YOW ! Bon, déjà, désolée du très gros retard...j'étais sensée poster une suite rapidement hein..Disons que j'ai été très occupée...Ahem bref, passons.

Ensuite, ce chapitre est yet another chapitre de transition, donc...Ouais, c'est pas le top, je vous promets que ça reprend du poil de la bête après.

Aussi, je l'ai écrit très vite, parce qu'il fallait absolument que je m'y remette, je ne me suis donc pas relue, osef des fautes (mais si ça gêne vraiment désolée), et euh...en espérant que ça aille un minimum tout de même.

SI VOUS TROUVEZ QUE C'EST LOIN D'ÊTRE LE MEILLEUR CHAPITRE, normal, ça ira mieux après, vraiment, promis. Faut juste...repartir sur le circuit de l'histoire avec quelques chapitres transitoires; POINT, et bonne lecture :


Mon premier réflexe de fermer les yeux et d'attendre la Mort (je sais, une réaction digne de l'héritière des Frontaliers) me sauve. Voyant que mon arrivée n'est pas une tentative d'assassinat, tout le monde se relaxent et éclatent de rire, même l'enfant faël à qui je viens de ruiner l'anniversaire.

Je les regarde, complètement à l'Ouest, se marrer de mon infortune...Enfin, après littéralement une heure d'hilarité générale, ils se calment (à peu près) et un flot de questions me noit.

Je ne réussi à en distinguer qu'une seule parmi les milles qui m'assaillent, une question plutôt hors de propos et un peu stupide...Et bien sûr, puisque je suis très intelligente, je décide de répondre à celle-ci: « Il est, d'après le soleil, environ dix-huit heures et quelque.»

Silence.

Puis de nouveau, une rafale de rire.

Non mais sérieux, ils vont se moquer de moi comme ça longtemps ?

Je m'apprête enfin à redevenir moi même et donc, à leur lancer une jolie petite pique qui allait sans doute me valoir le retour des centaine de flèches pointé sur mes organes vitaux, mais un des faëls sort des rangs, et tout le monde se tait.

Un peu plus grand que la moyenne, la tête rasé de chaque côté, faisant ressortir une magnifique queue de cheval d'un blanc éclatant trônant fièrement au dessus de son crâne, des muscles à faire rougir de jalousie n'importe quel frontaliers...Woaou.

«Tu être alavirienne ?

Je résiste de toutes mes forces pour ne pas répondre avec la même grammaire que lui, je suis plutôt sûre qu'il le prendrait mal...Et je réponds un simple :

-Oui.

-Que faire tu ici ?

-Hum...Bonne question.

-Quoi ?

-Moi même, je ne sais pas trop. J'étais chez moi, dans le Nord, et puis...Boom. Dis-je, pointant mon fessier, puis le gâteau aplati.

-Je voir.

-Ah bon ?

-Non, je pas voir du tout.

-...

-Tu être frontalière ?

-Je êt...Hum. Oui.

-Oooooh, tu t'appeler comment ?

-Elvira. Til'Illan.

-Une Til'Illan ?

-Oui.

-...Une vraie ? Pas une cousine au 97ème degrès ?

-Non, une vraie. Mon père est Edwin Til'Illan, le Seigneur de la Citadelle.

-Ooooooh ! s'exclame mon interlocuteur, avant de me prendre dans ses bras.

Les fesses encore pleines de gâteau à la fraise des bois, j'ai du mal à croire ce qui m'arrive.

Je suis dans les bras de mes parents, un millième de secondes plus tard, je suis en pleine forêt Faël, une centaine de flèches pointées sur moi, et un petit prince pleurant son gâteau décédé me frappe la cuisse de ses poings en colère. Et puis en quelques instants, me voilà la tête contre le cœur d'un mec...Oooooook...Je dois dire que je commence un petit peu à en avoir assez, de ces multiples rebondissements, et surtout, de ne rien comprendre à ce qui se passe autour de moi h24. Sérieusement. Il me semble que je suis à deux doigts d'exploser...Vraiment je être très proche de ça...Mais il me reste encore une marche à franchir, et je réussis à descendre quelques paliers du long escalier qui grimpe vers la folie en demandant, très calmement :

-Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe ? S'il vous plait. Merci.

Le faël, avec un petit rire, me lâche, et me regarde droit dans les yeux. Waou numéro deux. Je n'avais jamais vu une telle couleur d'iris avant...

-Je être Kyan. Kyan Vite.

Comme si son nom était sensé me rappeler quelque chose, il attend une réaction de moi, qui, bien sûr, ne vient pas. Je le connais pas ce type hey.

-...Le petit petit frère de Chiam ?

OH ! Chiam Vite. Un ami de mes parents, mort bien avant ma naissance dans des circonstances extrêmement tristes si je me souviens bien. Une sombre histoire d'âme sœur décédé...

Et soudain, je me sens très mal.

Kyan semble le remarquer puisqu'il ajoute avec empressement :

-Tu relaxer ! Je ne pas être en colère contre toi. Je avoir écouter de nombreuses fois les histoires de mon grand frère, je les adorer, et je me rappeler toujours qu'Edwin Til'Illan et Ellana Caldin être grands amis de Chiam. Ta maman être Ellana n'est-ce pas ? Je me souvenir que Chiam dire eux être amoureux, mais eux avoir un peu peur de l'engagement. ...Tu te sentir bien ?

Non, moi me sentir pas bien du tout. Et moi tomber dans les pommes...

