Bonsoir à tous, voici la suite, j'espère qu'elle vous plaira. Comme l'indique le titre, on attaque un nouveau tournant ;)

Un très grand merci à Arienlys et Leikkona pour leur super bêta !


Réponses aux reviews :

Zororonoa-kun : Ah ah je suis pas si grande que ça et puis tous mes amis sont plus jeunes alors je fais pas vraiment mon âge :p Tant mieux si tout est arrangé, je suis contente pour toi. Je te rassure la fin n'est pas pour tout de suite même si les choses vont s'accélérer un peu à partir de maintenant... C'est horrible j'ai l'impression ne me répéter à chaque moi, mais merci beaucoup pour tous tes mots d'encouragements et tes compliments. Encore une fois en plus de donner le sourire ça motive tellement ! Je fais de mon mieux pour qu'il n'y ait pas d' OOC étant donné que je ne supporte pas ça donc sans être la réincarnation de KUbo (mes chevilles ont doublées de volume avec ce compliment !) je m'applique à essayer de respecter ce que l'auteur à créer, après tout on aime les persos comme il les a fait donc pourquoi les changer?!
J'ai honte de tous mes chapitres lol je pense ne pas être la seule d'ailleurs, mais j'ai tellement envie de bien faire pour vous faire plaisir qu'au final je suis jamais satisfaite à 100%. Heureusement certains chapitres sont plus faciles et plus fun à écrire que d'autres !
J'espère donc encore une fois que celui-ci te conviendra ;)

lulu : Merci beaucoup pour tes jolies mots, ils m'ont beaucoup touchés et remontés le moral. Je te remercie une nouvelle fois d'avoir pris le temps de commenter. J'espère être à la hauteur pour la suite :)

Lottie : Alors déjà laisse moi te dire que ton commentaire m'a vraiment fait sourire, mais je te remercie surtout d'avoir compris que j'avais besoin de temps pour prendre du plaisir à écrire, je me suis régalée avec ce chapitre, j'espère que se sera aussi ton cas.
Oui Matsumoto est une des deux poupées barbie du manga, l'autre étant Orihime...
J'ai du mal avec les films d'horreur aussi, je crois que le dernier que j'ai vus devait être Saw... et il a dû me traumatiser ! Ta review était super ;) Merci à toi de me suivre.

karin : Merci beaucoup pour ton commentaire, des fois j'ai l'impression que mes chapitres sont horribles alors ton commentaire m'a rassuré :) Je suis ravie de voir que l'histoire continue de te plaire, vraiment avoir des lecteurs satisfaits c'est tellement agréable ! J'espère que la suite suivra le même chemin.. Pas trop de Shiro/Ichi dans ce chapitre mais je me rattrape dans le prochain normalement :p

fannymangahits : Et bien voilà la réponse ;) Merci pour ta review :)


Chapitre 7 – C'est ici que tout commence

La sonnerie du réveil retentit dans la pièce, mais aucune main ne vint la stopper. La pauvre mélodie ne comprenait pas pourquoi personne ne l'arrêtait, jamais on ne l'avais laisser jouer aussi longtemps. Elle allait entamer son troisième refrain quand enfin des doigts agiles firent cesser la ligne mélodique.

Ichigo ne pouvait s'empêcher de fixer le plafond, ni absent ni tout à fait présent, il était dans son monde, enseveli sous les questions. Au bout d'un certain temps il perçut un bruit, lointain, il lui fallut quelques secondes supplémentaire pour reconnaître la sonnerie de son réveil et sortir de sa transe.

Le reflet du miroir lui renvoyait l'image d'un jeune homme fatigué, les yeux cernés et éteins que l'eau fraîche n'avait pas réussi à réveiller. Le jeune homme quitta sa salle de bain sans prendre la peine de camoufler un énième bâillement.

