Titre: Revendiqué

Auteur: Swato

Pairing: Derek x Stiles

Disclaimer: Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas. (eh shit!)

Résumé: Stiles se retrouve piégé dans la forêt par la meute d'alpha. Il se fait mordre et ne supporte pas la morsure. Sterek

Note: Spoil saison 1, saison 2.

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A revendiqué... Ou pas.

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Derek n'était pas resté longtemps assis.

Il ne pouvait pas rester à l'hopital, il avait trop de responsabilité. Il devait s'occuper de l'entrainement d'Isaak, entretenir le hangar et fournir de nouveau meuble. Il devait se mettre à la recherche des fuyards aussi. Il n'avait pas le temps de rester assis au coté de Stiles, et puis il ne servirait à rien, ce n'était pas comme si il pouvait l'aider. Il avait déjà Scott et son père pour lui tenir la main, Derek n'était pas nécessaire.

De toute façon, il avait des nouvelles régulières de la part d'Isaak, alors ce n'était pas comme si il ne savait pas comment allait Stiles.

« Pas d'amélioration, il est toujours dans un état critique. »

« Il ne s'est toujours pas réveillé, mais le Shérif jure qu'il lui a serré la main. »

« Scott a pleuré aujourd'hui, le cœur de Stiles s'est arrêté et ils ont du le réanimer. »

« La pneumonie de Stiles s'est aggravée. »

« Le Shérif a cogné dans un mur. »

« Les médecins disent que c'est fini et que c'est de l'acharnement thérapeutique. »

« Ils veulent le débrancher. »

Il était bien renseigné, il n'avait pas besoin d'en savoir plus. Alors pourquoi est-ce que Scott était là ? Pourquoi se tenait-il ainsi campé sur ses jambes, aussi déterminé ? Derek soupira.

« Qu'est-ce que tu veux, Scott ? demanda t-il.

- J'aimerais que tu ailles voir Stiles, dit-il de but en blanc.

- A quoi ça servirait ? Il n'a pas besoin de moi.

- Tu te trompe, je suis sûr qu'il aimerait que tu sois là... C'est toi qui l'a sauvé. »

Derek leva les yeux au ciel et continua d'accrocher un sac de sable qui leurs servaient pour l'entrainement. Scott grogna et donna un coup dedans, le sac de sable s'ouvrit en deux, déversant le sable un peu partout. Derek soupira une fois de plus et monta une main à sa tête, se pinçant l'arrête du nez.

« C'est pas en cassant mes affaires que je vais me décider à venir le voir, tu sais ?

- Tu dois aller le voir. J'ai cette impression, tu m'as toujours dit d'écouter mon instinct. Mon instinct me dit que tu dois bouger tes fesses d'ici et aller le voir. »

Derek planta ses yeux dans ceux de Scott, le garçon avait mauvaise mine, il semblait n'avoir pas dormi depuis plusieurs jours, ce qui était sûrement le cas. Dans son regard, il ne vit aucune hésitation, aucun doute. Son cœur battait régulièrement, il disait la vérité. Derek ferma les yeux, réfléchissant un moment, puis il les rouvrit.

« D'accord, dit-il finalement.

Il s'apprêtait à suivre Scott - autant en finir tout de suite - quand un bruit de crissement retentit, indiquant que quelqu'un venait d'ouvrir la porte du hangars. Derek releva la tête et inspira avant de se figer. Un rire doux résonna dans la pièce. Une silhouette s'avança dans la lumière, se démasquant enfin. Ayden, l'alpha, les yeux rouges, les regardait tout les deux avec un sourire tendre aux lèvres:

« Tu pensais m'avoir vaincu, Derek ? »

Un grondement monta dans sa gorge. Ses yeux prirent une teinte grenat, ses yeux se fixèrent sur ceux de l'alpha. Il voyait toutes ses faiblesses en un temps record, il perçevait le mouvement malhabile quand il se déplaçait, preuve qu'il n'était pas totalement remit de ses blessures et qu'il avait encore mal. Il analysa ses gestes, son comportement pour ne pas perdre une seconde et tout mettre à profit. Scott était moins scolaire, mais il faisait la même chose. Il observait leurs assaillants avec une attention qu'il l'aurait presque étonner presque si il ne s'agissait pas de Stiles.

Scott grogna et quand Derek fit un pas pour attaquer Ayden, il posa une main sur sa poitrine.

« Je m'en occupe.

- Scott ne soit pas...

- Je m'en occupe, répeta t-il d'une voix déterminée. »

Derek sentit le grondement s'amplifier dans sa poitrine. Son loup se révoltait, il n'aimait pas qu'un bêta lui impose sa loi. Il voulait s'occuper lui même de Ayden, lui trancher la gorge avec ses crocs, lui briser la nuque.

Scott se mit devant lui et le regarda dans les yeux. Les traits de son visage étaient si sérieux que Derek se calma peu à peu. Scott planta ses yeux dans les siens avec gravité.

