J'espère que l'histoire vous plaira ^^ Bonne lecture


- « Je sais que votre parole est incontestable mais je me permets d'encore insister ! »

Le manque de respect envers Hadès avait passablement énervé la jeune sœur du dieu. Comment ce moins que rien d'humain pouvait-il contester l'un des ordres de son maître ! Surtout quand cette personne n'était autre que l'un des trois juges, l'un des meilleurs éléments des armées des enfers.

- « Et je te le répètes : il en est hors de question ! » Résonna encore une fois de plus la forte voix d'Hadès qui était tintée d'énervement. « Tu sais parfaitement ce que tu risques si je le fais ! »

«Maintenant, il va enfin arrêter d'ennuyer sa majesté » se dit la prêtresse à elle-même. Mais hélas, ce n'était loin d'être le cas car le jeune homme qui, quelques secondes plus tôt, était encore à genoux devant son frère, se leva d'un bon et haussa le ton.

- « Je vous en supplies ! C'est ma seule requête ! »

Cette fois s'en fut trop pour Pandore qui en avait plus qu'assez de l'impertinent qu'elle jugeait avoir trop entendu. « Minos du griffon ! Je t'ordonnes de stopper tes jérémiades plus qu'insultantes envers notre seigneur ! »

- « Calme-toi Pandore ! Sors d'ici ! Cette conversation ne te regarde pas ! » Ordonna le Dieu à la longue chevelure de jais en désignant aussi Rhadamanthe et Aiacos qui étaient restés un peu en retrait.

La réaction fut immédiate : Pandore sortit de la salle du trône hors d'elle suivit des deux juges après avoir témoigné leur respect à leur Dieu.

Un silence pesant prit place et Hadès savait que le griffon n'en démordrait pas. Il n'avait donc plus le choix et devait s'y plier.

- « J'imagine que tu n'as pas oublié... »

Minos secoua vivement la tête. Non jamais il n'oubliera et le Dieu des enfers le sait parfaitement. Celui-ci respira un grand coup et lui dit froidement « J'accepte... mais je te préviens, si cela ce passe mal, j'annule tout ! ».L'argenté s'inclina légèrement et sortit rapidement de la pièce laissant Hadès seul dans ses pensées.

- « Et comment vais-je faire passer cela auprès d'Athéna moi... »

La destruction du mur des lamentations et la défaite des enfers datent déjà d'il y a plus d'un mois. Cependant, pour une raison que je ne saurai vous expliquer, les spectres, Thanatos, Hypnos et Hadès étaient de retour dans le royaume sous-terrain.

Dans la plupart des fics on vous aurait dit qu'un traité de paix avait été signé entre lui et Athéna et que tous leurs soldats respectifs ont été ramené à la vie et qu'ils coulent enfin des jours heureux. Mais je vous arrête tout de suite. C'était bien loin d'être le cas pour certains d'entre eux qui étaient prêt à tout pour leur idéal ou pour celui de leur maître.
Certes, les deux dieux désiraient une paix durable mais Zeus seul sait pourquoi, Hadès était plutôt difficile au sujet des ors.

En effet, malgré que la guerre sainte du XXème ait été remporté par la déesse guerrière Athéna -entendons-nous bien sur ce sujet, je parle de la sublime déesse et non de la cruche aux cheveux teints qui lui sert de corps – et que les chevaliers d'argents aient pu rejoindre celle-ci (la déesse pas la cruche), les majestueux chevaliers d'ors croupissaient dans les geôles d'Hadès et étaient traités comme de la vermine par n'importe quel spectre de n'importe quel grade qui passaient par là.

Oh vous allez me dire qu'ils pouvaient les faire taire à l'aide d'un petit Another Dimension ou d'un Excalibur bien placé. Mais, hélas, les dieux jumeaux avaient scellé leurs cosmos de manière à ce qu'ils ne puissent pas créer de problèmes jusqu'à ce qu'un quelconque accord entre l'oncle et la nièce soit enfin annoncé. Autant vous dire que leur libération n'était pas pour tout de suite...

Les deux dieux n'arrivaient jamais à s'entendre qu'importe le sujet de leur conversation. Que ce soit pour le programme télé ou qui a le droit de dormir avec Monsieur Adams –en peluche évidement - cette nuit. Comme quoi, même ces personnages sensés être les plus puissants de l'univers peuvent être complètement cons et têtus par moment.

Mais je ne vais pas m'éterniser dessus car, voyez-vous, loin de moi est l'envie d'être la victime d'une Terrible Providence d'une certaine divinité légèrement courroucée dans son orgueil. Bref, reprenons notre histoire là où nous l'avons laissé après ce petit égarement de ma part.

Le cosmos de nos chers chevaliers étant donc inutilisable et ceux-ci étant tellement épuisés physiquement pour riposter à coups de pieds dans les parties intimes que certains de leurs « anciens » ennemis en profitaient pour leur faire subir toutes sortes d'humiliations aussi bien physique que moral.

Je vous arrête une fois de plus bande de pervers(e)s ! Je ne parle pas de ce genre d'humiliation auquel vous pensez (enfin ce n'est pas encore le cas xD) mais de tortures et de coups. Tous les golds – sauf Shion et Saga que le dieu des morts avait accepté de rendre à Athéna avec leurs armures pour l'organisation du sanctuaire - étaient épuisés et à bout de force.

