Hello !

Bienvenue sur ma nouvelle fanfiction !

Que dire de cette fanfiction ? J'ai eu l'idée devant un épisode de Private Practice, un des personnages est entièrement brûlé, je me rappelle que ça m'avait horrifié et puis j'ai pensé que ça ferait un bon départ de fiction et voilà, plusieurs mois (voir année) après, la voici.

Encore une fois, j'ai mis Drago & Hermione en couple parce que tout part de là pour moi mais il y en aura d'autres, je vous laisse la surprise de voir lesquelles xD

J'espère qu'elle vous plaira alors n'hésitez pas à me donner votre avis à la fin des chapitres, déjà 12 d'écrit et 10 de corrigé. Je posterais toutes les semaines, le jeudi, j'aime assez ce jour !

Un merci à Em qui me corrige toujours ma fic !

Edit : merci à aude9483 qui corrige également ma fanfic !

Allez j'arrête avec mon baratin, je vous souhaite bonne lecture et on se retrouve en bas, en espérant en revoir certain(e)s !

Disclaimer : tout appartient à JKR

L'amour est une affaire de [seconde] chance

Chapitre 1

Il était 17h. Le soleil inondait encore le bureau de la jeune femme qui lisait un parchemin sous l'œil attentif de son assistant. A la fin de sa lecture, la jeune brunette signa le document qui permettait la sortie du petit Johnson avant de le redonner à Brad.

-Voilà ! Fit-elle en souriant.

-Vous êtes en week-end bien mérité Professeur Granger.

-Oui, enfin !

Brad, un grand gaillard de 20 ans, sortit de son bureau, la laissant seule où elle put souffler. Après deux journées épuisantes où elle avait été de garde, elle avait hâte de rejoindre son lit après une petite visite au Terrier pour dire au revoir à Ginny. Elle adorait son boulot, bien sûr, mais elle avait besoin de souffler. Elle enleva sa blouse et sortait de son bureau quand des hurlements se firent entendre. Poussée par son instinct de médicomage, elle atteint le couloir des arrivées au même moment qu'un brancard portant une jeune fille hurlant de douleur. Elle croisa le regard d'une infirmière affolée et s'approcha encore plus. La patiente devait avoir huit ans mais il était difficile de le dire précisément, elle était entièrement brûlée, la plupart de ses habits avaient fondus, toute sa chaire brûlait et fumait encore par endroits. Hermione s'approcha encore, détaillant chaque morceau de sa peau pour voir ce qu'il y avait à faire, sa soirée à venir déjà oubliée.

-Qu'est-ce qu'on a ? Demanda un médicomage arrivant avant de voir l'état de la patiente : oh mon dieu ! On y va, quel est le nom de cette patiente ?

Ils l'emmenèrent dans une salle tandis qu'une infirmière lui disait ce qu'elle savait, c'est à dire peu de choses. Délicatement, ils la mirent sur un autre lit. Son collègue, le professeur Mistwick, lui donna par « transfusion » une dose de morphine.

-Alors, ce nom ?

-On ne sait pas, elle est arrivée avec un elfe, tout aussi brûlé.

-Quelqu'un s'en occupe ? Demanda Hermione.

-Oui.

-Chérie ? Commença-t-elle en se penchant, essayant de croiser son regard noyé de larmes. Je sais que tu as mal, essaies de me dire ton nom.

-Chloé, murmura-t-elle. Chloé Malefoy.

-D'accord, c'est bien, fit-elle avant de se tourner vers ses assistants : contactez moi ses parents ! Écoutes moi, on va t'enlever tes vêtements et après on te fera couler de l'eau pour apaiser tes douleurs, d'accord ?

-Oui, pleura la jeune fille. Je veux mon papa.

-Il va arriver. Comment tu t'es fait ça ?

-Bureau… papa… potions, bredouilla-t-elle.

-D'accord. T' inquiètes pas, tes parents vont bientôt arriver.

Avec l'aide de l'autre médicomage et de ses assistants, ils enlevèrent les vêtements de la jeune fille. Chloé se remit à hurler, criant des « non » incessants. Hermione serra les dents, ne pouvant imaginer la douleur que la petite devait affronter.

-On, on peut pas lui donner quelque chose de plus fort ? Souffla son assistant à ses côtés.

-Non, pas encore, il faut d'abord la passer sous l'eau, fit-elle, et elle est trop jeune, on ne peut pas lui donner autant d'antidouleurs.

-Oh mon dieu, c'est collé, fit l'assistante.

-Évites de l'affoler, grogna Hermione, souriant à Chloé qui la fixait toujours.