« Vas voir Stiles. Laisse moi m'en charger. »

Le loup de Derek s'apaisa et il se demanda pourquoi jusqu'à ce qu'il appercoive la couleur ambre que les yeux de Scott avaient pris. Le loup s'était calmé parce qu'il avait perçut une promesse derrière sa voix. La promesse qu'Ayden ne s'en tirerait pas cette fois-ci et qu'il allait payer. Derek hocha lentement la tête et recula d'un pas.

« Stiles t'attends, dit Scott. »

Derek frissonna et passa devant Ayden sans le regarder. Il évita de penser qu'il était entrer dans son hangar, il ne voulait pas changer d'avis et retourner l'achever lui même. Il ne faisait peut-être pas complétement confiance à Scott, mais il espérait qu'il tiendrait sa promesse. Derek monta dans sa camaro et mit le contact avant de démarrer en trombe.

Il se retrouva vite devant l'hopital et prit un temps pour se calmer avant d'entrer. Ça lui rappelait quand il allait rendre visite à son oncle. Il n'avait aucun bon souvenir avec les hôpitaux. Après un temps, il se décida enfin à descendre et à ne plus penser. Il traversa les couloirs sans voir les infirmières et se dirigea vers la chambre qui avait été attribué à Stiles.

Il resta un long moment devant la porte, sans savoir quoi faire. Il sentait la présence du père de Stiles, il s'était endormi, sa respiration était lente et mesurée. Derek n'avait pas envie de déranger, mais il ouvrit la porte malgré tout, silencieusement, et se glissa dans la pièce. Il soupira, et releva les yeux pour voir l'état de Stiles.

L'adolescent avait deux aiguilles plantées dans le bras, un appareil était posé sur son nez et sa bouche, de la buée se créait à intervalle irrégulier, au rythme de sa respiration difficile. Le Shérif avait la tête posée sur le matelas, il dormait profondément, ses bras étaient à la hauteur de son visage. Visage qui avait prit quelques rides de tristesse et d'inquiétude. De grandes cernes s'étendaient sous ses yeux, résultat de plusieurs nuits blanches à se demander "pourquoi ?".

Derek s'approcha plus près et posa une main près de la tête de Stiles, il hésita, la levant plusieurs fois, puis finit par la poser sur sa tête, l'enfouissant dans ses cheveux courts.

« Salut, Stiles, murmura t-il. »

Sa main glissa sur la joue de l'adolescent et il caressa sa peau du dos de ses doigts avec douceur. Son visage portait encore les traces de coup qui lui avaient été administrés. Derek soupira, ses doigts effleurèrent légèrement la commissure de ses lèvres blessées, soucieux de ne pas lui faire de mal.

« Ils t'ont vraiment abîmés, chuchota t-il pour lui même. »

Derek s'accroupit et se mit à la hauteur de la tête de Stiles. Il lui caressait toujours la joue d'une main et de l'autre, il vint lui prendre la main.

« Eh Stiles, l'appela t-il. Faut te réveiller maintenant. Ton père s'inquiète, Scott est en train de tuer quelqu'un alors qu'il a toujours fait attention de ne pas le faire... Tu manque à tout le monde. »

Stiles ne répondait pas. Seul le bip régulier lui répondit et il baissa la tête.

« Même à moi, chuchota t-il. »

Derek passa un moment à ses cotés, il n'avait nulle part où aller de toute façon. Scott était occupé avec Ayden, Isaak était chez un ami, et il n'avait nulle part où retourner. Sauf au coté de Stiles.

Il ne s'était pas rendu compte que l'absence de l'adolescent lui avait pesé, mais maintenant qu'il était là, il se rappelait très bien cette tristesse. Cette apathie qui l'avait suivit pas à pas depuis l'incident. Stiles lui manquait. Il lui manquait alors même qu'il était là, auprès de lui.

Derek sentit que le Shérif était proche de se réveiller, il se redressa donc et s'apprêta à partir quand quelque chose se resserra sur son poignet. Il se retourna violemment en sursautant et écarquilla les yeux.

Il regarda son bras avec hébétude et sa respiration eut un accroc. On le tenait par le bras. Derek releva les yeux sur son visage, Stiles le regardait, les yeux plissés à cause de la luminosité et la bouche entrouverte. Derek lui fit relâcher sa prise et alla rapidement baisser les volets, assez pour que la lumière soit plus tamisée et revint à ses cotés.

« Stiles, murmura t-il. »

L'adolescent le regarda, ses yeux ne semblaient pas capable de se fixer sur quelque chose, son regard était légèrement trouble. Derek prit sa main. Le Shérif n'était pas encore réveillé, il flottait entre conscience et inconscience, le loup garou n'était même pas sûr qu'il l'entende chuchoter.

Stiles monta son autre main à son visage et avant qu'il ait pu la porter au masque posé sur son nez, Derek la lui saisit. Le loup garou secoua la tête.

« Ne fais pas ça, Stiles. »

L'adolescent secoua la tête et tira sur sa main pour la dégager de celle de Derek. Il le laissa faire avec un pincement au cœur. Stiles baissa le masque, son regard se précisa et il regarda Derek sans ciller.

