All About Us
Situation initiale : Kurt était un adolescent hors norme, il n'avait jamais été comme les autres, sa différence faisait sa force bien sûr, mais sa solitude était une faiblesse. Autour de lui, les couples étaient partout, et il ne supportait pas cette solitude. Il se voyait déjà vieux, aigri, entouré de chats. Dieu, il détestait les chats ! Pourtant , il se disait qu'il pourrait faire un effort pour être, pour une fois, dans l'image classique de la célibataire, du type qui serait seul pour le restant de ses jours. Chaque nouveau levé de soleil marquait un nouveau faux-espoir, chaque couché de soleil lui rappelait qu'il n'avait personne. Il en était venu à détester les couples, à détester l'amour. Il pensait que cela serait éternel, jusqu'au jour ou Blaine Anderson franchit les portes de son lycée.
Point de Vue : Kurt
Kurt avait un jour vu un film, « 500 jours ensemble », il n'avait pas vraiment compris les sentiments des personnages principaux, mais ce film lui avait redonné espoir, une phrase l'avait particulièrement touché : « La plupart des jours de l'année sont anodins. Ils commencent et ils s'achèvent. Sans laisser la trace d'un souvenir durable. La plupart des jours n'ont pas d'impact sur le cours d'une vie. Le 23 mai était un mercredi. »
Pour Kurt Hummel, ce jour si particulier était le 7 décembre. C'était un jour enneigé, un de ces jours qu'il adorait, et qu'il détestait à la fois. Il avait toujours aimé la neige, cette blancheur pure qui envahissait les trottoirs si fades habituellement, mais il n'appréciait pas du tout de s'en recevoir dans la figure par ces stupides footballers. Il était arrivé ce lundi là, lorsque l'une des brutes épaisses lui avait balancé une boule de neige qui l'atteignit en plein visage.
« -Prends ça, tapette » Avait dit le type.
C'est là que Blaine Anderson était arrivé.
« -Non mais t'es malade ! Ca va ? »
Il s'était approché de Kurt et lui avait essuyé le visage, presque tendrement.
« -Viens, rentrons » Avait-il chuchoté à Kurt en lui prenant la main.
L'adolescent s'était retrouvé sans voix, rougissant comme un enfant. Il s'était senti honteux et s'était posé de nombreuses question. La première avait été « Qui est ce canon ? ».
« -Kurt ! Je te parle ! Rachel appelle Kurt !
L'adolescent sorti de ses pensées. Il souriait comme un abruti fini et se gifla mentalement. Il ne voulait pas être faible. Il ne voulait pas que ce type, fraichement débarqué le pense... Le pense quoi ? Et puis, qu'est ce que ça pouvait faire ? Pensa l'adolescent lorsque Rachel le rappela -encore!- à l'ordre.
-Désolé Rachel... Je … Suis un peu retourné...
-Il est beau hein ?
-Je ne vois pas de quoi tu parles Rachel.
-Oh aller ! Ce magnifique type se pointe dans NOTRE lycée, il t'essuie le visage après que tu te sois fais attaqué, il te prend la main et t'emmène à l'abris et tu vas me dire que ça ne te perturbe pas ?!
-Cela ne me perturbe pas le moins du monde ! Je m'en moque !
-Tes joues totalement rouges disent le contraire !
-La ferme.
Quelque se racla la gorge juste derrière eux et Kurt sursauta.
-Désolé de vous interrompre, dit le nouveau -dont Kurt ignorait encore le nom- je voulais juste me présenter dans les formes, ce matin tu t'es échappé au bout de deux secondes …
-Oh euh oui... Merci pour ce matin, c'était très gentil de ta part... Hum... ? Répondit Kurt.
-C'était une attitude charmante, très chevaleresque et romantique, je tiens à le dire, ajouta Rachel avant que Kurt ne lui jette un regard plein de sous entendus. « LA FERME » hurlaient ses yeux. Enfin, continua la jeune femme, je dois me préparer pour le Glee Club, à tout à l'heure Kurt !
Elle s'échappa en sautillant, laissant son ami face à son sauveur.