-Je veux mon papa et maman ! Bredouilla-t-elle, j'ai trop mal !

-Je sais, je…

-J'ai mal ! Cria-t-elle, donnez moi quelque chose ! S'il vous plait !

- Evites de bouger ma chérie, ça te fera plus mal, on a presque fini de t'enlever tes vêtements, on te prépare une douche, ça soulagera tes douleurs. On te donnera d'autres antidouleurs, d'accord ?

-Oui mais je veux mon papa ! Sanglota-t-elle.

-Il va arriver, il va arriver, répéta-t-elle en espérant que Malefoy allait bouger ses fesses.

.

Le « Malefoy » en question était en train de signer un dernier document quand sa secrétaire entra sans frapper dans son bureau. Il lui lança un regard glacial qui la fit rougir.

-Désolée Monsieur Malefoy ! Quelqu'un est là, votre fille est à l'hôpital, apparemment gravement blessée !

Drago sentit le sang quitter son visage, son estomac tombé au fond de son ventre. Chloé. Sa fille. Son univers. Sans dire un mot, il se rua vers la cheminée et arriva à l'hôpital. La queue à l'accueil était longue, aussi passa-t-il devant tout le monde, ordonnant qu'on lui dise tout de suite où était sa fille. On lui indiqua les urgences. Les urgences. Que s'était-il passé ? Où était Astoria ? La peur au ventre, il courut vers le couloir indiqué. Mais comment la trouver ? Ce sont ses hurlements qui le lui indiquèrent. Il accéléra sa course et se heurta à quelqu'un qu'il repoussa vivement.

-Malefoy ! Attend.

Il s'arrêta, à la mention de son nom et parce qu'une poigne féminine le faisait se retourner.

-Granger ! Grogna-t-il en reconnaissant l'ancienne Gryffondor, j'ai pas le temps, ma fille.

-Je sais, je la soigne, attends ! Cria-t-elle pour le retenir.

-Je dois aller voir ma fille ! Ma femme est là ?

-Non elle n'est pas là, tu vas la voir, je veux juste te prévenir de ce qu'elle a. Il ne faut pas que tu sois surpris.

-Quoi ? Demanda-t-il, baissant la tête pour croiser son regard.

-Elle est brulée, apparemment ton bureau a explosé chez toi. Elle est brûlée entièrement, Malefoy, elle souffre horriblement, il faut que tu te prépares avant de rentrer, d'accord ?

-Je…

Il ne put continuer, la peur bloquait sa gorge. Il ne pouvait imaginer sa fille brûlée, sa fille, son bébé.

-Malefoy ?

Il croisa de nouveau le regard inquiet de Granger. Et dire qu'il fallait qu'il tombe sur elle !

-Tu es prêt ? Elle te demande. Avant je vais t'expliquer brièvement ce qu'on va faire. On vient de lui enlever ses vêtements, on l'a mise dans une pièce où on va faire couler de l'eau sur elle pendant une quinzaine de minutes et ça toutes les heures. On lui a donné de la morphine, on lui en donne de plus en plus pour ne pas qu'elle souffre mais sa souffrance est telle que ça ne lui suffit pas. Pas encore. Elle est jeune, on n'a pas pu commencer trop haut. Quel âge a-t-elle précisément ?

-Huit ans et deux mois. Elle… elle n'est pas en danger ?

-Non, bien sur que non. Mais elle souffre, beaucoup.

-J'ai compris !

-Elle est défigurée, Malefoy.

-Pourquoi tu me répètes ça, j'ai compris, je veux voir ma fille ! Maintenant, Granger !

-Ok, suis-moi. Et je te dis ça pour ne pas que tu sois trop choqué.

Drago hocha la tête, sur les nerfs, et l'a suivit dans une chambre. Il entendit tout de suite sa fille pleurer et courut à son chevet.

-Ma puce, je suis là ! Dit-il d'une voix douce, bouleversé par l'état de sa fille.

Il retint à grand peine un haut le cœur en voyant ses brûlures mais ses années d'impassibilité lui servirent et il ne montra rien d'autre qu'une inquiétude réelle et impossible, elle, à masquer.

-Papa !

-Oui, je suis là, ça va aller. Je, je peux lui prendre la main ?

-Oui, mais doucement, elle peut te repousser selon la douleur. Chloé ? On va commencer à te mettre de l'eau, ça sera tiède. Ça va faire mal, d'accord ? Tu peux serrer la main de ton papa, mais ne bouge pas trop, d'accord ?

-Oui.

