et c'était ce qui le faisait toujours un peu sourire, parce que jamais il n'aurait pensé à seize ans qu'il posséderait un jour tout ça, qu'il reverrait son père sourire, le regard calme et serein, apaisé, lorsqu'il parlait avec Harry et à leur fille – et non, Stiles ne s'était pas non plus attendu à avoir une petite sœur un jour, de 18 ans sa cadette - , il ne s'était pas non plus imaginé que Scott accepte finalement un jour pleinement son appartenance à la meute de Derek, ni ne se marie finalement avec Allison – qui s'était progressivement fait pardonner. Il n'aurait jamais pensé non plus qu'Isaac puisse intégrer comme il l'avait fait Danny à leur famille, ou qu'Erica et Boyd, après avoir grandis, seraient revenus à eux.

Il n'avait pas été surpris un instant que Jackson épouse Lydia - La ferveur avec laquelle il avait presque exigé d'avoir un quatrième enfant les avait cependant tous laissé perplexe parce que Stiles, vraiment, n'aurait pas pu imaginer un instant Jackson en père de famille nombreuse.

Il savait, cependant, à dix-sept ans, qu'il resterait avec Derek pour toute sa vie, et que dès ses dix-huit il réaliserait le rituel d'union – un rituel de Loup qu'Harry avait pris grand plaisir à expliquer à son père (et les connaissances d'Harry, et le monde sorcier – tout ce monde inconnu - passionnaient Lydia et Stiles encore aujourd'hui).

Il savait aussi qu'ils auraient une famille et ils eurent deux petits garçons d'à peine un an d'écart pour le prouver d'abord, puis une dernière pour la route, parce qu'il fallait à Derek une grande famille pour honorer celle qu'il avait perdu.

Oh et il n'avait non plus jamais douté que Teddy devienne un parfait petit con (même si Stiles l'adorait) et qu'il manque de tuer Harry et son père lorsque du haut de ses vingt et un an, il leur avait annoncé qu'il baisait – heu –sortait avec Peter.

Mais ils étaient tous vraiment heureux.


Teddy n'était pas heureux.

Bon, non, soit, d'accord – il était parfaitement heureux et il avait déjà obtenu son Master en droit et il avait déjà intégré un cabinet d'avocat à Beacon Hills et il avait enfin acheté une maison et – c'était déjà bien.

Mais pour autant, il n'était pas particulièrement heureux. Cela faisait en effet un an qu'il sortait (et non pas couchait juste pour le sexe comme l'insinuait continuellement Stiles) avec Peter et son père n'avait toujours pas réellement réussi à digérer la pilule.

Mais ce n'était pas ce qui dérangeait Teddy. Parce qu'il pouvait tout à fait comprendre que le fait qu'il sorte avec un homme de l'âge de son père – littéralement – puisse rester en travers de la gorge de celui-ci. Non, ce qui ne rendait pas Teddy heureux du tout était le fait que plus la pilule avait du mal à passer, plus Peter se mettait dans l'idée de s'éloigner de lui.

Et non, ça n'allait pas du tout.

C'est la raison pour laquelle il avait réuni tout le monde ce soir chez Derek et Stiles – sa maison étant trop petite – pour annoncer la bonne nouvelle.

Il allait en effet annoncer à tout le monde qu'il réaliserait le rituel d'union avec Peter deux mois plus tard.

Si Peter acceptait.

« Ton père… »

« Mon père n'a rien à dire là-dessus, et il ne t'en veut pas à toi personnellement. Plus tu t'éloignes, plus il se dit que tu ne tiens pas tant que ça à moi et que c'est pour le mieux, mais nous savons tous les deux que ce n'est pas la raison pour laquelle tu t'éloignes, n'est-ce pas ? » Dit-il en haussant un sourcil, parce que Teddy savait très bien que ce n'était pas la raison, mais encore fallait-il en convaincre Peter.

L'homme soupira et entoura la taille du plus jeune pour venir caler son visage dans son cou.

«Non, mais il a raison, je suis trop vieux, » chuchota Peter contre lui.

« Tu es vieux, c'est vrai, mais tu fais aussi parti de la meute et je suis amoureux de toi depuis que j'ai quinze ans, il est donc de ton devoir de prendre soin de moi jusqu'à ma mort. »

«Mais tu pourrais tomber amoureux de quelqu'un d'autre, en grandissant. » Teddy leva les yeux au ciel et donna une gentille tape à l'arrière du crâne de Peter.

« Peter…Tu n'es pas sensé argumenter. Tu es sensé répondre 'oui, Teddy, je me lierai à toi' et après, tu peux m'embrasser et me faire l'amour avant qu'on y aille. »

Mais Teddy pouvait sentir que Peter était tendu contre lui et non, ça n'allait pas du tout.

« Dis-moi. » Dit-il, parce que cela faisait longtemps – Teddy avait l'impression que cela faisait une éternité – qu'il connaissait Peter et il n'eut aucun mal à deviner ce qui allait suivre.

« Mes fils – mes fils auraient deux ans de plus que toi aujourd'hui, Teddy. Je suis vieux, » répondit Peter, un gémissement plus proche du loup que de l'humain dans la voix. Teddy resserra ses bras autour de Peter et il déposa un baiser dans ses cheveux.

« Je sais, Peter. Je t'aime. »

« Et j'ai tué des gens Teddy. J'étais brulé et j'étais fou et j'ai tué des gens. »

« Je sais, Peter. Je t'aime. »

« Tu pourrais trouver quelqu'un d'autre, de bien mieux et – »

« Non. » L'interrompit Teddy et il fronçait les sourcils parce que voilà pourquoi il n'était pas du tout heureux. Il n'était pas du tout heureux parce que le froncement de sourcil de toute la meute – froncement compréhensible, soit, mais pas moins dérangeant – avait rendu Peter incertain et Peter n'était pas incertain. Peter était un Loup fort et sournois et malin et sarcastique à souhait et charmant et charismatique et ne devrait jamais être mis en face de tout ce que son passé avait eu d'horrible et de malsain.

« Non. C'est du passé, tu étais fou quand tu as tués ces personnes, même si l'une d'elle était Laura, tu étais fou parce que tu croyais avoir tout perdu et que tu as brûlés et que tes enfants sont partis. Mais maintenant tu vas bien, tu vas bien depuis longtemps Peter, et il est hors de question que tu perdes encore ce que tu as et ce que tu mérites. »

« Et oui, j'ai vingt et un an et oui mon père te fusille du regard à chaque fois qu'il te voit et oui, Stiles pense qu'on a eu vie sexuelle débridée et Jackson ne peut pas me parler sans avoir ce rictus de con qui le caractérise et oui, tu es plus vieux que moi et tu seras toujours plus vieux - mais je t'aime. Alors non, rien de ce que tu pourras dire ne me convaincra de ne pas rester avec toi. Sauf peut-être si tu me dis que tu ne m'aime pas, que tu ne veux pas te lier à moi. »

« Je ne t'aime pas. »

Ça n'allait pas du tout. « Menteur. J'ai libéré mon planning pour que la cérémonie ait lieu le 18 décembre. Tu n'as pas le choix. »

Contre lui il sentit le corps de Peter se détendre, il sentit son sourire s'agrandir contre sa nuque et ses lèvres embrassées sa peau et Teddy soupira.

Voilà, maintenant, tout allait bien et ils seraient très certainement tous parfaitement heureux.


Merci d'avoir suivi cette fic.

A bientôt,

blibl'