« Ceci n'est pas pour les enfants ! » sera un recueil principalement de PWP, d'où le titre. C'est un peu la suite de « Le Sang Parfait » pour ceux qui connaissent. Le One-Shot est le prélude de ce recueil. Je conseille de le lire afin de ne pas être trop perdu. Pour ceux qui ont la flemme, c'est pas grave, je vais leur résumer les points essentiels à retenir. Ils sont situés à la fin de ce premier PWP pour ne pas spoiler par inadvertance ! J'ai choisi de faire un recueil et non une fic à chapitres car bien que je développerai la relation d'Oga et Furuichi, je pense que chaque « chapitre » peut se lire séparément. D'où le « Complete » de ce recueil.

Il y aura principalement du Furuichi X Oga. Si vous avez des idées à me proposer (une situation particulière, une anecdote que vous voudriez découvrir) n'hésitez pas !

Disclaimer : J'ai... que dalle ! C'est triste, je sais.

Pairing : Furuichi X Oga

Bonne lecture !


Dérapage

Une silhouette encapuchonnée attendait impatiemment que la porte s'ouvre. L'individu était vraiment suspect car il portait des après-ski, un jean et un polo en plein milieu de l'été pendant une journée particulièrement chaude. Il gardait les mains au fond de ses poches mais lorsqu'il avait dû sonner, des gants les recouvraient. Il restait sur le qui-vive, comme s'il cachait quelque chose.

Lorsque la sœur d'Oga ouvrit enfin la porte, elle s'écria, surprise :

- Oh, Furuichi, c'est quoi cet accoutrement ?

- Est-ce qu'Oga est là ?, la coupa-t-il.

- Ouais, dans sa chambre, mais… !

Il la bouscula légèrement et grimpa les escaliers en s'excusant sommairement. Il entra dans la chambre où Oga n'était habillé que d'un simple caleçon et cherchait un T-shirt dans l'armoire, revenant apparemment de la salle de bain. Beel-Bo babillait joyeusement à ses pieds.

- Oh Furuichi ! T'es rentré ?

- Ça urge', je te raconterai plus tard ok ?

Hilda entra à ce moment-là et comprit aussitôt que le crétin d'ami d'Oga allait avoir besoin de sa dose et qu'il valait mieux ne pas laisser Beelze-sama voir ça.

- Venez Beelze-sama, on va prendre notre bain, minauda-t-elle en attrapant le bébé.

Elle referma la porte laissant les deux lycéens seuls. Furuichi n'eut même pas une pensée perverse sur le corps nu d'Hilda-san dont les parties intimes ne seraient recouvertes que de mousse. Il était totalement en manque et toutes ses pensées étaient dirigées vers Oga.

- T'as pas un peu chaud comme ça ?

- Si, répondit-il en allant fermer les rideaux pour empêcher les rayons du soleil d'entrer.

Quand il en fut sûr à cent pour cent, il abaissa sa capuche. Ses cheveux étaient plaqués contre son front par la sueur qui perlait à grosses gouttes sur son visage. Il enleva son pull et Oga découvrit qu'il portait aussi un sous-pull avec un col roulé. Pas étonnant qu'il suait autant.

- Tu portes tout ça ? T'es malade ?

- C'est pas ma faute ! J'ai rien de mieux pour me couvrir avec un soleil pareil !

À cet instant précis, Oga remarqua enfin la marque de peau brûlée sur la joue de Furuichi. Toute la moitié inférieure avait pris une teinte plus foncée et devenait déjà une croûte épaisse. Il voulut rajouter quelque chose en la montrant du doigt mais il sentit des crocs lui mordre la main.

Furuichi n'avait pas tenu plus longtemps. Il n'avait pas bu le sang d'Oga depuis plus de deux semaines et la faim commençait à prendre de plus en plus d'emprise sur lui. Il salivait même devant les passants, complètement obnubilé par le sang pulsant dans leur veine. Alors quand le doigt d'Oga s'était approché de lui, le narguant, il n'avait plus résisté à cette soif de sang incommensurable. Ses instincts de vampire s'étaient complètement réveillés et rien ne pouvait l'arrêter. C'était plus fort que lui.