Hermione fixa la barre d'eau au dessus de sa patiente et ouvrit l'eau. Elle avait bien sûr testé la température avant. Dès que l'eau toucha Chloé, elle se mit à hurler. Le visage de Drago était bouleversé, il avait les larmes aux yeux de voir sa fille souffrir et ne cessait de lui faire des encouragements, de lui dire qu'il était là pour elle. Hermione devait avouer qu'elle était surprise. Elle ne l'aurait pas imaginé si doux et si fort.

Fort en apparence mais brisé à l'intérieur, Drago avait l'impression d'être brisé de l'intérieur de voir sa fille souffrir ainsi. De plus, la culpabilité était là. Son bureau avait explosé ? Sa fille ne rentrait jamais dans son bureau, il le lui avait interdit, il y avait un code que seul lui connaissait. Enfin, Granger tourna le bouton. Les 15 minutes les plus longues de sa vie venaient de se dérouler.

-C'est bien Chloé. On va augmenter la dose de morphine, repose toi un peu, d'accord ? Je parle un peu à ton papa et il revient.

A contre cœur, il la suivit dehors mais son regard ne quittait pas sa fille.

-Malefoy ?

-Oui, je t'écoute.

-Il faudrait qu'on sache les potions qu'il y avait dans ton bureau. Cela aiderait pour la soigner.

-Qu'est-ce que… y a pas d'autres médecins ?

-Non, y en a pas, Malefoy.

-Je veux voir le directeur.

Hermione soupira. Elle avait envisagé cette réaction, aussi, le directeur se trouvait déjà à son bureau quand ils y arrivèrent. Elle les laissa seuls, le temps de prendre un café et d'envoyer un hibou à Ginny. Malefoy finit par sortir du bureau, l'air furieux.

-Qu'as-tu besoin de savoir ?

-Les potions, ça nous aiderait à trouver l'onguent qu'on lui appliquera ensuite pour régénérer sa peau après les traitements préliminaires. Je t'expliquerai tout ça quand ta femme sera là. Fais-nous une liste et les chercheurs commenceront à travailler dessus.

Malefoy acquiesça et Hermione le raccompagna jusqu'à la porte de la chambre de Chloé, attendant la prochaine heure pour une nouvelle douche.

.

Devant sa cheminée, Ginny attendait. Depuis dix minutes maintenant, elle fixait sans vraiment les voir les photos qui décoraient la cheminée. Il ne viendrait pas. Ou serait en retard. Mais elle serait déjà partie. Elle en avait marre d'attendre, encore et toujours. Pourquoi ce serait toujours à elle d'attendre ? Au départ, elle avait voulu partir à l'heure précise, ne lui donner aucune chance et finalement, elle avait attendu. Dix minutes. Et pas un signe de lui, pas un hibou, rien. Dépitée, elle attrapa son sac et entra dans la cheminée, direction le Terrier. Au moins, sa famille serait là pour lui dire au revoir. Elle ne devait plus penser à lui, à leur maison vide et froide mais penser au championnat. Elle était capitaine de l'équipe nationale pour la troisième fois. Elle savait fort bien qu'à 33 ans, elle était à la fin de sa carrière. Dans un ou deux ans, elle prendrait sa retraite, autant en profiter. De plus, elle et son équipe allait rencontrer leur nouveau coach le lendemain. Ils auraient un mois pour s'entrainer avant de décoller pour le championnat d'Europe de Quidditch qui se déroulerait en Suède.

Au Terrier, ses parents étaient là avec un goûter sympathique. C'était une tradition depuis son premier départ à 19 ans, sa première participation à un championnat : toute la famille et amis se retrouvaient pour un repas, un thé pour lui souhaiter bonne chance. Ça fonctionnait. Bien sur, avec le temps, certains n'étaient plus là. Si cela tombait durant l'année scolaire, Neville ne pouvait être là puisqu'il était professeur à Poudlard depuis deux ans maintenant, Luna oubliait une fois sur deux. Aujourd'hui, ils étaient néanmoins là avec leurs deux enfants. La plupart de ses frères étaient également présents avec femmes et enfants. Seul Percy n'avait pu être présent, coincé au Ministère. Hermione n'avait pas pu venir non plus, coincée à l'hôpital par une urgence. Elle ne lui en voulait pas, elle avait pris la peine de lui envoyer un petit mot. Contrairement à son mari.

-Ne lui en veux pas. Il a beaucoup de boulot, fit Ron.

-Je sais.

