Hum hum, salutation le peuple.
Tout d'abord, si je poste cette petite histoire, c'est parce qu'elle est bientôt terminée. Cela n'aura donc pas de répercussion sur les autres histoires en cours (en théorie). La suite sera postée quand elle sera finit, alors je ne donne pas de délais.
Ensuite, je tiens à le préciser, cette histoire est sombre. Ce n'est pas une death-fic, m'enfin bon, voilà quoi...
La fiction est divisée en deux parties : Toucher le fond et Remonter la pente.
Rating : T
Pairing : 10027 (à sens unique) et R27
Les personnages de Reborn! ne sont pas à moi. Heureusement pour eux, quand on voit ce que je leur fait faire...
En espérant que vous aimerez.
Reborn est ici adulte.
Hantise
Chapitre 1 : Toucher le fond.
« Les combats.
La peur.
La douleur.
La mort.
La culpabilité.
…Le désir ? »
Tsunayoshi se réveilla en sursaut. Affolé, il parcouru rapidement la pièce du regard. Ce n'est que lorsqu'il se rendit compte qu'il était dans sa chambre, qu'il pût de nouveau respirer normalement. Un soupir de soulagement lui échappa.
Un cauchemar. Ce n'était qu'un cauchemar qui faisait désormais partit du passé. Il passa une main tremblante sur son front en sueur. Il ne devait pas y penser tout ça était derrière lui. « Enfin, c'est ce que tu aimerais… »Lui chuchota une voix narquoise qu'il fît taire rapidement. Ne pas y penser.
Lentement, comme s'il avait peur que quelque chose se jette sur lui, il se rallongea. Il rabattit les couvertures qui étaient tombés après son sommeil agité. C'était l'été, pourtant il avait froid. Si froid. Un frisson lui remonta le long de la colonne vertébrale. Ne surtout pas y penser.
L'adolescent essaya de se détendre, forçant ces pensées dérangeantes à rester dans un coin.
Dos à Reborn, il ne vit pas celui-ci le regarder, les sourcils froncés d'inquiétude.
Tous deux dormirent très mal cette nuit-là.
…
- Debout Tsunaze !
Reborn regarda son élève se lever, d'un air surpris. C'était la première fois qu'il se levait dès le premier appel. Il dévisagea l'adolescent. Tsuna semblait avoir perdu du poids et d'énormes valises se creusaient sous ses yeux. Sa chevelure, bien que toujours aussi indisciplinée, semblait avoir perdue de son éclat. Même le sourire qui trônait pourtant sur ses lèvres en toutes circonstances semblait s'être envolé. Mais surtout, ses beaux yeux ambre avaient perdus cette flamme qui les animait autrefois. Reborn, en fixant son élève, ne vit plus ce jeune homme doux mais déterminé. Il ne vit qu'une personne qui, le dos voûté par les années passées, semblait las et fatigué de la vie. Il ne vit qu'un corps sans âme.
Et à ce moment-là, Reborn, le meilleur hitman au monde, eut peur. Peur de perdre cet adolescent froussard mais qui allait pourtant au-devant du danger sans hésitation pour sauver ses amis. Il s'y était attaché à ce Tsunaze.
Il le suivit du regard jusqu'à ce qu'il ait finit de se préparer et qu'il soit hors de vue. Auparavant, gêné par ce regard scrutateur, le petit brun aurait rougit jusqu'aux oreilles et aurait trébuché sur le moindre obstacle, avant de s'enfuir purement et simplement en courant. Mais tout avait changé. Plus de rougissement, de chutes, plus de sourire ni de flamme. Tout ce qui définissait autrefois Tsunayoshi Sawada semblait avoir disparu pour laisser place à une coquille vide.
Un long frisson traversa l'échine du mafieux.
...
La peur. Voilà ce qu'il ressentait depuis l'évènement. Il en était rendu au point où prononcer ces mots le faisait trembler d'effroi. Il ne voulait pas ressentir ce genre de chose. Surtout pour un monstre. Mais il n'arrivait pas à passer à autre chose. A quelque chose de moins douloureux; de moins dégoûtant.
Byakuran.