Il s'engouffra vers le couloir et la porte claqua sans qu'il ne puisse la retenir. Il frissonna : les femmes de ménages avaient laissées les fenêtres ouvertes afin d'aérer un peu l'espace. Le jeune patient hésita à retourner chercher un sweat-shirt avant d' hausser les épaules et de se diriger vers la salle à manger.

Il avait beaucoup réfléchi durant le nuit, inventé mille et une justifications qui pourraient expliquer pourquoi Shirosaki s'était fait menacer mais aucune n'avaient trouvées grâce à ses yeux. Au final cela tenu éveillé jusqu'au matin.

Sur le court chemin qui le menait vers son petit-déjeuner Ichigo se força à agir comme si de rien n'était. Il ne savait pas s'il devait confronter ou non l'albinos à propos de sa rencontre nocturne. Tant qu'il ne s'était pas décidé… il préférait autant agir normalement. Connaissant la facilité avec laquelle Shirosaki pouvait changer d'humeur, il ne voulait pas déclencher une guerre de si bon matin.

Une petite voix, bien cachée au fond de lui, lui murmura qu'il voulait surtout éviter que Shirosaki lui tienne rigueur d'avoir écouté une conversation privée.

Arrivé à destination, il se dirigea vers le buffet et se servit un copieux petit-déjeuner afin de compenser son manque de sommeil et alla s'asseoir au côté d' Ulquiorra sans grande conviction, après avoir remarqué que l'albinos n'était pas autour de la table. Il devait dégager une aura menaçante car aucuns résidents ne lui adressa la parole, même Gin qui pourtant s'amusait souvent à le taquiner dès les premières heures de la journée ne lui prêtait pas attention. Le temps passa est alors que le buffet allait bientôt être retiré, Ichigo remarqua les coups d'œil répétitifs d' Ichimaru vers les autres chambres.

Une idée désagréable commençait à germer dans son esprit. Il avait supposé que si Shirosaki n'était pas là, c'était parce qu'il avait déjà fini son repas et était reparti dans les jardins, comme il le faisait toujours. Mais le regard concentré, presque inquiet, de Gin, lui donna une toute autre impression.

Il pensa alors que le jeune patient ne s'était pas encore levé, ce qui était assez rare considérant le fait qu'en vrai rapace, Shirosaki était toujours le premier au buffet.

« Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Si l'homme était revenu plus tard dans la nuit ? »

Ichigo se leva assez brusquement et se dirigea vers l'autre couloir qui abritait les chambres avant de se stopper net lorsqu'il réalisa qu'il ne connaissait pas le numéro de chambre de l'albinos. Taper à toutes les portes serait assez suspect, même dans une aile psychiatrique.

« 51 » entendit-il

Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir que le renseignement venait de Gin, qui même derrière ses grands airs était très proche du déserteur. Ichigo reprit donc son chemin et s'arrêta devant la bonne chambre. Il ne prit pas le temps de réfléchir à une excuse pour expliquer son comportement inhabituel avant de frapper lourdement à la porte. Cependant avant même que ses phalanges n'atteignent leur destination, la porte s'ouvrit laissant Ichigo dans une posture un peu bizarre avec un regard surpris qui ne rendait pas hommage à son intelligence.

Face à lui Shirosaki, avait sa tête des très mauvais jours et semblait particulièrement énervé.

« Qu'est-ce tu fais là ? Dégage ! » fut le '' bonjour'' de l'albinos.

Ichigo resta bouche bée en regardant l'autre s'éloigner après l'avoir bousculé. Il se reprit cependant assez vite et partit vers la salle à manger, mais ne s'y arrêta pas. Il préférait aller s'aérer l'esprit et il connaissait l'endroit idéal pour cela.

Gin fut rassuré de voir enfin débarquer son ami, ce dernier s'assit à ses côté et Ichimaru lui tendit une assiette qu'il lui avait gardé avant que le buffet ne soit enlevé.