« Si je meurs..., commença t-il d'une voix éraillée et rauque.

- Tu vas pas mourir, protesta Derek en serrant les dents, buté.

- Si je meurs, continua Stiles tout de même avec détermination malgré sa voix vacillante. Tu prendras soin de mon père ? »

Derek serra les dents et secoua la tête. Il ne voulait pas promettre. Promettre, c'était accepter le fait que Stiles puisse s'en aller du jour au lendemain sans se battre. Il voulait que l'adolescent se batte, qu'il se relève comme il le faisait toujours.

« Je ne te promettrais rien, Stiles. Tu ne dois pas mourir. Tu comprends ? insista t-il en le regardant dans les yeux.

- Mais j'ai froid, protesta Stiles faiblement. »

Derek soupira et posa sa paume de main sur la joue de Stiles. Soudain, l'adolescent se mit à trembler violemment, sa respiration s'accéléra et il s'évanouit. Derek lui remit son masque, affolé. Le bip irrégulier augmenta en intensité, puis réduisit dangereusement. Derek appuya sur le bouton d'appel des infirmières.

Le bip s'arrêta avant de se transformer en un son strident et continue. Le Shérif sursauta brusquement et se redressa, les yeux écarquillés par la peur. Son regard se tourna vers Derek.

« Mais qu'est-ce que tu as fait ! ? Hurla t-il. »

Ce fut ce moment que choisirent les infirmières pour débouler dans la pièce avant de les jeter dehors comme des malpropres, n'écoutant même pas leurs protestations désespérées. Le Shérif attrapa furieusement Derek par le col et le plaqua contre le mur. Le loup garou se laissa faire, il savait qu'il pouvait rapidement le réduire en miette mais il se contenta d'attendre, estimant qu'il avait mérité de se faire crier dessus comme sur du poisson pourri. Il se détestait déjà tellement pour avoir entrainé Stiles dans toutes ces histoires de loups garou. Il était responsable.

« Qu'est-ce que tu as fait à mon fils ? Cria t-il.

- Je n'ai rien fait, je suis entré pour le voir, vous dormiez et son cœur a commencé à battre irrégulièrement, j'ai appuyé sur le bouton d'appel au moment où vous vous réveilliez, expliqua t-il platement. »

Derek écouta ce qui se passait dans la chambre. Il entendait le bruit des électrochocs, des infirmières qui parlaient d'abandonner. Le cœur de Stiles qui ne reprenait pas. Qui restait silencieux. Mort.

Le Shérif le lâcha et poussa un gémissement étouffé, entre douleur et angoisse. Il avait peur pour son fils.

Derek crispa les mains dans ses cheveux, priant pour que le cœur de Stiles redémarre. Il écoutait, les yeux grands ouverts, le cœur au bord des lèvres. Mais rien ne se passait et il sentit une peine accablante saisir sa poitrine. Il entendit le médecin soupirer de l'autre coté de la porte:

« Arrêtez. Stop. Heure du décès ? »

Derek se plia en deux en se tenant le ventre, il se laissa glisser contre le mur et fit claquer sa tête contre le mur. Le médecin sortit de la chambre, la mine grave, il se tourna vers eux deux puis regarda finalement le Shérif.

« Je suis vraiment désolé, Shérif... Le cœur de votre fils a été trop sollicité et... »

Soudain, Derek releva la tête.

« Docteur ! Docteur ! »

Le médecin se retourna et fronça les sourcils avant d'entrer à nouveau dans la chambre. Derek écoutait attentivement, il tendit l'oreille, écoutant avec incrédulité le cœur de Stiles qui venait de reprendre comme si de rien n'était. Le médecin revint dans le couloir, le Shérif était pendu à ses lèvres, perdu entre l'espoir et le désespoir. L'homme lui fit un sourire.

« Les affaires reprennent. Son cœur vient de repartir. »

Les jambes du Shérif le lâchèrent et il s'écroula sur le sol, dans la même position que Derek mais en face de lui. Le médecin eut un geste pour le retenir mais il le laissa s'asseoir sur le sol. L'homme posa une main sur son épaule avec un sourire inquiet.

« Votre garçon est brave. Il a beaucoup de volonté. J'ai rarement vu ça au long de ma carrière, il est plus fort qu'on ne le croyait. Courage, dit-il en tapotant son bras. »

Le médecin partit et ils restèrent tout les deux là, assis à même le sol. Derek posa sa tête contre le mur, ses yeux se fermèrent et tout ce qu'il pouvait faire, c'était se rassasier du son qui résonnait dans la chambre derrière lui. Le son régulier d'un cœur qui bats régulièrement. Le cœur de Stiles.

« Désolé pour toute à l'heure, commença le Shérif. J'ai paniqué.

- C'est pas grave. L'important, c'est qu'il aille bien.