-Elvira réveilles toi. Aller petite humaine, debout.

-Non Grand-Griffe, laisses moi dormir encore un petit peu.

-Tu as énormément de choses à faire petite fille, énormément de chose. Alors debout.

-Maiiis euuuuh.

-...DEBOUT.

J'ouvre les yeux en sursautant, et d'un bond me remet sur pieds.

-NON MAIS TU VAS ME LAISSER TRANQUILLE OUAIS !

Une trentaine de faëls me regardent, les yeux ronds.

-Euh...

Kyan, juste à côté de moi, les bras en l'air, s'exclame :

« Je jurer que ça être juste pour aider toi à se réveiller. Je jurer ne pas vouloir embrasser toi, je vraiment essayer de faire bouche à bouche ! Tu être tombé et tu ne plus respirer.

Hein ? Quoi ? Je...ce petit goût sauvage sur mes lèvres...Aaaah bah oui, vazy donc Elvira, rougit comme une pivoine. Comme si tu n'avais jamais eu de bouche à bouche d'un beau mec. Hum...Hey, tu sais quoi ? Quoi ? Tais toi. Oui, bien sûr.

-Oh...Euh non, ce n'est rien. Je pensais que tu...hum...étais quelqu'un d'autres.

Je viens juste de réaliser que le tutoiement et venu tout seul.

Kyan se détend, et redescend ses bras.

-Ouf, je croire avoir enfreindre loi de Frontalier. Chiam dire souvent frontaliers très strictes.

Et c'est ce moment là que choisis Grand-Griffe pour débarquer comme..comme...et bah comme un immense lion rouge, voilà comment.

Evidemment, tout le monde panique. Forcément hein, quand on arrive comme un cheveu sur la soupe, alors qu'on est aussi grand et effrayant...Et il ne s'arrête pas là, en un long et puissant rugissement, il tait tout le monde, et les immobilise de peur, par la même occasion.

-Tout va bien tout va bien ! Il n'est pas méchant.

Aucunes réactions, ils sont tous tétanisés.

Je me retourne, et, de colère, plante un crochet du droite dans la mâchoire de Grand-Griffe. Un «Ouuuuuuh » retentit dans les rangs faëls, ce qui m'encourage à ne pas en rester là.

-NON MAIS ÇA VA PAS ESPECE DE LION DEGENERE ?!

Mais un grognement me remet très vite à ma place, et je m'entend dire, pleine de honte d'être aussi lâche (mais sérieux, il est vraiment énorme) :

-Enfin, espèce de lion un peu malpolie quoi...Tu as fais peur à tout le monde...C'est pas une façon de se présenter...Et puis j'aimerais bien que tu arrêtes de m'envoyer partout comme ça, et que tu expliques vraiment ce que tu attends de moi, pourquoi je suis revenu à la vie et tout et tout et...

La suite de mes paroles, moi même je ne m'en souviens pas, et personne ne m'a comprit, car je marmonnais beaucoup trop. Passons directement à ce que Grand-Griffe m'a répondu donc.

-Tu as de la chance que les Mondes ai besoin de toi Elvira. Et je te conseille de ne plus jamais me parler de la sorte. Surtout que je ne suis point responsable de ton arrivée à l'autre bout du pays, tu l'es. Je suppose que tu as le don du dessin. D'ailleurs essaye de le contrôler, tu n'étais pas supposé arrivé jusque là aussi vite.

-Ah non, non non non, je ne l'ai pas (à noter que sa remarque sur le fait que je n'étais pas sensé être déjà là me passe, à ce moment, complètement au dessus de la tête).

-Ah si, si si si, clairement.

-Je n'ai jamais même réussis à faire un feu.

-Mourir peut donner des dons bien étranges.

-Mais...

-Tu veux que je te racontes ce que j'attends de toi ?

Jdgjoigs geoghjsoih geosgr. Ce passage du coq à l'âne constant commencait à me faire péter les plombs, mais décidant de ne pas l'énerver, je hoche la tête.

-Vous tous, dégagez. Sauf toi Kyan, tu as ta part là-dedans, reste.

Sans se faire prier, les faëls déguerpirent tous dans les buissons, nous laissant tout les trois...Je sens que je ne vais pas vraiment aimer ce qui va suivre. Mais je me détends en voyant que Kyan est mort de trouille, et qu'il tremble comme une feuille. C'est plutôt sexy...

-Laissez moi vous raconter une légendes petits mortels...


Bien plus loin, à côté d'un lac près de la forteresse des Frontaliers :

« Ah ah ah ah ah ah ah ah ah.

Edwin, qui était au bord de la syncope après avoir vu sa fille disparaître de nouveau, s'arrêta net dans son élan (celui qui le menait tout droit dans un arbre) et se retourna pour foudroyer du regard un certain Merwyn Ril'Avalon.

-Ouuuuh, si un regard pouvait tuer n'est-ce pas ? ...Quoique, si un regard pouvait tuer, tu serais bien embêter, parce que je ne pourrais pas te raconter ce qu'il vient de se passer tu ne crois pas Edwin ?

-Quoi ? Demanda le seigneur des frontaliers de façon bourru, n'arrivant pas à reprendre contrôle de son esprit.

Le visage du plus puissant dessinateur de tout les temps se fend d'un magnifique sourire.

-Laissez moi vous raconter une légende les enfants...

TO BE CONTINUED BOUAAH (en espérant que...hum...je me dépêche).