Disclamer : Isaac vous dit bonjour.

Mary : merci encore pour tous ses compliments, voilà la suite. En espérant qu'elle te plaira.

Nous voilà donc arrivé au terme de cette histoire, ça me fait tout drôle de les quitter, pas pour trop longtemps quand même…..

Bonne lecture.


Avec l'aube, la vie reprend, Stiles s'éveille au son de son portable, probablement son père ou Scott. Il ne veut pas savoir, enfoui son visage dans l'oreiller. La soudaine sensation de vide le prend de court. Derek a disparu, pour la centième fois, au moins. L'adolescent grogne.

A l'abri des bois, à plusieurs kilomètre du manoir délabré, Derek perçoit le changement dans la respiration de Stiles, le jeune homme est réveillé, le loup le sait. Il explore encore un instant son nouveau monde, redécouvrir chaque chose dans les yeux de l'alpha…

Redécouvrir Stiles aussi…..

Le loup s'élance, saute par-dessus les rochers, arracherait presque les arbres à son passage, atterri d'un mouvement leste sur les planches grinçante du manoir, arrive près de l'adolescent avant même que ses pieds aie touché le sol.

- 'jour, marmonne Stiles.

- Met ça, répond sèchement Derek, tendant un de ses t shirt. Je te ramène chez toi, ton père doit s'inquiéter.

Docilement, Stiles s'habile, laisse le loup lui enfiler ses chaussures, quitte le lit branlant à la chaleur si accueillante.

Encore embrumé par le sommeil, Stiles paresse contre la vitre de la Camaro, bercé par la respiration calme du loup.

Arrêté devant la maison du shérif, Derek attend, pas vraiment patiemment, que Stiles reconnaisse les lieux. A bout de patience, le loup agite les clés de l'adolescent devant ses yeux pour le réveiller.

- C'est trop bien d'avoir un loup garou comme…..ami, choisi de dire Stiles, plus sûr pour son intégrité physique, pense t il. Merci d'avoir redressé mes clés de voiture.

- Rentre, repose toi, j'ai des choses à faire, je vais peut-être m'absenter quelque jours, dit il, plaquant une main sur la bouche de Stiles pour le faire taire, mais je reviens dès que possible.

- Ca veut dire quoi quelques jours ?

- Je ne sais pas exactement, une semaine au plus.

Stiles réprime un soupire, caresse la joue mal rasée, dépose un baiser furtif sur les lèvres entre ouverte.

- Fait bien attention à ton cul, j'en ai encore besoin, tente-t-il de rire.

Il quitte la voiture, court s'enfermer chez lui, guette le départ de la Camaro, avant de laisser couler ses larmes.

Pas dupe une seconde, Derek attend de voir la porte se refermer sur l'adolescent avant de démarrer au quart de tour.

Et les trois semaines suivantes, hésitant entre désespoir, colère, angoisse et frustration, Stiles s'acharne à paraitre le plus tranquille possible. Ce qui eut pour effet d'effrayer encore plus le shérif et Scott.

Ne voulant pas encore une fois subir les regards emplit de compassion de son ami, Stiles quitte la classe de chimie si tôt le cours terminé. Il heurte plusieurs personne, tente d'atteindre le parking et sa voiture avant que Scott ne se soit aperçu de son départ précipité.

Stiles ouvre la portière, se sermonne pour la millième fois pour ne pas l'avoir fermé à clé, jette son sac à l'arrière, s'assoit lourdement, entoure le volant de ses bras et cale son visage contre ses main.

La Jeep remue légèrement. Stiles soupire, pense « eh merde, raté pour la tranquillité ». L'adolescent relève la tête, frotte ses yeux, sent monter une migraine, espère avoir de l'Adderall dans la boite à gant, ouvre les yeux et hurle.

- Je t'ai manqué, murmure Derek.

- Bien sûr que tu m'as manqué, martèle le jeune homme, frappant l'épaule de son poing. Aie, en plus tu reviens pour me frapper.

- Je ne t'ai même pas encore touché, se défend l'alpha.

- Mais t'avais dit une semaine, ça fait presque un mois, même pas un sms pour dire « c'est bon je suis pas mort dans un fossé », s'insurge Stiles.

- Je suis désolé, marmonne le loup, j'espère que tu l'as bien entendu celui-là, c'est pas près de ce reproduire.

Stiles acquiesce, promène son regard sur le corps puisant, juste s'assurer que tout va bien.

- Alors c'était bien tes vacances sans moi, lui reproche Stiles.

- Stiles….

- Ah oui, là c'est sur t'es revenu ! Y a que toi pour dire mon nom de cette façon.

- Stiles, reprend Derek, d'un ton radoucit. Je n'étais pas en vacances, je devais faire le point, sur l'alpha, la mort de mon oncle, sur toi.

- Et on pouvait pas faire le point ensemble, pleurniche Stiles, bien conscient de ressembler à une princesse en péril.