Pour se soutenir mutuellement, ils avaient fait en sorte de rester grouper. Kanon restait avec Dohko, Milo avec Camus, Aiolia avec Shaka, Aioros avec Shura, Mu avec Aldébaran et Deathmask avec Aphrodite. Pour une raison inconnue, ce dernier ne subissait rien d'autre que quelques railleries, pour la plupart sur son physique quelque peu féminin. Bref rien de bien méchant de la part des spectres.

Un jour, Minos descendit dans les geôles sous les ordres d'Hadès. Ce qui étonna fort les gardes car le juge avait toujours refusé catégoriquement de se rendre dans ce lieu peu accueillant depuis l'arrivée des chevaliers. Quand l'homme aux cheveux blancs pénétra dans la pièce lugubre, il ne fut guère étonné de trouver les golds blessés sauf le poisson.

Son regard s'attarda d'abord sur le poisson qui aidait tant bien que mal Deathmask à se relever après un des « jeux » quelque peu violent d'un des gardiens. Le griffon les observa encore pendant quelques secondes d'un regard sombre et ensuite, ajouta d'une fois froide « suis-moi »au douzième gardien.

Dans un premier temps, le suédois ne bougea pas, trop étonné pour réagir. Ensuite, la voix grave de Minos résonna une fois de plus dans la pièce.

- « Je ne veux pas attendre ! » Ajouta-t-il énervé et sans jeter un regard aux autres, le poisson le suivit d'un pas peu assuré.

Quelques minutes plus tard, ils avaient enfin réussit à monter les escaliers malgré le fait qu'Aphrodite avait failli tomber à plusieurs reprises des marches du long escalier en si mauvais état que certaines s'étaient même détruites au moment même où le bleuté avait posé un pied dessus. Minos, lui, était calme et son visage fermé ne laissait transparaître aucune émotions.

Silencieusement, les deux hommes traversèrent les diverses salles et couloirs croisant au passage une Pandore – passablement énervée – et furent royalement ignorés par Rhadamanthe qui, comme celui-ci le disait, se fichait complètement du nouveau « jouet » de son collègue. Les autres spectres mirent fin à leurs conversations et à l'ambiance amicale qui avait régné entre ceux-ci au passage des deux hommes.

Aphrodite avait d'abord cru être le responsable de ce silence plus que troublant jusqu'à ce qu'il remarque que le regard des soldats ne se portaient pas sur lui mais que ceux-ci ne lâchaient pas Minos et ce pour une raison inconnue.

Le poisson ne comprenait désormais plus rien à ce qu'il se passait devant ses yeux... Pourquoi l'un des trois juges des enfers était victime de tant de haine vis-à-vis de simples gardes ? Bizarrement, le douzième gardien se doutait qu'il n'allait par tarder à le savoir...

Quelques secondes plus tard, des voix se firent entendre dans tout le couloir. Des voix moqueuses et remplies de mépris ; celles des spectres. Toutes critiquaient et méprisaient cet homme. Pourtant, Minos ne semblait ni les entendre ni les comprendre. Comme si il vivait dans un autre univers.

Un peu plus tard, les deux hommes arrivèrent aux appartements du griffon. Celui-ci conduisit le gold dans une petite chambre entièrement décorée de fleurs. Que ce soit le papier peint, les couvertures ou les meubles, tout était composé de fleurs peintes, gravées et sculptées. Plusieurs vases remplit de roses de diverses couleurs reposaient sur les étagères et la petite commode juste à côté du grand lit.

- « Tu dormiras ici... » Dit-il d'une voix très froide laissant transparaître aucun sentiment. Aphrodite n'osait lui répondre. Si on regardait bien, le griffon avait l'air si triste, il avait le pressentiment que si il refusait, l'homme face à lui allait se détruire en mille morceaux.
- « Je n'ai pas de vêtements pour dormir. » Répondit-il timidement en regardant les loques qu'il portait. Celles-ci puaient, étaient déchirée et n'avaient pas été lavées depuis au moins plusieurs semaines.
- « Prend ceci ! » Répondit Minos en lui jetant une tunique propre avant de sortir de la chambre sans un mot ni un regard pour le jeune homme.

Une fois habillé, Aphrodite se coucha et rapidement, il s'endormit profondément, emporté par un doux songe qui se rapprochait plus d'un lointain souvenir qui lui était cher.

Le temps était ni chaud ni froid, juste agréable. Un petit vent frais soufflait paisiblement depuis le début de la matinée jusqu'à la fin de l'après-midi. Il se sentait si bien dans son petit jardin parsemé de roses rouges et blanches. Depuis quelques jours il songeait de créer une nouvelle espèce d'un coloris sortant un peu de l'ordinaire. Comme le « sien ».

Aphrodite n'arrivait plus à penser à autre chose depuis qu'il l'avait vu. Sa longue chevelure océan, ses deux perles vertes et son fin visage digne de la beauté d'un Héros ou d'un dieu de la mythologie grecque.