-Le Glee Club ? Demanda l'inconnu.
-C'est.. C'est un petit club de chant... Nous avons failli gagner les nationales l'année dernière... Enfin.. Ouais, non .. Nous n'étions pas à la hauteur, mais maintenant c'est différent ! Cette année nous allons gagner !
-Tu chantes ?
-Euh.. Eh bien..Oui...
-J'aimerai bien voir ça tiens...
-Tu peux toujours venir à la répétion ce soir, M. Schue cherche toujours de nouveaux membres, nous sommes un peu à court, je dois bien l'avouer.
-C'est tentant...
L'adolescent tandis sa main, avant de sourire
-Je m'appelle Blaine, Blaine Anderson, annonça Blaine.
-Et moi.. C'est euh... Kurt... Hummel... Répliqua Kurt en prenant sa main pour la serrer.
-Peau douce, remarqua Blaine, faisant rougir Kurt un peu plus.
-J-J'en prends soin... Encore merci pour ce matin.. Je... Je dois filer... Un.. Un solo à... Un solo à préparer !
-Bien, à bientôt alors, enfin j'espère... Je ne connais pas grand monde pour le moment... Alors ce serait bien que je te revois..
-Je... Oui... Bien sûr, bon courage...Et passe au Glee Club ce soir, après les cours, cela te permettra de te faire des connaissances...
-Merci, à plus tard alors »
Lorsque Kurt s'en alla, son cœur semblait lourd. Ce type, Blaine, avait presque semblé déçu parce qu'il parte. Kurt était perdu. Il sentait son cœur battre, c'était bien la première fois qu'il ressentait vraiment cette...Cette quoi ? Attirance ? Non, bien sûr que non, ce serait illogique, ils ne se connaissaient même pas !
A la fin de la séance du Glee Club, Kurt était plus que préoccupé : Blaine s'était montré extraordinaire. Il avait une voix parfaite, et il savait danser ! l'avait immédiatement accueilli, et le nouveau s'était fait de nouvelles connaissances. En bref, tout c'était bien passé, oui. Oui, mais. Kurt était désormais complètement fasciné. Comment ce mec s'était-il débrouillé pour occuper ses pensées en une journée, autant que s'il l'avait connu depuis toujours ? Ce n'était pas bon. Ce n'était pas bon du tout !
« -Kurt ? L'appela Monsieur Schue.
-Euh... Oui ?
-Tous le monde est parti, tu ne veux pas rentrer chez toi ? Il y a un problème ?
-N-non... Tout va bien, à demain ! »
L'adolescent se releva et sorti de la salle. Blaine était en train de ranger ses livres dans son casier, il semblait heureux, ce qui rassura Kurt.
« -Dis moi, ça te dirait de prendre un café ? Dit-il
Pourquoi avait-il parlé ? Il se sentait terriblement stupide, il n'y avait même pas pensé, c'était sorti de sa bouche contre sa volonté. Blaine se retourna et sembla peiné.
-Désolé Kurt, je dois rejoindre mon petit ami... Il m'attend à l'extérieur...
-Petit-ami ?
-Oui. Je ne pense pas que le fait que je sois gay soit un soucis, n'est-ce pas ?
-Non. Bien sûr que non. Je ne savais pas que tu étais avec quelqu'un, c'est tout.
-Oh, oui, nous n'avons pas vraiment eu le temps d'en parler en même temps.
-Et vous vous êtes rencontré ou ? Demanda Kurt.
-Au lycée, il s'appelle Sebastian. Je ne savais même pas que je pouvais avoir des sentiments pour un garçon, mais c'est le genre de mec direct, et j'ai vite succombé à son charme.
-Oh ! Je vois un peu le genre. Pourquoi avoir changé de lycée alors ?
-Mes parents, soupira Blaine. Ils pensaient que … Qu'ils pourraient nous séparer s'ils me transféraient ici. J'étais dans une école privée, il n'y avait que des garçons, alors ils se sont dit que s'ils m'envoyaient ici, je rencontrerai des filles et que je changerai de bord.
-Ils ont tort, n'est ce pas ?