« Tu fais ta belle au bois dormant ? »

L'homme posa la question pour la forme mais n'écouta pas la réponse. Ses yeux étaient braqués sur un certain rouquin qui avait l'air passablement énervé. Ichigo passa derrière lui pour s'éloigner en direction des jardins et Gin fut surpris de l'entendre grommeler des mots comme "connard de lunatique" ou encore "psychopathe capricieux".

Une fois le jeune homme hors de vue, Ichimaru se concentra de nouveau vers son voisin. Il entreprit de faire ce qu'il faisait de mieux, c'est à dire titiller Shirosaki. Cependant il préféra s'abstenir devant le regard noir de celui-ci : il était peut être masochiste, mais pas au point d'embêter l'albinos quand ce dernier avait une attitude aussi fermée. Il le laissa avec sa tasse de café et ses pensées. De toute façon Shirosaki ne prêtait aucune attention à ce qui se passait autour de lui.

Petite à petit, les autres résidents quittèrent la table pour vaquer à leurs occupations. Starck alla s'installer dans l'un des fauteuils du salon, bien trop confortable pour résister à l'envie de fermer les yeux quelques minutes. Byakuya alla se perdre dans les étagères de la bibliothèque et n'en ressortit qu'une dizaine de minutes plus tard avec un livre sur les peintres français.

Ichimaru quant à lui se dirigea vers sa chambre, non sans lancer un dernier regard en direction de son ami. Aizen et lui ne s'étaient quittés qu'au petit matin et il avait absolument besoin d'une douche pour enfin arrêter de se sentir sale. Il ne le dirait jamais à personne, encore moins à son psychologue, mais sa maladie lui pesait de plus en plus. Après des nuits aussi agitées que la dernière, il était las de se comporter comme un pantin laissé entre les mains de Dieu.

Une fois dans sa salle de bain il régla le thermostat de l'eau afin que celle-ci soit la plus chaude possible et commença à se laver énergétiquement. Dans ces moments-là, la seule chose qui lui remontait le morale était de se dire qu'un jour, il surmonterait sa maladie et arriverait à se retourner conte le narcissique pour lui montrer toute l'étendue de sa force.

Shirosaki fut le dernier à quitter la table, il préféra retourner directement dans sa chambre évitant ainsi toute discussion avec un autre patient, même si il fallait bien l'avouer à part Ichimaru et Ichigo les autres résidents l'évitaient comme la peste. Il referma sa porte sans oublier de la verrouiller lorsque les menaces de la nuit lui revinrent en mémoire. Après s'être traîné jusqu'à son lit, il se laissa tomber sur celui-ci pour laisser libre court à ses ruminations.

Dans toute l'enceinte de l'établissement cette pièce était la seule dans laquelle il se sentait vraiment bien et arrivait à se décontracter complètement.

Peu de résidents le savaient mais si le directeur donnait son accord et à condition de ne rien faire de trop exubérant, ils avaient le droit de peindre les murs afin de donner une touche plus personnelle à leur nouvelle ''maison''.

Ainsi avec le soutien de Shinji, il avait pu repeindre lui-même les murs de sa chambre. Ayant toujours était plutôt doué avec ses mains, il avait imaginé un dessin original est l'avait lui même réalisé avant de le mettre en couleur. Trois mois après son arrivé on pouvait donc découvrir, sur tous les murs de la pièce, des bâtiments à l'horizontal entouré d'un ciel lui-même représenté à la vertical. Une de ville à l'envers en somme. L'œuvre en avait surpris plus d'un par son originalité mais également par sa complexité. Personne n'avait imaginé que le délinquant du service était en fait aussi doué.

Comme à son habitude Shirosaki n'avait absolument pas prêté attention au qu'en dira-t-on, tout ce qui lui importait c'était qu'une fois la porte fermé il se retrouvait dans son monde, il laissait tomber ses défenses et son air de dur à cuir pour être juste lui.

Après encore quelques minutes à rester immobile sur son lit, la patience du jeune homme finit par s'effriter. Sa colère le rongeait de plus en plus alors qu'il se remémorait les événements de la veille.

