Dernière partie...
Troisième Partie: Adieu, balle en argent.
L'enquête menée par la première division de la police de Tokyo trouva le corps du policier d'origine dans une poubelle non loin, ainsi que des traces montrant que le système de surveillance avait été désactivé à l'avance. Le temps entre l'entrée du faux policier et le premier coup de feu avait été assez long. L'américaine et Edogawa, non, Kudo avaient du s'échanger plus que des balles. Malheureusement, pour Takagi, Maigret, Ran et Ayumi, cela allait rester un mystère à tout jamais... Mais pas pour Kaito Kuroba, lui eu le plaisir d'en témoigner en direct.
Non, le fils de Toichi Kuroba n'avait pas été présent sur les lieux lors du drame. S'il l'avait été, il aurait bien fait quelque chose pour l'empêcher d'avoir lieu. À la place il fut forcé, en plein dans le cours le plus laborieux de son diplôme en mathématiques, d'écouter de manière passive ce que lui transmettait son oreillette. Il eu bien du mal à garder un visage impassible devant ses camarades de classe. Impossible d'entendre la diatribe complexe de son professeur alors que le choc menaçait de le faire tomber de son siège.
Ayumi ne s'est pas trompée dans ses déductions lorsqu'elle a choisit la galerie d'art de Haido, officiellement fermée pour rénovations, comme cible la plus probable du Kid en partant de l'énigme de sa missive. Conan Edogawa l'avait bien formée. Malheureusement pour elle, Kaito avait déjà fait son repérage la veille, l'apparence de rénovateur étant plus difficile à assumer un jour de repos. Malheureusement pour lui, il avait choisit de laisser de petits micros espions pour s'assurer que ni l'inspecteur Nakamori, Hakuba Saguru ou les deux organisations criminelles dont Kaitou Kid s'était retrouvé l'ennemi ne lui préparait de surprise pour le soir même.
Ce fut un simple clic qui l'avait alerté qu'il se passait quelque chose du coté de ses écouteurs... Quelqu'un était passé près du détecteur d'un de ses micros, activant ce dernier. Il cru, pendant une minute, qu'il ne s'était s'agit que d'un rat ou autre bestiole du genre... Avant qu'il n'entende une voix...
"Ici fera l'affaire..." C'était une voix qu'il reconnaissait, celui d'un adversaire tenace qui, depuis quelques années, était devenu plutôt un allié improbable. Conan Edogawa...?
Kaito prit quelques secondes pour vérifier la position du micro en question: prés des toilettes. Sa confusion fut largement agrandie par le son suivant qui lui parvint. Quelques souffles inquiétants, suivis d'un grand cri coupé court.
"Ah. J'oubliais à quel point cela faisait un mal de chien..." Quelques grommèlements, c'était la même voix mais... Plus mature. Kaito passa quelques minutes à écouter avec de la sueur lui glissant le long du front. Il s'était toujours demandé si les jours où Edogawa mettait sans cesse des bâtons dans ses roues reviendraient, mais maintenant il se demandait si Edogawa était vraiment le nom de l'adversaire dont il devait se soucier.
Cinq minutes plus tard Kaito entendit une autre personne dans le bâtiment. Cette dernière avait évidemment trouvé le supposé Edogawa. Ce que Kaito aurait donné pour avoir un visuel, ou même l'option de sauter son cours pour aller voir en personne... Mais ce n'était pas une option. Son professeur du jour était un dinosaure qui insistait bien plus sur la présence en cours qu'aux capacités réelles de ses étudiants, et de toute façon son campus était bien trop éloigné pour qu'il puisse agir avec rapidité. Il reconnaissait la voix, celui d'un des policiers rattachés à Nakamori dont il avait emprunté l'identité à plusieurs reprises. Il avait une voix aisément reconnaissable, avec des tics vocaux faciles à imiter. Évidemment, Kaito n'était pas le seul à le considérer comme un déguisement viable.