-Je pense oui. Aucune des filles ici n'en vaut la peine. Je préfère toujours les garçons, c'est dommage pour eux.
-Effectivement, eh bien... Je ne vais pas te retarder plus... Passe une bonne soirée...
-Merci Kurt. Toi aussi.
Kurt senti son cœur se serrer un peu plus, les larmes affluaient au bord de ses yeux. Il voulait vraiment se jeter sur son lit, s'enfouir dans ses couvertures et pleurer. Encore et encore. Oublier ce jeune homme. Oublier ce nouveau qui avait réussit à le faire espérer l'espace d'un instant que sa vie changerait.
-Kurt... Dit Blaine en s'emparant de sa main. Tu trouveras le bonheur.
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Je pense que si. Tout vient à point à qui sait attendre. »
Sur ses mots, le brun s'en alla, laissant là un Kurt qui ne se sentait qu'un peu plus mal. Il avait l'impression que sa main le brûlait. Pourquoi ce simple geste le perturbait-il tant ? Pourquoi Blaine lui faisait-il ressentir tant d'émotions à la fois ? Il retourna à son casier avant de rentrer chez lui. Son père lui posa de nombreuses questions, auxquelles il fut incapable de répondre. Lorsqu'il eut passé cet interrogatoire il s'enferma dans sa chambre, prit ses écouteurs et se recroquevilla sur son lit, il pleura de nombreuses heures, sans vraiment savoir pourquoi.
Point de vue : Blaine
Blaine rejoignit son petit-ami sur le parking. Sebastian n'avait même pas pris la peine de sortir de la voiture, c'est pourquoi Blaine s'engouffra à l'intérieur en soupirant.
« -Salut, dit-il.
-Tu m'as l'air de mauvais poil, remarqua Sebastian. Mauvaise journée ?
-Non. Tout était parfait.
-Eh bien, quelle froideur ! Moi qui pensait que tu sauterais sur moi pour m'offrir un baiser passioné, je suis déçu.
-Tu peux toujours faire le premier pas.
-Bon sang Blaine, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Blaine soupira derechef, il se pencha, attira son petit-ami à lui et plaqua ses lèvres sur les siennes.
-Voilà, satisfait ? Demanda t-il en se redressant pour attacher sa ceinture.
-Pas le moins du monde. Je te ramène chez toi directement ? Ou on passe par chez moi.
-On va chez toi. Il nous reste une heure et demie, profitons en.
-Ce que tu as l'air enthousiaste, c'est affligeant. »
Blaine ferma les yeux lorsque son petit-ami démarra. Il ne savait pas ce qu'il lui prenait. Kurt l'obsédait depuis qu'il l'avait « secouru » de ce groupe d'élèves stupides. Lorsqu'il lui avait pris la main, il s'était senti chez lui, il avait ressenti une chaleur bienfaitrice l'envahir, alors qu'à l'instant, en embrassant Sebastian, il n'avait rien ressenti. Pis encore, il avait imaginé les lèvres de Kurt à la place de celles de son amant. Quelque chose clochait chez lui.
« -On est arrivé, annonça Sebastian.
-Génial. Ecoute... Pour tout à l'heure, je suis désolé... Vraiment... J'étais stressé, et la pression est juste retombée..
-Ce n'est rien va. Tu ne peux pas être parfait tous le temps. Arrête de penser à ça. Moi j'ai oublié.
-Tu as oublié ? Comment peux-tu oublier ?!
-C'est assez simple. J'ai eu du mal à t'avoir Blaine Anderson.
-Trop occupé à en avoir d'autres, marmonna Blaine.
-Je t'ai entendu. Et je suis comme ça en tant normal. Là c'est différent. Je ne suis pas qu'un mauvais garçon. J'ai également un cœur tu sais ? Et il se trouve que tu l'as ce cœur, alors je ne me pose pas trop de questions, j'agis juste et je zappe ce qui n'est pas important, tu devrais en faire autant.