Un hoquet de surprise lui échappa. Il ne remarqua même pas les regards inquiets que posèrent Yamamoto et Gokudera sur lui.
Tais-toi.
Byakuran.
Tais-toi. Tais-toi !
Il se mordit durement la langue. Il ne devait pas y penser. Oublier. Effacer de sa mémoire, rejeter de toutes ses forces cette chose abjecte qu'il avait au fond de lui. Il voulait tellement que tout ceci s'arrête.
La douleur dans sa poitrine.
La tristesse dans son âme.
Le dégoût de lui-même.
La colère contre le monde.
Tout. Il voulait tellement que tout s'arrête. Il voulait se faire engloutir par une bienfaisante inconscience, celle qui gèlerait tous ses sentiments; toutes ses peines. Pour enfin pouvoir être en paix.
Il voulait fermer les yeux.
Et ne plus jamais les ouvrir.
Le ciel était si bleu aujourd'hui, songea-t-il en regardant par la fenêtre.
...
Reborn, comme depuis le premier jour où il était devenu son tuteur, observait Tsuna. Mais aujourd'hui ce n'était plus avec un amusement certain qu'il le faisait; c'était avec la peur qu'il fasse quelque chose d'irréversible. Il le vit froncer des sourcils et serrer des poings. Se mordre la langue. Fermer durement les yeux. Puis les rouvrir. Il tourna la tête par la fenêtre.
A ce moment-là, Reborn comprit qu'il venait de prendre une décision. Et il eu un mauvais pressentiment.
Ne surtout pas le lâcher des yeux.
Ce n'était plus avec un sentiment d'amusement et d'affection qu'il posait son regard sur son élève; c'était avec un sentiment de tristesse, d'impuissance et surtout de terreur.
"Je ne veux pas te perdre"
...
Tsuna marchait lentement. C'était comme s'il n'avait plus de force. Il avait toujours l'impression d'être dans le brouillard. D'avoir du plomb posé sur son dos. Il se courbait, portant un malheur connu de lui seul. Il ignorait ses amis qui marchaient à côté de lui. Ou peut-être ne les remarquaient-il même plus. Tout ce à quoi il pouvait désormais penser se résumait en un mot. Un prénom. Byakuran.
Cela évoquait tellement de choses. De la peur, de la tristesse, du dégoût et bien sûr...de l'amour. Oui, il était tombé amoureux d'un monstre. Il en était devenu un aussi. En le tuant et en l'aimant.
Il salua ses amis d'un geste de la main et partit s'enfermer dans sa chambre. Peu importe le bruit que faisaient les enfants, la mine inquiète de sa mère et le petit Fuûta qui le regardait d'un air triste. Peu importe les tentatives de ses gardiens de la tempête et de la pluie pour le faire sourire; les rapides apparitions de Mukuro pour l'embêter; les caresses inquiètes sur son avant-bras de Chrome; les avertissements d'Hibari. Il s'en fichait. Cela n'avait plus d'importance.
Il s'assit sur le rebord de la fenêtre, observant le ciel bleu. Il ne le représentait plus. Il ne méritait plus de le représenter. Le ciel se doit d'être pur. Il doit être le lien entre les éléments. Et non pas les détruire de part son incapacité à gérer les situations telles que celle-ci.
"Ils seraient tellement mieux sans moi."
Sa décision était prise. Il ne voulait plus sentir tous ces regards inquiets posés sur lui. Il ne voulait plus décevoir.
Il voulait juste ne plus être un fardeau.
Et il savait comment faire.
Il se dirigea vers la salle de bain.
...
Reborn jura en se rendant compte qu'il avait perdu de vue son élève. Quel incompétent il faisait. Il avait juste eu le temps de détourner le regard une seconde et déjà Tsuna n'était plus là.
Son estomac se tordit de peur à l'idée de ce que pourrait faire l'adolescent sans surveillance. Il pressa le pas jusque chez les Sawada, priant pour qu'il n'ait pas fait de bêtise. Il courrait presque lorsque la porte de la maison fût en vue. Il l'ouvrit rapidement mais silencieusement, ne voulant pas alerter les occupants de la maison. Il monta les marches quatre à quatre et atteignit la chambre de Tsuna.