- Oui... »

Les infirmières sortirent de la chambre, leur recommandant de ne pas faire de bruit en entrant et qu'une seule personne devait entrer. Derek céda la place au Shérif à contre cœur. C'était son père après tout, il n'avait pas le droit de lui prendre sa place. Il patienta un moment dans la salle d'attente puis se résolut à quitter l'hopital. Il n'était pas le genre de type qui attendait sagement sur un banc que tout s'arrange. A la place, il se dirigea vers le hangar.

Il avait une drôle d'impression depuis que le cœur de Stiles avait reprit. Comme si quelque chose dans le corps de l'adolescent avait changé. Il semblait plus léger, moins lourd que quand il était cloué au lit. Derek ne comprenait pas d'où lui venait cette idée mais il avait une théorie et il avait besoin de la vérifier.

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Quand il arriva enfin devant le hangar, l'odeur de sang était tellement forte qu'il du se retenir de poser une main devant son nez pour s'en protéger. Il ouvrit la large porte mais n'entra pas. Il resta à l'entrée pour mesurer l'étendu des dégâts.

La plupart des meubles étaient explosés, des débris de bois s'étalaient un peu partout mais Derek ne s'en préoccupa nullement. Son regard resté juste fixé sur le centre du hangar. Un corps gisait dans une flaque sang qui s'élargissait de minute en minute. Le bras arraché de la victime reposait non loin de son corps. Il y avait du sang partout. Derek s'était figé, un frisson glacé lui remonta le long de l'échine et il se mit à trembler.

Lui venait des images de torture, de souffrance, d'agonie...

Quelque chose bougea sur sa droite et son regard fut attiré par la silhouette mouvante.

« Scott ? murmura t-il. »

Sa voix était rauque à cause de sa mémoire de loup. Il se rappelait des choses qu'il n'avait pas faite, mais son loup garou s'en souvenait via la mémoire de loup. Scott était assis sur une caisse encore entière. Miraculeusement entière si on y prêtait attention. Il avait les mains posées sur sa tête et Derek sentait un mélange d'angoisse et de satisfaction s'échapper de lui. Angoisse de l'humain, satisfaction du loup. Un râle mouillé et grave s'éleva du centre de la pièce et Derek s'approcha lentement.

Ses pas s'arrêtèrent plusieurs fois en voyant des bulles de sang se former sur le cou de Ayden. Il n'était pas mort. Pas encore.

Scott l'avait légèrement égorgé, assez pour le faire souffrir, pour qu'il ne meure pas tout de suite. Pour qu'il se voit mourir. Derek sentit la panique de l'adolescent quand il fut enfin arrivé près de l'alpha.

« Derek ! l'appela t-il, effrayé par ce qu'il avait fait. »

Derek croisa les yeux de Ayden. Il ne vit pas de satisfaction, ni de tendresse comme il l'avait souvent vu. Ne régnait que cette souffrance. Cette douleur affreuse qui lui pourrissait les entrailles depuis que l'alpha était né. Pas d'enfance joyeuse, pas d'amour, pas d'affection. Juste de la haine.

Derek ferma les yeux, ses griffes s'allongèrent et d'un geste vif, rapide, précis, il lui trancha la gorge.

L'alpha eut une convulsion, un dernier souffle... Il mourut.

Derek se tourna vers Scott.

L'adolescent semblait abasourdi qu'il ait tué un homme sans aucune hésitation. Derek haussa les épaules.

« Normalement, Stiles va aller mieux maintenant, dit-il. »

Scott se leva brusquement et se planta devant lui, évitant sciemment le corps d'Ayden.

« Comment ça ? demanda t-il. »

- Je pense qu'une fois Aleksandre tué, le lien de la revendication est passée à Ayden. Comme une sorte d'héritage, expliqua t-il. Stiles a eut un autre arrêt cardiaque, mais son cœur est repartit. »

Scott pâlit mais hocha la tête. Il ne resta pas, il partit tout de suite à l'hopital. Derek resta là, les pieds plantés au sol. Il n'arrivait pas à bouger, il ne savait pas par quoi commencer, ni quoi faire. Il devait sortir ce corps d'ici, sinon il aurait des problèmes

Mais où ? Comment ?

Une odeur bien connu lui parvint et il leva la tête pour se retrouver devant le vétérinaire.

« Tu devrais y aller toi aussi. Je vais m'occuper de réparer les dégâts.

- Comment vous avez su ? demanda t-il en fronçant les sourcils.

- Je vous suis tous, répondit-il en haussant les épaules. »

Derek ouvrit la bouche, puis la referma. Ce mec était complétement taré, voila tout. Le vétérinaire sortit du hangar, il vint garer sa voiture en face de la large porte et sortit une housse mortuaire. Derek ne se tourna pas vers lui pour le regarder faire, il s'occupa plutôt de rassembler tout les débris de bois et remettre ses affaires là où elles étaient avant. Une heure plus tard, ils avaient à peu près tout remit en état, le vétérinaire s'occupait du sang sur le sol avec ces pouvoirs de sorcier. Ça ne pouvait être que ça de toute façon.