- Tu sais bien, que près de toi je ne peux pas réfléchir. Et puis, il a certaines choses dont je dois te parler à propos de nous, de ce que tu es pour moi….

- Une charmante petite distraction, propose Stiles.

- Stiles, gronde Derek.

Le jeune homme lève les bras en signe d'excuse, invite le loup à poursuivre.

- Avec ce qui s'est produit la nuit où j'ai tué Peter…..

- Tu veux dire la façon dont je t'ai forcé à le faire ? Interroge l'étrange adolescent.

- Tu…sais quoi, bredouille Derek.

- Quelques petites choses, les grandes lignes, tu sais moi je ne lis pas l'allemand.

- Et donc ?

- Y a une histoire de maître qui impose sa volonté à un loup garou.

- Et tu sais ça depuis longtemps ?

- Le jour où tu m'as presque tuer avec ta rage sexuelle. J'avais lu un truc là-dessus, explique t il, et puis je t'ai empêché de tuer mon père et un peu de faire pareil avec Scott.

Derek observe le jeune homme, le brûle de ses yeux, voudrait le punir sans savoir pourquoi.

- Tu as idée du temps que ça m'a pris pour décider de t'en parler ou pas….

- Si tu m'avais demandé, on n'aurait pas perdu autant de temps, s'énerve Stiles.

Une main griffue vient frôler sa carotide, une lueur de haine brille dans le regard rouge rubis, peut-être une envie de meurtre.

Derek glisse ses doigts contre la gorge, effleure le torse fin, caresse le ventre tendu par la peur, s'égare sur la hanche.

Stiles dégluti, suit du regard les griffes acérées contre son corps, incapable de penser à autre chose qu'à son père découvrant son corps lacéré.

L'alpha enfoui son nez près de l'oreille, respire le parfum qui lui a tant manqué, se demande combien de temps il pourra résister, décide de jouer un peu.

- Tu sais là tout de suite, je pourrais te tuer et tu n'aurais aucun moyen de m'en empêcher.

Et Stiles relâche la pression, soupire, se moque gentiment.

- Des menaces, toujours des menaces ! Rien qu'en disant ça, je sais que tu ne le feras pas. Tu décline, Hale.

En un grondement sauvage, Stiles voit le loup déchirer le tissu, fondre sur sa peau, briller dans ses yeux une impérieuse envie, dégluti sous la morsure, manque de s'étouffer quand la bouche aux crocs acérés s'empare de son sexe.

- Je t'en prie, Derek, pas ici, supplie Stiles, pas sûr de vouloir qu'il arrête.

Derek se délecte du musc délicat du jeune homme, jouirait presque de ses soupires enfiévrés.

Une main dans les cheveux du loup, Stiles hésite entre le repousser ou gémir de plaisir.

La langue courant sur le membre dressé, Derek caresse l'aine sensible, sent la frustration du jeune homme, et la sienne se rejoindre.

Une vibration dérangeante contre sa cuisse, Stiles cherche à attraper son portable. Les mains rendues maladroites par les délices de la langue du loup sur lui, le jeune homme maudit l'imprudent qui cherche à le joindre.

Scott.

- T'es où, mec ? Tu devais m'aider pour le TP de biologie.

- Peux pas, bégaye t il. Suis occupé….

- Non, mais attend, c'est bon, lui répond son ami en raccrochant.

- Arrêtes, implore Stiles, je vais….ah, pervers….de….loup garou…

- Ben t'as pas l'air si occupé, lance Scott approchant la voiture.

Stiles lâche en cri entre la fureur d'être découvert par son ami dans cette situation, et le plaisir de l'orgasme qui le submerge.

Se relevant, la bouche ruisselante, un grognement bestial au creux des lèvres, Derek foudroie le jeune loup de ce regard rouge effrayant.

Un cri étranglé, Scott tombe à la renverse, croit son cœur prêt d'arrêter de battre.

- Merde, bredouille t il, Derek t'es qu'un animal…..

Scott court aussi vite qu'il le peut, marmonnant qu'il tuerait bien l'alpha, qui grogne, sûr que Scott n'osera plus jamais l'approcher.

Stiles claque la tête de l'alpha, le repousse, réprime l'envie de le tuer sur place.

- Ah bravo !

- Fallait pas te montrer si impoli, râle le loup, essuyant sa bouche d'un revers de la main.

- C'était quoi une punition, s'insurge l'adolescent.

- Non, juste une façon de saluer dignement mon maître, susurre Derek.

Stiles ronronne, oublie bien vite sa colère, démarre la voiture, ne regarde même pas dans le rétro viseur avant de quitter sa place de parking.

Et filant à toute vitesse vers sa maison, Stiles se dit que peut-être il n'aura plus jamais besoin de contrôler cet impossible loup garou et que finalement ils pourraient même être très heureux ensemble.

Fin.


Alors, cette fin vous plait ? Un peu beaucoup pervers le grand méchant loup, que voulez vous, c'est ainsi que je l'aime.

A bientôt, pour d'autres aventures.