Note de l'auteur: Bonjooour. C'est ma première fanfic', alors soyez indulgent s'il vous plaît. Il y aura peut-être des fautes, si vous en voyez, prévenez-moi s'il vous plaît. Le titre est donc Gentle Wake, qui se traduit par "Réveil en douceur". Pour le rating, j'ai mis T, mais je pense que ça se situe entre le T et le M, mais il n'y a pas de lemon comme dit dans le résumé. C'est raconté du point de vue de Sanji, et se situe avant la séparation de l'équipage pendant 2ans.
Disclaimer: One Piece appartient à Eichiro Oda, cette histoire tordu est à moi.
Pairing: Zoro/Sanji :3
Bonne Lecture.
Les fins rideaux laissèrent filtrer quelques rayons du soleil matinal, réveillant doucement l'occupant de la chambre. Il s'assit avec difficulté, l'esprit encore embrumé et l'œil visible encore à demi-fermé. Bref, il pédalait complètement dans la choucroute.
Quelques longues minutes plus tard, il se leva et se rendit compte qu'il était nu, chose qui l'étonna fortement, ayant l'habitude d'au moins enfiler un boxer pour dormir.
Il enroula le drap autour de sa taille et partit ensuite à la recherche de ses vêtements.
Vêtements qu'il ne trouva pas à leur place, proprement pliés sur une chaise, mais éparpillés un peu partout dans la chambre, jonchant le sol. Sanji ne comprenait définitivement rien, et plus il se concentrait pour se rappeler ce qu'il s'était passé la veille, plus il avait mal au crâne. Il avait besoin d'une cigarette.
Il ramassa sa veste de costard et y récupéra son paquet de clopes dans sa poche, pour ensuite s'en allumer une près de la fenêtre. Y'a pas à dire, ça détend. Le cuistot s'accouda au rebord et tenta de faire le tri dans ses souvenirs.
Alors hier on est arrivé sur une île estivale et après avoir fait les groupes l'équipage s'est dispersé dans la ville. Je me suis retrouvé à faire les courses avec Chopper pour réapprovisionner le Sunny en nourriture et médicaments. Revenu au bateau, Nami nous a expliqué que le logue-pose ne se rechargerais pas avant deux jours, et donc que nous pouvions dormir à l'hôtel cette nuit. Ussop et Franky sont restés garder le Sunny, et on est tous parti chercher un hôtel, et ensuite... Raaah je m'en rappelle plus!
Son intense réflexion fut soudainement interrompue par deux bras lui entourant la taille, deux bras très musclés et surtout... très peu féminins (à moins que Nami est fait de la muscu'... Bref j'me tais). Sanji senti une tête se nicher sur son épaule et un souffle chaud près de son oreille.
- Salut chéri, bien dormi?
Gros bug du cerveau du cook. Il avait cru reconnaître la voix, mais... Non c'était tout simplement impossible! Comment il l'avait appelé? Et c'était quoi cette voix tellement plus... suave et sensuelle que d'habitude? Il sentit un torse musclé se serrer contre son dos nu. Le blondinet tourna lentement la tête vers la gauche et son regard rencontra deux yeux d'un vert intense, ensorcelant et... surmontés d'une tignasse verte. S'en fut trop pour lui, et il se retourna vivement en repoussant le plus loin possible un Marimo un peu trop collant (seulement un peu?).
Il regarda Zoro de haut en bas, cherchant quelque chose qui expliquerais ce qui clochai chez son nakama. Il ne remarqua rien, si ce n'est qu'il semblait sortir de SAsalle de bain, ne portant qu'une serviette nouée à la taille, ses cheveux encore humides et de fines gouttelettes coulant négligemment sur son torse si musclé, si attir... Ah non, c'était pas le moment-là! Sanji secoua la tête, voulant chasser ces pensées parasites.
- Y'a un problème?
Zoro n'était même pas agressif, simplement surpris. Ce qui causa un petit choc à Sanji, mais il se reprit vite et lâcha sèchement:
- C'est moi qui devrai dire ça!
Le bretteur leva un sourcil interrogateur, ne comprenant visiblement pas la situation (moi non plus d'ailleurs). Il soupira et lâcha, d'un air las:
- Qu'est-ce qu'il t'arrive encore?
- Ce qui m'arrive?!S'énerva le blond. T'es pas sérieux j'espère?! Nan parce que là, si c'est une blague, c'est que t'es encore plus con que j'le croyais!
- Bon déjà tu vas te calmer! Le vert commençait lui aussi a s'énerver. Y t'arrive quoi là, j'arrive à peine et déjà tu m'agresses! Tu m'expliques c'qui te prends?!
Sanji essaya de se calmer, pour mieux analyser la situation. Marimo semblait trouver normal de se coller ainsi à lui, et il ne semblait pas comprendre la réaction du cuistot. Il y avait aussi le fait qu'il s'était retrouver nu dans son lit, sans aucun souvenir de la veille et ses vêtements éparpillés comme s'il avait été ôtés à la hâte et jetés par terre. Ensuite la tête de cactus qui sortait de sa salle de bain et envahissait son espace vital.
Conclusion: c'était du grand n'importe quoi. Mais tout portait à croire qu'ils... Non ils n'avaient tout de même pas... Impossible!
- Dis, commença le blondinet en détournant le regard et les joues se colorant légèrement, tous les deux, ben... on a pas... Enfin voilà quoi!
- Tu pourrais pas t'exprimer normalement?!Lui répondit une plante verte profondément agacée, en croisant les bras sur son merveil... euh sur son torse (Sanji est vraiment obsédé par ses muscles! Enfin bref.)