"Ôtes donc ton déguisement, Vermouth. Je ne suis pas dupe de ton jeu."
La voix qui répondit alors fit glisser d'affreux frissons le long de son échine. Elle n'avait rien à voir avec celle du policier imité, et bien qu'il ne reconnaisse pas la voix en elle-même, il ne connaissait pas trente-six personnes ayant suffisamment de talent pour changer leur voix à un tel point et mettre un masque...
L'image d'une personne déguisée en homme au visage balafrée lui vint en mémoire. Une morte mystérieuse, un Conan Edogawa complètement défait, et un train remplit d'explosifs...
"Je vois que tu n'es pas d'humeur à jouer, Shinichi Kudo..." Une voix de femme, de légères traces d'accent américain, invisibles auparavant, elle s'adresse à l'autre par un nom que Kaito avait un temps associé au jeune Edogawa, avant de l'oublier... Mais oui, cela correspondait bien. "Il t'en restait encore de cette potion miracle?"
Le silence de Kudo en disait plus qu'il ne le fallait.
"Quoi, toujours fâché de la mort de Sherry?"
"Et toi? Haibara ne t'as pas suffit?" Rétorqua le détective que quasiment personne n'avait vu en cinq ans. Sa voix parvenait à mélanger colère et apathie. Kaito avait l'impression qu'il était au bout du rouleau. Il rumina les noms mentionnés. "Il te faut pourchasser avec acharnement un simple voleur qui n'a rien à voir avec l'organisation, tes secrets si complexes ou mon combat contre vous... Simplement parce qu'il a croisé ta route une fois? "
"Tch..."
"Et alors que j'en ai découvert plus que n'importe qui d'autre, que je me suis mis sur votre chemin bien cent fois maintenant, pour une raison que j'ignore, tu fais tout pour me garder en vie. Pourquoi donc, Vermouth? Est-ce parce que je suis le fils de ma mère? Ou serait-ce..."
"Laisses ta mère en dehors de tout cela, gamin. Il y a des choses dont même moi je ne peux la protéger..." De la colère, Kudo semblait avoir touché un nerf. Kaito se sentait comme un spectateur captif à un acte où il n'était pas invité. Il en apprenait plus sur l'Edogawa né Kudo qu'il ne l'a fait en cinq années de confrontations.
"Alors pourquoi donc me faire l'insulte de m'ignorer entant qu'adversaire? Apres m'avoir volé ma chance à la vie normale que je souhaitais? J'en ai assez de ces charades. J'en ai assez de vous poursuivre tout en mettant d'autres en danger, sans en souffrir les conséquences moi-même."
"Alors pourquoi continuer? Accepte donc ta seconde vie, jeune homme. Abandonnes ta quête impossible." Le clic reconnaissable entre milles d'un revolver dont on retire la sécurité. Le sang de Kaito ne fit qu'un tour. Paniqué, il ne prit que deux secondes pour envoyer une missive cryptée à l'inspecteur Nakamori, avant d'en réaliser la futilité. Son meilleur ennemi n'arriverait jamais à temps. "Le Kid va mourir ce soir, et tu ne pourras rien y faire."
Une douzaine de jurons assaillirent les pensées de Kaito. Si seulement il avait installé son piège pour activer l'alarme incendie comme il l'avait considéré à l'origine, il aurait pu désarmer la situation à distance de façon instantanée... Et cette Vermouth... C'était donc à cause d'elle que son meilleur rival Hakuba avait atterrit à l'hôpital pour deux mois, que sa mère avait fait l'objet de menaces, et qu'Aoko, sa petite amie, avait faillit mourir à la dernière sortie du Kid?
"Pourquoi continuer...?" Un rire de la part de Kudo. Un rire triste, mélancolique, avec l'once habituelle de dérision. "Pourquoi essayer de sauver une vie? Une raison est-elle vraiment nécessaire? Non, si je suis ici, c'est bien sans logique. Si je t'ai invité ici, Vermouth, c'était bien pour en finir. Je veux te proposer un marché..."