Le portable dans sa poche sonna et il grogna avant de décrocher en voyant le nom "Scott" s'afficher sur l'écran.

« Allo, Derek ? C'est Scott.

- Oui ? grogna t-il.

- Stiles s'est réveillé, il va mieux. »

La voix de l'adolescent était joyeuse, il semblait content d'avoir enfin de bonnes nouvelles. Derek ferma les yeux. Il avait eut peur de tuer Stiles en achevant Ayden. Mais le lien de revendication semblait avoir disparut avec la mort du béta et de l'alpha à qui il était lié par les liens de la meute. Derek soupira lourdement, soulagé.

« Tant mieux, dit-il.

- Il veut te voir, lui annonça Scott.

- Quoi ? Pourquoi ? demanda t-il.

- Je ne sais pas, il a juste dit: "Où est Derek ?"

- Donc il t'a pas dit "Je veux voir Derek", protesta t-il en un grognement.

- Les désirs de Stiles sont des ordres ! Il a demandé où tu étais, donc ça veut dire qu'il veut te voir. »

Derek grogna et éloigna le portable de son oreille, Scott avait raccroché.

« C'est moi qui ait mit le couteau près d'Aleksandre, si tu te pose la question.

- Je ne me pose pas la question, répondit-il en tournant dans la pièce.

- Tu devrais aller le voir, lui dit-il. »

Derek ne répondit rien. Et puis quoi ? Aller voir Stiles, et quoi ensuite ?

Le loup garou rangea encore plusieurs choses, avant de se mettre a déplacer des objets déjà rangés, de tourner dans la pièce sans but réel. Il ne pensait qu'à Stiles. Il grogna finalement et sortit du hangar sans un regard pour le vétérinaire. Il prit sa camaro et fit un tour dans la ville. Il ne s'arrêta pas devant l'hopital tout de suite, à croire qu'il aimait tergiverser avant de finalement céder à ses envies.

Il finit par s'y arrêter et entra dans le batiment avant de changer d'avis.

Derek s'adossa contre le mur, près de la chambre de Stiles et ferma les yeux pour écouter. Stiles parlait.

Ça faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas entendu parler... Il babillait, pas comme d'habitude, on sentait qu'il était encore faible et malade. Sa voix avait un accent plus rauque, plus trainant. Mais il semblait enfin être sortit de cette état de mourant. En tendant l'oreille, il entendit Scott lui parler.

Derek, je sais que tu es dans l'hopital. Stiles a encore demandé où tu étais alors viens. Il s'empêche de dormir là.

Quand il entendit ça, Derek se décolla du mur et toqua à la porte avant d'entrer sans attendre la permission. Le Shérif était là, il était souriant. Il semblait épuisé mais heureux. Scott était plus loin contre le mur. Et Stiles. Stiles était adossé contre ses coussins, il avait l'air faible.

Une infirmière entra:

« Messieurs ! J'avais dit pas plus d'une personne par visite ! gronda t-elle.

- Ça va, je suis content de les voir, protesta Stiles.

- Je sais bien, mais vous devez vous reposez ! »

Scott se redressa, fit un sourire à Stiles en lui donnant une petite tape sur l'épaule et s'en alla. Le père de Stiles ne bougea pas et Derek non plus. L'infirmière leva les yeux au ciel en changeant les perfusions puis elle soupira.

« Ne me forcez pas à aller chercher la sécurité. Je vous laisse vous décider, dit-elle en sortant. »

Stiles les regarda tout les deux avant de se tourner vers son père.

« Papa... , demanda t-il en plissant les yeux. »

Le Shérif perdit son sourire et fronça les sourcils.

« Je serais encore là quand tu reviendras, dit Stiles en haussant les épaules. »

Monsieur Stilinski poussa un soupire à fendre l'âme, il se leva, et se dirigea à pas lourd vers la porte.

« Pas longtemps, dit-il à l'attention de Derek. Après je reprends ma place. »

Derek hocha la tête. Le Shérif sortit après avoir jeté un dernier coup d'œil à son fils, la porte se ferma. Stiles sourit à Derek.

« Derek ?

- Quoi ? grogna t-il.

- J'ai froid. »

Derek grogna longuement. Il avait l'impression que Stiles ne savait dire que ça. Derek s'approcha du lit et remonta les couvertures sur le corps de Stiles. L'adolescent le regarda faire avec un petit sourire aux lèvres. Derek leva un sourcil.

« Mieux ? demanda t-il.

- Un peu, répondit-il. »

Derek lui donna un pichenette sur le front avec un sourire. Stiles grogna en posant une main sur son front. Derek lui caressa la joue comme pour s'excuser.

« Tu nous as fait peur, expliqua t-il. Tu te sens bien ?

- Mieux en tout cas, nuança Stiles. »

Derek soupira et s'assit à demi sur le lit d'hopital. Il s'adossa aux coussins lourdement. Il se sentait épuisé après s'être tellement inquiété pour tout le monde. Il rouvrit les yeux en sentant un poids contre lui. Stiles lui adressa un sourire désolé, il s'appuyait contre lui.