Lorsqu'il avait laissé Ichigo, hier, son humeur était au beau fixe après avoir quitté Ichigo et avant de rejoindre sa chambre il fit un petit détour par les cuisines pour subtiliser un paquets de gâteau. Alors qu'il allait quitter la pièce, il entendit des bruits provenant de l'arrière de la salle. Il hésita quelques instants, mais fini par aller voir de quoi il s'agissait. Sa curiosité le mena jusqu'à la porte de service, il vit la poignet bouger et compris que c'était le bruit de cette dernière qui l'avait alerté quelques secondes plus tôt. Prit de cours il éteignit la lumière, posa ses Oreo et s'empara de la première chose qui lui tomba sous la main : un rouleau à pâtisserie « tss tellement cliché.. » pensa t-il en se plaçant derrière la porte.

Shirosaki était plutôt optimiste sur ses chances d'assommer l'intrus, il avait l'effet de surprise pour lui et même sans ça, avait toujours était bon bagarreur. Cependant il n'avait pas prévu qu'une troisième personne se joindrait à la petite fête et fut assez étonné de vois apparaître dans la pièce noir un faisceau de lumière provenant sûrement d'une lampe de poche.

Il ne sait pas quel force le poussa à quitter sa position et à se cacher à l'abri des regards, peut-être l'idée que quelqu'un qui se promenait dans les cuisines avec une lampe de poche au moment exacte où qui essayait de forcer la serrure de la porte de service ne lui amènerait rien de bon, mais après y avoir réfléchi une partie de la nuit, cela lui avait probablement sauvé la vie.

Lorsqu'il vit qui se dirigeait vers la porte de service il sut qu'il avait bien fait. De son point d'observation il vit Mayuri ouvrir à l'intrus grâce à ses clefs ! et le laisser entrer. La scène ne dura qu'une seconde, mais quand le chef adjoint pointa sa lampe sur l'inconnu, Shirosaki eut le temps d'apercevoir la couleur, inhabituelle, de ses cheveux : rose.

Alors que les deux hommes se dirigèrent vers la sortie, le jeune patient laissa échapper un souffle qu'il ne se souvenait pas avoir retenu. Il allait lui-même sortir de sa cachette quand il aperçut le faisceau lumineux une nouvelle fois, seulement là il était directement pointer sur son paquet d' Oreo. Shirosaki se figea, arrêtant même de respirer. « Merde... merdemerdemerdemerdemerde ! » Il entendit des pas se rapprocher de lui, petit à petit et plus le son était proche plus il se collait au mur qui le soutenait. La lumière n'était plus qu'à quelques centimètres de lui quand l'intrus le sortit de cette fâcheuse situation.

« Dépêche toi, on a pas que ça à faire. »

Mayuri fit marche arrière, jusqu'à être face à son invité et lui fit un grand sourire

« C'est quoi cette tête ? »

« Pour rien vraiment... J'étais en train d'imaginer ce que l'acide chlorhydrique pourrait faire à cette langue affûtée pour m'avoir parler sur ce ton.. »

Quelques secondes plus tard Shirosaki se retrouva enfin seul dans la grande cuisine. Il se laissa tomber sur le sol. Il voyait ses mains trembler et pourtant il ne pouvait s'empêcher de se réjouir car

il avait comprit qu'il tenait enfin sa chance de prouver ses dires sur Mayuri.

Le jeune homme laissa à son corps le temps de se calmer avant de se relever et de quitter la cuisine. Une fois dans le couloir, il se dirigea le plus silencieusement possible vers le bureau du chef adjoint, seul endroit selon lui qui aurait pu accueillir les deux hommes.

Le hasard avait fait que la chambre de l'albinos se trouve juste en face du bureau en question, et alors que Shirosaki avait toujours pensé que le hasard faisait mal les choses, ce soir il devait avouer que cette coïncidence l'arrangeait beaucoup.