Oga fut parcouru de frissons de plaisir. La vive douleur à son doigt fit rapidement place à une simple mais implacable excitation. Son esprit s'embrumait peu à peu et son regard s'accrocha uniquement sur Furuichi. Sa transformation était encore plus magnifique, ses yeux écarlates luisant dans la pénombre de la chambre, plissés par l'extase de sa dégustation.

Furuichi en réclamait plus encore et un simple doigt n'était pas assez alimenté en ce liquide carmin qui lui faisait perdre la tête pour le satisfaire. Il lâcha la phalange et lécha les petites marques de dent pour qu'elles disparaissent, ne laissant aucune goutte lui échapper. Dès qu'il fut assuré que plus rien ne l'intéressait à cet endroit, il tira vers lui le corps pantelant d'Oga et mordit sur le haut de son bras. Oga n'empêcha même pas un soupir de satisfaction quand il ressentit de nouveau cette sensation si grisante d'être bouleversé de l'intérieur. Il n'avait plus connu ça depuis que Furuichi était parti en vacances avec sa famille et même s'il ne se l'avouait pas, ça lui avait sacrément manqué. Il avait envie de sentir encore plus Furuichi, de le toucher et de l'embrasser. Il ne savait pas vraiment pourquoi il ressentait ce tel besoin mais à cet instant précis, il avait déjà perdu toutes pensées cohérentes.

Furuichi avait trop chaud. Il enleva ses gants et son sous-pull avec hâte pour redécouvrir encore et toujours ce sang brûlant regorgeant des sentiments d'Oga. Ils le submergeaient de plus en plus, l'encourageant à coller son torse nu contre celui d'Oga. Oga posa sa main libre sur son crâne et l'arracha de son emprise pour venir coller ses lèvres aux siennes. L'échange était tout sauf doux : bestial, tranchant, dévorant, Furuichi recherchait son sang adoré tandis qu'Oga l'obligeait à lui procurer encore plus de ce poison qui l'anesthésiait et l'excitait tout aussi bien. Les crocs mordaient la chair puis, comme pour se pardonner, la langue entrait en jeu et guérissait les blessures. Furuichi, obnubilé par ce sang giclant directement dans sa bouche, pressa son corps plus fort tout contre celui d'Oga qui bascula lamentablement sur le dos, atterrissant fort heureusement sur la pile de vêtement dans son armoire.

Leur frénésie ne s'arrêta absolument pas. Elle s'était même amplifiée, leurs corps bougeant instinctivement ensemble, frottant leur érection l'une contre l'autre à travers leurs vêtements bien superflus pour ce qu'ils étaient en train de faire. Livrés à leurs seules pulsions animales, recherchant le plaisir le plus primaire qu'il soit, les vêtements furent éjectés en moins de deux et Furuichi, complètement devenus fous à cause de l'odeur, du goût exquis du sang d'Oga qui au fur et à mesure devenait intensément meilleur, rompit leur baiser sauvage et plaqua le corps d'Oga contre la pile de linge, face contre terre, son dos musclé complètement à sa merci.

Il ne lui laissa aucune seconde de répit et plongea ses crocs dans les muscles fermes et puissants d'Oga. Ce dernier rejeta la tête en arrière en laissant échapper plus un grognement qu'un gémissement mais Furuichi avait la faculté de savoir en direct ce qu'il ressentait. Beaucoup d'excitation, du plaisir, et surtout, un besoin irrépressible de toucher le corps qui se déhanchait au-dessus de lui, de vouloir le sentir encore plus proche, comme si tout son être aspirait à être dévoré tout entier afin de ne jamais quitter le contact de leurs peaux. Or, ce qu'Oga voulait, Furuichi en devenait complètement dépendant et exécutait chacune de ses envies, quelles qu'elles fussent. Il mordit plusieurs fois dans le dos d'Oga en déchargeant tout l'anesthésiant qu'il se sentait capable de lui fournir et lorsqu'il sut d'instinct que le corps d'Oga était totalement submergé par son excitation, détendu et à l'abandon entre ses crocs, il n'attendit pas plus longtemps pour s'enfoncer brutalement en lui.