La première fois qu'il l'avait vu, c'était par un jour de pluie. L'eau coulait à flot et avait transformé le petit village de Rodorio en une véritable marée. Le jeune garçon avait couru pour être le moins trempé possible.

Après avoir passé le temple du taureau et du bélier, Aphrodite s'arrêta au troisième temple vide depuis plusieurs années suite à la disparition de son gardien : Saga des gémeaux. D'après tous celles et ceux qui l'avaient connu, cet homme avait été quelqu'un de gentil, bon, généreux et surtout d'une grand bonté.

Le suédois n'ignorait pas qu'il avait déjà rencontré cet être considéré comme un dieu. Mais étant trop jeune et ne l'ayant vu que peu de fois, il avait complètement oublié à quoi cette personne ressemblait.

Maintenant, 7 années s'étaient écoulées depuis la guerre contre les Titans et 13 depuis la trahison du chevalier du sagittaire ainsi que la disparition du gémeaux.

Le jeune or se demandait pourquoi il avait stoppé sa course à cet endroit et non jusque chez son ami Deathmask avec qui il aurait pu discuter le temps que cette pluie torrentielle ne s'arrête. Sans doute à cause de cette curiosité de découvrir la troisième maison du zodiaque inhabitée qui le tiraillait depuis quelques temps.

Ainsi, il se promena un peu partout dans le temple des gémeaux ne cherchant rien en particulier mais voulant juste satisfaire cette curiosité qui le titillait. A son grand étonnement, la maison ne cachait pas un milligramme de poussière. Toutes les pièces étaient si propres qu'on pouvait presque penser qu'elles brillaient de mille feux.

L'endroit semblait si calme et si loin de ces bronzes se rebellant contre le Sanctuaire et le Pope pour une pseudo Athéna que personne ne connaissait. Si loin des guerres, de la rébellion et des morts... Comme si il se trouvait dans un autre univers, une autre dimension.

Dans la salle de séjour, il n'y avait que peu de meubles mais juste assez pour le confort d'une personne. Même si le fait qu'il y ait une deuxième chambre intriguait le poisson au plus haut point.

Soudain, Aphrodite se figea. Il venait de se rendre compte que quelqu'un s'était aussi introduit dans la maison des gémeaux et le fixait intensément depuis déjà plusieurs minutes. « Comment se fait-il que je n'ai pas sentis sa présence ? » se demanda-t-il silencieusement.

- « Qui êtes-vous ? » Pas de réponse... le gold se retourna pour faire face à l'homme qui le regardait sans dire un mot.

Il était resplendissant de beauté au point que le jeune poisson en resta muet– fait très rare venant de celui-ci vu qu'il était considéré comme le plus beau combattant de la chevalerie d'Athéna – et ne pouvait plus se détacher de ses deux iris émeraudes.

Les deux jeunes gens s'admiraient et n'arrivaient plus à décrocher leurs regards de l'autre. Aphrodite se sentit comme hypnotisé par cet homme si magnifique mais une impression de déjà vu perdurait dans sa tête depuis qu'il l'avait vu.

Le poisson était certain de l'avoir déjà rencontré auparavant. Mais il fut rapidement coupé dans sa réflexion quand l'intrus s'approcha de lui d'un pas lent. Le douzième gardien savait qu'il devait reculer mais, étrangement, il ne fit rien.

L'adonis lui caressa tendrement sa joue du revers de sa main et se pencha lentement pour cueillir les lèvres légèrement rosées d'Aphrodite des siennes avec douceur. Le baiser avait comme un petit goût sucré et était si délicieux que, malgré la surprise, le bleuté se laissa faire en participant même tant les douces lèvres de son partenaire le détendaient.

Mais après quelques secondes de flottement, le poisson réalisa ce qu'il était entrain de faire. Il repoussa alors soudainement avec force l'intrus qui se retrouva à terre et partit sans dire un mot de la troisième maison sous le regard de cet homme qui le fixait avec une infinie tristesse dans les yeux.

Le chevalier des roses courait à vive allure montant les marches menant au temple du cancer quatre à quatre. Il était tellement absorbé dans ses pensées qu'il ne remarqua même pas Aioria qui descendait pour se rendre dans les arènes. Le poisson n'arrivait pas à se défaire de l'image de cet homme entrain de l'embrasser qui refusait de s'effacer, imbriqué au plus profond de sa mémoire.

Arrivé à la quatrième maison, il fut accueilli à l'entrée par Deathmask qui l'invita à entrer pour prendre un verre et discuter un petit peu. La discussion débuta sur Milo qui tentait de séduire depuis déjà quelques semaines le gardien du onzième étage qui ne semblait pas très réceptif aux sous-entendus et remarques du scorpion. Cela ce ressentait sur le moral du bouclé qui commençait à désespérer.

Le quatrième gardien savait beaucoup de choses à ce sujet pour la simple raison que Milo lui racontait tout ses problèmes alors qu'il s'en moquait éperdument et qu'il avait exactement le même souci avec Shura.

En effet, depuis près de trois mois, le jeune homme tournait autour du capricorne qui était complètement bouché à ses avances et ne pensait qu'à nettoyer la statue de son temple et hurler sur tous les toits qu'il servirait Athéna jusqu'à sa mort. Autant vous dire que Deathmask ne supportait déjà plus du tout la déesse alors qu'il ne l'avait jamais vue et la traitait de tout les noms et la prenait surtout pour une cruche (DM est devin ! è_é).