Arrivé devant la porte, le jeune patient s'assit le plus près possible de cette dernière afin de pouvoir entendre ce qu'il se passait derrière. Malheureusement pour lui, même s'il était capable de distinguer certains sons, il lui était impossible de comprendre quoi que se soit. Sans pour autant se résigner, Shirosaki plaça son œil devant la serrure espérant avoir plus de chance.

Il pouvait sentir l'adrénaline lui parcourir le corps, la situation l'excitait tellement qu'il avait du mal à rester immobile. Il savait plus que quiconque dans cette établissement que si Mayuri le prenait sur le fait, il était un homme mort et pourtant rien n'aurait pu l'arracher de sa position. La tentation était trop grande.

Le trou de serrure ne lui apporta pas plus d'information, cependant quand il vit passer plusieurs fois quelqu'un devant il se dit qu'il était temps de se mettre à l'abri. A peine eu t-il fermer la porte de sa chambre qu'il entendit celle de Kurotsuchi s'ouvrir et des pas s'éloigner.

Sans réfléchir davantage, il fit la seule chose qui lui paraissait logique au vue de la situation : il s'introduisit dans la pièce.

Tout avait commencé quelques mois plus tôt, Shirosaki avait profité d'une accalmie entre deux averses pour aller se dégourdir les jambes dans le jardin qui entourait l'hôpital. Après un bon moment à tourner en rond, il s'était adossé à un mur et s'était allumé une cigarette. Sans être dépendant, il aimait bien fumer quand il devait prendre une décision importante ou alors lorsqu' il était à bout de nerfs comme ce jour-là. Sa séance avec Shinji avait été particulièrement éprouvante et il avait juste besoin de décompresser.

Il était donc assis tranquillement quand une voix calme mais inquiétante vint interrompre sa rêverie. Elle provenait du bureau auquel appartenait la fenêtre, ouverte, sous laquelle il était assis.

« Tu n'as pas à t'emmêler, Nemu s'en est déjà occupée... Comme s'il était possible que je confie une tâche telle que celle là à quelqu'un toi... »

« Non Ishida n'est pas un problème, c'est à se demander comment il est arrivé à son poste... »
« Depuis quand est-ce que tu es celui qui prends les décisions ? Laisse ça à ceux qui savent ce qu'ils font. Cet endroit est parfait nous avons une morgue à notre disposition et un tas de rats de laboratoire. »

La conversation avait pris fin aussi brutalement qu'elle avait débutée. Si cela avait été dans sa nature l'albinos aurait pu laisser à l'homme qu'il venait d'entendre le bénéfice du doute quant à sa conversation, mais ce n'était pas son genre, tout comme la discrétion. C'est pour cela qu'il se releva et fit face à la personne qui s'apprêtait à devenir son ennemi.

Inutile de dire que Mayuri fut choqué de voir surgir de sous sa fenêtre un patient de son unité, cependant le choc fut vite remplacé par de la colère, colère qui s'accentua au vue du grand sourire qu'étirait Shirosaki.

Ce dernier décampa avant que la situation ne dégénère, mais alors qu'il pensait se servir de ce qu'il avait entendu pour faire chanter le directeur adjoint il apprit quelques jours plus tard, quand son traitement s'alourdit de manière significative que Kurotsuchi n'était pas un homme qu'il était bon d'avoir en tant qu' adversaire.

Depuis ce jour le jeune patient essayait tant bien que mal de réunir assez d'informations pour prouver qu'il n'était pas fou, tandis que Mayuri s'évertuait à le discréditer et dans cette guerre qui opposait les deux hommes, c'était le plus âgé menait le jeu et de loin. Mais tout aller changer une fois qu'il aurait mit la main sur des preuves.

L'albinos ferma doucement la porte derrière lui et commença sa fouille.

Le bureau n'étant pas immense et il lui fallut peu de temps pour trouver son bonheur. En effet la pièce ne contenait qu'un grand bureau sur lequel trônait un ordinateur digne des chercheurs de la NASA. Le seul autre meuble était une grande bibliothèque contenant plus de livres qu 'elle ne pouvait en supporter.