« Désolé... J'ai froid et tu as chaud, dit-il en haussant les épaules. »

Derek ne protesta pas. Il haussa les épaules et finit même par passer un bras autour des épaules de Stiles, l'autorisant à se rapprocher pour se réchauffer. Si ça protégeait Stiles du froid, il se fichait qu'ils soient trop proche. L'adolescent frissonna contre lui et Derek grogna quand il passa une main sous son t-shirt pour être plus proche de sa peau brulante.

« Stiles, grogna t-il en un avertissement. »

Mais Stiles ne l'écouta pas, il avait juste froid et Derek semblait être un radiateur vivant. Mais il n'était pas que ça. Quand il avait été séquestré, battu, maltraité... Il avait pensé, beaucoup pensé. C'était la seule chose qui lui restait encore. Il avait pensé à Scott, son meilleur ami. Et étrangement, quand ses pensées auraient du se diriger vers Lydia, elles s'étaient dirigées vers Derek.

Il ne savait pas, ne comprenait pas, l'étendue de ses sentiments pour Derek, mais ils étaient là et il ne pouvait pas les ignorer. Pas quand il avait frôlé la mort. Maintenant, tout ce qu'il voulait, c'était vivre sa vie à fond. Ne plus perdre un instant. Et être heureux. Surtout ça en fait.

« Derek ? Appela t-il.

- Oui ?

- C'est fini, pas vrai ? demanda t-il d'une voix inquiète. »

Il avait peur... Peur qu'on l'enlève encore. Stiles se serra plus étroitement contre Derek et le loup garou passa une main dans ses cheveux pour le rassurer.

« Oui, Stiles. C'est fini. »

Stiles trembla un peu contre lui et Derek resserra son bras autour de ses épaules. D'un seul coup, une myriade de vision lui revint. Il se rappela le puits, la forêt, le corps glacé de Stiles, son sentiment de désespoir quand il l'avait cru mort. Son loup hurla à l'intérieur de lui et Derek posa sa main sur la joue de l'adolescent pour plaquer sa tête contre son torse dans une étreinte protectrice. Ses yeux changèrent de couleur et prirent une teinte grenat.

« Plus personne ne te fera du mal. Jamais. Je te le promets, promit-il d'un ton grave. »

Stiles frissonna et blottit sa tête contre son cou. Son corps commença à se réchauffer et peu à peu, Derek le sentit sombrer dans le sommeil, rassuré.

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« La marque sur son bras a disparue, annonça Derek quand le vétérinaire entra dans la pièce. »

Le loup garou avait quitté brièvement Stiles pour venir rendre visite au vétérinaire à son cabinet. Juste après que l'adolescent se soit endormi, il avait retourné son bras pour voir le tatouage étrange qui devait normalement s'y trouver mais il n'y avait plus rien. Sa peau était à nouveau immaculée et intacte. Le vétérinaire se tourna vers lui et haussa les épaules.

« Vous avez tué son compagnon, le lien prend fin quand le loup garou meurt.

- Combien est-ce que vous en savez sur notre espèce ? demanda Derek en fronçant les sourcils. »

Le vétérinaire lui fit un sourire énigmatique.

« Ça c'est un secret. J'ai le droit de répondre à tes questions, mais je ne peux pas te dévoiler toute mes cartes. »

L'homme nettoya plusieurs de ses ustensiles avant de lui tourner le dos. Derek se mit à réfléchir à cette histoire de revendication.

« Vous pensez que je devrais le revendiquer... pour que personne d'autre ne le fasse ? Demanda t-il.

- Est-ce que tu es prêt à le faire souffrir ? Ce que tu as vu... Ce n'était qu'une partie infime du lien, dit-il en plantant ses yeux dans les siens. Certains humains n'y survivent même pas. Vous êtes des loups garou, vous n'êtes pas censés être civilisés ou éprouver de la compassion ou de la douleur pour vos compagnons. Au moyen age, les loups garou étaient des êtres vils, qui ne pensaient qu'à eux. Est-ce que tu veux le posséder à tout prix ? Où est-ce que tu veux le protéger ? demanda t-il enfin »

Derek n'y réfléchit même pas à deux fois:

« Le protéger, dit-il fermement. »

Le vétérinaire lui sourit puis lui tourna le dos à nouveau pour reprendre son ouvrage.

« Dans ce cas, ne le revendique pas. »

Derek sentit un poids s'enlever de ses épaules. Il resta là un moment, puis fit finalement demi-tour. Quand le loup garou fut assez loin pour ne pas l'entendre, le vétérinaire sourit.