La conversation tourna directement vers le brun. Même si l'assassin de service lui en voulait un peu de faire la sourde d'oreille, il ne pouvait s'empêcher de dire tout ce qu'il ressentait pour cet homme qui, derrière la grosse tête de mule qu'il était, se trouvait être quelqu'un de bon et généreux.

Pendant que le gris faisait un monologue sur le beau (petit cul) visage de Shura, Aphrodite était déjà déconnecté de toute la réalité. La conversation sur les sentiments amoureux de ses collègues chevaliers le ramenait irrésistiblement vers cet inconnu, à ce doux baiser qu'il ne parvenait pas à oublier.

Le cancer remarqua bien vite l'absence de son invité. Étrange de la part de celui qui se nourrissait des ragots du Sanctuaire matin, midi et soir.

- « Aphrodite ! » dit le cancer à son meilleur ami qui sursauta à l'appel de son nom alors que son hôte le questionnait du regard. Le gold baissa la tête pour cacher son visage rosit. Il lui raconta tout ce qu'il lui était arrivé depuis que la pluie eut commencé à tomber en omettant (pas bien è_é) le baiser de son inconnu.

Le suédois réalisa sa pensée : son inconnu ? Depuis quand était-il « son inconnu » ? Il venait juste de le voir et cela n'avait pas duré plus de cinq minutes avant qu'ils ne s'embra... Et voilà ! Cela revenait sur le tapis !Le bleuté était près à se cogner le crâne contre le mûr de son voisin pour tout oublier. Voisin qui avait bien compris qu'Aphrodite lui cachait quelque chose. Mais voyant l'attitude peu commune de celui-ci, Deathmask préféra ne pas le questionner. Surtout qu'il voyait bien que cela ne le concernait en rien.

- « Tu devrais aller voir le Pope, le fait que n'importe qui puisse entrer et sortir du Sanctuaire sans se faire remarquer peut être dangereux. » Dit-il calmement au poisson qui n'avait rien perdu de sa teinte rosie par la gêne. « Il saura quoi faire au cas si cet homme refait son apparition dans le coin. » Le douzième gardien acquiesça d'un signe de tête.

Après une bonne heure passée à discuter avec le cancer, le douzième gardien monta à contre cœur vers le treizième temple : le palais du Grand Pope.

Le jeune homme n'avait aucune envie de s'y rendre mais cet homme avait commit un crime en entrant ici en infraction et devait être punit. C'était la règle, personne ne pouvait y échapper. Au douzième temple, il appela son armure avec son cosmos qui ce déposa avec légèreté sur son corps et repris sa route.

Quand il arriva au palais, un garde l'annonça à l'égal de Dieu et le fit ensuite entrer sous l''ordre de celui-ci. Le Pope était, comme à son habitude, assit sur son énorme trône. Le chevalier d'or le salua avec le respect dû à son rang de dirigeant du Sanctuaire en s'agenouillât face à lui.

- « Qu'as-tu de si important à me dire ? » Demanda l'homme masqué avec autorité. Après quelques instants d'hésitation, le plus beau des chevaliers prit la parole : « Un homme s'est infiltré au Sanctuaire. » Aucune réaction de la part de son supérieur, il continua. « J'ai pu le voir dans le temple des gémeaux. Cependant, je n'ai ni pu sentir son cosmos ni sa présence. Cela peut être dangereux si il avait de mauvaises intentions envers vous et notre déesse. »

Ses propres paroles le déchiraient. Il pensait sincèrement que cet homme n'était pas dangereux. Mais après tout ce qu'il s'était passé, peut-être était-ce une simple technique pour le duper.

- « Merci de m'en avoir informé. Je m'en occuperai plus tard, tu peux retourner chez toi. » Ajouta le Grand Pope, coupant Aphrodite dans ses pensées. Une question s'insurgea dans son esprit : pourquoi avait-il l'impression que son supérieur voulait éviter cette conversation ?
-« Mais cela peut être risquer de... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fut couper par la voix dure du masqué.
-« Je t'ai dis de rentrer chez toi chevalier des poissons ! » Ne préférant ne pas s'attirer la colère du Pope, le gold dût se résigner à obéir aux ordres de celui-ci. Il le salua une dernière fois et quitta le treizième temple sous une pluie battante.

Quelques jours plus tard, le jeune or se leva aux aurores pour l'entraînement aux arènes. Il préféra être seul pour s'exercer qu'avoir un public qui l'empêchait de se concentrer suffisamment pour le perfectionnement de ses techniques.

Pour la première fois, Aphrodite prenait son temps pour descendre les milliers de marches qui le séparaient de l'amphithéâtre réservé aux chevaliers d'or. Depuis plusieurs journées, le poisson n'avait plus du tout vu l'homme qui le fascinait. « Sans doute grâce au Pope »se dit-il à lui même. Cela le démoralisait un petit peu plus au fur et à mesure que les heures et les jours s'écoulaient.