La dénommée Vermouth resta muette. Intrigué, Kaito se pencha en avant sur son pupitre pour écouter plus attentivement.
"Laisses le Kid. Arrête ta chasse au cambrioleur. Choisis moi comme cible, à sa place..." La déclaration de Shinichi Kudo prit quelques moments avant de recevoir une réponse.
"Tu... Te rends-tu compte de ce que tu dis? Je suis armée, tu es ici sans protection, sans recours... Ce que tu demandes se résume à un suicide!"
Le son de chaussures éraflant le sol, Kudo feindrait-il de jouer avec un ballon à un moment pareil?
"J'ai promis, un jour, à une jeune fille que je la protègerai. Je lui ai faite cette promesse en la sauvant d'elle-même, en lui demandant de ne pas fuir son destin, de vivre. J'ai échoué..." À cela, les propos de Shinichi Kudo prirent un ton d'amertume profonde. "Je me croyais Superman, mais au final, je ne suis qu'une parodie absurde de Clark Kent. Je ne veux plus faire attendre ma Lois, lui faire espérer un retour impossible. J'admets ma défaite. Autant la rendre utile."
"Pourquoi sauver une vie?" Un petit rire sardonique échappe des lèvres de l'américaine, non sans partager un ton de tristesse. "Et pourquoi la prendre? Soit, Kudo. J'exaucerai ton souhait. Kaitou Kid survivra la nuit, et je m'assurerai de ne pas le poursuivre après non plus... Que cela soit de façon active ou passive."
Quelques secondes de silence. Le bruit d'une balle s'extirpant de son canon une, puis deux fois. Une toux, et puis rien. Cela prit un coup dans les cotes de Kaito de la part d'un de ses voisins pour que ce dernier s'aperçoive qu'il pleurait. Séchant rapidement ses larmes avec une grimace, il lança un regard noir au camarade de classe en question avant de se concentrer de nouveau sur la transmission audio.
"Farewell, Silver Bullet." Kaito écoutait avidement, espérant de tout cœur que tout cela n'avait été qu'une farce de mauvais gout, ou un piège visant à prendre cette Vermouth au dépourvu. Cela lui prit un instant pour se rendre compte qu'elle parlait maintenant anglais. Qu'avait-elle dit? Adieu, balle en argent? Le fils de Kuroba Toichi se mordit la lèvre tout en se disant que Saguru Hakuba, lui, n'aurait pas eu à réfléchir pour déchiffrer ce que disait l'américaine.
"Forgive me, Yukiko, for stealing away your only son... Sorry, Angel... For leaving you his corpse."
Kaito traduisait au fur et à mesure dans sa tête... Pardonnes-moi, Yukiko, de te voler ton fils unique... Pardon, Ange... De te laisser son cadavre? Quel discours morbide...!
"Mais ta mort n'aura pas été en vain, Silver bullet." Reprit l'inconnue en japonais, s'adressant clairement à l'homme qu'elle venait de tuer. Elle se servait encore de ce surnom étrange. "L'héritage du Hell Angel n'a plus qu'un seul vaisseau... Et ce? Plus pour longtemps..."
Il avait un mauvais pressentiment. D'un coup de pouce, il augmenta le volume sortant de son écouteur pour ne rien manquer, au risque de s'attirer les foudres de son instructeur.
"J'ai préparé une balle en argent pour une telle situation... Rien que pour moi." Choqué d'entendre de tels propos venant d'une tueuse d'expérience, Kaito dut se mordre la lèvre pour ne pas pousser d'exclamation. "Nous n'avons pas su changer l'organisation mais..."
Le son d'un magazine de pistolet que l'on remplace.
"At least we won't be allowing the devil to turn back time."
Un coup de feu. Silence... Kaito ne s'attendait pas à recevoir d'autre son. Pris d'une rage aveugle, il se leva, prit son sac sur l'épaule et quitta la salle de cours. Son professeur eu beau appeler son nom, il n'en avait plus rien à faire.