Un mauvais pressentiment. Une peur irrationnelle.
Tsuna n'était pas dans sa chambre. Il le rechercha partout et son sang se glaça dans ses veines en comprenant où il n'avait pas encore cherché.
Il se dirigea vers la salle de bain. Derrière la porte on pouvait entendre la douche couler. Ce son aurait dû le rassurer. Ce ne fût pas le cas, bien au contraire. Sa terreur ne fit que croitre.
Il ouvrit la porte de la salle de bain à la volée.
...
Le cri strident de l'alarme des secours se faisait entendre dans tout le quartier. Nombreux étaient les curieux à se presser contres les barrières de sécurité pour apercevoir ce qu'il se passait. Curiosité malsaine.
Les secours ressortirent de la maison en courant en tenant un brancard. On avait presque l'impression qu'il était poursuivies par un démon. Et c'était le cas. Le démon du temps. Celui qui faisait le décompte avant de disparaître brusquement. Emportant une vie avec lui.
Ils n'avaient pas le temps.
Ils montèrent à bord de la camionnette qui, sans perdre une minute de plus, démarra. Les voitures se dégageaient sur les côtés, pour leur permettre de passer. Mais pas assez vite.
- Allez petit, tiens bon.
Ils ne pouvaient pas le perdre maintenant. Ce gamin avait toute la vie devant lui. Pourquoi avait-il voulu en finir ? Les secouristes essayaient en vain de stopper le sang qui sortait de ses avant-bras. Peine perdue. Il n'y était pas allé de main morte.
Ils arrivèrent enfin à l'hôpital. Un chirurgien prit rapidement la suite des évènements. Ils n'avaient que peu de temps. Les patients regardaient passer le jeune garçon. Il regardait le plafond d'un air absent. Comme si tout cela ne le concernait pas. Comme si ce n'était pas sa vie qui était en jeu.
Ils furent longtemps hantés par la vision de cet adolescent à la peau pâle contrastant avec le sang qui s'écoulait le long de ses avant-bras; le regard vide de toute envie de vivre.
Un vieil homme prit la parole d'un air profondément triste.
- Cet enfant est déjà mort.
...
Les bruits autour de lui étaient comme assourdis. Son cerveau était comme dans de la gélatine. Il voyait les lèvres de l'homme face à lui bouger, sans pour autant parvenir à le comprendre. Plusieurs personnes s'affairaient autour de lui.
-...bon...te sauver...pas dormir...
Non ! Il ne voulait pas qu'on le sauve. Il voulait juste qu'on le laisse mourir ! Il était si fatigué. Il voulait juste se laisser engloutir par l'obscurité. Si accueillante. Si tentante.
Il referma les yeux. Et malgré les demandes de plus en plus pressantes et suppliantes de l'homme, il ne les rouvrit pas.
La pulsation indiquée sur le moniteur cardiaque venait de s'arrêter.
...
Reborn soutenait Nana Sawada en regardant les secours partir avec l'adolescent. Le sourire autrefois imperturbable de la femme, avait laissé place à des sanglots déchirants entrecoupés par des couinements d'horreur. Elle se sentait sur le point de défaillir. Tsuna. Son Tsu-kun...
Elle n'était pas une bonne mère. Elle n'avait rien pu faire pour l'empêcher de faire une telle chose. Ses sanglots redoublèrent.
Reborn la porta jusque dans la maison, l'asseyant sur un canapé du salon. Il ne supportait pas de voir Nana dans cet état. Lambo et I-pin grimpèrent sur ses genoux, et Fuûta s'assit près d'elle tenant sa main silencieusement. Ils ne pouvaient rien faire de plus. Ils savaient que si Tsuna venait à mourir, Nana serait dévastée. Tout le monde serait complètement dévasté.
- Tsuna-nii ne mourra pas, chuchota au bout d'un moment Fuûta. Tous les regards se tournèrent vers lui. Tsuna-nii est notre ciel. Et le ciel ne peut pas disparaître, finit-il avec confiance.