- Mais putain t'es con ou tu le fais exprès?! Je te demande si on a couché ensemble!
Et voilà, il l'avait dit. Il n'osait même pas regarder son nakama, détournant ostensiblement la tête.
- Alors déjà, non je n'suis pas con, et ensuite on a pas "couché ensemble"... On a fait sauvagement l'amour toute la nuit!Ajouta-t-il avec un sourire carnassier.
Sanji, d'abord soulagé, fut frappé de stupeur en entendant la fin de la phrase. Il passa par plusieurs stades: D'abord il eut la bouche grande ouverte, genre on pourrais faire entrer un avion et quelque apéricube dedans, ensuite il la referma et devient tout rouge (oh la belle tomate!), puis violet (oh la belle... euh aubergine!) et enfin tout blanc (oh la...bon là j'trouve rien... bref.) Il voulut reprendre contenance en tirant une taffe, mais se rendit compte qu'il n'avait plus sa cigarette, sûrement tombé lors d'un de ses "bugs". Il ne put donc que s'éclaircir la gorge en essayant de retrouver son sang-froid.
- Et c'est quoi la différence?
Raté, sa voix avait légèrement tremblée. Espérons que l'autre abruti n'avait rien remarqué.
- Tu te fous de moi?! C'est toi qui as insisté pour qu'on dise ça comme ça!Lui répondit une algue passablement outrée.
Sanji, pris de vertige, se laissa glisser au sol et s'adossa aux pieds du lit. Là, c'était trop. Ce que venait de dire Zoro sous-entendait qu'il avait des sentiments... pour lui? Non, jamais il ne pourrait aimer une brute sans cœur comme lui! Soudain, une explication fit son chemin dans son cerveau. Oui, ça ne pouvait être que ça!
- Combien j'ai bu de verres hier soir? Demanda-t-il calmement.
- Aucun. Tu m'expliques c'qui t'arrive encore?Rétorqua le bretteur maintenant plus surpris qu'énervé.
- J'étais certainement bourré hier, ce qui m'a fait dire des conneries et que on... Enfin voilà. Ça explique aussi pourquoi je me souviens pas de la soirée...
- Tu te rappelles pas? J'y suis pourtant pas aller si fort que ça, et t'avais l'air de plutôt apprécier sur le moment... Et puis on a déjà fait pire... Lui dit le bretteur d'un air songeur.
- Épargnes moi les détails... Attends, c'est pas la première fois?! S'écria le cook au bord de la crise cardiaque.
- Ben non. Dis, t'es sûr que ça va, parce que là t'as l'air encore plus con que d'habitude.
- Mon Dieu, c'est quoi ce bordel encore...
Sanji n'avait même pas relevé l'insulte, trop occupé à se lamenter sur son sort (pauvre chou). Il ne remarqua pas non plus que Zoro c'était agenouillé à côté de lui, ne comprenant rien à ce qui se passais. Puis il regarda plus attentivement le beau blond, s'attardant sur son torse nu.
Le cuistot, sentant son regard intense sur lui, tourna la tête vers le vert, mais la détourna bien vite en rougissant, n'aimant mais alors pas du tout l'air avec lequel il le détaillait. Faut dire aussi qu'en s'asseyant, une partit du drap s'était détachée et dévoilait une grande partit de ses jambes. Ce qui donna quelques idées au bretteur, qui profita de sa gêne pour approcher son visage du sien et poser sa main sur sa cuisse dévoilée, en lui murmurant sensuellement à l'oreille:
- Si tu veux, je peux te montrer ce qu'on a fait cette nuit...
Il se mit ensuite à lui mordiller le lobe de l'oreille. Sanji déconnecta complètement (faudrait changer la batterie...). Bien sûr que non il ne voulait pas qu'il le touche! Pourtant il était incroyablement excité, alors que le bretteur n'avait presque rien fait. Il ne devrait être aussi sensible à ça!
Merde, sa main commençais à doucement remonter le long de sa cuisse, le faisant un peu plus perdre pied. Il ne faisait rien pour stopper le vert, qui était de toute façon trop séduisant pour qu'il ait une chance de lui résister. Il ne s'étonna même pas d'avoir de tel pensées, son esprit totalement embrouillé... Après tout, pourquoi pas...?
Sanji s'éveilla en sursaut, complètement désorienté. Alors tout ceci n'était qu'un rêve? Un cauchemar ouais! Lui et... ce crétin de Marimo... Rien que d'y repenser, il en avait des frissons. De dégoûts, bien sûr! (on y croit...)
S'asseyant en tailleur sur son lit, il prit soudain conscience d'un bruit de fond, une espèce de bourdonnement... qui venait semble-t-il de la salle d'eau. Et ce n'était visiblement pas lui qu'y s'y trouvait (sans déc'?) Oh non! Dans son rêve, Zor... Enfin il sortait de la douche. Son rêve ne se serais tout de même pas devenu réel? Le cook se précipita vers la salle de bain et ouvrit la porte... disons pas trop délicatement. À son entrée fracassante, l'eau cessa de couler et, face à un Sanji au bord de l'infarctus, sorti une tête à la chevelure verte et encore pleine de mousse.
- Tu peux pas frapper?! Et puis tu vois pas que c'est occupé?!
Et c'est sur ces douces paroles que le blond s'évanouit prestement sur le carrelage.
Je ne suis pas vraiment fan de ma fin... Je la trouve un peu bâclé, je la referais peut-être. J'ai aussi une idée d'épilogue, je verrais par rapport aux avis reçu. J'espère que vous avez apprécié, laisser moi un avis :).
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