"Encore un démon qui recherche la vie éternelle? Mais punaise, papa, on les attire ou quoi?!"
Lorsqu'il trouve les dossiers de l'investigation criminelle en s'infiltrant dans le quartier général de la police, il put aisément vérifier trois choses. D'un, oui, c'était bien Shinichi Kudo qui s'était jeté aux loups de façon si suicidaire. De deux, la supposée Vermouth s'était bel et bien tirée une balle en argent. L'équipe de diagnostiques s'arrachaient d'ailleurs les cheveux là-dessus. Troisième fait? C'était un détail qui l'avait surpris, mais qui lui expliquait bien des choses... L'américaine était Chris Vineyard, fille de Sharon Vineyard, l'une des deux actrices à qui son père, Toichi Kuroba, avait enseigné l'art du déguisement... Yukiko Kudo étant la deuxième.
Il n'y avait rien d'autre à faire, c'était personnel maintenant. Kaitou Kid allait devoir mettre sa quête au Pandore de coté un temps... Le temps de démanteler pierre par pierre une organisation mafieuse de la pire sorte.
Une semaine s'est passée depuis ma découverte déconcertante. Après plusieurs jours à pleurnicher dans ma chambre, à ruminer les milles et unes questions que cette réalisation avait amenés et à ressasser le passé, j'ai radicalement besoin de me changer les idées. Le silence de l'appartement familial m'offusque, mes parents ne pouvant comprendre mon désarroi et travaillant trop d'heures pour pouvoir y changer grand-chose. Mes amies du collège sont trop focalisées sur les histoires de romance pour ne pas me rappeler mon chagrin et la maison du Professeur Agasa ne ferait que me rendre nostalgique de temps plus simples...
Il n'y a pas grand choix au final. Je fini par accepter la première idée qui m'est venue en tête... Une réunion avec les deux autres Detective boys restants.
Genta, Mitsuhiko et moi, nous ne sommes plus aussi proches qu'à une époque. Certes, nous sommes toujours de bons amis, prêts à chercher des trésors et résoudre des crimes au quart de tour mais... Nous avons développés nos propres gouts, nos propres passe-temps choisis. Si moi je veux faire la chasse au Kaitou Kid? Eux préfèrent aller passer un Week-end à jouer aux jeux vidéo avec d'autres potes.
Ils sont contents de me voir, me demandent pourquoi j'ai si mauvaise mine. Je leur mens, disant que je viens de me remettre d'un rhume. Ils se disent que cela correspond à leur déduction lorsqu'ils ne m'ont pas vu au collège. Ils embrayent rapidement sur un autre sujet de discussion, en me parlant de leur week-end à Osaka.
"En passant, tu as entendu parler du meurtre où l'assassin s'est tué avec une balle en argent?" Me dit Genta avec un sourire. "Tu crois qu'il se prenait pour un loup garou tueur?"
Voyant la tête peu amusée que je tire, il tente vainement de se rattraper. "Eho, ce n'est qu'une blague, hein? J'ai juste lu ca dans les faits divers sur internet l'autre jour..."
L'ignorant au profit de son comparse, je pose une question à Mitsuhiko.
"Tiens? C'est quoi ce PC portable? Ce n'est pas le tiens, je me trompe?"
"Du tout..." Me répond-il. Son air sérieux me fait questionner la sagesse de ma décision d'être venue les voir. "C'est celui de Conan."
"Hein?" Prise au dépourvu, je n'arrive pas à comprendre pourquoi Mitsuhiko aurait une telle chose chez lui. Nous sommes dans la chambre de sa sœur, dont Mitsuhiko se servait en tant que salle de jeux maintenant qu'elle était à l'université à l'étranger. Je m'attendais à une session de jeux de courses ou de baston, non à un énième rappel de la chose que je cherchais à oublier ne serait-ce que l'espace d'un instant.