Sur le chemin, il ne croisa que un Camus qui ignorait royalement un pauvre scorpion qui ne cherchait qu'à se faire remarquer par le verseau et Shura entrain d'astiquer pour la cinquième fois aujourd'hui la statue du capricorne sous le regard d'un cancer passablement énervé.

Vu l'amabilité matinale de Deathmask, il ne chercha pas à leur parler et reprit sa route après leur avoir adressé un signe de main à ses deux amis.

Ensuite, le douzième gardien ne vit pas d'autres chevaliers jusqu'à ce qu'il arrive enfin au troisième temple. À l'entrée, il l'attendait... son inconnu était là, le fixant de nouveau intensément d'un regard si triste qui brisa l'âme d'Aphrodite en de milliers de petits morceaux.

- « Je suis désolé pour hier, j'ai dû te surprendre à t'embrasser comme ça » résonna la voix de cet homme brisant le silence de la veille qui était sur le point de reprendre.
- « Ne le soyez pas, je me suis aussi laissé emporter ». Répondit timidement le chevalier des roses. « J'aimerai juste savoir comment vous vous êtes infiltré dans le Sanctuaire sans vous faire remarquer et qui êtes vo... »
- « Je suis désolé mais je ne peux pas te répondre » Le coupa-t-il brusquement.
- « Dans ce cas, vous devriez partir maintenant. J'ai informé le Pope et... »
- « Je le sais et ne t'inquiète pas, je ne risque rien ».

Le suédois en resta bouche-bée Comment avait-il deviné qu'il était inquiet ? Le jeune gold avait pourtant fait en sorte de montrer une certaine froideur dans sa voix et cet homme avait comprit tout cela si vite. Et comment ce fait-il qu'il sache que le Pope soit au courant de sa présence au troisième temple et pourquoi le revoyait-il une nouvelle fois ici ? Les questions se bousculaient dans l'esprit du poisson mais, hélas, toutes restaient sans réponses.

- « J-je dois y aller » Dit-il avec en empressement mais fut retenu par l'intrus qui lui retenait fermement le poignet. Le douzième gardien aurait pu s'échapper facilement de son emprise mais pour une raison inconnue, il n'en avait aucun envie.

Sans dire un mot, l'homme se rapprocha lentement de lui et le prit tendrement dans ses bras. A ce moment-là, le bleuté sentit son âme se briser encore une fois et se laissa bercer contre le torse de la personne qui lui torturait l'esprit depuis plusieurs jours.

- « Reste avec moi s'il te plait « Comment pouvait-il refuser ? Il n'arrivait déjà plus à se détacher alors comment aurait-il pu dire non à cette demande qui sonnait plus comme une prière ? Cela lui était désormais impossible. Aphrodite ferma les yeux et se laissa emporter par la sérénité que cet être lui procurait.

Les deux hommes s'assirent contre le mûr, toujours blottit l'un contre l'autre. Personne ne dit un mot, le silence régnait. Ils n'avaient pas besoin de parole pour communiquer l'un avec l'autre. Ils se comprenaient en échangeant un simple regard et un petit sourire. Le poisson en ignorait la raison mais se qu'il savait, c'est qu'il voulait se perdre dans les battements de cœur et les iris de l'homme vers qui se tournaient inlassablement son corps, sa raison et son âme.

Ils restèrent ainsi, l'un contre l'autre durant plus d'une heure. Personne ne passait par le troisième temple, comme si tout le Sanctuaire s'était endormi pour ne pas les déranger. Le jeune chevalier s'endormit, serein, veillé par son bel inconnu.

- « Hey Aphro ! Réveille-toi ! » Répéta Deathmask à plusieurs reprises en secouant son meilleur ami qui était endormit à l'entrée du temple des gémeaux. Après plusieurs minutes, le jeune or émergea enfin de son sommeil. A part son compagnon d'arme, il était seul. Son inconnu n'était plus là, il était partit. Depuis quand ? Peut-être juste avant que le cancer n'arrive pour ne pas qu'ils ne se croisent ?
- « Tu n'as vu personne ? » Demanda-t-il encore pas très réveillé. L'italien secoua négativement la tête ce qui rassura très vite Aphrodite.

Quand le douzième gardien retrouve ses esprits, les deux amis se dirigèrent ensemble vers les arènes pour l'entraînement matinal qui, sans qu' Aphrodite ne le sache encore, allaient pour une fois commencer à midi. Seule preuve qu'il avait dormit très longtemps et que le pauvre petit poisson allait devoir supporter la foule.

Les jours passèrent et tous les matins, Aphrodite retrouvait son bel inconnu dans la maison des gémeaux toujours très tôt le matin à la même heure pour être ensuite réveillé par un autre chevalier d'or qui passait par là dans les alentours de midi. Les deux hommes ne s'embrassaient pas et n'échangeaient aucun mot. A chaque « rendez-vous » le poisson restait blottit contre lui à l'entrée du temple.

Le comportement inhabituel de leur compagnon commençait sérieusement à inquiéter les autres saints mais personne ne dit rien. Après tout, le suédois avait toujours été un peu bizarre sur les bords même si cette fois cela ne semblait réellement pas normal.