-On est débordé, et il est le chef du bureau maintenant, ce n'est plus pareil. C'est une grande avancée pour sa carrière, surtout si jeune et…

-Il n'a pas besoin d'un avocat, Ron. Je dois y aller.

Elle accepta l'étreinte de son frère et fit un tour rapide de table avant de se rendre, par poudre de cheminette, à Liverpool. Depuis des décennies, l'équipe logeait dans une maison, tous ensembles. Pour un championnat national, elle était dans l'équipe des Harpies d' Holyhead mais là, c'était un autre niveau. Elle monta rapidement dans sa chambre, entendant déjà la voix de certains de ses co-équipiers dans le salon mais elle préférait s'installer avant d'aller les voir. A son entrée dans sa chambre, un hibou l'attendait. Soupirant, elle défit le parchemin et reconnut l'écriture de son mari : «Désolé. Bon courage à toi. Je t'aime. Harry. » Elle le froissa et continua de ranger ses affaires jusqu'à ce qu'une brunette entre dans la chambre.

-Hey Gin' ! Prête à leur faire mordre la poussière ?

Ginny se détendit et sourit. Que c'était bon de revenir ! Crystal sourit de plus belle et vint l'enlacer. Crystal était sa meilleure amie ici, un peu plus jeune qu'elle, elle était aussi une des plus anciennes de l'équipe et elles étaient ensemble à Holyhead.

-Plus que prête ! Renchérit-elle. Comment vas-tu ?

-Bien, j'ai hâte de commencer l'entrainement et de découvrir notre nouveau coach ! Je ne sais pas pourquoi on nous a rien dit. Tu ne trouves pas ça bizarre ?

-Un peu. Tout le monde est arrivé ?

-Non, il manque Emma et Katie. Il est venu ?

-Non. Voilà, j'ai fini ! Reprit Ginny après un court moment. Allons-y !

Elles descendirent toutes les deux au salon pour retrouver leurs coéquipières. Elles se racontèrent toutes leurs vacances jusqu'à l'arrivée du directeur sportif de leur équipe.

-Salut tout le monde ! Vous savez pourquoi je suis là : votre nouveau coach. Je sais que certains se demandent pourquoi je ne vous l'ai pas dis plus tôt mais je préférais garder la surprise, surtout pour les médias ! L'un d'entre vous aurait pu laisser filtrer l'information et je ne le voulais pas. Veuillez accueillir votre nouveau coach : Théodore Nott !

Des acclamations de surprise suivirent. Toutes positives. Théodore Nott était très reconnu dans le monde du Quidditch, il avait été longtemps coach de l'équipe de Salem aux États-Unis et leur avait fait gagner le championnat national. Autant dire que sa venue dans leur équipe était une bonne nouvelle ! Ginny était un peu plus réservée et elle se doutait que Mark, qui avait le même âge qu'elle, devait l'être aussi. Pour elle, Nott était synonyme de Mangemort et même si lui n'avait jamais été soupçonné de quoique ce soit, ça faisait froid dans le dos. Pourtant, il fit tout son possible pour être sympathique. Après s'être installé dans sa propre chambre, il vint diner avec eux et une discussion sur le Quidditch commença avant de dériver sur des discussions personnelles comme le dernier petit ami d'Emma qui commençait à devenir collant et les rumeurs qui disaient que Dany était avec un joueur de Quidditch de France. Ginny n'écoutait que d'une oreille distraite, concentrée sur leur journée de demain, leur premier jour d'entrainement après plusieurs semaines d'arrêt. Et enfin, elle retrouvait son enthousiasme, comme si elle revenait à la vie.

.

Après la soirée, Ron était retourné à son travail. Il était de garde ce soir et il voulait dire un mot à son meilleur ami et beau-frère. Il détestait rentrer dans ce genre de discussion mais il ne pouvait accepter que son meilleur ami rende sa sœur malheureuse. Il entra sans frapper et trouva Harry en train de griffonner des parchemins. Il leva rapidement la tête vers lui.

-Tu aurais pu venir.

-Y a eu une urgence, je lui ai envoyé un hibou.

-Harry…

-S'il te plait, Ron, je n'ai pas le temps, je lui ai dis que j'étais désolé, elle comprendra.

-Mais…

-On a une affaire urgente, je veux que tu t'en occupes, c'est dans ton service. Va au bureau 5, Ed t'expliquera.

-Et toi ?

-Je dois m'occuper d'une autre affaire. On a attrapé ceux qui s'amusaient avec les moldus à Levington, je vais les sermonner.

-Mais c'est pas ton boulot ça, Harry.