« Aime le juste, murmura t-il. »


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Quand Stiles sortit de l'hopital, tous eurent du mal à se séparer de lui. Si bien que le Shérif du accepter d'héberger trois loups garou chez lui sans même en avoir connaissance. Tous dormaient dans la chambre de son fils et le père avait trouvé ça malsain au début jusqu'à ce que la psychologue ne lui dise que c'était parfaitement normal et qu'ils avaient tous besoin de se rassurer les uns les autres. Stiles était rassuré par la présence d'autant de monde autour de lui. Il allait de mieux en mieux et pouvait quitter sa chambre plus longtemps sans tomber de fatigue ou avoir une quinte de toux.

De tous, Derek était peut être le pire. Il avait toujours un regard pour lui pour surveiller comment il allait, tout en surveillant les alentours avec attention, comme si un autre alpha avait pu surgir de nulle part.

Chris n'avait pu se résoudre à tuer autant de loup garou, il avait juste refilé le "bébé" à d'autre chasseurs. Ceux-ci avaient été moins clément. Stiles reprit les cours, et ce fut peut être le plus dur à avaler. Scott était content, il allait enfin pouvoir essayer de vivre une vie normale et ça lui permettrait de passer plus de temps à prendre soin de son meilleur ami. Isaak se réjouissait aussi tout en restant sur ses gardes pour le bien de Stiles.

Et Derek... Derek fut le plus difficile à convaincre. Il avait catégoriquement refusé que l'adolescent retourne en cours si tôt après avoir été autant violenté. Il n'était pas suffisamment remit à son gout. Les trois amis se révélèrent cependant assez convainquant, Stiles suintait tellement l'impatience qu'il avait finit par céder.

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Stiles perdit peu à peu sa crainte d'être kidnappé à nouveau.

Chaque soir, Derek attendait le retour de Stiles dans l'arbre en face de sa maison, parfois, il allait le voir pour s'assurer que tout allait bien.

Il demandait un compte rendu à Isaak, encore une fois pour voir si il n'y avait pas de problème avec Stiles. L'adolescent ne pouvait pas reprendre le sport avant un mois à cause de sa pneumonie récente, il aurait toujours une petite faiblesse au froid.

Un soir, il attendait Stiles, comme d'habitude. Mais Stiles ne vint pas.

Les minutes passèrent. L'horaire à laquelle il rentrait d'habitude aussi. Les heures filaient. Et toujours pas de Stiles.

Derek passa chez Scott pour lui demander si il l'avait vu.

« Non, pourquoi ? demanda t-il.

- Non rien, j'ai juste du le manquer, le rassura t-il. »

Scott referma la porte en haussant les épaules. Derek sentit l'angoisse monter dans son corps, il fit le tour du quartier mais il n'y avait pas de trace de la voiture de Stiles nulle part. Il s'en remit alors au seul sens qui pouvait encore le mener à l'adolescent et leva la tête pour sentir.

L'odeur de Stiles lui parvint clairement. Il avait tellement prit l'habitude de vérifier où il était qu'il reconnaissait chaque particule de son odeur et qu'il la repéra facilement et rapidement. Il suivit l'odeur et fut surpris de retourner là où il était venu. Derek leva à nouveau le nez, et fronça les sourcils. L'odeur menait à son hangar.

Son cœur se serra quand il vit la Jeep de Stiles garé sur le trottoir en face de chez lui. Il courut jusqu'à la porte et l'ouvrit brusquement. Il ferma les yeux une dernière fois et inspira lentement... L'odeur de Stiles était plus forte ici.

« Derek ? C'est toi ? »

Le loup garou sursauta légèrement et se tourna vers l'origine de la voix. Stiles. Le prénom passa dans sa tête et y resta graver pendant un moment. La peur lui collait encore à la peau. Son cœur se relâcha et se mit à battre comme un fou contre ses cotes. Stiles le regardait en fronçant les sourcils, il portait une de ses chemises qu'il affectionnait particulièrement. Derek sentit le soulagement se déverser sur lui par vague.

« Bon sang, Stiles ! Pourquoi est-ce que tu es ici ? demanda Derek avec un ton agacé. »

Stiles fronça les sourcils et leva les mains en signe de reddition.

« Je m'en vais si je te gêne, répondit-il en haussant les sourcils.

- C'est bon, grogna t-il. »

Derek leva les yeux au ciel. Il avait encore cru qu'il s'était fait enlevé... C'était la troisième fois cette semaine, il avait besoin d'une pause.

« Un jour je vais finir par t'attacher sur une chaise, soupira Derek en se laissant tomber sur le canapé. »

Stiles renifla d'amusement. Il se mordit les lèvres et pencha la tête sur le coté.

« Derek ?

- Qu'est-ce qu'il y a ? grogna Derek.

- J'ai froid, dit-il. »

Derek secoua la tête, exaspéré. Ce môme allait finir par le tuer. Il ouvrit tout de même les bras, et gronda quand Stiles se colla brusquement contre lui, le bousculant sans délicatesse.

« Fais gaffe, le menaça t-il. »

Stiles ricana nerveusement, un bras passé autour de la taille de Derek. Il avait posé sa tête contre l'épaule du loup garou. L'étreinte était chaude, rassurante et aucun des deux n'avaient envie de bouger maintenant qu'ils étaient si bien installé.