Peut-être la cause était le doute que plusieurs commençaient à ressentir sur la présence d'Athéna au Sanctuaire depuis qu'ils avaient été mit au courant que cinq saints de bronze allaient s'en prendre directement au Grand Pope dans quelques jours. Bref, tout était incertain pour les 8 ors – étant donné que tous étaient sûr que Mu n'allait pas obéir aux ordres de leur supérieur - sur place et prêt à se battre.

Cependant, la seule chose qui obnubilait Aphrodite, était de retrouver son inconnu. Rien d'autres ne comptaient pour lui que de le revoir.

Mais un matin, tous les chevaliers d'or – sauf Dohko et Mu - avaient reçut l'ordre de se rendre au treizième palais - celui du Grand Pope - immédiatement car l'arrivée des cinq bronzes rebelles et de la fausse Athéna au Sanctuaire était proche. Aphrodite dût, pour la première fois, ne pas rejoindre son inconnu. Comment allait-il le prendre ? Il ne pouvait le prévenir, il allait peut-être lui en vouloir.

Le poisson se rendit à la réunion avec une douleur à la poitrine qui n'en finissait pas. C'était pourtant si bête. Alors pourquoi cela le faisait tellement souffrir alors que ce n'était que son imagination qui lui jouait des tours. Si ça se trouve, l'inconnu comprendrait et ne lui en voudrait pas. Stop ! Il devait ne plus y penser !

Quand il fut arriver au palais, il fut annoncé par l'un des gardes au Grand Pope et aux autres gold qui étaient déjà tous présents. Tous les regards se tournaient vers lui, ceci n'étonnait point le poisson vu qu'il avait plus de dix minutes de retard.

A son grand étonnement, son supérieur hiérarchique ne le réprimanda pas et commença la discussion dès que le douzième gardien eu rejoint les autres après l'avoir salué. Elle débuta directement sur l'arrivée d'un certain Seiya et de ses compagnons en Grèce.

- « Je ne pense pas qu'on ai quelque chose à craindre de simples bronzes altesse ! Ils seront trop faibles face à nous ! » S'exclama Milo qui s'attira un regard meurtrier de Camus. Quoi de plus normal venant du maître d'un de ses « faibles ». On remarquait bien l'inquiétude du verseau de perdre son deuxième disciple et la jalousie du huitième gardien. Apparemment, un lien très fort s'était tissé entre le roux et son élève. Ce qui rendait le scorpion fou de rage.
- « Je suis d'accord avec Milo, nous pouvons les tuer d'un claquement de doigt » Ajouta Deathmask l'air sûr de lui. Tous les chevaliers d'or – sauf Aphrodite – approuvèrent les paroles du cancer.

Le suédois, lui, était beaucoup plus réaliste. Même si les traîtres ne se trouvaient qu'au plus bas niveau de la chevalerie d'Athéna, ceux-ci avaient accomplit de multiples miracles dont vaincre les silver saint et battre les gold pouvaient très bien s'ajouter à la liste. Surtout qu'ils étaient soutenus par le vieux maître et le Mu donc deux ors. Ceux-ci n'allaient sûrement pas rester inactifs pour les aider dans leur mission.

Autrement dit, Aphrodite savait parfaitement qu'il allait peut-être y passer lui aussi. A la fin de la réunion, il couru de toutes ses forces jusqu'au troisième temple. Il fallait que son inconnu y soit ! C'était peut-être la dernière fois que le poisson le verrait.

Il fallait absolument qu'il lui parle, qu'il lui explique ce qu'il se passait et qu'il lui avoue ce qu'il ressentait pour lui. Oui, le douzième gardien l'aimait. Ses sentiments avaient commencé le matin même de leur première rencontre et avaient grandit de jour en jour. Il ne pouvait plus se le cacher.

Quand Aphrodite arriva enfin au lieu de rendez-vous, personne ne s'y trouvait. A cette constatation, le jeune homme se mordit sa lèvre inférieure jusqu'à ce que quelques fines larmes commencèrent à verser le long de ses joues. Peu à peu, elles se firent plus nombreuses et coulaient à flot. Le pauvre garçon n'arrivait pas à les arrêter et ne retenait plus ses gémissements.

Finalement, son inconnu sera partit sans qu'il ne puisse lui dire son amour. Ceci le blessa encore plus. Jamais il n'aura su si ses sentiments avaient été réciproque ne fut-ce qu'un petit instant. Comme son cœur lui faisait mal. Jamais il n'aurait cru tant souffrir.

N'ayant plus assez de force pour tenir debout, le jeune poisson se laissa tomber au sol et se recroquevilla sur lui-même. Ses joues commençaient à rougir et à lui faire tant il pleurait. Il entendit des bruits de pas et reconnut le cosmos du Grand Pope. Celui-ci devait être au courant de tout pour venir jusqu' ici. Mais, malgré tout, le poisson ne se releva pas.

- « Je suppose que vous êtes là pour me faire la morale... j'aurai dû me douter que ça aurait bien fini par arriver jusqu'à vous.. » Dit-il tristement au masqué.
- « Et moi j'aurai dû tout t'avouer dès le début. » La voix d'Arlès semblait moins dure et plus grave que d'habitude. Elle était aussi douce que celle de.. Et voila, il y repensait, ses larmes et ses reniflements reprirent de plus belle.

