Bonjour à toutes !
Comme promis, voilà donc le prologue de ma nouvelle fiction. La tempête semble accepter d'arrêter de couper le courant, donc j'en profite ! Bienvenue à toutes !
Je vous laisse découvrir, et on se retrouve plus bas.
Les personnages appartiennent à l'auteur de Twilight, à savoir Mme Meyer.
Prologue
Pov Bella
Il était enfin parti. Il avait enfin compris que j'étais celle qui était là légitimement. J'avais gagné !
-Et ne reviens pas ! Tu n'as rien à faire ici !
C'est sur ces mots que je me réveillai, le cœur battant à tout rompre. C'était la triste réalité : il était parti. Mais si les premiers jours, j'étais très heureuse et fière de moi, sereine, désormais j'étais triste. J'avais d'abord sombré dans la mélancolie, puis dans la dépression. Il m'avait tirée de ma torpeur pendant plusieurs mois, il m'avait offert des moments joyeux. Et c'était terminé par ma faute.
Et maintenant ?
Les boites étaient alignées devant moi, sur la table basse en verre. La bouteille de vodka aussi. J'inspirai profondément avant de me servir un verre. Je savais ce qu'il dirait : « Arrête tes conneries Bella. Tu ne règleras rien comme ça. Ce n'est pas comme ça que ça marche. ».
Les cauchemars étaient vite revenus après son départ, la nuit même d'ailleurs. Comme si ce foutu mec les gardaient au loin. Si j'avais pu gérer les deux premiers jours, les trois suivants furent un vrai calvaire, et j'avais besoin que ça se termine. Pourquoi pas cette nuit ? Après tout…
Je bus un peu, toussant à cause de la brûlure dans ma gorge sèche d'avoir trop pleuré. Je pensais à lui. Était-il parti loin ? Reviendrait-il un jour ? J'avais été tellement violente… Jamais je ne m'en voudrais assez. Je croulais sous les remords, sous la culpabilité écrasante d'avoir utilisé ses faiblesses pour l'atteindre.
J'enlevai les couvercles des boites de cachets, donnés par l'hôpital après mon accident, et les vidai toutes les cinq sur la table. Puis je fis de même avec les médicaments qu'on m'avait donnés à mon arrivée ici pour me calmer. J'étais censé les jeter, mais je les avais gardés, au cas où j'avais à faire face à une autre nouvelle dramatique. En tout, il devait y avoir une cinquantaine de comprimés. Est-ce que ça suffisait ? Le tout arrosé de la vodka, ça devrait marcher, n'est-ce pas ?
Une à une, j'avalai les pilules, faisant passer le tout avec des gorgées d'alcool de temps à autre. Plus j'avançai dans ma besogne, plus j'étais somnolente, oubliant le monde autour de moi, oubliant la raison de mon geste.
J'allai mettre une nouvelle série de quatre comprimés dans la bouche lorsque mon bras fut arrêté dans son élan. Je tournai la tête vers celui qui me retenait. Les yeux plissés, le visage fermé, il restait immobile, mais je pouvais voir la colère dominer. J'écarquillai les yeux avant de les fermer.
-Tu fais quoi là ? Demanda-t-il inutilement d'une voix froide. Je peux savoir ?
Ma tête partit vers l'avant, trop lourde soudainement. Je voulais réfléchir, mais c'était trop difficile. Simplement se laisser porter par le sommeil…
Une claque monumentale me fit ouvrir les yeux, pour le voir encore plus en colère. Il leva une fois de plus la main, prêt à frapper à nouveau.
-Je suis désolée, réussis-je à souffler.
-Je sais.
Mes paupières, horriblement lourdes depuis plusieurs secondes, se fermèrent à nouveau. Je sentis mon corps être soulevé du canapé sur lequel je m'étais endormie plus tôt. J'avais froid depuis que le sommeil m'envahissait, et je frissonnai. L'étreinte se raffermit, jusqu'à ce que je sois déposée sur quelque chose de moelleux. Je déduisis qu'il s'agissait d'un lit puisque je fus recouverte. Sa main effleura mon front, avant de s'attarder sur ma lèvre supérieure. Sa dernière phrase se répéta une dernière fois dans mon esprit, avant que le sommeil ne soit le plus fort et m'emporte dans les limbes.
Voilà de quoi vous mettre en appétit (j'espère, en tout cas). Bien sûr, il y aura plus d'éléments dans le premier chapitre, qui arrivera le 11 novembre.
Merci à Evelyne-raconte pour son aide, à erika shoval, mais aussi à Lolita-nie-en-bloc et Stella82 pour leur aide précieuse !
En attendant, je souhaite à toutes celles qui y sont de bonnes vacances.
A dans deux semaines, prenez soin de vous.
Bisous