Loin d'avoir anticipé ce déroulement, Oga n'en ressentit pas moins un plaisir dépassant tout ce qu'il aurait pu imaginer. Il se sentait enfin complet et son corps acceptait complètement le sexe qui venait de pénétrer violemment son intimité. Furuichi avait cessé de le mordre, assailli par la toute nouvelle sensation qu'il expérimentait. Son corps bougeait tout seul, totalement livré à cette débauche de sensualité, et les quelques brumes de raison qui lui restait lui servaient juste à vérifier si ce qu'il faisait était bon aussi pour Oga. À le voir haleté, la bouche ouverte, les cheveux en bataille voilant son regard brûlant et les rares grognements qu'il laissait filtrer, Furuichi ne put s'empêcher d'être rassuré et de continuer sur sa lancée.

Leur bestialité les poussa jusque dans le fond de l'armoire mais ça n'eut pas l'air de beaucoup les déranger. Au bord de l'extase, Furuichi s'empressa de croquer l'épaule d'Oga à la recherche de ce sang exquis, provoquant de ce fait un orgasme dévastateur pour Oga qui entraina immanquablement leur jouissance.

Le sang qui gicla dans sa bouche eut le goût d'un fondant au chocolat particulièrement brûlant sur son palais. Plus par gourmandise que sous l'emprise de la faim, il dégusta jusqu'à la dernière miette le liquide qui s'échappait de la morsure, mordillant la peau tout autour. La tension retombant peu à peu, il lécha précautionneusement l'épaule puis le dos totalement meurtri d'Oga qui reprenait doucement sa respiration.

Lorsqu'il eut terminé de le guérir, Furuichi commença à émerger et de réaliser lentement ce qu'il venait de se passer. Il avait encore ses paumes de main posé sur le dos bouillant et trempé de sueur d'Oga, soulevé par les inspirations profondes du brun, quand il y posa son front en soufflant bruyamment. À présent que la tension avait disparu, qu'il sentait sa sueur refroidir son corps et qu'un apaisement des sens sans précédent l'envahissait, il avait envie de tout, sauf de se confronter à la réalité.

Quand il releva enfin la tête, malgré la honte qui rougissait ses joues, il fixa les cheveux d'Oga en cherchant vainement une réaction, celui-ci ayant caché son visage dans les vêtements chiffonnés qu'ils avaient renversé dans leur violente lutte. Si lutte il y avait, Furuichi n'en était pas vraiment sûr. Après tout Oga ne s'était pas débattu, il avait même amorcé le début de leur étreinte en l'embrassant. Ça avait dérapé, encore plus que la dernière fois. N'empêche que ce sang-là n'avait rien de comparable à tous les autres. Peut-être que c'était le manque qui le faisait parler mais de toute façon pour rien au monde il ne démentirait ça. Le sang d'Oga était vraiment génial et le devenait extraordinaire quand il était excité. Le meilleur, c'était assurément celui qu'il produisait quand il jouissait. En plus, avec ce sang, ses pouvoirs de guérison s'étaient largement améliorés au vu de sa joue redevenue douce et rose comme avant. Le soleil ne lui ferait plus de mal pendant une semaine et demie. Ou plutôt deux, vu tout le sang qu'il venait de sucer.

Furuichi décida de ne pas rester nu collé à son meilleur ami plus longtemps. Il se releva brusquement et se cogna à la tringle de l'armoire. Il jura en se frottant le crâne, fusillant la maudite armoire qui n'avait rien demandée. Il chercha la boite de mouchoirs et s'en empara pour s'essuyer comme il faut avant de se rhabiller tout en évitant soigneusement de laisser son regard dévier sur le postérieur du brun.

Oga n'avait pas bougé, même quand Furuichi avait poussé un juron, vraisemblablement après s'être fait mal. À quoi, il ne savait pas et ça n'avait pas d'importance. Ce qui était important, c'était qu'il venait d'entendre la voix de Furuichi et que la transe dans laquelle il était plongé venait de se terminer. Honnêtement, Oga ne savait pas quoi penser. Il ne savait pas s'il avait voulu cette situation ou si elle s'était déroulée comme si tout avait été prévu. Pas par Furuichi, il n'arrivait pas à l'imaginer ainsi. Mais alors à ce… ce pouvoir ? Ce poison qui l'enflammait à chaque goutte coulant dans ses veines ? Il balaya ces idées pour se concentrer sur une autre chose qui le dérangeait bien plus.