Le Grand Pope ne bougeait pas, fixant intensément le jeune homme pleurant devant lui, son masque cachant la moindre parcelle d'émotion. Le poisson se releva difficilement et sécha le liquide salé sur ses joues en un revers de main.

- « S'il vous plaît sortez... je ne me sens pas en état de parler de quoi que ce soit... » Dit-il d'une voix à peine audible, tête basse.

Mais le Pope ne l'entendit pas de cette oreille. Doucement, celui-ci releva visage d'Aphrodite de ses mains. Les yeux encore rougis par la tristesse du douzième gardien se fermèrent directement. Le dirigeant du Sanctuaire retira alors lentement le masque se transmettant à chaque génération de Grand Pope laissant enfin voir le visage que personne n'avait pu encore admirer depuis son arrivée sur le trône.

- « Ouvre les yeux.. » dit-il doucement au jeune poisson qui obéit sans trop le vouloir. Celui-ci écarquilla les yeux. Cet homme... le Grand Pope... son inconnu.. Cela ne pouvait pas être vrai mais ce beau visage, ce regard si doux.

Aphrodite ne pouvait plus détourner son regard de ce visage auréolé de mèches océanes mais peu à peu des larmes se remettaient à couler lentement.

- « Pourquoi ne m'avez-vous rien dit ? Pourquoi...? » demanda-t-il dans un souffle.
- « Je ne le pouvais pas.. » Répondit le Pope. « Je vais tout te raconter » ajouta-t-il en caressant la joue du douzième gardien qui restait silencieux avec douceur. « Je suis le chevalier des gémeaux disparu. »

Aphrodite voulu l'interrompre mais il fut stoppé par le troisième gardien qui reprit ses explications.

- « Il y a treize ans, j'étais destiné à devenir le nouveau Grand Pope. Cependant, depuis quelques jours, une entité démoniaque avait germé dans mon esprit. Au début, je réussissais à l'enfermer tout au fond de moi-même mais au fil des jours, celle-ci devenait de plus en plus forte. Ainsi, le jour où j'ai appris que le chevalier du sagittaire allait finalement succéder au précédent Pope qui avait deviné mon mal être, je suis devenu comme fou et cette deuxième personnalité en a profité pour prendre le dessus sur moi... »

Le gémeaux détourna le visage, ne voulant pas faire face au suédois. Il avait honte de lui-même et n'osait pas continuer de peur de s'attirer la haine du jeune poisson. Celui-ci passa ses bras derrière la nuque de son inconnu qui ne l'était plus vraiment et le serra contre lui.

Saga profita de l'étreinte et se blottit contre ce corps doux et chaud qui lui procurait tellement de bien. Un instant après, Aphrodite sentit quelque chose de mouillés sur sa peau. Celui qui lui avait volé son cœur pleurait au rappel de ce souvenir douloureux. Malgré tout, le pauvre homme continua non sans mal.

- « J'ai tenté d'assassiner Athéna alors qu'elle n'était encore qu'un petit nourrisson inoffensif, j'ai envoyé Aioros à la mort qui avait tenté de la sauver, j'ai tué le Grand Pope pour ensuite prendre sa place et j'ai manipulé tout le Sanctuaire pour arriver à mes fins. De plus, certains vont mourir à cause de ma propre faiblesse en s'attaquant à la véritable Athéna et aux bronzes sans le savoir. »

Aphrodite n'arrivait pas y croire. Il devait le tuer pour sa trahison mais le poisson savait très bien qu'il n'en serait jamais capable. Il était trop tard, cette marque tout au fond de lui ne pourra jamais être effacée. Le douzième gardien se souvint alors de sa rencontre avec le gardien du troisième temple ce qui le fit rougir violemment. Il repoussa Saga qui le fixait la tristesse encrée sur son visage. Le poisson allait en finir avec lui, il ne l'ignorait pas et c'est ce qu'il fallait faire.

Le Grand Pope ferma les yeux et attendit sa punition. Mais ce qu'il sentit ne fut pas de la douleur mais deux lèvres timidement posées sur les siennes en un chaste baiser. Le contact fut bref mais terriblement agréable aux yeux de Saga.

C'en fut trop pour lui et il craqua. Dans la seconde qui suivit, il serra Aphrodite contre lui et l'embrassa fougueusement. Le suédois, d'abord surprit par l'élan du grec, répondit avec la même passion que le gémeaux. Celui-ci porta le jeune homme comme une princesse et l'emmena dans l'une des deux chambres de la troisième maison du zodiaque.

Saga déposa son fardeau le plus doucement possible sur le grand lit qui prenait presque toute la place dans la pièce. Ensuite, il enleva lentement sa robe de Pope qu'il fit tombé sur le sol plus loin dans la pièce se retrouvant plus qu'en pantalon et torse nu. Aphrodite contempla la musculature et la peau bronzée du grec qui n'avait rien à envier aux plus grands et beaux athlètes de l'Antiquité.