Quelques minutes après le début de ses recherches, Shirosaki tomba sur le double fond d'un tiroir, protégé par une serrure. La vue de cette cachette fit réapparaître un sourire sur le visage du jeune patient. Il étudia quelques instants le petit mécanisme avant de s'essayer au crochetage de la serrure. Son passé de délinquant aidant, sa tâche ne lui prit que quelques minutes. Il pût alors mettre le main sur des dossiers que Kurotsuchi essayait de protéger.

Prit pas l'excitation de sa trouvaille l'albinos se plongea directement dans la lecture des feuilles de papier, sans même prendre le temps de se mettre à l'abri. Il ne comprenait pas la moitié de ce qu'il lisait, la majorité des données étant des résultats d'expérience noté dans un langage scientifique que le jeune homme ne comprenait pas. Cependant ce que révélait la conclusion était tout à fait à sa portée et ce qu'il découvrit lui donna la chair de poule. Alors qu'il allait tourner la page pour en apprendre plus il entendit la porte du bureau s'ouvrir derrière lui.

Le temps s'arrêta quelques instants.

Réalisant qu'il venait de se faire prendre la main dans le sac, le souffle de Shirosaki refusa de quitter ses poumons, ses muscles se contractèrent lui interdisant le moindre mouvement. Le patient n'avait que peu de temps pour étudier toutes ses options, le souvenir qu'il tournait le dos à Mayuri fut l'électrochoc dont il avait besoin pour se remettre de ses émotions.

Il se releva, doucement et fit fasse au propriétaire des lieux. Les deux hommes se dévisagèrent un long moment, dans l'attente du premier mouvement de l'autre. L'albinos pouvait voir la porte de sa chambre, en face , hors d'atteinte.

Finalement ce fut le directeur adjoint qui brisa le silence pesant qui régnait dans la pièce.

« Je savais que c'était toi » l'homme avança vers l'intrus avec une aura oppressante qui força l'albinos à se déplacer. « J'espère que tu t'es bien amusé ce soir car la prochaine fois que tu voudras jouer avec moi tu seras coincé dans une camisole»

« Tu peux rien contre moi connard ! » répondit Shirosaki, qui profita de l'échange pour se rapprocher de la porte.

L'insulte n'eut pas l'air d'atteindre Kurotsuchi de la manière escompté puisque celui-ci afficha un large sourire qui découvrit une grande partie de ses dents.

« En es-tu si sûr ? Au contraire. Je pourrais te faire hurler. T'infliger les pires douleurs… et profiter de chaque instant… sans que personne ne remarque quoi que se soit » rétorqua Mayuri avec son regard le plus perçant.

Un frisson parcourut le jeune patient. Il savait que l'homme devant lui disait la vérité. Remarquant que le passage le menant à sa chambre était libre, il s'avança vers la sortie, sachant parfaitement que s'il était capable de s'échapper à cet instant c'était seulement parce que Mayuri le voulait bien.

Shirosaki secoua la tête pour chasser ses souvenirs. Contrarié, il finit par donner un coup de poing dans le mur. Il était en colère contre le monde entier mais surtout contre lui-même pour s'être laissé surprendre et intimider par cet homme.

Alors qu'il était en train de décoller ses pauvres phalanges du mur, quelqu'un toqua à sa porte et loin d'être calmé il ouvrit cette dernière dans un mouvement brusque, accueillant son interlocuteur d' un « quoi ? » tout aussi violent.

Loin de se démonter, c'est un Ichigo, tout aussi amical qui lui répondit

« Faut qu'on parle »


Je ne sais plus quoi dire à force donc je vais me contenter de vous remercier sincèrement pour votre soutien et vos encouragements. Merci de me lire, ça me touche vraiment...
Bon week end à vous et à la prochaine fois pour la suite !

PS : Est-ce que vous voulez que je continue d'indiquer sur mon profil l'avancement du chapitre ou alors ça vous sert à rien :p ?