Franchement, il avait pris son pied. Il n'avait pas d'autres mots pour définir ce qu'il venait de vivre. Atteindre le septième ciel, le paroxysme de l'extase ? Bien trop alambiqué pour lui et Oga, rappelons-le, n'était pas très intelligent. Alors il avait juste, profondément, pris son pied. Et ça le dérangeait. Parce que même s'il était sous l'emprise d'un aphrodisiaque quelconque, ça n'expliquait pas qu'il ait pu éprouver du plaisir en se faisant prendre par derrière par un mec.

Tout chamboulé qu'il était, Oga ne pouvait pas s'empêcher de comprendre que tout était de la faute de Furuichi. Pas à cause de sa personne, de ses gestes ou de ses besoins de vampire. Non, plutôt… parce que c'était lui, son meilleur ami, il l'avait laissé faire et même encouragé. Deux semaines auparavant, il avait laissé ces questions en suspens en laissant au temps agir et lui fournir la réponse. À présent il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il aurait préféré la découvrir avant. Il venait de s'apercevoir que s'il avait autant aimé leurs ébats, c'était non pas à cause de l'aphrodisiaque mais tout simplement parce qu'il aimait sincèrement son meilleur ami. C'était niais au possible, rien qui puisse lui ressembler et surtout ressentir ce genre de chose pour un mec, c'était tout bonnement invraisemblable mais c'était comme ça. Il venait de le découvrir et l'acceptait entièrement, en digne Oga qu'il était.

Maintenant au courant de ses propres sentiments, il n'était pas fou au point de les balancer directement à la tronche de Furuichi. Il avait d'abord fort à faire en commençant par se relever. Furuichi s'était déchainé, son cul commençait à le tirailler et il n'avait plus assez de forces pour pousser sur ses bras.

- 'Tain, tu peux pas faire gaffe quand tu bouffes ?, râla-t-il finalement.

Furuichi, loin de se douter des récentes découvertes émotionnelles de son meilleur ami, se figea littéralement au son de sa voix. Pour lui, la situation dans laquelle il se trouvait était la pire qu'il ait pu vivre jusqu'ici, en excluant peut-être celles où sa vie était mise en danger, toujours à cause d'Oga d'ailleurs. Il s'attendait à des injures, au rejet pur et simple du brun, sans compter les nombreux coups qu'il allait bien finir par se prendre quand Oga serait en état. D'ailleurs, même s'il n'avait pas été en état, Oga aurait trouvé le moyen de lui faire mal d'une quelconque façon. Et là, il se plaignait simplement qu'il lui avait pris trop de sang ?! C'était quoi l'embrouille ? Une ruse d'Oga pour lui faire baisser sa garde ?

- Nan mais sérieux, la dernière fois aussi tu t'es déchainé et j'ai pas pu bouger pendant deux jours !

- Dé… désolé Oga, bredouilla-t-il.

Il aurait voulu rajouter un « Je ferai attention la prochaine fois ! » mais il n'était même pas sûr qu'il existe une prochaine fois. Il était totalement perdu. Oga continuait à faire comme si de rien n'était ? Furuichi déglutit en constatant que décidément, Oga n'avait vraiment plus assez de forces pour se relever. Il ne savait pas s'il devait l'aider ou en profiter pour fuir le plus vite possible en oubliant tout.

- Je refuse pas un peu d'aide, le coupa de ses pensées Oga.

Furuichi ne pouvait pas l'abandonner comme ça, nu comme un ver et coincé dans son armoire. Ce fut la seule excuse qu'il trouva pour s'empêcher de quitter la maison d'Oga en courant. Il réussit à le porter sur son lit et constata l'état des vêtements rangés dans l'armoire. La plupart étaient froissés et certains devraient même passer à la machine aux vues des tâches blanchâtres. Il attrapa la boite de mouchoirs et la lança sur le lit pour qu'Oga se débarbouille. Il détourna son regard du brun en cherchant dans le tas de vêtements quelque chose de mettable pour Oga qu'il lui balança sans même se retourner.

Furuichi se retourna vers Oga lorsqu'il fut enfin présentable. Il était crevé mais son regard semblait plutôt joyeux au vu de l'éclat qu'il décelait dans ses yeux. Furuichi décida de reprendre la parole :

- J'imagine qu'on est allé un peu loin.