Il y eu un petit silence au bout duquel Lambo reprit en souriant :
- Il s'est toujours battu pour nous !
- Hm. Acquiesça I-pin, Il est fort.
- Tsuna est toujours revenu, ajouta Reborn. Et il reviendra toujours.
Nana explosa en sanglots, serrant fortement les enfants contre elle.
- Oui, Tsu-kun revient toujours à la maison...
Une petite lueur d'espoir dans les ténèbres.
...
Reborn attendait dans la salle d'attente de l'hôpital. Tous les gardiens de Tsuna étaient présents. Un air tendu planait sur eux. Ils se sentaient comme vide. Ils n'avaient rien pu faire pour aider leur boss. Rien, à part le regarder dépérir; s'enfoncer dans le désespoir. Jusqu'à sa chute.
Nana recroquevillé sur un des sièges, semblait prier. Peut-être le faisait-elle réellement. Prier pour que son fils vive.
Reborn lui, n'avait personne à prier. Il ne croyait plus en rien depuis longtemps. Et désormais, la dernière personne en qui il avait cru, s'éloignait de lui. Dans un endroit où il ne pourrait pas le rejoindre.
Ne meurs pas.
Non, il ne priait pas. Il suppliait.
...
- Nous avons réussis à stabiliser son état. Le chirurgien semblait complètement épuisé. Cela avait été dur de le sauver. Mais le résultat était là, et il ne pouvait que se sentir fière de lui en avisant les soupirs soulagés, les regards de reconnaissance et les larmes de joies. Il reprit d'une voix douce, il a besoin de repos, mais je suis sûr que d'ici quelque temps, il sera comme neuf ! Bon, je vous prie de m'excuser mais j'ai à faire. Veillez à bien remplir tous les documents.
- Cela sera fait, sourit Nana, Merci infiniment docteur.
Il lui sourit en retour et partit. Au fur et à mesure de ses pas, son sourire s'effaça, laissant place à un froncement de sourcils soucieux. C'était une tentative de suicide. Même s'ils avaient réussies à le sauver, rien n'était gagné. C'était de lui-même que le gamin avait faillit se donner la mort. Ils l'avaient sauvé contre son gré. Et il sentait qu'il allait leur faire payer. L'adolescent ne voulait pas être sauvé; il ne voulait pas vivre.
Ils avaient sauvé son corps, il fallait désormais sauver son âme.
Et cela risquait de prendre du temps.
- Tout reste encore à faire, soupira-t-il.
...
Lorsque Tsuna reprit conscience, il sût tout de suite qu'on avait réussit à le sauver. La douleur dans sa poitrine était toujours présente. A cela s'ajoutait la douleur dans ses avant-bras. Mais ça n'avait pas d'importance. Il se sentait si vide. Pourquoi l'avaient-ils sauvé ?
Il ouvrit des yeux, battant des cils pour retrouver une vue moins floue. Il resta là à fixer le plafond blanc, son esprit vide de pensées. Il avait mal. Si mal. C'était bien plus douloureux maintenant qu'on l'avait arraché à l'apaisement qu'il avait éprouvé auparavant.
Il se redressa lentement, ne se souciant pas de ses bandages aux avant-bras qui commençaient à prendre une teinte rouge. Se calant contre les coussins, il poussa un soupir. Le ciel était bleu au dehors. Combien de temps avait-il dormi ? Peu importe. Il s'en fichait de toute façon.
Il ne détacha pas son regard du ciel des trois heures qui suivirent. Ce ne fût que lorsqu'une infirmière vint voir comment il allait qu'il reprit contact avec la réalité. Il tourna son regard vide vers elle, la rendant mal à l'aise.
Ce regard n'avait aucun signe de vie. C'était comme s'il était mort de l'intérieur. Elle se racla la gorge.
- Bonjour, sourit-elle, comment vas-tu ?
Il ne répondit pas, continuant à l'observer. Puis il se détourna et reposa son regard à l'extérieur.
- Hm, elle regarda ses fiches, Tsunayoshi-kun ?
Elle essaya durant quelques minutes de capter son attention, mais peine perdue, il semblait complètement absorbé par le ciel. Elle soupira et repartit. Elle devait prévenir qu'il s'était réveillé.