"Tu n'es probablement pas au courant..." Genta commence à expliquer, faisant preuve d'un tact impressionnant connaissant sa réputation. "Nous ne voulions pas t'inquiéter avec cela en te visitant alors que t'avais un rhume mais... Conan a disparu."
"Ran et son père nous ont demandés de les aider dans leur recherches. Nous avons passé la semaine à faire du porte a porte avec sa photo en main. Le dernier endroit où ont l'a vu reste Haido mais... La police ne l'y a trouvé nulle part."
Je regarde, abasourdie, tandis qu'il démarre le PC en question.
"Mitsuhiko pense qu'il y a peut-être un indice sur son PC... Quelque chose qui puisse nous aider à le retrouver." Genta me tiens l'épaule de façon confortant en voyant que j'ai les larmes aux yeux. "Ran nous a donné le feu vert."
C'est vrai, maintenant que j'y pense, que Ran n'avait pas vu Conan entrer dans la galerie d'art... Elle y avait le dos tourné tandis que nous discutions de lui.
"Voyons son mot de passe..." Grommèle Mitsuhiko une fois le système d'opération en marche.
Une heure, puis deux passent. Nous parvenons à passer outre son mot de passe suite à quelques machinations techniques que je ne saurai reproduire. Nous passons le reste de l'après-midi à en examiner le contenu, les favoris, l'historique... La majorité du disque dur est rempli à craquer d'informations sur diverses affaires criminelles, mystères et romans d'Arthur Conan Doyle. Une petite section contient les jeux vidéos que Genta et Mitsuhiko l'avaient convaincu d'essayer. Nous trouvons aussi quelques dossiers de photos qui me font rougir. Je ne l'aurai jamais imaginé aussi intéressé par une vision de femmes adultes alors qu'il était si mûr... Du moins, avant d'avoir appris son secret.
On n'est pas loin de l'heure du diner lorsqu'enfin nous trouvons quelque chose de prometteur. C'est un simple dossier intitulé "4869". L'accès y est restreint par une boite demandant un mot de passe sans autre indice que "détective d'essai". On se jette un regard complice, hésitant à dire ce que l'on pense à voix haute...
"Il n'aurait...?"
"Tout de même pas!"
À nos exclamations Mitsuhiko exécute rapidement notre idée commune de ses doigts bien trop habiles sur un clavier.
"Sher-lock Holmes..."
"Erreur. Mot de passe erronée."
"Zut. C'était bien trop évident..." Genta peste notre naïve espérance.
"Attends," lui dis-je, détective un jour, détective toujours. "Mitsuhiko, va voir le prélude de son livre électronique sur la création de Sherlock Holmes..."
Comprenant ma pensée, il s'exécute. Il trouve bien rapidement la chose auquel je pensais.
"Sherring... Ford? Tu es sure, Ayumi?"
"Essaie donc..." Je lui réponds.
Il essaie. Cela fonctionne. Nos yeux s'ouvrent grands. Le dossier contient une douzaine d'autres aux noms étranges... Gin, Pisco, Tequila... Des noms d'alcools de partout. Ceux qui font exception ont le nom de CIA, FBI, Akemi Miyano et...
"Haibara?" Je... Je fonds en larme en me rendant compte de la nature du dossier que nous avions trouvé. Genta et Mitsuhiko ne le remarquent même pas, tellement ils sont abasourdis par ce qu'ils voient.
"Une video?" Mitsuhiko, ayant ouvert le dossier sur notre ancienne camarade de classe, clique dessus. Il ne lui faut que quelques secondes pour reconnaitre les lieux filmés. "C'est... Le Belltree Express?!"
"Retourne en arrière..." Dit Genta. "Il y a un fichier texte..."
Un fichier texte au nom de Testament. Un testament qui expliquait tout dans ses moindres détails...
" A quiconque trouvera ce fichier:
Mon nom est Shinichi Kudo, mais depuis mon dix-septième anniversaire j'ai du prendre une autre identité, celui de Conan Edogawa..."
FIN.