Oga, assis sur le lit, le dos appuyé contre le mur, prit le temps de réfléchir avant de répondre. Un tout petit peu devrait-on préciser.

- C'était pas si mal que ça, annonça-t-il décontracté.

Il le prenait vraiment bien. Limite trop bien. Furuichi suspectait une ruse, mais à quoi bon ? Oga n'était pas comme ça ! S'il disait que c'était pas si mal, c'était que c'était pas si mal !

- Attends… on parle bien de la même chose là ?!, demanda-t-il interloqué.

- Bah oui ! Tu veux qu'on parle de quoi sinon ?, répliqua Oga.

Furuichi déglutit difficilement et prit une longue inspiration. Il avait besoin de se calmer, d'éclaircir ses idées. Oga avait bien aimé. Il pourrait peut-être échapper à la correction alors ?

- Désolé mais j'ai un peu de mal à te croire, c'est tout.

Le brun haussa un sourcil, perplexe. Il soupira, presque lasse de cette situation. Lui non plus avait du mal à le croire mais c'était comme ça. Il observa Furuichi à quelques pas de lui, près à détaler à la moindre menace et mordillant sa lèvre inférieure. Sa brûlure avait disparu et quelques traces rouges parsemaient ses joues. En croisant ses yeux, Oga sentit ses oreilles chauffer et un mince sourire faire son chemin sur son visage. Il s'en aperçut et baissa les yeux, espérant que Furuichi ne l'avait pas remarqué. Ce dernier n'avait rien vu puisqu'il s'était empressé de détourner les yeux de son ami.

- Tu sais…, hésita à dire Furuichi, ton sang était encore meilleur que la dernière fois.

Oga releva la tête et vit le sourire de Furuichi.

- Il avait le goût d'un fondant au chocolat !

Furuichi éclata de rire en s'apercevant de la niaiserie qu'il racontait. Il essayait de détendre l'atmosphère comme il pouvait alors qu'il était complètement désorienté.

- Je sais pas si ce sont mes pouvoirs de vampire qui nous ont poussés à faire ça, je t'assure que c'était pas mon intention au début mais c'était si fort et si tentant que j'ai pas réussi à résister.

Furuichi baissa les yeux, incapable de supporter le regard de son ami sur lui.

- Je veux pas que tu me détestes pour ça Oga. Tu peux me frapper autant que tu veux, je me laisserai faire ! Je suis vraiment désolé !

Il se mit à genoux, le front posé sur la moquette.

- Je suis vraiment désolé !

- Arrête, c'est bon, j'ai plus assez de forces de toute façon, le rassura Oga. Et j'avais pas l'intention de te frapper. Après tout… c'est aussi un peu de ma faute.

Furuichi se sentit soulagé de tout son cœur. Il se risqua à se redresser pour vérifier qu'Oga ne lui mentait pas. Rassuré par le regard serein d'Oga, ses muscles se décontractèrent enfin, allégés d'un poids qu'il ne soupçonnait même pas.

Il se releva, presque en paix avec lui-même. Leur conversation s'enchaîna sur des banalités et finalement il quitta la maison de son meilleur ami bien plus détendu qu'en y entrant.

Ce qu'ils venaient de faire n'était pas normal, c'était quelque chose à faire avec une fille et pas entre mecs. Ça avait été génial seulement parce que c'était Oga et qu'il possédait ce sang parfait si nécessaire à sa survie. C'était tout. Le refaire ? La bonne blague ! Jamais de la vie ! Même si le sang qui en découlait était le meilleur de tous les temps !


Mais oui on te croit... xD ! J'espère que ça vous a plu !

Récapitulatif pour les flemmards : Furuichi est un vampire et part en flamme au contact des rayons du soleil. Heureusement Oga possède le sang parfait ! Une petite quantité de sang permet à Furuichi de vivre normalement et d'annuler toutes ses faiblesses. Furuichi a la capacité de lui donner un anesthésiant qui fait aussi office d'aphrodisiaque, le sang d'Oga devenant meilleur quand celui-ci est excité. Il peut aussi partiellement ressentir les sentiments d'Oga.

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