...
- Bonjour Tsunayoshi, comment te sens-tu aujourd'hui ? Le psychologue observait l'adolescent face à lui. Il savait qu'il ne recevrait comme réponse qu'un regard d'indifférence. Cela faisait une semaine qu'il s'était réveillé, mais les médecins ne constataient aucune amélioration. Il ne parlait pas, il ne mangeait que lorsqu'on le forçait et ne bougeait que pour se laver, aller aux toilettes ou se changer. Le reste du temps, il fixait soit son regard sur le ciel, soit sur un point invisible.
Il était présent physiquement mais c'était tout. Son âme était ailleurs. Et d'après son regard vide, elle se trouvait très loin.
- Sais-tu quel jour nous sommes ? L'adolescent ne bougea pas, enfermé dans un autre monde.
Le psychologue regarda sa montre, surpris que l'heure soit déjà terminée. Comme tous les jours, Tsunayoshi n'avait pas répondu. Et comme tous les jours, sa famille et ses amis allaient lui rendre visite sans plus de résultat.
Tsunayoshi n'avait aucune réaction. Et sans réaction, il n'y avait pas de progrès. Encore s'il pleurait, ou se mettait en colère, il pourrait faire quelque chose. Mais non, il ne faisait que rester là, assis ou allongé sur son lit, comme s'il attendait quelque chose. Et le psychologue n'avait pu que comprendre ce que c'était, à force de l'observer.
La mort.
...
- Bonjour, Tsu-kun. Nana essaya de sourire, mais la seule chose qu'elle obtint fût un rictus désespéré.
Elle regarda son fils assis sur son lit avec sa tenue d'hôpital, qui ne faisait qu'accentuer sa pâleur. Lorsque ses yeux rencontrèrent les siens, elle ne put que frissonner face à son absence de vie. Cela ne pouvait pas être son fils. Son fils si joyeux avec son éternel sourire apposé sur les lèvres. Son fils possédant cette aura de douceur et de chaleur. Son fils avec une flamme de détermination brillant au fond des yeux.
Elle s'approcha de l'enveloppe charnelle avec de lents mouvements, comme pour ne pas l'effrayer. Vaines précautions, ce n'était pas comme s'il pouvait la voir. Son regard était dirigé vers elle, mais il ne voyait pas.
Ni la mine désespérée de sa mère.
Ni les larmes aux coins des yeux de Fuûta.
Ni le calme inhabituel de Lambo.
Ni les lèvres plissées de Reborn.
Elle reprit d'une voix triste mais ferme.
- Aujourd'hui nous sommes allés faire les courses...
Et elle parla. Pendant des heures. Même si elle devait parfois faire des pauses pour ne pas éclater en sanglots. Dans ces cas là, elle serrait les poings, et reprenait, un air déterminé sur le visage.
Je te sauverais, Semblait-elle dire, de ce vide que je peux voir en toi. J'attendrais le temps qu'il faudra. Mais...je te sauverais.
C'était là, toute la dévotion d'une mère. Elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour ramener une étincelle de vie dans les yeux de son fils. Cela prendrait du temps. Mais elle le savait, elle y arriverait.
Cette femme est forte. Ne pouvait s'empêcher de songer Reborn. Elle essayait de ramener son fils. Même s'il était partit très loin. Même si cela était sûrement vain. Elle continuerait encore et encore. Malgré la douleur que cela occasionnait de ne voir aucun progrès.
Lui, tout ce qu'il pouvait faire, c'était de dévisager ce même jeune homme. En espérant qu'il s'en rende compte. Et qu'il revienne parmi eux.
Nana se tourna vers lui, lui souriant d'un air réconfortant.
Oui, cette femme est forte.
Elle arrive encore à sourire pour réconforter les autres, alors que sa douleur est bien plus insurmontable.
Il détourna le regard de cette femme qui ne faisait que lui rappeler sa lâcheté.
Voilà quoi.
Pas trop déprimés ça va ?
La suite sera moins trash.
Après tout, ne dis-t-on pas qu'après la tempête vient le beau temps ?