Blaine secoua la tête, chassant l'image de Kurt qui se frayait de nouveau un chemin dans son esprit, il détacha sa ceinture et attira derechef Sebastian à lui. Cette fois, le baiser était bien plus passionel. Leurs langues se trouvèrent rapidement, pour danser un ballet des plus sensuels. Blaine avait du mal à suivre le mouvement, tant son esprit était ailleurs. Pourquoi ne cessait-il pas de penser à Kurt ? Pourquoi, alors que Sebastian était là, près de lui, pourquoi alors qu'ils partageaient ce genre de moment que Blaine adorait ? Il ne connaissait même pas Kurt bordel ! Il fallait qu'il se ressaisisse, rapidement. Sinon, tout ça tournerait au drame !
-Blaine... Tu es préoccupé par un truc hein ?
-Mais non..
-Bien... Tu veux qu'on monte ?
-Oui.
Sebastian hocha la tête, Blaine le suivit chez lui, d'un pas lent, lourd. Lorsqu'il franchit la porte, il plaqua son ancien camarade contre sa porte et lui offrit le baiser le plus sensuel qu'il eut connu. Il voulait se sortir Kurt de la tête, il voulait que l'odeur de Sebastian, que ses gestes le marquent, lui rendent la mémoire. Il voulait tout retrouver. Il ne voulait plus penser à un autre. Il aimait Sebastian, il fallait qu'il s'en souvienne.
Par chance, Sebastian ne commenta pas cet enthousiasme. Blaine n'était pas ainsi, en général, mais son amant n'allait pas s'en plaindre tout de même. Blaine se sentit poussé jusqu'au lit, et lorsqu'il tomba dessus, il sourit, en embrassant encore son petit ami.
Sebastian quitta ses lèvres pour atteindre son cou, qu'il tortura avec délice de ses lèvres, de sa langue et de ses dents, arrachant un gémissement incontrôlé de Blaine, qui restait là, allongé, à la merci de son amoureux.
-J'aime tellement quand tu es dans tout tes états , sourit Sebastian.
-Tais toi, continue, gémit Blaine, en proie à un bien être extrême. Il pensait toujours à Kurt bien sur, il imaginait Kurt l'embrasser ainsi, déclenchant ses frissons, le faisant gémir.
-Oui , oui.
Sebastian ne s'était pas offensé, bien évidemment, c'était le genre de mec qui ne se prenait pas la tête, il s'amusait même presque de cette réaction. Il plongea rapidement sa main sous le pantalon de Blaine qui poussa un léger cri de surprise.
-Qu-qu'est ce que tu fous ?
-A ton avis ? Soupira Sebastian en s'installant à califourchon sur son petit-ami. C'est bon Blaine.. On est ensemble depuis six mois. Et rien. Tu refuses toujours que je te touche un peu plus.
-T'es en manque, donc il faudrait qu'on se presse ?
-Imbécile, chuchota Sebastian à son oreille, tu ne comprends donc pas que je t'aime ? Tu ne comprends pas que j'ai besoin de te sentir contre moi pour me sentir bien ? Blaine... Je veux juste te montrer qu'il y a des choses qui méritent de sauter le pas. On est ensemble, on s'aime, on peut se le permettre, ce n'est pas un péché ou je ne sais quoi.
Pour affirmer ses propos, Sebastian fit un léger mouvement de poignet sur le membre de Blaine qui manqua de s'étouffer. C'était bien la première fois en six mois de relation que Sebastian le poussait ainsi à bout. Et bon dieu ! C'était si … Bon... Si gênant, mais si bon... Blaine ne pouvait rien faire, il gémit en fermant les yeux, les joues complètement rouges.
-Calme toi Blaine, dit Sebastian, c'est moi... Je veux juste te faire du bien.. Tu m'as l'air si tendu chéri.. Détends toi, détends toi simplement,tout ira bien..
De manière experte, Sebastian deboutonna le pantalon de Blaine, relâchant le membre -désormais tendu, il fallait le dire- de Blaine qui eut un grognement de protestation.
-Tu vois, mon cœur, tu aimes déjà ça.