-Si, on a pensé que si c'était moi, ça aurait plus d'impact. Tiens-moi au courant pour l'affaire, ok ?

Harry sortit de son bureau, ne laissant d'autres choix à Ron que de se diriger vers le bureau n°5. Il aimait son métier et il était bon, enfin il le pensait. Après la guerre, il avait passé deux ans avec Georges au magasin. Il devait se remettre de la mort de Fred, de la fin de la guerre et de tout ce qui en découlait. Puis, Ron avait fini par intégrer la formation d' Auror avec un peu de retard mais il se disait que finalement, c'était mieux. Sans Harry, il avait pris confiance en lui au lieu de rester derrière lui ou même derrière Hermione. Aujourd'hui, il était à la tête d'une petite équipe spécialisée dans les complots. S'il aimait son boulot, il n'aimait pas ce que cela faisait à Harry. D'un côté, celui-ci n'avait pas changé : il voulait toujours sauver tout le monde. C'était à la fois une qualité et un défaut. S'il ne s'arrêtait jamais avant de trouver les coupables, il restait tellement à son travail qu'il en oubliait sa femme. Mais Ron savait que ce n'était pas ses affaires et qu'il ne devait pas s'en mêler même s'il le voulait.

.

A l'hôpital, Drago avait supporté encore deux autres douches douloureuses pour sa fille. Lui qui s'était pris des Doloris plus qu'il ne l'aurait voulu, il n'aurait jamais cru que la souffrance d'une autre personne puisse lui faire encore plus mal. Maintenant, sa fille dormait plus ou moins, son sommeil était agité et il attendait toujours Astoria. Où pouvait-elle être ? Il lui avait envoyé des hiboux, en vain. Son elfe, brûlé à vif, avait été incapable de lui dire où elle était partie. Aussi, fut-il soulagé lorsqu'une infirmière lui dit qu'elle était arrivée. Drago fila dehors et elle tomba dans ses bras.

-Mais où étais-tu ?

-Je, ma mère, une course urgente, bafouilla Astoria. Quand je suis rentrée, la maison… et j'ai reçu tes hiboux ! Comment va-t-elle ?

-Mal, Asto, ça va être dur.

-Qui est son médecin ?

-Granger.

-Hermione Granger ? Est-elle douée ?

-Oui, la meilleure apparemment. Elle t'attendait pour nous expliquer des choses.

-Je veux voir Chloé.

-Oui, viens.

Main dans la main, ils entrèrent dans la chambre de la jeune fille, réveillée par l'absence de son père. En la voyant, Astoria ne pu réprimer un cri d'horreur. Sa fille, sa belle petite fille, brûlée.

-Par Merlin ! Tu es défigurée ! Laissa-t-elle échapper avant de se mettre à pleurer, entrainant les larmes de sa fille.

-Astoria ! Assena Drago. Chloé, ma puce, ce n'est rien, maman est un peu choquée mais tout ira bien.

Mais Chloé n'écoutait pas. La réaction de sa mère l'avait terrorisé. Elle était défigurée, elle n'était plus une Malefoy, elle n'était plus rien qu'un amas de chaire brûlée. Elle se sentait suffoquée quand la médicomage entra de nouveau.

Hermione entra dans la chambre de Chloé et vit mère et fille en larmes. Elle fusilla du regard l'infirmière qui ne l'avait pas prévenu de l'arrivée de Mme Malefoy et lança un coup d'œil furieux à Malefoy.

-Chloé, que t'arrive-t-il ?

Mais la petite fille n'arrivait plus à parler, ni à respirer.

-calme-toi, respire.

Hermione tenta de calmer la petite fille. Malefoy l'aida tant qu'il le put mais c'était peine perdue. A contre cœur, Hermione lui donna un calmant avant de se tourner vers ses parents.

-Que s'est-il passé ?

-Astoria a paniqué.

-C'est pour ça que je veux voir les parents avant ! Souffla Hermione pour que seul Malefoy l'entende. Tu aurais pu la préparer avant !

Malefoy la fusilla du regard, s'en voulant de ne pas y avoir pensé. Il n'avait pas imaginé qu' Astoria puisse réagir ainsi. Hermione lui proposa un calmant et les amena à son bureau le temps qu'elle se calme. Elle leur expliquerait ensuite ce qu'elle ferait à leur fille pour la guérir de ses terribles brûlures.

Voili voilou pour le premier chapitre ! J'espère que vous avez passé un bon moment et que je vous retrouverais la semaine prochaine.

J'attends maintenant vos avis parce qu'ils sont importants pour ma motivation à écrire xD

Bisous, x)