« En fait, c'était pas vrai, reprit Stiles malicieusement.

- Hm ?

- J'avais pas froid. »

Derek soupira et laissa tomber sa tête contre le dossier du canapé. Stiles le fatiguait parfois. Il était épuisé. Mais il était soulagé. Cette impression de froid avait mit du temps à quitter Stiles et ils s'étaient tous inquiété... Derek passa une main dans les cheveux courts de Stiles et finit par hausser les épaules.

« Tant mieux alors. »

Stiles soupira de contentement contre lui et il n'eut pas à cœur de le repousser. Il était bien lui aussi. Il ne s'était jamais sentit aussi bien, aussi reposé et calme.

Stiles pensait. Il pensait à la manière dont il allait dire à Derek ce qu'il voulait et ce qu'il ressentait depuis un moment déjà. Il avait une petite appréhension parce que... C'était quand même Derek. Il avait peur de se faire rejeter assez violemment, ou bien de ne pas être écouté jusqu'au bout. Le pire, ce serait peut être que le loup garou l'ignore comme Lydia l'avait toujours ignoré. Ses bras se intéressèrent un peu autour de Derek et il déglutit, rassemblant ses pensées.

Derek de son coté, sentit la nervosité de Stiles augmenter au fil des minutes, il ne dit rien. L'adolescent était d'un naturel impulsif alors si il avait quelque chose à dire, il le dirait.

« Derek ?

- Quoi ? »

Stiles hésita, il soupira.

« Quand j'étais dans les bois... »

Derek grogna et resserra ses bras autour de lui. Il n'aimait pas particulièrement se rappeler de ça. L'image de lui sortant Stiles du puits lui revenait sans arrêt en tête. Si il était arrivé un jour plus tard, il l'aurait raté et il... Stiles serra sa main sur sa taille et il se reprit, il n'avait même pas eut conscience de s'énerver.

« Je me demandais si j'allais mourir comme ça, sans avoir pu vous revoir tous une dernière fois. A un moment, je me suis mis à penser à toi... dans ce genre de moment, on pense plutôt à la personne qu'on aime alors quand j'ai repris connaissance, je me suis demandé pourquoi j'avais pas pensé à Lydia. »

Derek se renfrogna. Encore cette rousse. Il se demandait ce que tout le monde lui trouvait à celle là. Stiles déglutit à nouveau.

« C'est là que je me suis rendu compte que si je pensais pas à elle, c'est que j'ai jamais réellement pensé à sortir avec elle. C'était plus comme une sorte de... de rêve. Un truc inaccessible et irréaliste auquel on croit pas vraiment. Puis j'ai repensé à toi, encore. Jusqu'à ce que je m'en rende compte que je ne pensais qu'à toi depuis que je m'étais réveillé. »

Stiles ricana nerveusement. L'absence de réponse de Derek lui faisait un peu regretter tout ce qu'il venait de dire. Il resserra son bras autour de sa taille de peur qu'il l'éjecte dehors. Mais il s'était résolut, il s'était fait une promesse. Il avait frôlé la mort de près par deux fois, alors il ferait tout ce dont il avait envie sans exception et sans se soucier de ses incertitudes.

« Derek... Je..., commença t-il à voix basse. »

Malgré cela, il fut incapable de terminer sa phrase. Sa gorge se noua et il se tut, ne bougeant plus d'un pouce. Derek relâcha son souffle. Il pencha la tête, de sorte qu'elle se retrouva appuyée contre le crane de Stiles.

« Je sais, dit-il calmement. »

Sa main reprit ses caresses dans les cheveux courts de l'adolescent. Derek ferma les yeux. Il ne se sentait pas vraiment prêt à créer des liens, mais il avait besoin que Stiles reste en vie. Il avait besoin de lui. Et il l'aimait. Aussi incroyable que ça puisse paraitre, Derek avait eut tellement peur qu'il n'avait eut aucune difficulté à se faire à cette idée. Il aimait Stiles. Ce n'était pas dur de l'aimer, le plus dur ça avait été d'être sur le point de le perdre.

Derek posa ses lèvres sur son front et fit un sourire en coin en entendant le cœur de Stiles avoir un raté. Sa main descendit sur la joue de l'adolescent et il releva sa tête pour planter ses yeux dans les siens.

« Moi aussi, répondit-il simplement. »

Stiles sourit. De ce sourire malicieux et un brin impertinent qui lui avait toujours plu. Derek grogna et se pencha pour le lui faire disparaitre.

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Derek ne revendiqua pas Stiles. Il l'aimait trop pour le faire souffrir.

Stiles se plaignit longtemps de la possessivité de Derek, mais au final, et même si il ne l'admettrait jamais, le comportement animal du loup garou lui plaisait.

Personne n'osa plus s'attaquer à lui... Du moins, pas à sa connaissance.

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- Fin -


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Voila ! Cette histoire est terminée ^^

J'espère qu'elle vous aura plu, j'ai adoré l'écrire en tout cas !

A la prochaine !