Blaine ouvrit les yeux pour le contempler et sourit. Sebastian avait cet espèce de sourire carnassier qui le caractérisait si bien. Ses yeux brillaient et Blaine fut enfin capable d'oublier Kurt pour un moment. Lorsque son petit ami lui retira son pantalon et abaissa son boxer, Blaine se tortilla, confus, gêné, pourtant, quand celui ci prit son gland en bouche, il passa ses mains dans son cheveux, sa tête se pencha en arrière et il gémit de nouveau. C'était de loin la meilleure sensation qu'il n'ai jamais ressenti à présent.
-Sébastian...
Son partenaire ne répondit pas, heureux de l'effet qu'il produisait , il prit le membre de Blaine doucement en bouche , et effectua quelques va-et-vient expert, il resserait parfois les lèvres, passait sa langue sur la virilité tendue, mordillait par moment le bout, variait les sensations. Blaine se crispait de plus en plus, se cambrait, gémissait, incapable de se retenir face au flot de sensations qui le submergeaient. Au bout de quelques minutes , il jouit sans avoir même eut le temps de prévenir son petit-ami.
-Je...Désolé... Dit-il, si brûlant de honte qu'on aurait pu cuir un œuf sur son visage.
-C'est bon, pas de soucis, répondit Sebastian en se redressant. Il avait avalé le fluide intime de Blaine et lécha les reste en souriant. Tout va bien, ajouta t-il. Tu vois, tu n'es pas mort, et la fin du monde n'est pas encore arrivée.
-Sebastian.. Tu sais bien que ce n'est pas le problème.
-Je sais, je sais, mais avoue que tu as pris ton pied.
-Bien sûr... Je ne peux pas le nier... Mais...
-Ouais, tes parents... Bla bla bla bla.
-Hey ! On a pas tous la chance de vivre tout seul.
-Blaine... On ne va pas se disputer … Franchement.
-Tu as raison... Mais comprends moi.
-C'est bon, c'est bon, je ne recommencerais pas, souffla Sebastian, déçu. Lui qui pensait que Blaine le supplierait pour qu'il continu, c'était râté, et en plus, son erection lui faisait désormais mal. C'était vraiment une journée pourrie.
-Je vais rentrer.. Je pense que...
-Ouais, tes parents t'attendent, tu veux que je t'emmène en voiture ?
-Sebastian, ce n'est …
-C'est bon. Vas-y alors. »
Blaine sorti du lit et se rhabilla. Que se passait-il ? Bien sûr, Sebastian s'était souvent disputé. Mais pourquoi maintenant ? L'instant aurait du être parfait, alors pourquoi voulait-il s'enfuir ? Pourquoi ne voulait-il même pas que son petit ami le raccompagne ? Il pouvait marcher, il n'en aurait que pour quinze minutes, mais tout de même. Fin prêt, il sorti de l'appartement de Sebastian et marcha jusqu'à chez lui. Il ne lui avait même pas vraiment dit au revoir. Il ne l'avait pas embrassé. Il avait pensé à Kurt, encore, lorsqu'il avait atteint la jouissance, il s'était même mordu les lèvres à sang pour ne pas crier son prénom à lui. Qu'est-ce qui clochait chez lui à la fin ?
«Je passe te chercher demain, ou c'est bon ? »
Blaine était allongé dans son lit, perdu. Il regardait l'écran de son téléphone et se demandait ce qu'il allait répondre. Il n'avait pas forcément envie de voir Sebastian le lendemain. Tout ce qu'il voulait, c'était la paix. Il ne répondit donc pas, et reposa son téléphone sur sa table de nuit. La nuit portait conseil disait-on, il verrait bien le lendemain ce qu'il se passerait pour lui, et puis, peut-être qu'il pourrait comprendre pourquoi il était si fasciné, obsédé par Kurt.
Eh bien voilà , un petit premier chapitre qui pose la base de cette nouvelle fanfiction. Rien ne se passera ici comme dans la série , je préviens. J'ai une certaine vision du couple Kurt/Blaine, ainsi que de Sebastian. Si vous aimez le début, laissez moi un petit commentaire, ou bien suivez cette histoire. A bientôt !