Le suédois fut coupé de sa contemplation par Saga qui l'avait rejoint sur le matelas dur. Les baisers reprirent pendant que le troisième gardien passait sa main sous la fine tunique de son compagnon. Les caresses sur sa peau montraient le respect et l'amour que ressentait le Pope envers lui. Ils ne disaient rien comme quand ils se retrouvaient tôt le matin sachant parfaitement les pensées et les sentiments de l'autre d'un simple regard

Peu après, leurs vêtements furent ôtés et les deux chevaliers se retrouvèrent enfin peau contre peau leur arrachant de doux frissons et leur donnant enfin l'impression d'être entiers. Saga prit enfin possession du corps de celui qu'il aimait tant en murmurant les mots qu'Aphrodite grava à jamais dans son esprit : « Je t'aime mon ange ». Des gémissements résonnèrent dans la maison mais personne ne passa par là. Comme si toute les vies au Sanctuaire s'étaient éteintes laissant les deux amants s'aimer autant qu'ils le pouvaient.

- « Je t'aime aussi » souffla le suédois dont les paroles s'évanouir peu à peu sous les baisers de l'homme qui lui avait ravit son cœur.

Aphrodite s'éveilla quelques heures plus tard blottit contre le corps chaud de Saga. Le poisson contempla longuement son amant qui était toujours plongé des bras de Morphée. Il dormait paisiblement et semblait si calme malgré la venue prochaine de Saori Kido, la véritable Athéna.« L'Athéna qui devra sacrifier son chevalier des gémeaux pour se débarrasser de la menace qu'il représente et la survie de tous »se dit le douzième gardien.

Celui-ci ne pouvait s'y résoudre, il voulait le défendre, l'empêcher de mourir mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Il n'y avait que deux possibilités qui s'offraient à lui : soit rejeter la déesse en laquelle il avait foi pour sauver Saga, soit se joindre aux bronzes et à Saori pour stopper l'entité maléfique en tuant de son amant.

Le suédois n'aimait aucune de ses deux options. La première allait faire de lui un renégat et se l'éloignait complètement de sa propre morale et la deuxième...

- « Non je veux pas ! Je refuse de vivre sans lui ! » s'écria Aphrodite sans se rendre compte qu'il avait réveillé le grec.
- « Tu devras pourtant t'y résoudre » dit celui-ci froidement. « Tu sais parfaitement que tu n'as pas le choix. Tues-moi maintenant, ce sera beaucoup plus simple pour nous deux. Tu verras, tu m'oublieras très vite et si facilement que... » Saga n'eut même pas le temps de finir sa phrase, qu'il reçu un coup monumental du poisson en plein visage.
- « Co-comment peux-tu me dire une chose pareille ! » cria Aphrodite de toutes ses forces avant de reprendre ses vêtements et sortir de la chambre en claquant la porte. Une fois habillé, il remonta toutes les marches pour se rendre à son temple pendant que les bronzes affrontaient déjà Aldébaran dans la deuxième maison du zodiaque.

Les 12 heures du compte à rebours s'écoulèrent très vite tout comme l'avancée des chevaliers de Bronze. Une lancinante douleur le transperça lorsque Aphrodite sentit la défaite de son meilleur ami Deathmask. Lui qui voulait avouer ses sentiments à Shura qui fut aussi vaincu par l'un des renégats. Les pleurs et la détresse de Milo lors de la mort de Camus.

Son heure était proche, le suédois ne l'ignorait pas lorsqu'il se retrouva face à Andromède. Le combat se déroula très vite, le dernier gold se laissait malmener par l'adolescent non sans opposer une petite résistance pour tester le niveau de ceux qui défendraient Athéna jusqu'à leur mort.

Tout se stoppa comme si rien n'avait commencé, Aphrodite tomba sur le sol sachant parfaitement que son heure était venue. Il n'avait pas pu se résoudre à tuer Shun ou Saga. Il ne restait qu'une seule option : sa propre mort en espérant être rejoint par son amour tout en sauvant sa déesse.

Son corps était lourd et douloureux mais juste avant de quitter une bonne fois pour toute le monde des vivants, il sentit deux cosmos doux et chaleureux. Celui d'Athéna qui le soutenait et lui pardonnait de tous ses pêchers et un autre chargé d'amour et de tendresse.

- « Je t'aime aussi espèce d'idiot... » furent ses dernières paroles avant que son âme ne sombre complètement dans la mort pendant que son sang se répandait sur les dalles du douzième temple.

Aphrodite se réveilla brutalement en sueur. Encore ce maudit rêve. Depuis leur renaissance après la guerre sainte, cette partie de sa première vie hantait ses jours et ses nuits sans lui laisser de répit

Le suédois se recroquevilla sur lui même en essayant d'empêcher de nouvelles larmes de couler le long de ses joues. Derrière la porte entre-ouverte, il ne remarqua pas la présence du griffon qui l'observait en silence.

Aphrodite se réveilla brutalement en sueur. Encore ce maudit rêve. Depuis leur renaissance après la guerre sainte, cette partie de sa première vie hantait ses jours et ses nuits sans lui laisser de répit

Le suédois se recroquevilla sur lui même en essayant d'empêcher de nouvelles larmes de couler le long de ses joues. Derrière la porte entre-ouverte, il ne remarqua pas la présence du griffon qui l'observait en silence.


Voila, j'espère que ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à me laisser des com's pou me donner votre avis^^

Yoshiho